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Guillaume de Savoie

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Guillaume de Savoie
Image illustrative de l’article Guillaume de Savoie
Biographie
Naissance vers 1204
Père Thomas Ier de Savoie
Mère Marguerite de Genève
Décès
Viterbe
Évêque de l'Église catholique
Prince-évêque de Liège
Évêque de Valence
Autres fonctions
Fonction laïque
Conseiller du roi Henri III d'Angleterre

(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Guillaume de Savoie, mort le , est un militaire et religieux savoyard du XIIIe siècle. Fils puîné de Thomas Ier, comte de Savoie et de Maurienne, il devient évêque de Valence de 1226 à 1238 puis prince-évêque de Liège de 1238 à 1239.

Biographie

Origines

Guillaume est probablement le huitième des quinze enfants et le sixième garçon de Thomas Ier, 9e comte de Savoie et de Maurienne et marquis en Italie, et de Béatrice-Marguerite de Genève[1],[2]. Il appartient, par son père, aux Humbertiens qui sont à l'origine de la Maison de Savoie et descend par sa mère des comtes de Genève.

Carrière ecclésiastique, politique et militaire

Président du Concile de Riga de l'an 1224, où on a fait divers règlement pour le maintien de la religion dans l'Estonie, nouvellement convertie à la foi. Il est évêque de Valence de 1226 à 1238.

En 1236, il accompagne en Angleterre sa nièce Éléonore de Provence, promise au roi Henri III. Il devient un proche conseiller du roi qui souhaite lui offrir l'évêché de Winchester, mais cette nomination rencontre l'opposition du chapitre[3].

Finalement, il est nommé prince-évêque de Liège de 1238 jusqu'à sa mort en 1239.

Sa réputation de brave au combat et ses qualités de conseiller du roi d'Angleterre, ami du roi de France, oncle des reines Éléonore et Marguerite de Provence et frère du comte de Savoie, le fit désigner par le pape Grégoire IX pour commander les troupes engagées contre Frédéric II[3].

Mort et sépulture

Guillaume mourut à Viterbe, probablement empoisonné, le [4],[5]. Son est inhumé dans l'abbaye d'Hautecombe, « un 5 mai, sans doute de l'année 1240, par les bons soins de son frère Pierre et de l'abbé Burchard d'Hautecombe », auprès de son grand-père Humbert III[5]. Hautecombe n'avait pas encore obtenu son statut de nécropole de la maison de Savoie[5].

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

  1. André Palluel-Guillard, « La Maison de Savoie » (consulté le ), dont la fiche « Thomas Ier » page 12.
  2. Bernard Demotz, Le comté de Savoie du XIe au XVe siècle : Pouvoir, château et État au Moyen Âge, Genève, Slatkine, , 496 p. (ISBN 2-05-101676-3), p. 468.
  3. a et b Prudhomme Auguste. Jules Chevalier, Quarante années de l'histoire des évêques de Valence au Moyen Âge (Guillaume et Philippe de Savoie) (l226 à 1267). Amédée de Roussillon, évêque de Valence et de Die (1276-1281). Étude historique, par Jules Chevalier, Bibliothèque de l'école des chartes, 1890, vol. 51, n° 1, pp. 543-547. Lire en ligne, consulté le 9 mai 2010
  4. François Mugnier, Les Savoyards en Angleterre au XIIIe siècle et Pierre d'Aigueblanche évêque d'Héreford (1890), Chambéry, Imprimerie Ménard, , 324 p. (lire en ligne), p. 27
  5. a b et c Laurent Ripart, « Les lieux de sépulture des princes de la maison de Savoie », dans La mort en Savoie. Actes du 1er Festival International d'Histoire des Pays de Savoie, La Roche-sur-Foron, 24-26 juin 2011, Bonneville, (lire en ligne [PDF]), p. 32-43.