Joséphin Peladan

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Marcellin Desboutin, Sâr Mérodack Joséphin Peladan (1891), musée des beaux-arts d'Angers.

Le Sâr Mérodack Joséphin Peladan, pseudonyme de Joséphin Peladan[1], né à Lyon le 29 mars 1858 et mort à Neuilly-sur-Seine le 27 juin 1918, est un écrivain et occultiste français. C'est à son frère Adrien (1844-1885), l'un des premiers homéopathes français, que Joséphin Peladan doit son entrée dans une branche toulousaine de la Rose-Croix. À cet Ordre appartenait aussi le Vicomte de Lapasse [2], alchimiste toulousain présenté comme un élève du Prince Balbiani de Palerme, prétendu disciple de Cagliostro.

Biographie

Portrait de Joséphin Peladan.[réf. nécessaire]

Issu d'une famille de cultivateurs et de commerçants, Joseph-Aimé Peladan, qui se donnera plus tard le prénom de Joséphin, est le fils de Louis-Adrien Peladan, journaliste à La France littéraire, fondateur de La Semaine religieuse, mystique exalté et confus, et de Joséphine Vaquier. Son frère aîné, Adrien, qui deviendra médecin et érudit, l'instruit très tôt de toutes sortes de connaissances et, dès l'enfance, il voyage, à Avignon ou à Nîmes. Il manifeste un esprit indépendant qui lui vaut d'être renvoyé du lycée pour avoir traité un professeur d'athée, puis du petit séminaire de Nîmes.

Il entre comme employé au crédit Faillelle à Paris. Il voyage à Rome et à Florence où il se prend de passion pour le Quattrocento et pour Léonard de Vinci. De retour à Paris, il publie une nouvelle, Le Chemin de Damas, et entre à L’Artiste d'Arsène Houssaye, où il rédige des critiques d'art.

Peladan et Barbey d'Aurevilly

Alexandre Séon, Portrait de Joséphin Peladan (vers 1892), musée des beaux-arts de Lyon.

En 1884, il rencontre Léon Bloy et Paul Bourget et enthousiasme Jules Barbey d'Aurevilly, qui préface son Le Vice suprême en 1884, roman où apparaissent des thèmes ésotériques. Ce livre pétri de romantisme et d'occultisme, met en scène la lutte de forces secrètes qui s'acharnent à détruire l'humanité, prend résolument le contre-pied du naturalisme de Zola, dont il dit « ce Porc-Zola, ce pourceau qui est en même temps un âne »[3] ». Ce manifeste lui apporte une célébrité immédiate à 26 ans. Jean Lorrain le surnomme « le pélican blanc » ; plus tard, on l'appellera « le Mage d'Épinal », « Platon du Terrail » ou « le Sâr pédalant ». Rodolphe Salis alla jusqu'à oser un très cruel « Artaxerfesse », ce qui lui valut des poursuites de l'intéressé. Il se fâche avec Léon Bloy, passe deux jours en prison pour avoir négligé de régulariser sa situation militaire[réf. nécessaire] et se met à publier un très grand nombre de textes.

Les circonstances de la mort de Jules Barbey d'Aurevilly vaudront de violentes attaques autour de son testament, du journal La France sous la plume de Joséphin Peladan, et un procès de ce dernier à l’encontre de Léon Bloy et de Léon Deschamps, rédacteur en chef de la revue La Plume : Louise Read est instituée légataire universelle dès avril 1891. La quasi-totalité de la presse d’alors salue la condamnation du Sâr en octobre 1891[4].

En 1888, il publie son livre le plus connu, Istar, se parant du titre de « Sâr » et du prénom babylonien « Mérodack ». Il se décrit « drapé d'un burnous noir en poil de chameau filamenté de fils d'or, en velours vieux bleu, botté de daim, et, comme Absalon, chevelu […] la barbe ointe d'huile de cèdre. » Sans fausse modestie, il affirme : « J'ai conquis, à force de talents, peut-être de génie, le droit de ma pensée pleine, entière, et devant tous. J'ai six mille nuits durant valeureusement aimé la langue française ; je puis tout dire en français. J'y suis burgrave sans vasselage. » Parmi ses autres pseudonymes, on trouve aussi Anna I. Dinska, Miss Sarah et Marquis de Valognes.[réf. nécessaire] Quand il se prend de passion pour Wagner, il débarque à Bayreuth vêtu d'un habit blanc, d'une tunique bleu ciel, d'un jabot de dentelle et de bottes de daim, avec un parapluie retenu au côté par un baudrier. Si la veuve de Wagner refuse de le recevoir en cet équipage, cela ne l'empêche pas de publier les opéras de Wagner en français avec ses annotations « en matière de thérapeutique pour désintoxiquer la France de son matérialisme ».

En 1888, Peladan est le co-fondateur avec Stanislas de Guaita de l'Ordre Kabbalistique de la Rose-Croix. Parmi les membres de l'Ordre, on peut relever quelques noms passés à la postérité : Papus, Charles Barlet. Prétextant un refus de la magie opérative, il se sépare du groupe en 1891 pour fonder l'Ordre de la Rose-Croix catholique et esthétique du Temple et du Graal. L'année suivante, il organise le premier Salon de la Rose-Croix, du 10 mars au 10 avril, à la galerie Durand-Ruel : « Ce jour, l'Idéal eut son temple et ses chevaliers, et nous, Macchabées du Beau, nous allâmes apporter à Notre-Dame, aux pieds de notre Suzerain Jésus, l'hommage du temple et l'agenouillement des Rose-Croix. » C'est un très grand succès. Soixante artistes y participent, parmi lesquels nombre de peintres et sculpteurs de talent (Hodler, Khnopff, Delville, Schwabe, Bourdelle, etc.) et 20 000 Parisiens dont le Tout-Paris mondain et artistique (Mallarmé, Zola, Verlaine, Gustave Moreau, etc.), viennent le visiter, au son du prélude de Parsifal et des Sonneries composées par Erik Satie jouées aux trompettes. Plusieurs salons de la Rose-Croix seront encore organisés par la suite. De nombreux artistes de talent y participeront de 1892 à 1897, dont plusieurs élèves de Gustave Moreau tels que Georges Rouault. Inégaux en partie parce que certains artistes invités n'ont pas souhaité y participer (Burne-Jones, Puvis de Chavannes, Gustave Moreau), ces salons restent un des événements majeurs de la dernière décennie du XIXe siècle : ils font figure pour le renouveau de l'idéalisme et témoignent d'une tendance vers le spirituel qui habitera les grands mouvements de l'art du début du XXe siècle.

Peladan (à droite) et Alexandru Bogdan-Piteşti à Bucarest en 1898, photographie de Ioan Spirescu, Bibliothèque de La Chaux-de-Fonds.

Il ambitionnait d'extirper la laideur du monde moderne, s'opposant ainsi au matérialisme ambiant ; à ce titre, il est un porte-parole du mouvement symboliste. Il rédige plusieurs manifestes qui témoignent d'une grande culture artistique et une saisissante Réfutation esthétique de Taine qui accompagne son ouvrage majeur, L'Art idéaliste et mystique (Paris, 1894). Prônant une resacralisation de l'art et de la vie, Peladan opte délibérément pour un transfert du religieux vers l'art, dans la plus pure tradition baudelairienne. Son ton, les symboles choisis pour la Rose-Croix, ne relèvent plus vraiment d'un ésotérisme qu'on a souvent caricaturé, mais témoignent d'une volonté de s'opposer au trivial et inaugurent une pratique « publicitaire » que les avant-gardes exploiteront abondamment par la suite. Si Peladan utilise un ton souvent polémique ou lyrique, révélateur de son caractère passionné, c'est au service de convictions sincères et d'une défense de la grandeur de l'art qu'il estime prostitué sous une Troisième République souvent mercantile.

Il s'essaye au théâtre avec Babylone (1895), Le Fils des étoiles (1895), Le Prince de Byzance (1896), puis une trilogie, La Prométhéide, qui se voulait la suite du Prométhée d'Eschyle. Ces tragédies mêlant peinture, musique, Babylone et Jésus-Christ dans une ambition de théâtre total avant la lettre, remportent des succès très variables. Certaines sont ignorées, d'autres constituent un événement marquant comme lors des représentations organisées dans les arènes de Nîmes en 1904 avec Sémiramis. Il produit d'innombrables plaquettes de critique d'art, contribuant à faire connaître en France l'œuvre de Léonard de Vinci, publiant un opuscule très fin intitulé De l'androgyne. Ses textes critiques, éloquents autant que richement documentés, tout comme ses romans, tels que le cycle de La Décadence latine, mêlent propos parfois décevants et vraies fulgurances. La métaphysique et le débat esthétique y sont le ressort principal, dans une langue riche et éloquente.

En définitive, le contexte de la fin de siècle s'éloignant, Joséphin Peladan renonce à ses outrances vestimentaires et vit dans la vénération de sa seconde femme, Christiane Taylor, vivant péniblement de critiques d'art « que l'ancienne ironie des badauds empêchait de remarquer » (d’après Henry Bordeaux). En 1908, il reçoit le prix Charles Blanc de l'Académie française. Il meurt en 1918, presque oublié.

Sépulture de Peladan au cimetière des Batignolles à Paris.

Cent ans après l'action et les écrits de Peladan, le « Sâr » fait pourtant toujours parler de lui : son enthousiasme, la justesse de ses propos et de ses jugements artistiques, son dandysme revendiqué - « l'art de la kaloprosopie », théorisé dans L’Art idéaliste et mystique - son action spectaculaire avec les salons de la Rose-Croix, s'inscrivent dans une logique littéraire, philosophique et esthétique d'une grande cohérence et reflètent des débats essentiels pour l'art et l'esprit d'une époque.

Peladan vu par ses contemporains

« Péladan, dont le savoir était plus brillant que solide, ne tarda pas à se dérober aux discussions qui le mettaient sur la sellette. (…) Il était alors grisé par le succès de son Vice Suprême et par la curiosité qu'il éveillait dans les salons, où il s'attachait à faire sensation. Le titre de Mage ne lui suffisant plus, il se promut Sâr, ce qui signifie Roi en assyrien. »[5]

« Il était parfumé des sept parfums correspondant aux sept planètes, mais où dominait impérieusement l'eucalyptus. Un large col de dentelles sans cravate entourait son cou, mais s'échancrait assez pour recevoir un gros bouquet de violettes; ses gants de peau grise avaient des baguettes mauves à rehauts d'or. »[6]

Œuvres de Joséphin Peladan

  • La décadence esthétique (Hiérophanie) (1882-1898)
    • I : L'art ochlocratique. Salons de 1882 et de 1883, avec une lettre de Jules Barbey d'Aurevilly, Camille Dalou, 1888, 216 p. [1].
    • Le Salon de Joséphin Peladan (cinquième année), Camille Dalou, 1888.
    • XIX : Le Salon de Joséphin Peladan (neuvième année), suivi de trois mandements de la Rose-Croix Catholique à l'artiste, E. Dentu, 1890, 79 p. Rééd. Kessinger reprints, 2010, 72 p. [2]
    • XX : Le Salon de Joséphin Peladan (10° année). Avec l'instauration de la Rose-Croix esthétique, E. Dentu, 1891
    • Réponse à Tolstoï, Chamuel, 1898
  • Salons de la Rose-Croix (1892-1897 : 6 saisons)
    • Salon de la Rose-Croix (1), mars 1892 : Ordre de la Rose-Croix du Temple. Geste esthétique de 1892, Galerie Durand-Ruel, 1892 ** Geste esthétique. Catalogue du Salon de la Rose-Croix, 10 mars 1892-10 avril 1892, A. Warmont, 1892 [3]
    • Salon de la Rose-Croix (2), mars 1893 : Catalogue officiel illustré de 160 dessins du second Salon de la Rose-Croix, avec la Règle esthétique et les constitutions de l'Ordre, 28 mars au 30 avril 1893, Palais du Champ-de-Mars, Nilsson, 1893. [4]
    • Salon de la Rose-Croix (3), avril 1894  : Ordre de la Rose-Croix. III° Geste esthétique. Troisième Salon. Catalogue, Paul Dupont, 1894.
    • Salon de la Rose-Croix (5), mars 1896 : Salon de la Rose-Croix, Galerie des Arts réunis... du 20 mars au 20 avril 1896, Léopold Verger, 1896.
    • Salon de la Rose-Croix (6), mars 1897 : Ordre de la Rose-Croix du Temple et du Graal. VI° Geste esthétique. Sixième Salon..., 31 mars 1897, Georges Petit, 1897.
  • Autour du péché, 1885 [5]
  • Femmes honnêtes (signé marquis de Valognes ; Éd. Monnier, 1885, 108 p.  Deuxième série, Camille Dalou, 1888. Rééd. Elibron Classics, 2001, 137 p. [6]
  • La Décadence latine (Éthopée), 1884-1925, 21 vol. (romans). Rééd. Genève, Slatkine, 1979.
    • I : Le vice suprême, Chamuel, 1884, 335 p., préface Jules Barbey d'Aurevilly, frontispice de Félicien Rops. 8° éd. Les éditions du monde moderne, 1926 [7]
    • II : Curieuse ! , A. Laurent, 1886,
    • III : L'initiation sentimentale, A. Laurent, 1886, 343 p. [8]
    • IV : A cœur perdu, Edinger, 1888, 433 p. Rééd. Dentu 1892 [9]
    • V : Istar, Edinger, 1888, 490 p. [10]
    • VI : La victoire du mari, Dantu, 1889
    • VII : Cœur en peine. Commémoration du chevalier Adrien Péladan, Dentu, 1890 [11]
    • VIII : L'Androgyne, Dentu, 1891, 303 p.
    • IX : La Gynandre, Dentu, 1891, 355 p. Drame wagnérien en 5 actes.
    • X : Le panthée, Dentu, 1892
    • XI : Typhonia. Avec la règle esthétique du Second Salon de la Rose-Croix, Dentu, 1892, 249 p. [12]
    • XII : Le dernier Bourbon, Chamuel, 1895, 251 p. [13]
    • XIII : Finis Latinorum, Flammarion, 1899
    • XIV : La vertu suprême, Flammarion, 1900, 404 p.
    • XV : Pereat !, Flammarion, 1902, 466 p. [14]
    • XVI : Modestie et vanité, roman, Mercure de France, 1902. Éditions du Monde Moderne, 1926, 360 p. [15]
    • XVII : Pérégrine et Pérégrin, 3° éd. Mercure de France, 1904, 335 p.
    • XVIII : La licorne, Mercure de France, 1905, 284 p.
    • XIX : Le Nimbe noir [16]
    • XX : Pomone, Sansot, 1913, 228 p.
    • XXI : La torche renversée, Éditions du monde moderne, 1925, 321 p.
  • Le Prochain Conclave. Instructions aux cardinaux, 1890
  • La Queste du Graal : proses lyriques de l'éthopée, la décadence latine, Chamuel, 1892, 229 p. [17]
  • Amphithéâtre des sciences mortes, Sar Mérodack J. Peladan, 1892-1911.
    • I : Comment on devient mage. Éthique, Chamuel, 1892, 303 p. Chacornac 1902. Rééd. Elibron Classics, 2003, 303 p. [18]
    • II : Comment on devient fée. Érotique, Chamuel, 1893, 393 p. Rééd. Éditions d'aujourd'hui, 1981, 393 p. [19]
    • III : Comment on devient artiste. Esthétique, Chamuel, 1894, 381 p. [20]
    • IV : Le livre du sceptre. Politique, Chamuel, 1895, 361 p. [21]
    • V : L'occulte catholique. Mystique, Chamuel, 1898 [22]
    • VI : Traité des antinomies. Métaphysique, Chacornac, 1901, 267 p. [23]
    • VII : La science de l'amour, Messein, 1911. [24]
  • Constitution de la Rose-Croix : le Temple et le Graal, 1893 [25]
  • Le Théâtre complet de Wagner. Les XI opéras scène par scène avec notes biographiques et critiques, Chamuel, 1894, XL-218 p. Rééd. Slatkine, 1981, 218 p. [26]
  • L'Art idéaliste et mystique. Doctrine de l'Ordre et du Salon annuel des Rose-Croix, Chamuel, 2° éd. 1894, 280 p. Rééd. Sansot 1911, 338 p. [27]
  • Mélusine, 1895
  • La Science, la Religion et la Conscience : réponse à MM. Berthelot, Brunetière, Poincaré, Perrier, Brisson, de Rosny et de Sarrachaga, 1895 [28]
  • Théâtre de la Rose-Croix (1895-1897)
    • I : Babylone, tragédie en 4 actes, Chamuel, 1895, II-124 p.
    • II : Le Fils des étoiles : pastorale kaldéenne en trois actes, Beauvois, 1895, 50 p. [29]
    • III : La Prométhéide, trilogie d'Eschyle en 4 tableaux, Chamuel, 1895, XVI-167 p. [30] Première tragédie : "Prométhée porteur du feu" ; deuxième : "Prométhée enchaîné" ; troisième : "Prométhée délivré".
    • IV : Le Prince de Byzance, drame romanesque en 5 actes, Chamuel, 1896, 137 p. [31]
    • V : Sémiramis, tragédie en 4 actes, Beauvais, Imprimerie professionnelle, 1897, 72 p. Rééd. Mercure de France 1904. "Sémiramis, cinquième tragédie du théâtre de la Rose-Croix, a été écrite pour Mme Sarah Bernhardt par le sar Peladan"
    • VI : Œdipe et le Sphinx, tragédie selon Sophocle, en prose, Beauvais, Imprimerie professionnelle, 1897, 74 p. [32]
  • L'Art de choisir sa femme d'après la physionomie, Nilsson, 1902
  • Le secret des corporations. La Clé de Rabelais, E. Sansot, 1905, 124 p. [33]
  • Le secret des troubadours. De Parsifal à Don Quichotte, essais, E. Sansot, 1906. [34]. Rééd. : De Parsifal à Don Quichotte. Le secret des troubadours. - La clé de Rabelais. Le secret des corporations,avec une introduction par Emmanuel Dufour-Kowalski, L'Âge d'homme, Lausanne, 2011, 143 p.
  • Réfutation esthétique de Taine, 1906 [35]
  • Les idées et les formes
    • La terre du sphinx (Égypte), Flammarion, 1899, 344 p.
    • La terre du Christ'(Palestine), Flammarion, 1901, 465 p.
    • De la subtilité comme idéal. Léonard de Vinci, Sansot, 1904. Rééd. Rumeur des âges, 2007
    • Introduction à l'esthétique, E. Sansot, 1907, 102 p. [36]
    • De la sensation d'art, Sansot, 1907, 84 p.
    • Antiquité orientale. Égypte, Kaldée, Assyrie, Chine, Phénicie, Judée, Arabie, Inde, Perse, Aryas d'Asie Mineure, Mercure de France, 1908, 357 p.
    • La Doctrine de Dante, Sansot, 1908, 110 p. [37]
    • Rapport au public sur les beaux arts, Sansot, 1908, 67 p.
    • Le secret de la Renaissance, de l'humanisme, Sansot, 1909, 100 p.
    • La Dernière Leçon de Léonard de Vinci à son Académie de Milan 1499, essai, Sansot, 1909, 99 p. [38]
    • Introduction aux Sciences Occultes, Paris, Sansot, 1911, 102 p.Rééd.de L'Introduction aux Sciences Occultes, suivie des Onze Chapitres Mystérieux du Sépher Bereschit, avec une présentation et une préface d'Emmanuel Dufour-Kowalski, L'Âge d'Homme, collection Delphica, Paris, 2011, 158 p. (ISBN 978-2-9700698-6-7)
    • De l'androgyne. Théorie plastique, Sansot, 1910, 96 p. Rééd. Savoir pour être, 1994, 71 p.
  • La chaîne des traditions (1905-1914 ?)
    • Le vœu de la Renaissance. Pic de la Mirandole et la Kabbale, Machiavel et la politique positive, Les premiers rationalistes Pomponace et Valla, L'idéal du tyran, Paris, Sansot, vers 1905, 79 p. Rééd. 1920, 96 p.
    • Le secret de Jeanne d'Arc, Paris, Sansot, 1913, 111 p.
    • L'athlétie et la statuaire antique, Paris, Sansot, vers 1914, 93 p.
  • La Philosophie de Léonard de Vinci d'après ses manuscrits, essai, Alcan, 1910, 189 p. (rééd. Stalker, 2007)
  • Les drames de la conscience (1905-1911)
    • I : La Rondache (1905, "Revue hebdomadaire"), Plon, 1906, 365 p.
    • II : La Thériaque (1910, "La Nouvelle revue"), Fontemoing, 1912, 304 p. (précédée de La morale dans le roman)
    • III : Les Amants de Pise (1911, "Le Figaro"), Flammarion, 1913 [39]

Bibliographie

  • R. L. Doyon, La Douloureuse Aventure de Péladan, Paris, 1946
  • E. Dantinne, L’Œuvre et la pensée de Péladan, la philosophie rosicrucienne, Office de Publicité, Bruxelles, 1948
  • E. Bertholet, La Pensée et les secrets du Sâr Joséphin Péladan, 3 vol., Paris, 1955
  • Revue des Études Péladanes, juin 1975 à décembre 1978, 15 numéros, la revue interne de l'organe officiel de la Société Joséphin Péladan, Paris, Président J.-P. Bonnerot
  • J.-P. Bonnerot, Joséphin Péladan, Œuvres choisies, éd. Les Formes du secret, 1979
  • Christophe Beaufils, Le Sâr Péladan, 1858-1918 : biographie critique, Paris, 1986
  • Christophe Beaufils, Joséphin Péladan, 1858-1918. Essai sur une maladie du lyrisme, éd. Jérôme Millon, 1993
  • Frédéric Monneyron, L'Androgyne décadent. Mythe, figure, fantasmes, Ellug, 1996
  • J. J. Breton, Le mage dans « La décadence latine » de Joséphin Péladan : Péladan, un Dreyfus de la littérature, Lyon, Éditions du Cosmogone, 1999
  • Jean-David Jumeau-Lafond, Les Peintres de l'âme, le symbolisme idéaliste en France, Paris, Paris-Musée/Musée d'Ixelles, 1999-2000 (version anglaise : Painters of the soul, Tampere, 2007)
  • C. Leblanc, Wagnérisme et Création en France : 1883-1889, Paris, Champion, 2005
  • Arnaud de l'Estoile, Péladan, collection "Qui suis-je?", Pardès, Grez-sur-Loing, 2007
  • Joséphin Péladan et la Rose+Croix, Arnaud de l’Estoile, Éditions Arqa

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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Références

  1. Souvent orthographié Péladan.
  2. Louis-Charles-Édouard de Lapasse (1792-1867)
  3. La douloureuse aventure de Péladan, p. 68]
  4. La crise avait éclaté en avril 1888, lorsque Mme de Bouglon apprend que le « secrétaire » de Barbey est en réalité une femme - Louise Read. Dès lors se dessinent deux partis qui s’affrontent pour la succession de l’écrivain : celui de Bouglon, soutenue par Peladan, et celui de Louise Read, la légataire de Barbey, soutenue par Léon Bloy. Michel Lécureur, op. cit., p. 451
  5. Oswald Wirth, Stanislas de Guaita, Éd. du Symbolisme, Paris, 1935, pp.  27-28.
  6. Michel de Lézinier, Avec Huysmans. Promenades et souvenirs, Paris, Delpeuch, 1928, p. 172.