Classe Circé (1925)

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Classe Circé
Caractéristiques techniques
Type Sous-marin diesel-électrique
Longueur 62,48 m[1]
Maître-bau 5,40 m[1]
Tirant d'eau 3,90 m[1]
Déplacement 615 tonnes en surface
776 tonnes en plongée[1]
Propulsion 2 moteurs diesel deux temps Schneider
2 moteurs électriques
2 arbres
Puissance 1 200 ch / 1 000 ch
Vitesse 14 nœuds en surface
7,5 nœuds en plongée
Profondeur 80 m[1]
Caractéristiques militaires
Armement 7 TLT de 550 mm
1 canon de 100 puis 75 mm
2 mitrailleuses de 8 mm
Rayon d’action 3 500 milles marins (6 500 km) à 7,5 nœuds (14 km/h)
Autres caractéristiques
Équipage 41
Histoire
Constructeurs Schneider
A servi dans  Marine nationale
Période de
construction
1925 - 1927
Période de service 1927 - 1940
Navires construits 4
Navires perdus 4

La classe Circé est une classe de sous-marins, sous-classe du type « 600 tonnes », construite pour la marine française peu avant la Seconde Guerre mondiale.

Conception[modifier | modifier le code]

Quatre sous-marins sont construits, suivant des plans de Schneider-Laubeuf. Ils sont commandés en 1925, et leur construction finira en 1927[2],[3].

Les deux premiers sous-marins, Circé et Calypso, sont construits au chantier Schneider de Chalon-sur-Saône. Ils sont lancés latéralement à cause de la largeur de la rivière, puis transportés par une barge spéciale, le Porteur, et amenés jusqu'en Méditerranée par ce moyen. Les deux suivants, la Thétis et la Doris sont construits à Bordeaux par une filiale de Schneider[1].

Lors de leurs essais à Toulon, leur port d'attache, ces sous-marins révèlent des performances très inférieures aux attentes, notamment en matière de vitesse en plongée. Ils sont modifiés en 1929-1930, avec un nouvel étambot, des barres de plongée de type Argonaute, de nouvelles hélices et une baignoire modifiée. Ils sont refondus en 1937 avec, entre autres, le remplacement du kiosque[1].

L'armement principal est constitué de 7 tubes lance-torpilles : un tube dans l'axe du navire, dans la partie inférieure de l'étrave, deux tubes extérieurs avant sur le haut de la coque épaisse pointés de 5° par rapport à l'axe, deux tubes extérieurs arrière sur le haut de la coque épaisse pointé sde 6° par rapport à l'axe et deux tubes dans une tourelle orientable derrière le kiosque. Il y a aussi, devant le kiosque, un emplacement pour le stockage d'une torpille de réserve[1].

L'armement secondaire comporte un canon de 100 mm modèle 1917, remplacé par un 75 mm modèle 1928 sur affut SMCA 28, à la suite d'une circulaire du . Les deux mitrailleuses Hotchkiss de 8 mm modèle 1914 sont remplacées par un affut de deux mitrailleuses anti-aériennes Hotchkiss de 13,2 mm modèle 1929[1].

Sous-marins de la classe[modifier | modifier le code]

Nom Numéro
de coque
Quille posée Lancement Mise en service Retrait du service Destin[1]
Circé Q125 25 janvier 1924 29 octobre 1925 Condamné le 12 août 1947 À Bizerte en juin 1940. Il est saisi par les forces allemandes le 8 décembre 1942 et devient le FR117, qui sera sabordé le 6 mai 1943.
Calypso Q126 7 février 1924 28 janvier 1926 Condamné le 12 août 1947 À Bizerte en juin 1940. Il est saisi par les forces allemandes le 8 décembre 1942, et coulé par un bombardement allié le 30 janvier 1943.
Thétis Q134 30 juin 1927 À Toulon en 1940. Il sera sabordé le 27 novembre 1942. Renfloué le puis coulé par un bombardement allié, et encore renfloué en septembre 1945.
Doris Q135 26 novembre 1927 Coulé en mer du Nord le 9 mai 1940 par le sous-marin allemand U-9. 45 hommes disparaissent avec le bâtiment.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j Jean Moulin, « Les sous-marins de type Circé : Schneider, budgets 1922 et 1923 », SUB-MARINE, Éditions Heimdal, no 17,‎ , p. 69-73 (ISSN 2271-9091)
  2. Bagnasco 1977, p. 44
  3. Gardiner et Chesneau 1980, p. 273

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]