Sainte-Anne-de-Sabrevois

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Sainte-Anne-de-Sabrevois
Sainte-Anne-de-Sabrevois
Église anglicane du Messie
Administration
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Région Montérégie
Subdivision régionale Le Haut-Richelieu
Statut municipal Municipalité de paroisse
Maire
Mandat
Jacques Lavallée
2021-2025
Code postal J0J 2G0
Constitution
Démographie
Gentilé Sabrevoisien, ne
Population 2 143 hab. ()
Densité 44 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 12′ 00″ nord, 73° 13′ 00″ ouest
Superficie 4 860 ha = 48,6 km2
Divers
Fuseau horaire Est (UTC-5)
Indicatif +1 450
Code géographique 2456060
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Montérégie
Voir sur la carte administrative de Montérégie
Sainte-Anne-de-Sabrevois
Géolocalisation sur la carte : Québec
Voir sur la carte administrative du Québec
Sainte-Anne-de-Sabrevois
Géolocalisation sur la carte : Canada
Voir sur la carte administrative du Canada
Sainte-Anne-de-Sabrevois
Liens
Site web Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata

Sainte-Anne-de-Sabrevois, également appelée couramment Sabrevois et auparavant dénommée Coin-de-Sermonville, est une Municipalité de paroisse québécoise, située dans la municipalité régionale de comté du Haut-Richelieu[1]. Le recensement de 2016 y dénombre 2 039 habitants[2].

Géographie[modifier | modifier le code]

Carte
Dans la MRC : Le Haut-Richelieu.

Municipalités limitrophes[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Le territoire de Sainte-Anne-de-Sabrevois commença à être colonisé en 1809, mais ce ne fut qu'en 1888 que la municipalité de paroisse fut érigée. L'origine de la dénomination Sabrevois remonte à Clément-Charles Sabrevois de Bleury (1697-1771), lieutenant des troupes de la marine et commandant au fort Chambly, à qui on avait concédé une seigneurie. Pour ce qui est de l'hagionyme Sainte-Anne, il est expliqué par l'ancienne dévotion des Québécois pour l'épouse de Saint Joachim et la mère de Marie[3].

Maison natale de Honoré Mercier

Au tout début, la seigneurie de Sabrevois ne sera pas très prisée par les colons, expliquant ainsi pourquoi son premier propriétaire se la verra rétrocédée en 1750. Cependant, le déclenchement de la Guerre d'indépendance américaine conduira à l'arrivée de nombreuses familles de loyalistes en provenance du New Hampshire. Durant la Seconde Guerre mondiale plusieurs immigrants provenant de France, Belgique, Suisse et Hollande iront s'installer dans cette municipalité.

L'endroit fut également nommé Coin-de-Sermonville (1867) pour commémorer la branche familiale Sabrevois de Sermonville du premier seigneur.

L'ancien premier ministre du Québec, Honoré Mercier, y naquit (quoique la municipalité n'ayant pas encore été fondée à l'époque, il est plus exact de dire qu'il est né sur son territoire). Il existe d'ailleurs un musée Honoré Mercier à Sabrevois.

La municipalité fut gravement touchée par les inondations du bassin du lac Champlain et de la rivière Richelieu en 2011.

La paroisse catholique[4][modifier | modifier le code]

Au début, c'est le curé de la paroisse de Saint-Athanase d'Iberville qui s'occupait des catholiques de la région. Quand la population fut suffisante, une première chapelle fut inaugurée le . Le directeur du Collège d'Iberville y célébrait les offices religieux. La chapelle fut agrandie dès 1885. Le , l'Évêque du diocèse de Saint-Hyacinthe crée officiellement la paroisse de Sainte-Anne-de-Sabrevois. Le , un incendie détruit complètement la première église et le presbytère.

Église catholique (sanctuaire) de Sainte-Anne-de-Sabrevois
Sanctuaire Sainte-Anne-de-Sabrevois

De nouveaux bâtiments sont vite reconstruits. L'église actuelle est inaugurée le . L'architecte J.A. Turgeon a tracé les plans et l'entrepreneur Pierre Trahan a réalisé les travaux. En 1931 commencent les premiers pèlerinages à Sainte-Anne de Sabrevois, célébrés chaque année en grande pompe le .

En 1943, M. Alfred Wilson, peintre décorateur de Montréal, est engagé pour restaurer l'intérieur de l'église. En 1946, on acquiert un nouvel orgue à tuyau et soufflerie électrique de la compagnie Casavant de Saint-Hyacinthe. En 1948, on installe une nouvelle cloche, de marque «Bolé», elle pèse 967 kilos et donne la note «Fa». En 1961, des verrières provenant des ateliers Rault, de Rennes, enjolivent les fenêtres. On installe aussi un nouveau chemin de croix, réalisé par Médard Bourgault, de Saint-Jean-Port-Joli, En 1966, le chœur et le maître-autel sont transformés pour s'adapter au renouveau liturgique.

Institutions anglicanes[4],[5][modifier | modifier le code]

Le Major Plenderleath Christie était propriétaire de la seigneurie. Sa veuve fait bâtir l'église anglicane du Messie en 1848. Les murs en pierre grise des champs ont environ 1 mètre d'épaisseur. Elle a 4 verrières gothiques. La cloche provient de Troy, dans l'état de New-York. Les services religieux étaient bilingues.

En face de l'église, le Collège de Sabrevois ouvre ses portes en 1860. Ce pensionnat offrait l'instruction aux élèves protestants anglophones et francophones, garçons et filles (dans des locaux séparés), jusqu'en 1880.

Démographie[modifier | modifier le code]

Population[modifier | modifier le code]

Évolution démographique
1991 1996 2001 2006 2011 2016
1 7351 9101 9141 8892 0742 039

Langue[modifier | modifier le code]

Langue maternelle (2006)

Langue Population Pct (%)
Français seulement 1 820 97,33 %
Anglais seulement 25 1,34 %
Français et Anglais 2 0,00 %
Autres langues 25 1,34 %

Administration[modifier | modifier le code]

Les élections municipales se font en bloc pour le maire et les six conseillers[8].

Sainte-Anne-de-Sabrevois
Maires depuis 2003
Élection Maire Qualité Résultat
2003 Denis Rolland Maire depuis 1988 Voir
2005 Voir
2009 Clément Couture Voir
2013 Denis Rolland (2) Décède en fonction en 2017 Voir
2017 Jacques Lavallée Maire intérimaire (juin-) n/a
2017 Voir
2021 Voir
Élection partielle en italique
Depuis 2005, les élections sont simultanées dans toutes les municipalités québécoises

Société[modifier | modifier le code]

Personnalités[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Gouvernement du Québec, « Répertoire des municipalités - Sainte-Anne-de-Sabrevois », sur Ministère des Affaires municipales, Régions et Occupation du territoire (consulté le )
  2. Gouvernement du Canada, Statistique Canada, « Profil du recensement, Recensement de 2016 - Sainte-Anne-de-Sabrevois, Paroisse (municipalité de) [Subdivision de recensement], Québec et Le Haut-Richelieu, Municipalité régionale de comté [Division de recensement], Québec », sur www12.statcan.ca (consulté le )
  3. Toponymie : Sainte-Anne-de-Sabrevois
  4. a et b Miclette, Wilfrid, et autres (ouvrage collectif), Sainte Anne de Sabrevois 1884-1984, Sherbrooke, Les albums souvenirs québécois, Gauvin et associés, , 248 p., p. 12-25
  5. « Des loups dans la bergerie : les protestants de langue française au Québec, 1534-2000 / Jean-Louis Lalonde | », sur iris.banq.qc.ca (consulté le )
  6. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2006 - Sainte-Anne-de-Sabrevois, PE » (consulté le )
  7. « Statistique Canada - Profils des communautés de 2016 - Sainte-Anne-de-Sabrevois, PE » (consulté le )
  8. https://www.electionsquebec.qc.ca/francais/municipal/carte-electorale/liste-des-municipalites-divisees-en-districts-electoraux.php DGEQ - Liste des municipalités divisées en districts électoraux

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]