Toro Rosso STR11

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Toro Rosso STR11
Toro Rosso STR11
Max Verstappen sur Toro Rosso STR11 à Bahreïn en 2016.
Présentation
Équipe Drapeau de l'Italie Scuderia Toro Rosso
Constructeur Scuderia Toro Rosso
Année du modèle 2016
Concepteurs James Key
Spécifications techniques
Châssis Monocoque moulée en fibre de carbone et d'aluminium en nid d’abeille
Suspension avant Doubles triangles superposés, poussoirs et basculeurs avec barre de torsion, amortisseurs Penske
Suspension arrière Doubles triangles superposés, tirants et basculeurs avec barre de torsion, amortisseurs Penske
Nom du moteur Ferrari Type 059/4
Cylindrée 1 600 cm3
Configuration V6 turbo ouvert à 90°, limité à 15 000 tr/min
Orientation du moteur longitudinale
Position du moteur centrale-arrière
Boîte de vitesses Toro Rosso, séquentielle à contrôle électro-hydraulique seamless, en position longitudinale
Nombre de rapports 8 + marche arrière, système Quickshift
Système de carburant Réservoir de 100 kg d'essence
Système de freinage Disques et étriers Brembo
Poids 702 kg avec le pilote, les caméras et le lest
Carburant Shell
Pneumatiques Pirelli PZero montés sur jantes Apptech
Partenaires Cepsa, Estrella Galicia 0.0
Histoire en compétition
Pilotes 33. Drapeau des Pays-Bas Max Verstappen
55. Drapeau de l'Espagne Carlos Sainz Jr.
26. Drapeau de la Russie Daniil Kvyat
Début Grand Prix d'Australie 2016
CoursesVictoiresPoleMeilleur tour
21 0 0 1
Championnat constructeur 7e avec 63 points
Championnat pilote Carlos Sainz Jr. : 12e
Daniil Kvyat : 14e
Max Verstappen : 6e

Chronologie des modèles (2016)

La Toro Rosso STR11 est la monoplace de Formule 1 engagée par l'écurie italienne Scuderia Toro Rosso dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 2016. Elle est pilotée par l'Espagnol Carlos Sainz Jr. et par le Néerlandais Max Verstappen (pour les quatre premiers Grands Prix) puis par Daniil Kvyat (pour le reste de la saison) qui effectuent leur deuxième saison au sein de l'écurie de Faenza.

Conçue par l'ingénieur britannique James Key, la STR11 est présentée le sur le circuit de Barcelone en Espagne et arbore une livrée provisoire entièrement bleu nuit avant de dévoiler ses couleurs définitives le 1er mars. Évolution de la Toro Rosso STR10 de 2015, elle s'en distingue notamment par un moteur Ferrari aux spécifications de 2015, l'écurie s'étant séparée de Renault.

Création de la monoplace[modifier | modifier le code]

Évolution de la Toro Rosso STR10 de la saison précédente, la STR11 s'en distingue par un museau équipé d'un S-duct, qui prend la forme de deux prises d'air installées sur ses flancs inférieurs. L’air circule ensuite dans un conduit interne assez long, pour déboucher sur le dessus du capot à travers une évacuation rectangulaire bombée. Au niveau de l'aileron avant, le canal entre le panneau latéral et le générateur de vortex en forme d'arche a été élargi[1]. Les écopes de freins sont inspirées de la McLaren MP4-30 de 2015, tandis que le bras de suspension avant supérieur a été reculé afin de favoriser la circulation du flux d'air[2]. La prise d'air au dessus du cockpit est divisé en trois parties, comme sur la Mercedes AMG F1 W07 Hybrid, destinées à alimenter le compresseur du moteur thermique et à refroidir l'ERS, la boîte de vitesses et l'échangeur air/eau. La taille des pontons, très creusée, est étroite jusqu'au niveau de la boîte de vitesses dans sa partie inférieure, tandis que sa partie supérieure est plus large pour favoriser la chaleur dégagée par le moteur Ferrari, comme sur la Ferrari SF16-H. Le capot moteur adopte un aileron de requin élargi afin de maximiser le flux d'air en direction de l'aileron arrière[3]. Le fond plat de la STR11 est marquée de seize encoches, alors que celles de l'aileron arrière mordent sur le bord du panneau, ce qui améliore le passage de l'air. Le moteur Ferrari 059/4 a été modifié, de sorte qu'il soit doté de deux sorties d'échappement[4].

La conception de la STR11 a été perturbée par le changement tardif de motoriste, Toro Rosso se passant des services de Renault Sport au profit de ceux de Ferrari. Pour le directeur technique, James Key, « le changement de design a été énorme ». Il déclare en outre : « Ce que nous avons essayé de faire a été de conserver la philosophie de ce que nous avions déjà dessiné – aérodynamiquement et mécaniquement – et de l’adapter à l’installation de Ferrari, plutôt que de recommencer parce que vous ne pouvez pas vraiment recommencer en octobre/novembre. Mais les implications ont été énormes. Tout le monde a travaillé incroyablement dur pendant deux ou trois mois pour réaliser cela. Et ce n’est pas juste la forme. Ce sont les spécifications de tout. Les systèmes de refroidissement sont différents, l’électronique est différente, le logiciel change, les stratégies de gestion de l’énergie sont nouvelles pour nous aussi. Donc ça a été une toute une gamme de choses auxquelles il a fallu s’adapter et apprendre »[5].

Pour Franz Tost, le directeur de l'écurie italienne, Toro Rosso est désormais capable d'atteindre la cinquième place du championnat des constructeurs qu'elle convoite depuis plusieurs années[6].

Résultats en championnat du monde de Formule 1[modifier | modifier le code]

Résultats détaillés de la Toro Rosso STR11 en championnat du monde de Formule 1
Saison Écurie Moteur Pneus Pilotes Courses Points
inscrits
Classement
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
2016 Scuderia Toro Rosso Ferrari Type 059/4 V6 Turbo Pirelli AUS BAH CHI RUS ESP MON CAN EUR AUT GBR HON ALL BEL ITA SIN MAL JAP USA MEX BRÉ ABU 63 7e
Max Verstappen 10e 6e 8e Abd
Carlos Sainz Jr. 9e Abd 9e 12e 6e 8e 9e Abd 8e 8e 8e 14e Abd 15e 14e 11e 17e 6e 16e 6e Abd
Daniil Kvyat 10e Abd 12e Abd Abd 10e 16e 15e 14e Abd 9e 14e 13e 12e 18e 13e Abd

Légende : ici

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Nicolas Carpentiers, « La Toro Rosso STR11 à la loupe (1/4) », sur f1i.fr, (consulté le )
  2. Nicolas Carpentiers, « La Toro Rosso STR11 à la loupe (2/4) », sur f1i.fr, (consulté le )
  3. Nicolas Carpentiers, « La Toro Rosso STR11 à la loupe (3/4) », sur f1i.fr, (consulté le )
  4. Nicolas Carpentiers, « La Toro Rosso STR11 à la loupe (4/4) », sur f1i.fr, (consulté le )
  5. Fabien Gaillard, « Toro Rosso - Pas le temps de repartir de zéro avec le moteur Ferrari », sur motorsport.com, (consulté le )
  6. Olivier Ferret, « Tost : Pour Toro Rosso, l’objectif sera encore une fois le top 5 », sur motorsport.nextgen-auto.com, (consulté le )

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