Saison 2001-2002 du Biarritz olympique

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Saison 2001-2002 du Biarritz olympique
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Généralités
Stade(s) Parc des sports d'Aguiléra
(12 000 places)
Président Marcel Martin
Entraîneur(s) Patrice Lagisquet
Laurent Rodriguez
Capitaine(s) Jean-Michel Gonzalez (25 matchs)
Thomas Lièvremont (4 matchs)
Christophe Milhères (3 matchs)
Michel Irazoqui (1 match)
Nicolas Morlaes (1 match)
Résultats
Top 16 1er de la phase régulière
36 pts (11V, 0N, 3D)
1er des play-offs
15 pts (4V, 1N, 1D)
Champion de France
Heineken Cup 2e de la poule 3
5 pts (2V, 1N, 3D)
Coupe de la Ligue Finaliste
Meilleur(s)
marqueur(s)
Top 16 : Philippe Bernat-Salles (9 essais)
H Cup : Nicolas Brusque (2 essais)
Coupe de la Ligue : Stuart Legg (4 essais)
Meilleur(s)
réalisateur(s)
Top 16 : Stuart Legg (193 pts)
H Cup : Stuart Legg (28 pts)
Coupe de la Ligue : Stuart Legg (61 pts)
Chronologie
Dernière mise à jour : 14 avril 2020.

La saison 2001-2002 du Biarritz olympique est la quatre-vingtième saison du club en première division du championnat de France depuis sa création, la sixième consécutive dans l'élite du rugby à XV français. Le club dispute la deuxième Heineken Cup de son histoire.

Le BO remporte le Bouclier de Brennus pour la première fois depuis 1939 et dispute la finale de la Coupe de la Ligue. En Coupe d’Europe, il est éliminé en phase de poule.

L'équipe évolue sous les directives de Patrice Lagisquet et Laurent Rodriguez pour la quatrième saison consécutive.

Avant-saison[modifier | modifier le code]

Objectifs du club[modifier | modifier le code]

Lors de l'exercice précédent, le Biarritz Olympique a atteint les demi-finales du championnat pour la première fois depuis la saison 1991-1992, tombant contre l'AS Montferrand à Lyon. En Heineken Cup, il a disputé les quarts de finale de la compétition pour sa première participation à l'épreuve, battu par le Munster à Limerick.

Le club ambitionne d'atteindre la finale du championnat et les phases finales de Coupe d'Europe[1].

Transferts estivaux[modifier | modifier le code]

Avec un budget prévisionnel de 5,3 millions d'euros, soit le troisième budget de sa poule derrière Toulouse (10,2 millions d'euros) et Béziers (6 millions d'euros) et à égalité avec le Stade français, le club souhaite continuer à renforcer un effectif qui a donné satisfaction la saison précédente[2]. Pour compenser notamment les départs de Sébastien Bonetti, Nicolas Couttet et Frano Botica, trois éléments majeurs, le BO met la priorité sur les lignes arrières en recrutant deux internationaux (Nicolas Brusque de Pau et le vainqueur de la Coupe du monde 1999 Joe Roff des ACT Brumbies[3]) et des espoirs prometteurs (Guillaume Boussès et Joseph Ilharreguy en provenance de Toulouse et Jean-Emmanuel Cassin de Toulouse XIII). Devant, l’effectif est stable : Noël Curnier remplace Vincent Chamboulive tandis que Thomas Soucaze renforce la troisième ligne.

Le BO peut également compter sur plusieurs joueurs espoirs intégrant les entraînements de l’équipe première, dont notamment Julien Saubade et Laurent Diaz.

Arrivées[modifier | modifier le code]

Départs[modifier | modifier le code]

Préparation de la saison[modifier | modifier le code]

En marge de la préparation physique, le BO participe au traditionnel tournoi annuel de rugbeach d'Ilbarritz le , envoyant notamment Christophe Milhères, Olivier Roumat et Didier Chouchan.

Le club dispute cinq matchs amicaux pendant le mois d'août. Il débute par deux victoires confortables contre des équipes de deuxième division, le Stade montois et l’US Tyrosse, puis participe au Challenge Armand Vaquerin. Battu d'un point par Béziers en demi-finale, le BO remporte la petite finale contre Colomiers deux jours plus tard. Enfin, deux semaines avant la reprise du championnat, il s’impose contre la Section paloise dans un match heurté (trois jaunes et un rouge).

Détail des matchs amicaux[modifier | modifier le code]

Saison régulière[modifier | modifier le code]

Championnat[modifier | modifier le code]

Un début en fanfare - Journées 1 à 3[modifier | modifier le code]

Journées 1 à 3 du championnat
J Rencontre Score Place
1 Biarritz olympique - Stade français 22-6 1er
2 Stade toulousain - Biarritz olympique 24-30 1er
3 Biarritz olympique - Stade rochelais 40-15 1er

Le calendrier prévoit trois rencontres avant une première parenthèse européenne. Le BO affronte d’emblée deux favoris de la compétition, le Stade français puis le champion en titre toulousain. Joe Roff, star du recrutement estival, est présenté au public pour la première journée, pour laquelle les Biarrots s’imposent face aux Parisiens 22 à 6, grâce notamment aux premiers essais de Nicolas Brusque et Guillaume Boussès sous leurs nouvelles couleurs. A Toulouse, Roff fait ses débuts et participe à une victoire de prestige 30 à 24 malgré une double infériorité numérique en début de deuxième période : le BO marque les esprits[4]. Le match est terni par la grave blessure de Clément Poitrenaud, projeté contre les panneaux publicitaires par Sotele Puleoto. Le Stade toulousain porte réclamation mais le pilier biarrot est blanchi par la Commission de discipline de la Ligue. Contre le Stade rochelais, le BO confirme sa place de leader et ses ambitions en s’imposant largement par 40 à 15 avec notamment trois essais inscrits.

Champions d’automne - Journées 4 à 7[modifier | modifier le code]

Journées 4 à 7 du championnat
J Rencontre Score Place
4 US Dax - Biarritz olympique 14-50 1er
5 Biarritz olympique - US Colomiers 26-16 1er
6 AS Béziers - Biarritz olympique 18-20 1er
7 Biarritz olympique - US Montauban 37-10 1er

Après la déception de la parenthèse européenne (une défaite et un nul), le BO est revanchard et retrouve le goût de la victoire en championnat : bien que privé de son buteur Stuart Legg, il s’impose largement à Dax avec six essais inscrits (50 à 14)[5] dont cinq par ses arrières (doublé d'Isaac) puis face à Colomiers, concurrent direct à la qualification, sur le score de 26 à 16, grâce notamment à ses flèches Brusque et Bernat-Salles (un essai chacun).

Après près d’un mois et demi de pause pour laisser place à la Heineken Cup et à la Coupe de la Ligue, le Top 16 reprend le 1er décembre avec un choc attendu : le BO s’impose à l’arraché à Béziers sur la pelouse de son dauphin (20 à 18), sauvé par un échec sur pénalité du buteur biterrois Richard Dourthe en fin de match. Nicolas Brusque, auteur d'un doublé en l'espace de cinq minutes, confirme sa grande forme. Leur place de leader consolidée, les Biarrots terminent la phase aller par une victoire confortable face à Montauban 37 à 10 (quatre essais inscrits dont un doublé de Didier Chouchan), terminant ainsi champions d’automne et seule équipe invaincue[6] avec quatre points d’avance sur Toulouse.

Fin de l’invincibilité - Journées 8 à 11[modifier | modifier le code]

Journées 8 à 11 du championnat
J Rencontre Score Place
8 Stade français - Biarritz olympique 13-9 1er
9 Biarritz olympique - Stade toulousain 9-13 1er
10 Stade rochelais - Biarritz olympique 14-27 1er
11 Biarritz olympique - US Dax 37-27 1er

Le premier match de la phase retour contre le Stade français est annulé pour cause de pelouse gelée à Jean Bouin alors que les joueurs terminent leur échauffement : le match est reporté en [7]. Le jeudi suivant et pour la dernière rencontre de l'année 2001, un Stade toulousain remonté et emmené par un Michalak auteur de tous les points de son équipe prend sa revanche du match aller en faisant tomber le BO pour la première fois en championnat (13 à 9) par une température négative (la pelouse a été bâchée toute la semaine)[8]. Le Top 16 reprend ses droits mi-janvier et les Biarrots rattrapent leur faux pas en étouffant le Stade rochelais 27 à 14 à Marcel Deflandre grâce à une première période flamboyante (27 à 0 à la pause).

Après un intermède en Coupe de la Ligue, le BO se rend à Paris un mercredi soir pour disputer son match en retard contre le Stade français : battu 13 à 9, les Biarrots conservent la tête mais n'ont plus que deux points d'avance sur leurs dauphins biterrois et toulousains. Quatre jours plus tard, la réception de la lanterne rouge dacquoise ne permet pas de dissiper les doutes : malgré 5 essais inscrits (dont un doublé de Bernat-Salles), le BO rend une copie brouillonne avec trois essais encaissés et une première mi-temps décevante (victoire 37-27).

A trois journées de la fin de la phase aller, les Biarrots ne lâchent pas leur place de leader mais ne sont plus à l'abri d'un retour de leurs concurrents.

Play-offs et Coupe d’Europe assurés - Journées 12 à 14[modifier | modifier le code]

Journées 12 à 14 du championnat
J Rencontre Score Place
12 US Colomiers - Biarritz olympique 12-11 1er
13 Biarritz olympique - AS Béziers 32-17 1er
14 US Montauban - Biarritz olympique 22-35 1er

Le match de reprise au stade du Sélery sur la pelouse du premier non qualifié columérin est décisif, mais le BO est battu d'un point dans des conditions météorologiques difficiles par une pénalité de Laurent Marticorena à 2 minutes du terme (12-11). Béziers, son futur adversaire, et Toulouse en profitent pour revenir à égalité au classement.

Le , l'ASBH vient à Aguiléra pour tenter de ravir la place de leader au BO, mais les rouges et blancs sont intraitables et inscrivent quatre essais pour une victoire sans appel 32 à 17. Désormais, seul Toulouse peut contester la suprématie biarrote lors de la dernière journée, mais le BO s'impose facilement à Sapiac en déroulant son jeu en première période (quatre essais inscrits, victoire 35 à 22).

Avec onze victoires et trois défaites, le BO a occupé la première place de sa poule de la première à la dernière journée et est ainsi assuré de disputer la Heineken Cup la saison suivante[9]. Dans l'autre poule, Perpignan affiche le même bilan, terminant premier devant Agen, Montferrand et Bourgoin.

Classement de la première phase[modifier | modifier le code]

Le Biarritz olympique termine la première phase à la première place avec 36 points, soit huit de plus que le premier non qualifié, Colomiers. Avec une défaite à domicile pour cinq victoires à l’extérieur, il présente un bilan positif de +8 au classement britannique.

Le BO présente la deuxième attaque du championnat avec 385 points inscrits (seul Perpignan fait mieux avec 413 points) et la meilleure défense avec 221 points encaissés.

Classement
Rang Club J V N D Pm Pe Diff Pts
1 Biarritz olympique 14 11 0 3 385 221 +164 36
2 Stade toulousain (T) 14 10 0 4 346 272 +74 34
3 AS Béziers 14 9 0 5 366 285 +81 32
4 Stade français Paris 14 9 0 5 315 244 +71 32
5 Colomiers Rugby 14 7 0 7 306 337 -31 28
6 US Montauban (P) 14 5 0 9 258 365 -107 24
7 Stade rochelais 14 3 0 11 259 350 -91 20
8 US Dax 14 2 0 12 250 411 -161 18
Qualifié pour la seconde phase de poule et pour l'édition 2002-2003 de la Heineken Cup (#1).
Qualifiés pour les play-offs (#2, #3, #4).
Reversés en play-downs (#5, #6, #7, #8).
T : Tenant 2001 • P : Promu 2001
V : Victoires • N : Matches Nuls • D : Défaites • PP : Points Pour (marqués) • PC : Points Contre (encaissés) • Diff : Différence de points

Attribution des points : victoire : 3, match nul : 1, défaite : 0.

Détail des matchs officiels de Top 16 - Première phase[modifier | modifier le code]

Play-offs - Journées 1 à 6[modifier | modifier le code]

Journées 1 à 6 des play-offs
J Rencontre Score Place
1 Biarritz olympique - SU Agen 28-23 1er
2 CS Bourgoin-Jallieu - Biarritz olympique 12-16 1er
3 Stade français - Biarritz olympique 20-20 1er
4 Biarritz olympique - Stade français 24-18 1er
5 SU Agen - Biarritz olympique 24-17 1er
6 Biarritz olympique - CS Bourgoin-Jallieu 48-25 1er

Le Top 16 renoue avec la formule de play-offs avec la constitution de deux poules de quatre équipes. Le BO partage la poule 2 avec Agen et Bourgoin, respectivement 2e et 4e de leur poule lors de la première phase, et retrouve le Stade français.

Favoris au vu des résultats de la phase qualificative, Biarritz et Agen s'affrontent d'emblée à Aguiléra, qui affiche complet pour la première fois de la saison. Contre le cours du jeu, le BO s'impose 28 à 23 et prend la tête de la poule.

La deuxième journée se déroule sous la pluie dans un stade Pierre-Rajon comble. Le match est accroché mais Joe Roff fait la différence en inscrivant tous les points de son équipe dont le seul essai du match, contre deux pénalités et deux drops d’Alexandre Péclier (victoire 16 à 12).

Le Stade français compte deux défaites et n'a plus le droit à l'erreur avant la double confrontation avec le BO. A l'aller, Roff inscrit son deuxième essai en deux matchs mais les Parisiens arrachent le match nul grâce à Franck Comba dans les arrêts de jeu (20-20). Une semaine plus tard, le BO annihile les derniers espoirs stadistes avec deux essais de Bidabé et Isaac contre six coups de pied de Dominguez (24 à 18).

A Agen, les Lot-et-Garonnais prennent leur revanche sur le BO grâce à huit pénalités de Gelez et Lamaison contre deux essais tardifs de Chouchan et Puleoto (24 à 17). Les Biarrots sont toujours premiers et assurés de se qualifier grâce au match nul entre Bourgoin et le Stade français dans le même temps. Pour leur dernier match à Aguiléra, ils offrent un festival offensif à leur public avec cinq essais et une large victoire 48 à 25.

Comme lors de la première phase, Biarritz a occupé la place de leader du début à la fin et se qualifie pour les demi-finales de la compétition pour la deuxième saison consécutive.

Classement
Rang Club J V N D Pm Pe Diff Pts
1 Biarritz olympique 6 4 1 1 153 122 +31 15
2 SU Agen 6 3 1 2 163 116 +47 13
3 CS Bourgoin-Jallieu 6 2 1 3 127 179 -52 11
4 Stade français Paris 6 0 3 3 133 159 -26 9
Qualifiés pour les demi-finales et la Coupe d'Europe 2002-2003 (#1, #2).
Qualifiés pour la Coupe d'Europe 2002-2003 (#3).
V : Victoires • N : Matches Nuls • D : Défaites • PP : Points Pour (marqués) • PC : Points Contre (encaissés) • Diff : Différence de points
Sur décision de l'ERC, le SU Agen ne pourra pas prendre part à la Coupe d'Europe 2002-2003 et sera remplacé par l'AS Béziers.

Détail des matchs officiels de Top 16 - Play-offs[modifier | modifier le code]

Phases finales[modifier | modifier le code]

Phases finales du Top 16
J Rencontre Score
Demi-finale Biarritz olympique - AS Montferrand 31-12
Finale SU Agen - Biarritz olympique 22-25 (a.p.)

Les demi-finales opposent le BO à l'AS Montferrand au stade Lescure de Bordeaux et le SU Agen au Stade toulousain.

Dominateurs et réalistes, les Biarrots inscrivent un premier essai par Peyrelongue et virent en tête à la pause (11 à 6). Le score reste serré mais le BO finit par se détacher sur deux interceptions de Bidabé et Roff (victoire 31 à 12). Le club gagne le droit de disputer sa première finale depuis l'échec de 1992 au Parc des Princes[10].

Dans l'autre demi-finale, Agen se défait de Toulouse 21 à 15.

Les deux équipes se retrouvent pour la troisième fois de la saison après leur double confrontation en play-offs (une victoire partout) et s'affrontent pour la première fois de leur histoire à ce stade de la compétition. L'engouement dans le Sud Ouest est immense (des trains spéciaux sont affrétés depuis Agen et Biarritz[11]) et le record du nombre de spectateurs (78 457) pour une finale est battu pour l'occasion[12].

Les Agenais dominent le début de rencontre et mènent rapidement 10 à 0 grâce notamment à un essai de Mathieu Barrau après une mêlée récupérée sur introduction biarrote, mais les Basques réagissent par l'intermédiaire de Bernat-Salles qui inscrit son neuvième essai de la saison sur un ballon de récupération. Le match se résume ensuite à un duel de buteurs entre Gelez et Lamaison d'un côté et Roff de l'autre. A la dernière minute de la rencontre, le SUA parvient à égaliser sur pénalité après une faute de Roumat, poussant les deux équipes en prolongations. Gelez frappe le premier en prolongations, puis Roff égalise à trois minutes du terme. Tandis que les deux équipes semblent se diriger vers une séance de tirs au but, le BO parvient à revenir dans le camp adverse et Laurent Mazas, servi par Stuart Legg, passe le drop de la victoire sur la dernière action du match des 22 mètres en face. Le BO s'impose 25 à 22[13].

De retour à Biarritz, les joueurs sont fêtés par des milliers de personnes depuis un bus à impériale puis sur l'esplanade du Casino[14] et au stade Aguiléra[15].

Détail des matchs officiels de Top 16 - Phases finales[modifier | modifier le code]

Coupe d’Europe[modifier | modifier le code]

Journées 1 à 6 de Heineken Cup
J Rencontre Score Place
1 Biarritz olympique - Bath Rugby 6-14 4e
2 Reivers d'Édimbourg - Biarritz olympique 6-6 4e
3 Swansea RFC - Biarritz olympique 15-10 3e
4 Biarritz olympique - Swansea RFC 24-15 3e
5 Biarritz olympique - Reivers d'Édimbourg 45-14 2e
6 Bath Rugby - Biarritz olympique 31-13 2e

Dans la poule 3, le BO hérite d'un groupe relevé avec trois équipes britanniques :

Pour le choc entre les deux favoris de la poule lors de la première journée, Bath prend une option pour la qualification en s’imposant à Aguiléra 14 à 6 alors que les Anglais effectuent un début de championnat catastrophique (quatre défaites en autant de rencontres). Rapidement privé de son buteur Stuart Legg sorti blessé, les Biarrots sont étouffés par les hommes du capitaine Dan Lyle[16].

La semaine suivante, le BO ne parvient pas à ramener mieux qu’un match nul du Myreside Stadium d’Édimbourg (6-6) après un âpre duel de buteurs entre Legg et Hodge[17]. Les Biarrots sont englués à la dernière place et compromettent leurs chances de rattraper leur faux-pas initial. La double confrontation avec Swansea est déjà décisive : malgré un essai de Milhères, les Biarrots sont punis par la botte d'Arwel Thomas et s’inclinent à St Helen's 15 à 10[18] ; ils voient Bath, toujours invaincu, creuser l’écart en tête de la poule. Au retour, le BO prend sa revanche 24 à 15 une semaine plus tard mais compte toujours 5 points de retard sur le leader.

Les chances de qualification sont infimes mais le BO s’impose avec la manière face aux Reivers en janvier pour le premier match de l’année 2020 (45 à 14) avec sept essais inscrits[19]. Invaincu, Bath ne peut cependant plus être rattrapé et le BO s’incline lourdement au Recreation Ground 31 à 13 dans une rencontre sans enjeu[20] durant laquelle il perd Julien Peyrelongue, gravement blessé à la cheville. Terminant à la deuxième place de la poule avec deux victoires et un nul pour trois défaites, le BO est éliminé.

Classement
Équipe Pts J V N D EM EE PM PE Δ
Bath Rugby Angleterre 12 6 6 0 0 16 2 161 56 +105
Biarritz olympique France 5 6 2 1 3 11 7 104 95 +9
Swansea RFC Pays de Galles 4 6 2 0 4 2 12 92 142 -50
Reivers d'Édimbourg Écosse 3 6 1 1 4 6 14 82 146 -64

Coupe de la Ligue[modifier | modifier le code]

Phases finales de Coupe de la Ligue
Tour Rencontre Score
Seizième de finale aller Biarritz olympique - Aviron bayonnais 17-16
Seizième de finale retour Aviron bayonnais - Biarritz olympique 13-59
Huitième de finale Biarritz olympique - Section paloise 42-26
Quart de finale US Dax - Biarritz olympique 9-15
Demi-finale Biarritz olympique - Stade toulousain 32-27
Finale Stade rochelais - Biarritz olympique 23-19

Le format de la compétition change par rapport à la saison précédente : chaque tour est éliminatoire, les seizièmes de finale se jouant en matchs aller et retour, et le tableau est construit en fonction de la situation géographique des clubs pour favoriser les rencontres entre équipes voisines. La compétition se déroulant pendant les trêves internationales et ne donnant pas droit à une qualification en Heineken Cup, elle est surtout l’occasion de faire évoluer des joueurs en manque de temps de jeu.

Le BO affronte son voisin bayonnais, pensionnaire de deuxième division, pour son entrée dans la compétition. A l’aller à domicile, avec une équipe remaniée, les Biarrots largement favoris ne s’imposent que d’un point à la surprise générale (17 à 16). Le match retour n’est cependant qu’une formalité pour les Biarrots qui alignent leur équipe type et inscrivent huit essais à Jean-Dauger, dont 31 points de Legg.

En huitième de finale, le BO s’impose largement face à la Section paloise à Aguiléra 42 à 26, puis gagne à l’arrachée à Dax en quarts de finale (15 à 9). En demi-finale contre le Stade toulousain à Aguiléra, les rouges et blancs dominent une partie enlevée par 32 à 27. En finale, le BO affronte La Rochelle à Marcel-Deflandre. Les locaux s’imposent 23 à 19 dans une partie où les Biarrots perdent Joe Roff, victime d’une fracture du nez.

Joueurs et encadrement technique[modifier | modifier le code]

Encadrement technique[modifier | modifier le code]

Patrice Lagisquet (arrières) et Laurent Rodriguez (avants) entraînent l'équipe. Ils sont assistés des préparateurs physiques Olivier Rieg, Isabelle Patron et Jean-Michel Kaempf.

Effectif professionnel[modifier | modifier le code]

Au lancement de la saison 2001-2002, le Biarritz olympique totalise un nombre de 45 joueurs sous contrat professionnel ou espoir. 30 d'entre eux étaient présents dans le groupe lors de la saison précédente.

Neuf des joueurs de l'effectif sont issus des filières de formation biarrotes (Olivier Nauroy, Philippe Bidabé, Michel Irazoqui, Laurent Diaz, Julien Saubade, Franck Macia, Bruno Gallais, Kevin Moult-Lafaille, Lionel Urruty).

Le capitaine désigné à l'intersaison demeure Jean-Michel Gonzalez, comme la saison précédente. Au cours de la saison, il est suppléé par Christophe Milhères, Thomas Lièvremont, Nicolas Morlaes et Michel Irazoqui.

Nom Poste Date de naissance Nationalité sportive Sélections
(PM)[Note 1]
Club précédent Arrivée au club Formé au club[Note 2]
Denis Avril Pilier Drapeau de la France France - Stade niortais 1996 -
Christophe Dabadie Pilier Drapeau de la France France - Stade rochelais 2000 -
Michel Irazoqui Pilier Drapeau de la France France - - - oui
Maurice Fitzgerald Pilier Drapeau de l'Angleterre Angleterre - Richmond FC 1999 -
Emmanuel Ménieu Pilier Drapeau de la France France - AS Montferrand 2000 -
Sotele Puleoto Pilier Drapeau de la France France - CA Brive 1996 -
Patrick Sallaberry Pilier Drapeau de la France France - Anglet ORC 1999 -
Noël Curnier Talonneur Drapeau de la France France - CA Brive 2001 -
Bruno Gallais Talonneur Drapeau de la France France - - - oui
Jean-Michel Gonzalez Talonneur Drapeau de la France France 35 (5) Section paloise 1998 -
Franck Macia Talonneur Drapeau de la France France - - - oui
Bertrand Aurignac Deuxième ligne Drapeau de la France France - Section paloise 2001 -
Legi Matiu Deuxième ligne Drapeau de la France France 2 (0) RC Toulon 1996 -
Olivier Nauroy Deuxième ligne Drapeau de la France France - - - oui
Samuel Nouchi Deuxième ligne Drapeau de la France France - RC Toulon 2000 -
Olivier Roumat Deuxième ligne Drapeau de la France France 62 (20) Stade Français 1998 -
Pavel Stastny Deuxième ligne Drapeau de la Tchéquie République tchèque - République tchèque 2001 -
Jean-Philippe Versailles Deuxième ligne Drapeau de la France France - AS Montferrand 1997 -
Serge Betsen Troisième ligne aile Drapeau de la France France 3 (0) CS Clichy 1992 -
Didier Chouchan Troisième ligne aile Drapeau de la France France - RC Nîmes 2000 -
Serge Gestas Troisième ligne aile Drapeau de la France France - Peyrehorade Sports 2000 -
Scott Keith Troisième ligne centre Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande ? (?) Stade français 1999 -
Marc Lièvremont Troisième ligne aile Drapeau de la France France 25 (25) Stade français 2000 -
Thomas Lièvremont Troisième ligne centre Drapeau de la France France 22 (10) USA Perpignan 2000 -
Christophe Milhères Troisième ligne aile Drapeau de la France France 1 (0) US Dax 1996 -
Kevin Moult-Lafaille Troisième ligne aile Drapeau de la France France - - - oui
Thomas Soucaze Troisième ligne centre Drapeau de la France France Section paloise 2001 -
Sébastien Bonnet Demi de mêlée Drapeau de la France France - Stade aurillacois 2000 -
Joseph Ilharreguy Demi de mêlée Drapeau de la France France - Stade toulousain 2001 -
Nicolas Morlaes Demi de mêlée Drapeau de la France France - Castres olympique 1999 -
Laurent Lageyre Demi d'ouverture Drapeau de la France France - US Tours 2001 -
Laurent Mazas Demi d'ouverture Drapeau de la France France 2 (0) US Colomiers 1996 -
Julien Peyrelongue Demi d'ouverture Drapeau de la France France - Peyrehorade Sports 2000 -
Guillaume Boussès Centre Drapeau de la France France - Stade toulousain 2001 -
Jean-Emmanuel Cassin Centre Drapeau de la France France - Toulouse XIII 2001 -
John Isaac Centre Drapeau de l'Australie Australie - East Rugby Club 2000 -
Joe Roff Centre Drapeau de l'Australie Australie 69 (148) ACT Brumbies 2001 -
Lionel Urruty Centre Drapeau de la France France - - - oui
Bixente Artola Ailier Drapeau de la France France - Stade hendayais 1998 -
Philippe Bernat-Salles Ailier Drapeau de la France France 41 (130) Section paloise 1998 -
Philippe Bidabé Ailier Drapeau de la France France - - - oui
Clerc Ailier Drapeau de la France France - - - oui
Stuart Legg Ailier Drapeau de l'Angleterre Angleterre - Newcastle Falcons 2000 -
Steeve Sargos Ailier Drapeau de la France France - - - oui
Julien Saubade Ailier Drapeau de la France France - - - oui
Nicolas Brusque Arrière Drapeau de la France France 1 (0) Section paloise 2001 -
Laurent Diaz Arrière Drapeau de la France France - - - oui

Statistiques individuelles[modifier | modifier le code]

Le joueur le plus utilisé de l'effectif en Top 16 est le pilier Denis Avril, qui participe à la totalité des 22 rencontres dont 21 en tant que titulaire, totalisant 1 723 minutes sur le terrain. Toutes compétitions confondues, les cinq joueurs les plus utilisés sont Christophe Milhères (2249 minutes), Nicolas Brusque (2210), John Isaac (2206), Jean-Michel Gonzalez (2157) et Denis Avril (2062).

L'ailier Stuart Legg est le meilleur réalisateur du club en championnat avec 193 points à son actif (dont un essai, soit 188 points au pied), devant Joe Roff (137 points, dont 122 au pied). Toutes compétitions confondues, il inscrit 282 points dont 257 au pied.

Philippe Bernat-Salles, avec 9 essais inscrits en Top 16, termine meilleur marqueur du club en championnat devant Nicolas Brusque (7 essais) et John Isaac (6 essais). Toutes compétitions confondues, les deux Béarnais sont ex-æquo avec 10 réalisations chacun, suivis de John Isaac (7), Didier Chouchan et Philippe Bidabé (6).

Joueurs en sélection nationale[modifier | modifier le code]

Au cours de la saison 2001-2002, deux Biarrots sont sélectionnés en Équipe de France : Serge Betsen et Nicolas Brusque. Le troisième ligne participe à la tournée d'automne (il entre en jeu contre l'Afrique du Sud puis est titulaire contre l'Australie et les Fidji, avec deux essais inscrits à la clé lors du dernier match) puis au Tournoi des VI Nations. Titulaire lors de chaque rencontre, il inscrit un essai contre l'Italie et un doublé contre l'Irlande, et marque notamment les esprits en étant élu homme du match contre le Pays de Galles (avec un record de 27 plaquages) et l'Angleterre après une prestation majuscule face à Jonny Wilkinson. Il est rejoint par Nicolas Brusque pour la deuxième journée : l'arrière, de retour en sélection près de cinq ans après son premier match en bleu[22], est titulaire lors des quatre derniers matchs, inscrivant un doublé contre l'Irlande. Les deux Biarrots participent donc amplement au Grand Chelem des Bleus.

Joe Roff participe à la tournée d'automne avec l'Australie : remplaçant contre l'Angleterre, il joue contre la France, le Pays de Galles, l'Espagne et Oxford.

Le au stade Vélodrome de Marseille, pour la première fois de l'histoire du club deux joueurs biarrots s'affrontent lors d'une rencontre internationale[23] : Serge Betsen pour la France et Joe Roff pour l'Australie (victoire française 14 à 13).

En Équipe de France A, Didier Chouchan (Pays de Galles, Angleterre, Ecosse) et Denis Avril (Angleterre)[24] participent à la victoire des Bleus dans le Tournoi des VI Nations.

En Équipe de France des moins de 21 ans, Thomas Soucaze (Italie, Pays de Galles, Angleterre, Ecosse, un essai inscrit contre l'Italie), Julien Peyrelongue (Irlande) et Guillaume Boussès (Pays de Galles, Angleterre, Ecosse) remportent également le Grand Chelem. Enfin, Jean-Emmanuel Cassin (Pays de Galles, Angleterre, un essai inscrit contre les Anglais) et Bertrand Aurignac (Angleterre, Ecosse) gagnent le Tournoi avec l’Équipe de France universitaire.

Pour la tournée d'été qui conclut la saison, le club, auréolé de son titre de champion de France, est bien représenté : Serge Betsen (qui dispute les trois rencontres contre l'Argentine et l'Australie), et Nicolas Brusque (Argentine et le deuxième test contre les Wallabies, il inscrit un essai contre les Pumas) avec le XV de France, Didier Chouchan et Denis Avril avec France A contre leurs homologues australiens (Chouchan est titulaire lors du premier test, Avril lors du deuxième).

Thomas Soucaze et Guillaume Boussès (un essai contre l'Irlande) participent à la Coupe du Monde des moins de 21 ans, terminant à la cinquième place de la compétition.

Aspects juridiques et économiques[modifier | modifier le code]

Structure juridique et organigramme[modifier | modifier le code]

Organigramme du Biarritz olympique en 2001-2002
Direction Administratif Sportif
  • Président : Marcel Martin
  • Président de l'association omnisports : Roland Héguy
  • Président de la section amateur : Peio Claverie
  • Vice-président : Michel Bonnemaison
  • Membres du bureau : Serge Blanco, Bernard Forestier
  • Secrétaire général : Bernard Lejeune
  • Responsable partenariat : Georges Salle
  • Responsable communication : Louis Vialle
  • Trésorier : Henri Salle
  • Entraîneurs : Patrice Lagisquet et Laurent Rodriguez
  • Manager : Georges Darrieumerlou
  • Coordinateur technique : Maurice Lesgourgues
  • Préparateurs physiques : Jean-Michel Kaempf, Isabelle Patron, Olivier Rieg
  • Médecin : Jean-Louis Rebeyrolle
  • Intendance : Jean-Baptiste Arla, Jean Barbertéguy, Bernard Laborde

Tenues, équipementiers et sponsors[modifier | modifier le code]

Le Biarritz olympique est équipé par la marque Serge Blanco.

L'équipe évolue avec trois jeux de maillots identiques à ceux de la saison précédente :

  • Un maillot rouge sur la partie supérieure et blanc sur la partie inférieure. Le short et les chaussettes sont uniformément rouges. Cette tenue est portée à 25 reprises.
  • Un maillot noir avec la manche droite blanche et la manche gauche rouge. Le short et les chaussettes sont uniformément noires. Cette tenue est portée à 5 reprises.
  • Un maillot blanc avec la manche droite verte et la manche gauche rouge. Le short et les chaussettes sont uniformément blancs. Cette tenue est portée à 4 reprises.

L’unique sponsor apparaissant sur le maillot est Cap Gémini, entreprise présidée par Serge Kampf.

Affluence au stade[modifier | modifier le code]

En Top 16, 81 500 entrées ayant été enregistrées pour les 10 rencontres de championnat du Biarritz olympique au Parc des Sports d'Aguiléra, l'affluence moyenne du club à domicile est de 8 150 spectateurs, soit un taux de remplissage de 68 % (en hausse de 20% en comparaison avec la moyenne de 5 700 entrées comptabilisée la saison précédente en championnat).

En Heineken Cup, 13 500 entrées ont été enregistrées en trois rencontres, soit une moyenne de 4 500 spectateurs (en baisse de 5% en comparaison avec la moyenne de 5 200 entrées comptabilisée la saison précédente en Coupe d'Europe).

En Coupe de la Ligue, 6 000 entrées ont été enregistrées en trois rencontres, soit une moyenne de 2 000 spectateurs (en baisse de 1% en comparaison avec la moyenne de 2 100 entrées comptabilisée la saison précédente en Coupe de la Ligue).

Le record d'affluence de la saison à domicile est réalisé lors de la première journée des play-offs contre le SU Agen avec 12 000 spectateurs environ.

Au début de la saison 2001-2002, le Biarritz olympique dénombre 2 300 abonnés.

Affluence à domicile (Parc des Sports d’Aguiléra)

CS Bourgoin-JallieuStade français Paris rugbySporting Union Agen Lot-et-Garonne (rugby à XV)AS Béziers (rugby à XV)Stade toulousainUS DaxSection paloise (rugby à XV)Edinburgh RugbyStade toulousainUS MontaubanAviron bayonnais rugby proSwansea Rugby Football ClubUS Colomiers (rugby)Bath RugbyStade rochelaisStade français Paris rugby

Extra-sportif[modifier | modifier le code]

Stade[modifier | modifier le code]

Durant l’intersaison estivale, le stade Aguiléra fait l’objet de travaux de rénovation : la pelouse, la billetterie et l’éclairage sont améliorés, tandis que les vestiaires sont rénovés sur le terrain annexe Bendern[25]. Le club négocie également la rénovation de la tribune Coubertin avec la mairie de Biarritz pour des travaux prévus lors de la saison 2002-2003[26] : la Ville s'engage en à investir un montant d'1,5 million d'euros pour améliorer les infrastructures (salle de musculation, locaux administratifs, tribune de presse, boutique, salon des partenaires, infirmerie, salle vidéo, nouveaux vestiaires)[27].

Partenariats[modifier | modifier le code]

Le , le BO signe une charte avec plusieurs clubs amateurs du Pays basque permettant des entraînements délocalisés sur les terrains des clubs signataires et des invitations à destination des écoles de rugby pour les matchs à Aguiléra[28]. Les clubs signataires sont les suivants : Anglet olympique, Hemak-Hor Arcangues, Elgarrekin Ascain, Avenir de Barcus, Bidart Union Club, Boucau-Tarnos Stade, US Cambo, Ciboure Omnisports, Hasparren AC, AS Menditte, US Mouguerre, Saint-Jean-de-Luz Olympique, US Saint-Palais, Saint-Pée UC, Sarako Izarra et US Urrugne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Décompte de sélections et de points marqués stoppé à l'ouverture du championnat de France. Seules les sélections en équipe nationale senior sont indiquées ; les sélections en catégorie de jeunes et avec les réserves des équipes nationales sont ainsi exclues.
  2. A évolué au moins une saison au centre de formation ou en équipe junior.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Championnat de France - Poule 1 - Fiche de Biarritz », AFP Infos françaises,‎
  2. François Aubel, « Le Biarritz olympique fait du neuf avec des vieux », Le Monde,‎
  3. « Transfert - L'Australien Joe Roff est arrivé au Biarritz Olympique », AFP Infos Françaises,‎
  4. « Top 16 (2 e journée) Le naufrage des deux « Stade » », Le Télégramme,‎
  5. 20 octobre 2001, « Dax prend l'eau sans perdre pied », Libération,‎
  6. Yves Bordenave, « Biarritz demeure seul invaincu à l'issue des matches aller », Le Monde,‎
  7. Patrick Brosselin, « Top 16 - Stade Français-Biarritz: M. Dumé a pris ses responsabilités », AFP Infos Françaises,‎
  8. « Top 16 - Le Stade Toulousain fait chuter Biarritz une première fois », AFP Infos Françaises,‎
  9. Yves Billet, « Le BO rêve tout haut », Le Progrès,‎
  10. Jean Cormier, « Les Basques au paradis », Le Parisien,‎ .
  11. « Des trains spéciaux "ballon-ovale" pour une finale du Championnat de France de Rugby 100% Aquitaine », News Press,‎
  12. François Aubel, « Le Biarritz olympique gagne à l'arraché la finale du championnat de France », Le Monde,‎
  13. « Stade de France, Saint-Denis, 8 juin 2002 », sur lnr.fr, (consulté le )
  14. « Biarritz en fête s'apprête à faire un triomphe à ses héros », AFP Infos Françaises,‎
  15. « inale - Biarritz en liesse pour le retour de ses héros », AFP Infos Françaises,‎
  16. Laurent Abadie, « Biarritz mesure la différence entre le Championnat et la Coupe d'Europe », AFP Infos Françaises,‎
  17. « Coupe d'Europe - Édimbourg et Biarritz se neutralisent », AFP Infos Françaises,‎
  18. « Coupe d'Europe - Biarritz marque un essai mais Swansea gagne », AFP Infos Françaises,‎
  19. « Coupe d'Europe - Biarritz bat Édimbourg 45 à 14 », AFP Infos Françaises,‎
  20. « Coupe d'Europe - Bath sans problème contre Biarritz », AFP Infos Françaises,‎
  21. a et b Statistiques joueur sur www.itsrugby.fr
  22. Pascal Laversenne, « Pour son retour à l'arrière, après cinq ans d'oubli, Nicolas Brusque joue les hommes tranquilles », Le Monde,‎
  23. Jean-Louis Berho et José Urquidi, Biarritz rugby au cœur, Balma, Éditions Universelles, , 198 p. (ISBN 2-905797-05-3), p. 204
  24. « Avril fidèle à ses couleurs », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎
  25. Richard Picotin, « La pelouse pour commencer », Sud Ouest,‎
  26. « « Pas un sous de plus » », Sud Ouest,‎
  27. Richard Picotin, « Accord pour Coubertin », Sud Ouest,‎
  28. Serge Loupien, « Biarritz à marée basque », Libération,‎

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]