Guizengeard

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Guizengeard
Guizengeard
Salle des fêtes de Guizengeard
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Charente
Arrondissement Cognac
Intercommunalité Communauté de communes des 3B - Sud-Charente
Maire
Mandat
Christian Gadrat
2014-2020
Code postal 16480
Code commune 16161
Démographie
Gentilé Guizengeardais
Population
municipale
159 hab. (2014)
Densité 11 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 18′ 49″ nord, 0° 06′ 09″ ouest
Altitude Min. 64 m
Max. 157 m
Superficie 14,76 km2
Élections
Départementales Brossac
Localisation
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Guizengeard

Guizengeard est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente (région Poitou-Charentes).

Ses habitants sont les Guizengeardais et les Guizengeardaises[1].

Géographie

Localisation et accès

Guizengeard est une petite commune du Sud Charente et de la forêt de la Double saintongeaise, limitrophe de la Charente-Maritime, située à 6 km au sud-ouest de Brossac, chef-lieu de son canton et 44 km au sud-ouest d'Angoulême.

Le bourg de Guizengeard est aussi à 10 km à l'est de Chevanceaux, 11 km au nord-est de Montguyon, 12 km à l'ouest de Chalais, 14 km au sud-est de Baignes, 19 km au sud de Barbezieux, 47 km au sud de Cognac et 63 km de Bordeaux[2].

À l'écart des routes importantes, la commune est traversée du nord au sud par la D 68 qui descend la vallée du Palais en direction de Montguyon et relie le bourg à la mairie. La D 195 mène vers Brossac et la D 127 vers Barbezieux[3].

Hameaux et lieux-dits

Le bourg de Guizengeard est minuscule et localisé autour du cimetière et de sa chapelle. La mairie et la salle des fêtes se trouvent à un kilomètre plus en en amont dans la vallée, au hameau chez Thomas, hameau le plus peuplé de la commune.

On trouve aussi de nombreux petits hameaux et fermes : chez Rambaud, Gobourg, chez Drigaud, les Petits Cousinauds, la Tannerie, etc[3].

Communes limitrophes

Géologie et relief

La totalité de la commune est occupée par un terrain composé de sable kaolinique, d'argiles et de galets, dépôt datant du Tertiaire[4],[5],[6].

Le relief de la commune est assez vallonné. Le point culminant est à une altitude de 157 m, situé aux Moulins, en limite avec Boisbreteau dont c'est aussi le point culminant. Le point le plus bas est à 64 m, situé au bord du Palais sur la limite sud, à la Tannerie[3].

Hydrographie

La commune occupe le versant rive droite de la vallée du Palais, affluent du Lary et sous-affluent de l'Isle. Toute la commune est sur le bassin versant de la Dordogne.

Le Palais a plusieurs affluents dans la commune. Le ruisseau qui passe chez Thomas prend ses sources dans les communes voisines d'Oriolles et Chillac; il s'appelle le Geard[7]. Plus en aval, le ruisseau des Marais draine l'ouest de la commune. Il se jette dans le Palais près du bourg. Enfin, la Nauve Martin, petit affluent du Palais, fait la limite sud de la commune et du département.

Il y a de nombreuses retenues d'eau et étangs, dont certains comblent d'anciennes carrières[3].

Végétation

La forêt vue du cimetière

Ces sols peu fertiles ou landes sont souvent boisés en pins maritimes, châtaigniers, chênes (rouvres, pédonculés, tauzins), et bruyère et constituent la Double saintongeaise, appelée forêt de Chaux ou Petit Angoumois dans la partie charentaise, qui couvre une grande partie des cantons de Brossac et Baignes.

Climat

Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat est océanique aquitain.

Toponymie

Une forme ancienne est Guissenjard au XIIIe siècle[8]. Une autre forme écrite autrefois, sans précision de date, était Guillonzart, et c'est ainsi que le prononçaient certains anciens habitants au début du XXe siècle[7].

Plusieurs étymologies ont été proposées. L'origine du nom de Guizengeard pourrait remonter à Vado Ansgarde, signifiant « le gué d'Ansgardis », d'un nom de femme germanique[9]. Ou bien de viscus signifiant "gui", et jard signifiant "forêt" ou "rivière". Talbert y voit un nom de femme germanique, Wisa, avec la préposition "en" et le Jard, le principal affluent du Palais dans la commune[10],[11].

Histoire

Cette ancienne paroisse de Saintonge formait autrefois la commanderie de la Lande, qui a d'abord appartenu aux Templiers avant d'être donnée aux chevaliers de Rhodes et de Malte.

L'église était servie par les curés de Boresse, puis ceux de Boisbreteau.

Sous l'Ancien Régime, Durfort était un petit fief démembré de la seigneurie des Châtelars, à Passirac, qui fut acquis au XVIIIe siècle par la famille Desroches, qui y résida.

Au début du XXe siècle, la seule industrie de la commune était celle du charbon de bois, qui s'exportait assez loin dans le département[7].

Administration

La mairie
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
depuis 1995 En cours Christian Gadrat SE Retraité de la Poste
Les données manquantes sont à compléter.

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[13],[Note 1].

En 2014, la commune comptait 159 habitants, en augmentation de 1,27 % par rapport à 2009 (Charente : 0,65 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
346291364386445418407363412
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
344386321355362376386390333
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
346331281280233285244199223
1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2014 -
235213202168155173152159-
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

Pyramide des âges à Guizengeard en 2007 en pourcentage[16].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,0 
90  ans ou +
1,1 
9,3 
75 à 89 ans
6,9 
16,3 
60 à 74 ans
16,1 
20,9 
45 à 59 ans
19,5 
23,3 
30 à 44 ans
28,7 
11,6 
15 à 29 ans
11,5 
18,6 
0 à 14 ans
16,1 
Pyramide des âges du département de la Charente en 2007 en pourcentage[17].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90  ans ou +
1,6 
8,2 
75 à 89 ans
11,8 
15,2 
60 à 74 ans
15,8 
22,3 
45 à 59 ans
21,5 
20,0 
30 à 44 ans
19,2 
16,7 
15 à 29 ans
14,7 
17,1 
0 à 14 ans
15,4 

Économie

Équipements, services et vie locale

Lieux et monuments

L'église de Guizengeard
  • L'église paroissiale Saint-Jean-Baptiste est située dans le cimetière, au bourg, et c'était une ancienne commanderie des Templiers, puis des chevaliers de Malte. La chapelle date du XIIe siècle (dont il reste encore le chevet) et elle a été refaite en 1854. Elle est devenue église paroissiale au XVIIe siècle, et les bâtiments conventuels ont été détruits[18],[19].
  • Le logis de Durfort daterait du XVIIe siècle, mais le logis principal a été partiellement reconstruit au milieu du XIXe siècle[20].

Personnalités liées à la commune

Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références

  1. Site habitants.fr, « Les gentilés de Charente », (consulté le )
  2. Distances orthodromiques prises sous ACME Mapper
  3. a b c et d Carte IGN sous Géoportail
  4. Carte du BRGM sous Géoportail
  5. Visualisateur Infoterre, site du BRGM
  6. [PDF] BRGM, « Notice de la feuille de Montguyon », sur Infoterre, (consulté le )
  7. a b et c Jules Martin-Buchey, Géographie historique et communale de la Charente, édité par l'auteur, Châteauneuf, 1914-1917 (réimpr. Bruno Sépulchre, Paris, 1984), 422 p., p. 195-196
  8. Cartulaire de Barbezieux in Paul-François-Étienne Cholet (préf. L.Clouzot), Cartulaire de l'abbaye de Saint-Étienne de Baigne, Niort, L.Clouzot, , 382 p. (lire en ligne), p. 331
  9. Foerstemann, Altdeutsches Namenbuch, Berlin, 1856, p.106
  10. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Librairie Guénégaud, (1re éd. 1963), 738 p. (ISBN 2-85023-076-6), p. 338.
  11. Jean Talbert, Origine des noms de lieux, 1928
  12. L'organisation du recensement, sur le site de l'Insee.
  13. Calendrier départemental des recensements, sur le site de l'Insee.
  14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
  16. « Evolution et structure de la population à Guizengeard en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  17. « Résultats du recensement de la population de la Charente en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
  18. « Église de Guizengeard », notice no IA00041140, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  19. Les commanderies des Templiers et des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem en Saintonge et en Aunis, Anne-Marie Legras, éd. du CNRS, 1983, 216 p., p.134
  20. « Logis de Durfort », notice no IA00041143, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Voir aussi

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Articles connexes

Liens externes