Tombe du deuxième guerrier de Sesto Callende

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Tombe du deuxième guerrier de Sesto Calende
La seconda tomba di guerriero del Sesto Calende
Image illustrative de l’article Tombe du deuxième guerrier de Sesto Callende
Casque en bronze laminé du guerrier de Sesto Calende, exposé au Musée Archéologique de la Villa Mirabello, à Varèse, dans la province de Lombardie.
Localisation
Pays Drapeau de l'Italie Italie
Lombardie Lombardie
District de Varèse District de Varèse
Coordonnées 45° 44′ 00″ nord, 8° 38′ 00″ est
Altitude 345 m
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Tombe du deuxième guerrier de Sesto Calende
Histoire
Époque Hallstatt moyen/Golasecca II A; courant du VIIe siècle av. J.-C.
Éléments de char funéraire provenant de la tombe du second Guerrier de Sesto Calende. Ces artéfacts sont assignés au début du VIIe siècle av. J.-C. Ces derniers sont façonnés à partir de bronze laminé. Il s'agit d'un char à deux roues.

La tombe du deuxième guerrier de Sesto Calende est une sépulture sous tumulus découverte en , sur le site de l'Asilo Basseti au sein de la ville de Sesto Calende, dans la province de Lombardie. Le riche mobilier funéraire extrait de la fosse, dont notamment un char à deux roues, indique que la sépulture est de type tombe à char et de surcroît une tombe princière. Ce dépôt funéraire est assigné aux environs de la fin du VIIe siècle av. J.-C. et appartient à l'aire géoculturelle de Golasecca[1].

Localisation et topographie de la sépulture[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Topographie de la sépulture[modifier | modifier le code]

La tombe consiste en un volumineux tumulus pierreux circulaire recouvrant une fosse creusée dans une terre riche et meuble de type argileuse[2],[3]. La cavité funéraire affecte une forme rectangulaire de 3,5 mètres de long et 1,5 mètre de large, pour une profondeur de 60 centimètres environ[2].

La sépulture est orientée selon un axe Nord-Ouest/Sud-Est. À sa découverte, la scène mortuaire de la fosse présentait une disposition classique, en ce sens que la totalité de la vaissellerie du viatique était concentrée sur la partie nord-ouest de la cavité, l'urne à incinération au centre, tandis que les éléments du char s'en octroyaient la moitié inférieure. Le chariot miniature et également les pièces d'armement offensif et défensif se plaçaient, quant à ces derniers, sur la frange orientale de la fosse[2].

Découverte et fouilles archéologiques[modifier | modifier le code]

Ultérieurement à la découverte accidentelle d'une première tombe à char aristocratique à inhumation[N 1] au sein du quartier de La Castiona dans la zone urbaine de Sesto Calende, des fouilles sont entreprises sous l'égide de l'archéologue italien Piero Massati à la fin du mois de novembre 1928, sur une aire d'environ 40 mètres de rayon. Le dépôt funéraire est mis au jour dès le début du mois de décembre 1928, au lieu-dit de l'Asilo Basseti, à quelques dizaines de mètres à peine du premier gisement mortuaire[4],[1],[5].

Le 8 décembre, le groupe d'archéologue mené par Piero Massati extrait les pièces d'un char incorporé dans la fosse mortuaire[6].

Postérieurement à l'excavation du mobilier funéraire, en 1929 des analyses métallurgiques et radiométriques et une identification de chaque fait archéologique constituant ce dernier sont effectuées par la scientifique Alda Levi. Puis, au cours de l'année 1930, Ettore Ghizlanzonni, encadré de l'équipe du laboratoire archéologique éponyme, réalise les reconstitution de nombreux éléments ajourés, dont notamment un remarquable char guerrier et/ou d'apparat. L'ensemble de l'exploration archéologique est rendue publique en 1944 par l'institut de recherche Ghizlanzonni[4].

Contexte géographique : vue d'ensemble[modifier | modifier le code]

  • Carte des principaux archéologiques mis au jour appartenant à la Culture de Golasecca en Lombardie, d'après l'ouvrage collectif, La culture de Golasecca[7] ; et selon l'ouvrage de compte-rendu de colloque au Collège de France Les Celtes d'Italie, de Daniele Vitali[8] :
Carte des différents sites archéologiques de la Culture de Golasecca.
Carte des différents sites archéologiques de la Culture de Golasecca.

Les deux grands pôles golasecciens sont représentés par les symboles : étoile à 4 branches rouge. La sépulture se localise au sud du lac de Côme et la région à proximité de Castelletto Sopra Ticino, sur les rives du Tessin. Ces deux principaux centres proto-urbains de la civilisation de Golasecca s'étant imposés au rang européen des flux commerciaux et géopolitiques au cours du VIIIe siècle av. J.-C. et VIIe siècle av. J.-C., pour le premier, et à partir du milieu du VIIe siècle av. J.-C., pour le second[9]. Ces centres d'importance sont attribués respectivement aux moitiés orientales et occidentale l'aire d'extension de la culture de Golasecca, soit Golasecca type 1 et Golasecca type 2[7],[9].

Le mobilier funéraire de la sépulture[modifier | modifier le code]

Le Char[modifier | modifier le code]

De l'imposant artéfact mis au jour, seuls quelques éléments mis au jour subsistaient, dont essentiellement les composants métalliques. Cependant, la reconstitution extrêmement étudiée de celui-ci nous permet d'obtenir une vue d'ensemble suffisamment éclairée de l'objet[1]. Il s'agit d'un char à deux roues, de type course et/ou de type guerrier constitué de bois, de bronze, et de fer[1],[10].

La caisse du char[modifier | modifier le code]

La caisse du véhicule est munie de garde-corps latéraux. Il dispose également de ridelles aux extrémités arrondies et agrémentées de motifs ornementaux aux formes spiralées[1],[10].

Les roues[modifier | modifier le code]

Cerclages et moyeux de char[N 2].

La paire de roues est pourvue d'un cerclage de fer[N 3] mesurant environ 75 centimètres de diamètre et dotée d'une largeur de 2,4 centimètres[10]. Les roues sont également constituées de huit rayons très probablement en bois[N 4],[11],[10].

Les moyeux[modifier | modifier le code]

Moyeu du char forgé en bronze laminé. Cette pièce est indexée à la période dite GIIA. Actuellement exposée au Musée Archéologique de Varèse (Villa Mirabello), en Lombardie.

Les moyeux, de fabrication artisanale typiquement étrusque[1],[11] possèdent une longueur d'approximativement 13 centimètres. Ces derniers se présentent sous l'aspect d'un tuyau épousant une forme hyperbolée sur leur axe médian. En outre, ils sont ouvragés en bronze laminé[10],[11].

Le harnachement[modifier | modifier le code]

Les éléments de harnachements incorporés dans la tombe du guerrier sont ouvragés en bronze patiné. Leur excellent état de conservation, ainsi que leur nombre, permettent de visualiser clairement l'ensemble de l'équipement équestre. Ces indices archéologiques démontrent que le char possédait une capacité d'attelage de deux équidés[1],[12]. Les mors affectent une forme de croissant[1],[12].

On peut remarquer que ce type de currus orientalisant, est essentiellement attesté au sein de dépôts funéraires aristocratiques assignés au VIIe siècle av. J.-C., dans les régions du Picénium[N 6] et de l'Étrurie padanne[N 7],[1].

La vaissellerie[modifier | modifier le code]

Les céramiques[modifier | modifier le code]

La vaissellerie métallique[modifier | modifier le code]

Vitrine d'exposition de quelques éléments du viatique[N 10].

Le chariot rituel[modifier | modifier le code]

Un char miniaturisé, probablement destiné à une utilisation dans un contexte religieux , est l'une des pièces maîtresses du riche mobilier funéraire de la sépulture[17],[1].

Cet artéfact de type religieux affiche une base de forme rectangulaire avec une longueur de 27 centimètres, pour une largeur de 18,5 centimètres[17]. Le chariot processionnel est forgé en bronze laminé, se pourvoit de quatre roues d'environ 10 centimètres de diamètre. Il supporte, incorporée en son centre, une large coupe, sorte de bassin cultuel, également manufacturée en bronze laminé dont le diamètre est de 27,5 centimètres[17].

Les pièces d'armement[modifier | modifier le code]

Armement défensif[modifier | modifier le code]

Le casque[modifier | modifier le code]

La partie supérieure du casque consiste en une sorte de calotte hémisphérique affichant un diamètre de 24 centimètres et une hauteur maximale de 14,5 centimètres[18]. Le haut du casque se décompose en trois plaques de tôle incurvées assemblées par le biais de douze rivets à tête plate. La plaque médiane, strictement rectangulaire, adopte une forme de demi-cercle de 38 centimètres de long, pour une largeur de 16 centimètres. Les deux autres feuilles métalliques de la coquille, également infléchis par technique de martelage encadrent la plaque médiane. Le produit fini affiche une indubitable uniformité[18]. Une feuille coulée au bronze est apposée sur la partie centrale du fronton calottaire. Elle est ornementée de figures entrelacées et spiralées telles des feuilles de palmiers ou encore un cheval stylisé. Celle-ci semble assurer non seulement une fonction héraldique, mais en outre, joue un rôle de maintien supplémentaire de l'ensemble[18].

La partie inférieure, quant à elle, affecte un aspect de base en forme de 3/4 de disque, d'une hauteur de 1,7 millimètre et large de 5,5 centimètres. Les deux éléments du casque viennent se fixer l'un à l'autre au moyen de trente rivets à tête semi-globulaire[18].

Par ailleurs, deux fragments bronzifères en forme de sphinx ailés, semblent appartenir à l'artéfact défensif : il s'agit de deux broches de bronze coulé faisant office de supports à un crête de matière organique. Cette dernière serait très probablement composée de crin de cheval[18].

Les cnémides[modifier | modifier le code]
Cnémides ou jambières de type anatomique en bronze laminé[N 14].

Les cnémides, ou jambières réalisées en de feuille de bronze. Elles sont de type anatomiques, ces dernières épousant de manière idoine les formes du genou et du mollet[1],[14],[19].

L'armement offensif[modifier | modifier le code]

L'épée[modifier | modifier le code]
Épée et lames de poignards mis au jour dans la tombe du guerrier de Sesto Calende, Lombardie, district de Varèse[N 15].

Il s'agit d'un poignard à antennes biconvexe de type Neuenegg. La lame forgée en fer, possède une longueur d'environ 42 centimètres. Celle-ci vient se prolonger en tronçon directement au cœur de la garde puis de la poignée du glaive[17]. Le profil très caractéristique de la dextre de l'arme blanche, lui confère cette appellation de « poignard à antennes ». De facto, la poignée est agrémentée d'une extrémité pourvue de deux tiges incurvées en demi-cercle. Chacune d'entre elles se termine par une boule. L'ensemble de la poignée évoque un aspect insectiforme[17],[14].

La poignée et la garde de l'épée sont ouvragées au moyen d'un ruban de bronze obtenu par fusion, lui offrant un aspect serpentiforme. Celui-ci est enroulé en spirale autour du tronçon de la lame dont les boucles possède un diamètre variant entre 13 et 24 millimètres, conférant à l'ensemble de l'épée une solide prise en main, ainsi qu'une maniabilité et un équilibre qualitatifs[17]. Les deux tiges insectiformes sont en revanche façonnées en bronze laminé[17],[14]. Par ailleurs, le mobilier funéraire co d'autres lames d'épée en fer ont été répertoriées au sein du mobilier funéraire[17].

Les pointes de lance[modifier | modifier le code]
pointe de lance, façonnée en fer[N 16].

Outre le poignard à antennes, on a également mis au jour de nombreuses pointes de lance manufacturées par l'obtention de fer fusionné[18],[1]. Ces fers sont indexés à la fin du VIIe siècle av. J.-C. Par ailleurs, on a déterminé que ces derniers seraient de faciès archéologique nord-hallstattien[N 17],[14],[18].

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Christine Lorre et Veronica Cicolani, Golasecca : du commerce et des hommes à l'âge du fer (VIIIe – Ve siècle av. J.-C.), Paris, Réunion des musées nationaux, , 176 p. (ISBN 978-2-7118-5675-6). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Daniel Vitali, Les Celtes d'Italie, Paris, Collège de France/Fayard, coll. « Leçons inaugurales du Collège de France » (no 189), , 80 p. (ISBN 978-2-213-63289-6)
  • Jean-Jacques Hatt, « Les invasions celtiques en Italie du nord : Leur chronologie », Bulletin de la Société préhistorique de France, vol. tome 57, no no 5-6,‎ , p. 362-372 (lire en ligne, consulté le )
  • Corbella, Roberto: Celti : itinerari storici e turistici tra Lombardia, Piemonte, Svizzera, Macchione, Varese c2000; 119 p., ill.; 20 cm; (ISBN 88-8340-030-5 et 978-88-8340-030-8)
  • Roberto Corbella, Magia e mistero nella terra dei Celti : Como, Varesotto, Ossola : un percorso esoterico e misterioso ricercando nelle incisioni rupestri la religiosità dei nostri antenati, Varèse, Macchione, , 159 p. (ISBN 978-88-8340-186-2, BNF 39182053)
  • D'Aversa, Arnaldo: La Valle Padana tra Etruschi, Celti e Romani, (Paideia, Brescia) 1986, 101 p. ill., 21 cm, (ISBN 88-394-0381-7)
  • Grassi, Maria Teresa: I Celti in Italia, 2nd ed., (series: Biblioteca di Archeologia) (Longanesi, Milan) 1991 154 p., 32 c. di tav., ill. ; 21 cm; (ISBN 88-304-1012-8)
  • (it) Venceslas Kruta (trad. L. Poppi Kruta), « I celti e il Mediterraneo », Encyclopédie de la Méditerranée, Editoriale Jaca Book, vol. 28,‎ , p. 78 (ISBN 978-8-816-43628-2)
  • (it) Venceslas Kruta, La grande storia dei celti : La nascita, l'affermazione e la decadenza, Newton Compton, , 512 p. (ISBN 978-88-8289-851-9)
  • Kruta, Venceslas & Manfredi, Valerio M.: "I celti d'Italia", Mondadori, 2000 (Collana: Oscar storia), (ISBN 88-04-47710-5), (ISBN 978-88-04-47710-5)
  • (de) Ludwig Pauli, Die Golasecca-Kultur und Mitteleuropa : ein Beitrag zur Geschichte des Handels über die Alpen, Hambourg, H.Buske, coll. « :Hamburger Beiträge zur Archäologie », , 58 p. (ISBN 3-87118-085-8, BNF 35241705)
  • Ridgeway, Francesca, in David Ridgway, Francesca Ridgeway, eds. Italy Before the Romans (Academic Press) 1979.
  • Violante, Antonio; introduzione di Venceslas Kruta: I Celti a sud delle Alpi, (Silvana, Milano), 1993 (series: Popoli dell'Italia Antica), 137 p., ill., fot.; 32 cm; (ISBN 88-366-0442-0)
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  • Stéphane Verger, Les élites et leurs facettes : les élites locales dans le monde hellénistique, Clermont-Ferrand, Presses Universitaires Blaise Pascal, (ISBN 2-84516-228-6, BNF 39058588), p. 583/626 : Qui était la Dame de Vix? ; Lire en ligne [1]
  • (it) Raffaele Carlo De Marinis, « Sesto Calende, la seconda tomba di guerriero », dans Italian Iron Age Archéology and Early Iron Age, Milan, éditions Universitaires et académiques de Milan,  ; Lire en ligne [2]
  • (en) James Mallory et Douglas Quentin Adams, Encyclopedia of Indo-European Culture, Londres, Fitzroy Dearborn Publishers, , 875 p. (ISBN 978-1-884964-98-5, BNF 37540053, lire en ligne)
  • Dominique Garcia, La Celtique méditerranéenne : habitats et sociétés en Languedoc et en Provence (VIIIe – IIe siècle av. J.-C.), Arles, Errance, coll. « Les Hespérides », , 2e éd. (1re éd. 2004), 247 p. (ISBN 978-2-87772-562-0)
  • Michela Ruffa, « La nécropole de Dorbie Superiore (Novara, Italie) et les couvertures des sépultures dans l'aire occidentale de la culture de Golasecca », Documents d'Archéologie Méridionale, vol. 17,‎ , p. 65-68 (ISSN 1955-2432, lire en ligne, consulté le )
  • Gabriel Chapotat, « Le char processionnel de La Côte-Saint-André (Isère) », Gallia, vol. 20, no 1,‎ , p. 33-78 (ISSN 0016-4119, lire en ligne, consulté le )
  • Will Kimmig, « Sur quelques situles en bronze provenant de France », Bulletin de la Société préhistorique française, t. 62.2,‎ , p. 450-454 (ISSN 0249-7638)

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. dénommée tombe III/15.
  2. Provenant de la tombe du guerrier de Sesto Calende, exposés au musée archéologique et préhistorique de Milan.
  3. cette technique de cerclage métallique permet d'obtenir un haut potentiel de solidité de la roue.
  4. ces éléments, dont la totale absence semble consécutive de leur décomposition, a été néanmoins attestée par l'identification de taxons boisifères.
  5. Ces éléments comportent un trou situé en leur centre, permettant ainsi le passage de la bride, elles ont pour but essentiel de rendre le harnais plus robuste, mais également de l'ornementer. Elles sont attestées pour l'époque dite GIIA. Ces artéfacts sont conservés au Musée Archéologique de la Villa Mirabello, à Varèse, en Lombardie.
  6. actuelle province italienne des Marches.
  7. approximativement la plaine du Pô, ou encore l'actuelle région italienne de Toscane.
  8. Lequel a été retrouvé in situ dans la tombe B/1928; période GIIA, actuellement exposé au Musée Archéologique de la Villa Mirabello, Varèse, Lombardie.
  9. Il est possible de remarquer, notamment au centre de la photo, une coupe en poterie noire de type bucchero, de provenance Padano-Étrusque. Ces artéfacts potiers sont datés de la fin du VIIe siècle av. J.-C. et sont exposés au Musée Archéologique de Milan, en Lombardie.
  10. Celles-ci sont issues de la tombe du guerrier de Sesto Calende, et actuellement exposées au musée archéologique de Varèse. On peut, entre autres, remarquer la large situle ouvragée en bronze laminé, laquelle a fait office d'urne cinéraire.
  11. ces dernières affectent fréquemment une ornementation en « tête de canard ».
  12. Ouvragés en bronze fusionné. Conservés au Musée Archéologique de la Villa Mirabello, à Varèse, en Lombardie.
  13. Découvert au sein de la sépulture dite du Guerrier de Sesto Calende, cet artéfact archéologique est actuellement conservé et exposé au Musée Archéologique de la Villa Mirabello, à Varèse, dans la province de Lombardie.
  14. Provenant de la tombe du guerrier de Sesto Calende, période GIIA. Elles sont actuellement exposées et conservées au Musée préhistorique de la Villa Mirabello, à Varèse, en Lombardie.
  15. Ces éléments de mobilier funéraire sont indexés à la fin du VIIe siècle av. J.-C. Ces armes archéologiques sont actuellement exposées et conservées au Musée Préhistorique de Milan, Lombardie.
  16. Découverte dans la tombe du guerrier de Sesto Calende, dite tombe B/1928; période GIIA. Cet artéfact est actuellement conservé et exposé au Musée Archéologique de la Villa Mirabello, à Varèse, Lombardie.
  17. autrement dit approximativement l'actuel Sud de l'Allemagne.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l m et n Lorre et Cicolani 2009, p. 48.
  2. a b et c De Marinis 1992.
  3. Ruffa 1994, p. 66.
  4. a et b De Marinis 1992, p. 162.
  5. Verger 2003.
  6. De Marinis 1992, p. 163.
  7. a et b Lorre et Cicolani 2009, p. 38-42, 60.
  8. Vitali 2007, p. 29, 31, 32 et 61.
  9. a et b Garcia 2014, p. 84-85.
  10. a b c d et e De Marinis 1992, p. 190.
  11. a b et c De Marinis 1992, p. 191.
  12. a et b De Marinis 1992, p. 195-197.
  13. a b et c De Marinis 1992, p. 172-174.
  14. a b c d e f g h i j k et l Lorre et Cicolani 2009.
  15. Kimmig 1965, p. 451-452.
  16. a et b Chapotat 1962, p. 43-46.
  17. a b c d e f g et h De Marinis 1992, p. 189-190, 200.
  18. a b c d e f et g De Marinis 1992, p. 184-186.
  19. De Marinis 1992, p. 184-189.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]