Aller au contenu

Maison de Bournonville

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 6 février 2022 à 14:24 et modifiée en dernier par HistoVG (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.

Bournonville
Image illustrative de l’article Maison de Bournonville
Armes de la famille.
Image illustrative de l’article Maison de Bournonville
Armoiries de la famille.

Blasonnement De sable à un lion d'argent (blason ancien, vers 1330-1600)

De sable à un lion d'argent couronné, armé et lampassé d'or, la queue fourchée passée en sautoir (blason moderne à partir de 1600)

Période 1150-1791
Pays ou province d’origine Boulonnais
Fiefs tenus Bournonville

Capre, Château-Briçon, Conteville, Hénin-Liétard, Houllefort, Hourecq, Mouriez, Rinxent, La Bretèche, Somme-Vesle

Fonctions militaires Capitaine
Lieutenant général

La famille de Bournonville est une famille noble de seigneurs originaires du Boulonnais, dont sont issus, du Moyen Âge au XVIIIe siècle, de nombreux chefs militaires.

Aux XIVe et XVe siècles, les Bournonville combattent au service des comtes de Saint-Pol et des ducs de Bourgogne. Ils participent donc, dans les rangs bourguignons, à la guerre de Cent Ans et, plus particulièrement, à la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons. Ils sont nombreux à mourir au combat. Enguerrand de Bournonville est exécuté sur ordre du roi de France en 1414, tandis que son frère aîné Aleaume de Bournonville et d'autres membres de la famille meurent à la bataille d'Azincourt en 1415. Leur cousin Lyonnel de Bournonville meurt suite à une blessure reçue en combattant. Antoine de Bournonville, fils d'Enguerrand, participe très probablement à la capture de Jeanne d'Arc.

Du XVIe au XVIIIe siècle, les différentes branches de la famille de Bournonville sont au service des rois d'Espagne, des rois de France et du Saint-Empire. Ils obtiennent l'érection de leurs terres en duchés et principauté et ont des fonctions militaires importantes. Alexandre Hippolyte de Bournonville, au service de l'Espagne devient prince de Bournonville alors qu'il existe un duc de Bournonville en France. Les Bournonville passent de l'un à l'autre selon les circonstances politiques.

Un lignage noble du Moyen Âge

Du Boulonnais à l'élargissement territorial

La première mention certaine d'un seigneur de Bournonville date de 1084. Les tentatives de remonter plus haut, œuvres des généalogistes du XVIIe siècle, sont très douteuses et la prétendue relation avec les comtes de Guînes n'est pas prouvée[1],[Sch 1]. Jusqu'au début du XIVe siècle, quelques jalons permettent de suivre la généalogie de cette famille, qui noue des alliances avec les lignages voisins[Sch 1].

La plus importante de ces alliances est le mariage vers 1330 de Jean II de Bournonville avec Mahaut de Fiennes, petite-fille du comte de Flandre Gui de Dampierre, sœur du connétable de France Robert de Fiennes et belle-sœur du comte de Saint-Pol Jean de Châtillon. Cette alliance prestigieuse est très probablement l'occasion qui décide les Bournonville à changer de blason, adoptant l'exact inverse de celui des Fiennes. Robert de Fiennes protège ensuite ses neveux Bournonville, qui servent dans sa compagnie, en leur donnant des terres, dont la seigneurie de Château-Briçon (dans la commune actuelle de Rety)[Sch 2].

Les six garçons issus du mariage de Jean II de Bournonville et de Mahaut de Fiennes forment différentes branches : les seigneurs de Bournonville, les seigneurs de Rinxent, les seigneurs de Château-Briçon et les seigneurs de La Bretèche[Sch 2].

Entre 1360 et 1430, les possessions foncières du lignage sont concentrées en Boulonnais, Artois et Ponthieu. En Boulonnais, la branche aînée possède les seigneuries de Bournonville, Conteville, Pernes, Havenquerque et Huplandre (toutes deux dans l'actuelle commune de Pernes), tandis que les branches cadettes bénéficient des seigneuries de Rinxent, Croutes (commune actuelle de Rinxent), Tardinghen, Château-Briçon, Houllefort, Auvringhen (commune actuelle de Wimille), Saint-Martin-Choquel, Hourecq, Capre (commune actuelle de Tingry), Le Verghe (commune actuelle de Saint-Étienne-au-Mont). Les Bournonville font alors partie de la catégorie supérieure des vassaux du comte de Boulogne et exercent des offices militaires, en étant capitaines ou châtelains des châteaux de Boulogne, Fiennes, Hardelot, Desvres et Hucqueliers. En Artois, ils possèdent les seigneuries d'Auchel, de Coulomby et de Mouriez. En Ponthieu les Bournonville sont seigneurs de Frettemeule (commune actuelle de Crécy-en-Ponthieu)[Sch 3].

En 1420, Lyonnel de Bournonville reçoit de son beau-frère Jean de Villiers de L'Isle-Adam une seigneurie francilienne, la seigneurie de La Bretèche, aujourd'hui Saint-Nom-la Bretèche[Sch 4].  À partir du milieu du XVe siècle, Antoine de Bournonville, seigneur de Bournonville et d'autres fiefs dans le Boulonnais, acquiert par mariage et achat des possessions ailleurs en Picardie, en Champagne et en Barrois. Il est également gouverneur du comté de Marle, au nom de la comtesse, Jeanne de Bar, femme de Louis de Luxembourg-Saint-Pol[Sch 5].

La guerre et la violence en famille

Les Bournonville font la guerre en famille. Ainsi, Aleaume de Bournonville participe à ses premières campagnes militaires, en compagnie de son oncle Jean de Bournonville, seigneur de Rinxent. Ils sont au service de leur cousin Waleran de Luxembourg, comte de Saint-Pol et ils sont intégrés dans son hôtel[Sch 6]. Il existe toutefois des différences dans les fidélités. Aleaume ne sert le duc de Bourgogne que parce qu'il est un parent et serviteur du comte de Saint-Pol, qui choisit le camp bourguignon. Son frère, Enguerrand de Bournonville, est pour sa part directement au service des ducs de Bourgogne[Sch 7] .

La capture de Jeanne d'Arc par les Bourguignons lors du siège de Compiègne. Miniature extraite des Vigiles de la mort de Charles VII.

Le plus célèbre des Bournonville est en effet le frère cadet d'Aleaume, Enguerrand de Bournonville, qui combat au service de Philippe Le Hardi puis de Jean sans Peur, dans le pays de Liège, où il joue un rôle décisif pendant la bataille d'Othée, en Italie, en Île-de-France, dans le Berry et en Picardie et s'affirme comme un chef militaire de premier plan[Sch 8]. En campagne, il mène des compagnies aux effectifs importants, dépassant la centaine d'hommes. En 1412, sa compagnie n'est qu'une composante de la « retenue » de plus d'un millier d'hommes qu'il tient au service du roi. Sept de ses parents, six cousins - dont Guillaume de Bournonville et Lyonnel de Bournonville - et son fils bâtard Bertrand de Bournonville servent dans ses compagnies[Sch 9].

En 1430, le fils d'Enguerrand, Antoine de Bournonville combat dans l'armée bourguignonne qui assiège Compiègne et, le 23 mai 1430, fait très probablement partie des capitaines bourguignons qui capturent Jeanne d'Arc. Il reçoit probablement une partie de la rançon après avoir cédée la prisonnière à son chef, Jean de Luxembourg-Saint-Pol, qui la livre ensuite aux Anglais[Sch 10].

Dans le lignage de Bournonville, les aînés, comme Aleaume, son neveu Antoine, Louis, fils aîné d'Antoine, ou leur cousin Lyonnel, sont chevaliers, souvent adoubés sur le champ de bataille, alors que les cadets, comme Enguerrand le père d'Antoine ou Pierre le second fils de celui-ci, sont seulement écuyers[Sch 11].

Différents membres du lignage, comme Aleaume de Bournonville, son oncle Jean de Bournonville seigneur de Rinxent, Lyonnel de Bournonville ou d'autres, sont impliqués dans différentes affaires judiciaires de violences envers des personnes, parfois commises en famille. Ils sont responsables de coups et blessures et d'homicides, pour lesquels ils sont poursuivis avec plus ou moins d'efficacité. Ils ne commettent ces violences que dans le cadre géographique où ils sont enracinés, la Picardie au sens large[Sch 12]. Cette violence exercée par des nobles, qui invoquent l'honneur de leur lignage, se rencontre couramment[2].

Mourir au combat

La bataille d'Azincourt (miniature extraite de la Chronique d'Enguerrand de Monstrelet, fin du XVe siècle).

En 1414, Enguerrand de Bournonville, capitaine de Soissons pour le duc de Bourgogne, est décapité par ordre du roi Charles VI après la prise de cette ville par l'armée royale. Il est condamné comme rebelle à l'autorité royale et parce que le frère du duc de Bourbon a été tué pendant ce siège[Sch 13].

L'année suivante, le , cinq membres de la famille de Bournonville, dont Lyonnel de Bournonville, combattent dans les rangs français à la bataille d'Azincourt, comme beaucoup d'autres seigneurs bourguignons. Aleaume de Bournonville y trouve la mort, ainsi que son cousin germain Gamot de Bournonville, qui tente sans succès de blesser le roi d'Angleterre Henri V, et Baudouin de Bournonville, fils bâtard d'Enguerrand de Bournonville[Sch 14]. Pour les Bournonville comme pour une grande partie de la noblesse française, Azincourt est une hécatombe[3].

En 1429, Lyonnel de Bournonville, qui combat dans les rangs anglo-bourguignons sous le commandement du duc de Bedford, est blessé alors qu'il tente de reprendre sa seigneurie de La Bretèche que les Français lui avaient enlevé, et meurt peu après, entre le 22 et le 30 septembre 1429[Sch 15].

Tombeau faussement attribué à Enguerrand de Bournonville, dans l'église de Marle.

Confusion autour du tombeau de Marle

Dans l'église de Marle, un tombeau avec un gisant est présenté comme celui étant celui d'Enguerrand de Bournonville. Il est classé monument historique, comme l'ensemble de l'église[4].

Il a été déplacé et presque totalement reconstitué vers 1850, l'original, dont il ne reste quasiment plus rien, étant très mutilé. La tombe originelle a été fouillée en 1867 et on y a trouvé un corps, qu'on a identifié à Enguerrand de Bournonville. En fait, il est prouvé que cette tombe n'était pas celle d'Enguerrand de Bournonville, mais celle de son fils Antoine de Bournonville, mort en 1480. Le corps d'Enguerrand de Bournonville a été enseveli dans l'église Saint-Médard de Soissons, dont il ne reste plus rien[Sch 16].

A l'époque moderne, une famille entre Habsbourg et Bourbons

Au XVIe siècle, la famille de Bournonville fait partie de ces familles nobles originaires des Pays-Bas espagnols qui servent le roi d'Espagne[Gl 1]. Leurs possessions dans le Boulonnais et en Artois sont à la frontière entre les deux sphères d'influence espagnole et française[Gl 2].

En 1579, Oudard de Bournonville obtient du roi d'Espagne l'érection de son fief d'Hénin-Liétard en comté. Il est alors gouverneur d'Arras et capitaine d'une compagnie de chevau-légers[5].

La branche aînée entre les Pays-Bas espagnols et la France

Arbre généalogique d'Alexandre Albert de Bournonville (extrait de Germaniae Topo-Chrono-Stemmatographicae sacre et profane de Gabriel Bucelini, 4 volumes, Ulm et Augsbourg, 1655-1678).

Au XVIIe siècle, la branche aînée de la famille de Bournonville se détache du service de l'Espagne et passe au service de la France. En 1600, Alexandre de Bournonville, alors au service des Habsbourg, obtient d'Henri IV l'érection du duché de Bournonville, sans que ce titre soit reconnu aux Pays-Bas. En 1632, il se révolte contre le roi d'Espagne Philippe IV et s'exile en France. Son fils puîné, Ambroise, duc de Bournonville, sert le roi de France Louis XIV, qui érige le duché de Bournonville en duché-pairie[Gl 2].

Le fils aîné, Alexandre Hippolyte, mène une carrière militaire au service de Philippe IV. En 1658, il obtient de ce dernier l'érection de ses biens aux Pays-Bas espagnols en principauté, sous le nom de principauté de Bournonville. Il existe donc alors un duc de Bournonville en France et un prince de Bournonville aux Pays-Bas espagnols, qui sont frères. Ensuite, Alexandre Hippolyte place son fils aîné Alexandre Albert au service de Louis XIV. Ces itinéraires montrent le pouvoir d'attraction de la France sur la noblesse des provinces méridionales des Pays-Bas[Gl 2]. La branche aînée s'éteint en 1727[Gl 1].

La branche cadette en Espagne

Au début du XVIIIe siècle, Michel Joseph de Bournonville fait partie des nobles originaires des anciens Pays-Bas espagnols qui gagnent l'Espagne alors que les Pays-Bas passent sous domination autrichienne[6]. Il appartient à une branche cadette de sa maison, qui, restée au service de l’Espagne, tente d'y reconstituer sa fortune. En 1717, le roi Philippe V lui accordé le titre de duc de Bournonville avec la Grandesse d'Espagne. Après l'extinction de la branche aînée en 1727, Michel Joseph rachète le duché de Bournonville dans le Boulonnais, berceau de la famille, et l’unit à son titre de duc décerné par Philippe V. Il transmet ses titres et ses biens à son neveu François Joseph. Les Bournonville sont ainsi un exemple de réseau de collaborations familiales qui constituent un espace politique polycentrique[Gl 1].

Généalogie

Gérard de Bournonville époux d'Eleburge de Selles, cités en 1084[Sch 1]

  • Eustache de Bournonville époux d'Aldegonde de Renty (morte en 1150)[Sch 1]
    • Pierre de Bournonville (mort après 1209) époux de Mathilde de Saint-Omer (morte en 1194)[Sch 1]
      • Henri de Bournonville (mort après 1219)[Sch 1]
        • Roger de Bournonville , seigneur de Bournonville, époux de 1- Alix de Longvilliers-Cayeu (morte en 1249) 2- Péronne d'Olhain (morte en 1288)[Sch 1]
          • Jean I de Bournonville, seigneur de Bournonville, époux de 1- Ide de Bernieulles (morte en 1301) 2- Jeanne de Bailleul (morte en 1333)[Sch 17]
            • Hugues de Bournonville, seigneur de Bournonville, époux de Yolande de Lianne[Sch 17]
              • Jean II de Bournonville (mort en 1360), seigneur de Bournonville, époux de Mahaut de Fiennes, sœur du connétable de France Robert de Fiennes[Sch 17]
                • Hugues de Bournonville (mort v. 1367). Un fils illégitime : Galiot de Bournonville[Sch 17]
                • Robert I de Bournonville (mort vers 1369), seigneur de Bournonville, époux de Jeanne de Cramailles[Sch 18]
                • Renaud de Bournonville (mort en 1364). Un fils illégitime : Jean, bâtard de Bournonville[Sch 17]
                • Jean de Bournonville (mort av. nov. 1411), seigneur de Rinxent, époux de 1- X. 2- en 1380 Masse de Sénelles (morte av. 1425)[Sch 20]
                  • Alix de Bournonville dame de Coulomby[Sch 20]
                  • Jean dit Chastel de Bournonville (mort en 1447), seigneur de Rinxent, épouse en 1425 Jeanne de Selles[Sch 20]
                    • André de Bournonville (mort av. 1478), seigneur de Rinxent[Sch 21]
                    • Jean I de Bournonville (mort en 1479), seigneur de Hourecq épouse en 1447 Isabelle dame des Prés, de Capre et de Houllefort[Sch 21],[7]
                      • Jean II de Bournonville (mort en 1526), seigneur de Hourecq époux d'Isabelle de Sempy[Sch 21],[7]
                        • Guy de Bournonville (mort en 1544) seigneur de Capre, Hourecq, etc. baron de Houllefort épouse en 1533 Anne de Ranchicourt dame de Hénin-Liétard[7]
                          • Oudard de Bournonville (v. 1533-1585), comte de Hénin-Liétard, militaire au service de l'Espagne, époux de Marie-Christine d'Egmont[7],[Gl 3]
                            • Alexandre de Bournonville (1585-1656) comte de Hénin-Liétard duc de Bournonville[7],[Gl 3], militaire au service de l'Espagne, époux d'Anne de Melun (v. 1590-1666)[Gl 3]
                              • Alexandre Hippolyte de Bournonville (1616-1690) comte de Hénin-Liétard prince de Bournonville, général au service de l'Espagne, époux d'Anne-Ernestine d'Arenberg (1628-1663)[Gl 3]
                                • Alexandre Albert de Bournonville (1662-1705) comte de Hénin-Liétard duc et prince de Bournonville, militaire au service de la France, époux de Marie-Charlotte d'Albert (1668-1701)[Gl 3]
                                  • Philippe Alexandre de Bournonville (1697-1727) comte de Hénin-Liétard duc et prince de Bournonville, militaire au service de la France[Gl 3]
                                  • Angélique Victoire de Bournonville (1686-1764) comtesse de Hénin-Liétard duchesse et princesse de Bournonville [Gl 3]
                              • Ambroise de Bournonville (1619-1693) duc de Bournonville, militaire au service de la France, époux de Lucrèce de La Vieuville (1620-1693)[Gl 3]
                              • Jean-Francois Benjamin de Bournonville (1638-1719) marquis de Bournonville époux de 1- Marie de Perapertusa 2-Marie-Ferdinande de Sainte-Aldegonde[7],[Gl 3]
                                • Francois Antoine Bournonville Perapertusa[7] (1660-1726) marquis de Rupit, au service de l'Espagne[Gl 3]
                                  • Salvador de Bournonville[7]
                                • Wolfgang Guillaume de Bournonville (1670-1754) marquis de Sars époux de 1- en 1694 Catherine de Haudion 2-en 1708 Angélique-Florence Schetz d'Ursel[7],[Gl 3] au service de l'Espagne et de l'Empire[Gl 3]
                                  • Jean Joseph de Bournonville (1701-1768) marquis de Sars[7],[Gl 3] au service de l'Empire[Gl 3]
                                  • François Joseph de Bournonville (1710-1769) duc de Bournonville marquis de Sars militaire au service de l'Espagne[Gl 3] épouse en 1738 Bénédicte Charlotte d'Ursel[7]
                                  • Maximilien Casimir de Bournonville (1713-1791)[7],[Gl 3] duc de Bournonville marquis de Sars au service de l'Empire[Gl 3]
                                  • Wolfgang Joseph de Bournonville (1715-1784)[7],[Gl 3] militaire au service de l'Espagne, sans descendance[Gl 3]
                                  • Anne Albertine de Bournonville (née en 1712)[7]
                                  • Anne Marie Charlotte de Bournonville (née en 1717)[7]
                                  • Marie-Lydie de Bournonville (née en 1720) épouse en 1746 Frédéric Charles Philippe comte de Bentheim[7]
                                • Michel Joseph de Bournonville (1672-1752) duc de Bournonville[7],[Gl 3], militaire au service de l'Espagne[Gl 3]
                                • Claude de Bournonville (1673-1719) au service de l'Espagne[Gl 3]
                      • Jean dit Despert de Bournonville (mort en 1516), seigneur de Capre épouse en 1490 Hélène Sucquet[Sch 21]
                      • Marie de Bournonville (mort av. 1496), épouse de Raoul de Bernieulles seigneur de Beauroy[Sch 21]
                    • Jeanne de Bournonville épouse av. 1473 Jean seigneur d'Hémont[Sch 21]
                  • Robert de Bournonville (mort en 1436), époux d'Adèle Flahaut dame de La Vallée. Deux fils illégitimes : Jean de Bournonville et Nolin de Bournonville mort en 1476[Sch 22]
                    • Jacques de Bournonville (mort av. 1478), seigneur de La Vallée[Sch 22]
                      • Jean de Bournonville (mort en 1509), seigneur de La Vallée, du Valentin et de Heuchin, épouse en 1470 Jeanne de Lignières[Sch 22]
                        • Charles de Bournonville[Sch 22]
                        • Charlotte de Bournonville épouse d'Antoine d'Ailly seigneur de Warennes[Sch 22]
                  • Robinet de Bournonville (mort av. 1425)[Sch 20]
                  • Griffon de Bournonville (mort av. 1425)[Sch 20]
                  • Hantry de Bournonville (mort v. 1420)[Sch 20]
                  • Lyonnel II de Bournonville[Sch 20]
                  • Marie de Bournonville[Sch 20]
                  • Marguerite de Bournonville[Sch 20]
                • André de Bournonville, seigneur de Château-Briçon[Sch 23]
                  • Enguerrand dit Gamot de Bournonville, seigneur de Château-Briçon, Mouriez et Frettemeule, mort à Azincourt[Sch 23]
                  • Jean dit Hanotin ou Hanart de Bournonville (mort en 1456), seigneur de Château-Briçon, Mouriez et Frettemeule époux de Jeanne de Lestang[Sch 23]
                    • Pierre de Bournonville (mort en 1489), seigneur de Château-Briçon[Sch 23]
                    • Jean de Bournonville (mort en 1479), seigneur de Frettemeule[Sch 23]
                    • Antoine de Bournonville[Sch 23]
                    • Perrine de Bournonville[Sch 23]
                    • Colaye de Bournonville[Sch 23]
                  • une fille épouse de Lenclus[Sch 23]
                  • une fille épouse de Fourdin[Sch 23]
                • Baudouin de Bournonville[Sch 24]
                • Béatrice de Bournonville épouse de Guillaume de Lapierre[Sch 17]
                • Jeanne de Bournonville épouse de Oudard II de Renty[Sch 17]

Héraldique

Au XIVe siècle et au XVe siècle, la famille porte les armoiries suivantes : De sable à un lion d'argent. Les Bournonville ont probablement adopté ces armes après le mariage de Jean II de Bournonville avec Mahaut de Fiennes. En effet, elles sont l'exacte inversion de celles du frère de Mahaut, Robert de Fiennes. Auparavant, le sceau de Jean I de Bournonville portait trois cuillers et un sautoir[Sch 2].

Les armes figurant un lion couronné à la queue fourchée n'ont été adoptées par les Bournonville qu'au début du XVIIe siècle lors de l'érection de la baronnie de Bournonville-Houllefort en duché[Sch 2].

Références

  • Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4).
  1. a b c d e f et g Schnerb 1997, p. 35-37
  2. a b c et d Schnerb 1997, p. 37-43
  3. Schnerb 1997, p. 43-66
  4. Schnerb 1997, p. 192-193
  5. Schnerb 1997, p. 215-217
  6. Schnerb 1997, p. 66-78
  7. Schnerb 1997, p. 248-250
  8. Schnerb 1997, p. 81-108
  9. Schnerb 1997, p. 141-149
  10. Schnerb 1997, p. 211-212
  11. Schnerb 1997, p. 241-243
  12. Schnerb 1997, p. 157-179
  13. Schnerb 1997, p. 109-132
  14. Schnerb 1997, p. 149-155
  15. Schnerb 1997, p. 204-207
  16. Schnerb 1997, p. 253-257
  17. a b c d e f et g Schnerb 1997, p. 261
  18. a b c et d Schnerb 1997, p. 262
  19. a b c d e f g h i et j Schnerb 1997, p. 266
  20. a b c d e f g h et i Schnerb 1997, p. 263
  21. a b c d e f et g Schnerb 1997, p. 267
  22. a b c d et e Schnerb 1997, p. 268
  23. a b c d e f g h i et j Schnerb 1997, p. 264
  24. a b c et d Schnerb 1997, p. 265
  • Thomas Glesener, L’empire des exilés : Les Flamands et le gouvernement de l’Espagne au XVIIIe siècle, Madrid, Casa de Velázquez, coll. « Bibliothèque de la Casa de Velázquez » (no 71), (ISBN 978-84-9096-156-8, lire en ligne).
  1. a b et c Glesener 2017, p. 165-213
  2. a b et c Glesener 2017, p. 19-67
  3. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v et w Glesener 2017, p. 385
  • Autres références
  1. Daniel Haigneré, Dictionnaire historique et archéologique du Pas-de-Calais. Tome 2 : publié par la commission départementale des monuments historiques, Arras, Sueur-Charruey, (lire en ligne), p. 324-326
  2. Claude Gauvard, « La violence des nobles », dans Claude Gauvard, Violence et ordre public au Moyen Âge, Paris, Picard, coll. « Les médiévistes français », (lire en ligne), p. 245-264.
  3. Valérie Toureille, Le drame d'Azincourt. Histoire d'une étrange défaite, Paris, Albin Michel, , 233 p. (ISBN 9782226318923).
  4. « Dalle funéraire (gisant) d'Enguerrand de Bournonville », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  5. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 160, lire en ligne.
  6. Didier Ozanam, « Les étrangers dans la haute administration espagnole au XVIIIe siècle », dans Jean-Pierre Amalric (dir.), Pouvoir et société dans l’Espagne moderne. Hommage à Bartolomé Bennassar, Toulouse, Presses universitaires du Midi, , 313 p. (ISBN 978-2-85816-193-5, DOI 10.4000/books.pumi.17541, lire en ligne), p. 215–229.
  7. a b c d e f g h i j k l m n o p et q François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, t. 3, Paris, Schlesinger, (lire en ligne), p. 850-854.

Voir aussi

Bibliographie

  • François-Alexandre Aubert de La Chesnaye Des Bois, Dictionnaire de la noblesse : contenant les généalogies, l'histoire et la chronologie des familles nobles de France, t. 3, Paris, Schlesinger, (lire en ligne), p. 850-854.
  • Thomas Glesener, L’empire des exilés : Les Flamands et le gouvernement de l’Espagne au XVIIIe siècle, Madrid, Casa de Velázquez, coll. « Bibliothèque de la Casa de Velázquez » (no 71), (ISBN 978-84-9096-156-8, lire en ligne).
  • Bertrand Schnerb, Enguerrand de Bournonville et les siens. Un lignage noble du Boulonnais aux XIVe et XVe siècles, Paris, Presses de l'Université de Paris-Sorbonne, coll. « Cultures et civilisations médiévales » (no 14), , 384 p. (ISBN 2-84050-074-4).[présentation en ligne]

Articles connexes