Valines
Valines | |
Le monument aux morts pour la patrie. | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Hauts-de-France |
Département | Somme |
Arrondissement | Abbeville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Vimeu |
Maire Mandat |
Jacquy Manier 2014-2020 |
Code postal | 80210 |
Code commune | 80775 |
Démographie | |
Gentilé | Valinois |
Population municipale |
621 hab. (2021 ) |
Densité | 118 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 04′ 36″ nord, 1° 37′ 24″ est |
Altitude | Min. 65 m Max. 98 m |
Superficie | 5,25 km2 |
Élections | |
Départementales | Friville-Escarbotin |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.valines.fr/ |
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Valines est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Géographie
Valines est traversée, dans la partie nord-ouest de son agglomération, par l'axe Abbeville - Le Tréport, la route départementale 925.
Communes limitrophes
Nibas | Ochancourt | Franleu | ||
Nibas | N | Franleu et Chepy | ||
O Valines E | ||||
S | ||||
Feuquières-en-Vimeu | Feuquières-en-Vimeu et Chepy | Chepy |
Transports routiers
La localité est desservie par la ligne d'autocars no 2 (Mers-les-Bains - Friville - Abbeville) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, chaque jour de la semaine sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Toponymie
Histoire
Jacques Le Roy achète le village à Pierre de Melun, prince d'Épinoy, en 1585. Il devient alors écuyer, seigneur de Valines. La famille y reste jusqu'en 1764[2].
En 1764, Charles François Joseph de Valines, dix-sept ans, écuyer, seigneur du lieu, est supplicié et brûlé à Abbeville pour avoir empoisonné à l'arsenic ses parents, le sieur de Riencourt et tenté la même chose avec ses tante et oncle maternels, madame et monsieur de Vieulaines et sept autres personnes[3].
Première Guerre mondiale
Après avoir combattu pour l’armée britannique, des soldats indiens ont été mis en réserve dans les villages du Vimeu à partir de 1916. À Valines, ils sont particulièrement nombreux, des liens se créent avec la population[4].
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[7].
En 2021, la commune comptait 621 habitants[Note 1], en diminution de 2,2 % par rapport à 2015 (Somme : −0,98 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Enseignement
La commune fait partie d'un regroupement pédagogique intercommunal dispersé (RPI), géré par un syndicat intercommunal à vocation scolaire, (SISCO), qui regroupe les écoles de trois communes : Franleu, Ochancourt et Valines. En 2018, chacune des trois communes possède au moins une classe.
À la rentrée 2019, l'école de Franleu quitte le regroupement pour se rapprocher de la communauté d'agglomération Baie de Somme[10].
Sport
L'AS Valines est le club de football de la commune. Il évolue en 1re division du District de la Somme. L'équipe a atteint les 1/4 de finale du Challenge du District en 2017 et a battu Auxi-le-Château (Excellence) au 4e tour de la Coupe de la Somme un an plus tard.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
-
L'église de Valines.
-
Vierge sur le chevet de l'église.
-
Chapelle de Saint-Mard.
- Église de la Nativité-de-la-Sainte-Vierge, toute en brique rouge. Une Vierge de pierre est encastrée dans le chevet de l'église depuis 1903.
Dans le chœur furent inhumés : Marguerite Le Roy de Valines, 6 ans et demi, 6 décembre 1724 et Louis Nicolas Le Roy, écuyer, seigneur de Yalines, mort empoisonné par son fils, le 2 juillet 1763[11].
- Anciens bâtiments industriels de la Serrurerie Forestier Frères[12], dont le bâtiment, édifié vers 1880, est un réemploi d'éléments de l'ancien château de Valines.
- Le monument aux morts, en pierre blanche, a été financé par souscription publique. L'Amiénois Albert Roze en est le sculpteur. L'inauguration date de 1920[4].
- La chapelle de Saint-Mard dédiée à saint Médard. La chapelle primitive, alors église paroissiale, est datée du XIIe siècle. La cloche de 1615 est ainsi gravée : « Anne, suis nommée par Dame de Hondecoustre Dame de Saint-Mard en l'an 1615, Florimond Masinguehen, son fils, seigneur de la Neuville Boismond et Estrebœuf, dame Anne de Warlusel, sa femme »[13],[14].
Personnalités liées à la commune
Charles François Joseph de Valines (1746-1764), seigneur de la localité, suspecté d'avoir empoisonné trois personnes à l'arsenic (dont ses parents) et tenté d'en avoir empoisonné neuf autres, supplicié et brûlé à Abbeville[3].
Gilbert Hecquet dit Gilbert Richard, producteur-animateur de télévision, a passé (avant la Seconde Guerre mondiale), une partie de son enfance à Valines[réf. nécessaire].
Héraldique
Blason | D'azur à trois écussons d'or chargés chacun d'une croix pattée de gueules.
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Détails | Inspiré du blason de la famille Le Roy, seigneurs du lieu. Il a été fondu sur la plus grosse cloche de l'église. Les couleurs : la gueule (rouge), symbolise la loyauté, la passion et la vaillance ; l'azur est synonyme de loyauté, d'autorité. Le conseil municipal a adopté le blason le 30 janvier 2013[2]. |
Voir aussi
Bibliographie
- René-Jean, historien local, Mon auberge dans le Vimeu[4].
- Gest, monographie de Valines, Société d'Émulation d'Abbeville (manuscrit).
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- « Le réseau Trans'80 en ligne ».
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 24 mars 2013, p. 14.
- François-César Louandre, Histoire d'Abbeville et du comté du Ponthieu jusqu'en 1789, tome II, Abbeville, T. Jeunet - Paris, Joubert, 1845, p. 149-152. – En ligne sur Gallica. – Rééd. : Paris, coll. « Monographies des villes et villages de France », Le Livre d'histoire Lorisse (ISBN 2-84435-014-3).
- Vincent Héry, « Valines, ces soldats indiens qui étonnent et détonnent dans le Vimeu », Courrier picard, vol. édition Somme, , p. 18-19.
- Le Courrier picard, édition d'Abbeville, 2 avril 2014, p. 17.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Xavier Togni, « Un nouveau mariage scolaire », Courrier picard, édition Picardie maritime, , p. 12.
- Picardie monumentale et historique, (lire en ligne), p. 391
- « Usine de Serrurerie (Usine de Coffres Forts) dite Usine de Serrurerie Forestier Frères à Valines (80) », sur le site "Patrimoine de France", (consulté le )
- André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, F Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 41.
- Roger Rodière et Philippe Des Forts Le pays du Vimeu.