Majoie Hajary

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 26 novembre 2021 à 11:32 et modifiée en dernier par Dachary Laurent (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Majoie Hajary
Majoie Hajary en 1951
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Marie Majoie HajaryVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Père
Harry Najaraly Hajary (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jo Baker (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Instrument

Majoie Hajary est une pianiste et compositeur de musique contemporaine française, née le à Paramaribo et morte à Neuilly-sur-Seine le [1].

Biographie

Majoie Hajary jeune.

Son père d’origine indienne était diplomate, sa mère était d’origine chinoise et amérindienne du Suriname. Elle vivait en France.

Majoie Hajary a fait ses études au conservatoire de musique d’Amsterdam[2] (professeurs : Wagenaar, Andriessen) Premier prix de piano du conservatoire d'Amsterdam (1943). Concertiste internationale (Amsterdam, Prague, Vienne, New York, Caracas, Berlin…). Elle est arrivée à Paris en 1950 pour se consacrer à la composition : elle y étudie avec Nadia Boulanger et Louis Aubert (composition), Annette Dieudonné (contrepoint), et Yves Nat (piano).

Dans sa musique, elle allie le classicisme de sa formation personnelle avec les sonorités de ses origines : l’Inde, le Suriname avec sa musique aussi variée que colorée ou voisine l'Afrique, l'Asie … et le jazz. Elle demeure la seule musicienne à avoir réussi à transcrire en écriture musicale occidentale les râgas indiens. Pianiste concertiste, grande amie d'Alicia de Larrocha, habillée pendant ses concerts en élégants saris, elle a impressionné le public par ses interprétations magistrales d’œuvres du répertoire classique aussi difficile que la toccata de Schumann, le concerto Op.16 de Grieg, le 3e concerto de Beethoven, ou le Ier concerto de Liszt

Vie privée

Majoie Hajary épouse à Paris en 1951 un français, Roland Garros, neveu de l’aviateur et lui-même aviateur, dont elle a eu deux enfants. Elle a deux sœurs dont l’une est professeur de musique au Canada.

Principales compositions

Majoie Hajary âgée avec la partition d'une de ses œuvres La Larme d'or.

Publications

Traductions

Polyglotte, Majoie Hajary a traduit du néerlandais au français, des ouvrages de nature très différentes, en particulier :

Notes et références

  1. [1], sur magazine-presse.sfr.fr
  2. (nl) Paul Van der Steen, « Een verloren dochter van Suriname », NRC,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes