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Préfecture autonome tibétaine de Garzê

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Préfecture autonome tibétaine de Garzê
甘孜藏族自治州
དཀར་མཛེས་བོད་རིགས་རང་སྐྱོང་ཁུལ་
Préfecture autonome tibétaine de Garzê
Centre urbain de la préfecture
Administration
Pays Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Province ou région autonome Sichuan
Chef-lieu Xian de Kangding
Statut administratif Préfecture autonome
Secrétaire du PCC 刘道平, liú dàopíng
Gouverneur 李昌平, lǐ chāngpíng (Tibétain)
Code postal 626000
Indicatif +86 (0)836[1]
Immatriculation 川V
Démographie
Population 880 000 hab. ()
Densité 5,8 hab./km2
Géographie
Coordonnées 30° 02′ 58″ nord, 101° 57′ 45″ est
Superficie 15 300 000 ha = 153 000 km2
Divers
PIB total 12,283 milliards de yuans (2010)
PIB par habitant 11 659 yuans
Localisation
Localisation de Préfecture autonome tibétaine de Garzê
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Préfecture autonome tibétaine de Garzê
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Préfecture autonome tibétaine de Garzê
Liens
Site web www.gzz.gov.cn/

La préfecture autonome tibétaine de Garzê (chinois : 甘孜藏族自治州 ; pinyin : gānzī zàngzú zìzhìzhōu ; tibétain : དཀར་མཛེས་བོད་རིགས་རང་སྐྱོང་ཁུལ་, Wylie : dkar-mdzes bod-rigs rang-skyong khul, pinyin tibétain : Garzê Poirig Ranggyong Kü) est une division administrative du nord-ouest de la province du Sichuan en république populaire de Chine. Son chef-lieu est le xian de Kangding.

Royaume et monastère de Derge

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Le xian de Dêgê abrita le royaume de Dergé, un des plus importants de tous les royaumes du Kham au Tibet oriental, utilisant un système de Tusi (chef tribal local, répondant au gouvernement central chinois) à partir de la dynastie Yuan (1234 - 1279)[2].

C'est au XVe siècle, sous le règne du 31e roi Lodro Tobden, que Dergé devint capitale. Il invita dans le pays Thang Tong Gyalpo qui y fit construire des ponts et des chörtens, et fonda le monastère de Gongchen où s'installèrent les Sakyapa[3].

C'est au XVe siècle que le roi Lodro Tobten fit bâtir le monastère de Lhundrupteng (ou monastère de Derge Gonchen). Selon les légendes, Thangtong Gyelpo aurait consacré le site de construction en 1448, après une période de méditation dans une grotte située dans la falaise sur la rive opposée de la rivière ; cette grotte est encore aujourd'hui un lieu de pèlerinage.[réf. nécessaire]

Monastère de Litang

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Vue du monastère de Litang en 2009.

Le monastère de Litang fut construit en 1560 par Sonam Gyatso, IIIe dalaï-lama, vers la même époque que le monastère de Kumbum[4].

En 1642, l'armée mongole des Qoshots, dirigée par Güshi Khan et stationnée au Qinghai, envahit le Tibet et tue le roi du Tibet, c'est la fin de la période Phagmodrupa (1351 – 1642). Güshi Khan fait de Lobsang Gyatso, le 5e dalaï-lama des gelugpa, le maître religieux du Tibet[5] à la place des Kagyüpa et des bön favorisés par le roi tibétain. En échange, le dalaï-lama le reconnaît comme nouveau roi du Tibet[5], c'est le début de la période du Ganden Phodrang (1642 – 1959). Les royaumes du Kham sont convertis à la tradition gelugpa et la région de Gartzé est placée sous l'autorité du dalaï-lama et divisée en 5 principautés horpa. Deux dzongs furent construits à cette époque à Gartzé, à proximité de la Dza-chu (Yarlung)[6]. De nombreux monastères gelugpa y sont construit au début de cette période, comme le monastère de Dargyé (1642), ou le monastère de Nyitso (1650).

Dynastie Qing

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En 1717, les Dzoungars prennent la région de Lhassa aux Qoshots pour obtenir le contrôle du Tibet. En 1720, l'Empereur de Chine, Qing Kangxi, intervient et fait placer sur le trône à Lhassa Kelzang Gyatso, le 7e dalaï-lama, qui devient alors le chef temporel du Tibet. Des ambans et des garnisons de l'Empire gardent le territoire[7],[8],[9].

Les Mandchous envoient une armée et, en 1727, le royaume de Dergé tombe sous contrôle chinois en même temps que le reste du Tibet oriental. Avec d'autres districts comme Nyarong, Batang, Litang et les cinq états Horpa, il est inclus dans la région appelée Kham[10]. En 1733, l'empereur Yongzheng confère au roi de Dergé le titre de chef du « bureau de pacification » xuanweisi (宣威司, xuānwēisī), qui le laisse indépendant de fait mais l'oblige à payer un tribut[11]. Ce royaume conserva son indépendance jusqu'en 1865[réf. nécessaire].

Carte de l'Empire chinois en 1861 par l'Américain Alvin Jewett Johnson

Successivement intégré à la Chine impériale de la dynastie Qing, dans la province du Sichuan, qui prend alors sa forme actuelle, en y incluant également l'actuelle municipalité de Chongqing à la fin du XVIIIe siècle, en réponse à l'invasion du Tibet par les Gurkhas (ou guerre sino-népalaise, 1788 – 1789). Le gouvernement provincial prend alors le contrôle direct des aires habitées par des minorités, à l'ouest de Kangding, tandis qu'auparavant cette tâche incombait aux ambans de Lhassa[12].

République de Chine

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À la chute de la dynastie Qing lors de la révolution chinoise de 1911, la région passe sous le gouvernement de la république de Chine (1912-1949).

En 1914[13] (ou 1916), la région est intégrée jusqu'à 1925[13] (ou 1928) au district spécial de Chuanbian qui deviendra la province du Xikang en 1939, pendant l'invasion japonaise[14] et le restera jusqu'à 1955[15].

L'armée tibétaine contrôle, à partir de 1919, Shiqu, Dengke et d'autres xian du Sichuan[16].

Cette région est attaquée en 1930 par les armées tibétaines de Thubten Gyatso, le XIIIe dalaï-lama, en 1930. À la suite d'un différend avec des moines de la région, les armées des seigneurs de la guerre Zhao Erfeng et Ma Bufeng reconquièrent la région et ses dzongs sont détruits et transformés en caserne par les troupes de Zhao Erfeng. Elle est ensuite sujette à des luttes intestines entre clans.

Alors que la situation était calme dans le xikang, un responsable du gouvernement du Sikkim (raj britannique) est envoyé à Lhassa pour rencontrer le gouvernement central du Kashag au Tibet, à propos d'un invasion militaire da la région de Yushu au Qinghai. Les hauts échelons du gouvernement tibétain désiraient alors prendre le Xikang avec l'idée d'un plus grand Tibet. Ils attaquent alors le sud du Qinghai en 1932. L'armée du Qinghai, dirigée par Ma Bufang reprend la région, puis Shiqu, Dengke et les autres xian. L'armée prend ensuite Garze et Xinlong, obligeant les troupes tibétaines à abandonner[16],[17],[6].

Xikang en bleu sur une carte de 1936

Kangding, le chef-lieu de la préfecture autonome tibétaine de Garzê, a été la capitale de la province du Xikang de 1939 à 1945.

D'abord « district administratif spécial », le Xikang devint officiellement une province en 1939. En 1950, après la défaite du Kuomintang face au Parti communiste chinois dans la guerre civile chinoise, la province est amputée du territoire de Qamdo, officialisant ainsi la situation antérieure où les Tibétains contrôlaient toute la région à l'ouest du fleuve Yangzi[18], et sa capitale transférée à Ya'an[19]. La province ainsi réduite disparaît en 1955 et retourne dans la province du Sichuan ; quant au territoire de Qamdo, il est rattaché en tant que préfecture de Qamdo à la région autonome du Tibet lors de sa création en 1965.

République populaire de Chine

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Lors de la prise de pouvoir des communistes en Chine, le , il passe de la république de Chine à la république populaire de Chine.

Utilisé par l'armée tibétaine du Chushi Gangdruk, mouvement indépendantiste entraîné et financé par la Central Intelligence Agency (CIA) entre 1957 and 1969 dans le cadre du programme du gouvernement américain de Harry S. Truman (1943 — 1953) dans l'opération ST Circus, orchestrée depuis district de Mustang au Népal, le monastère de Litang est assiégé pendant deux mois par l'armée chinoise avant d'être bombardé et totalement détruit le . Selon Gilles van Grasdorff, des centaines de moines et de nonnes sont achevés après les pires supplices, certains sont enterrés vivants dans des fosses communes. Une délégation tibétaine envoyée par Tenzin Gyatso, le 14e dalaï-lama, en 1980 à la demande du gouvernement chinois, ne trouva à son emplacement que ruines et cendres[20].

Manifestations de 2014

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En , selon des organisations de défense des droits de l'homme et Radio Free Asia, cinq Tibétains furent tués par la police chinoise lors de manifestations suscitées par l'arrestation du chef de village, Dema Wangdak. Selon l'ONG Free Tibet Campaign, des blessés furent laissés sans soins médicaux[21].

Géographie

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Maison tibétaine à Litang.

La préfecture autonome tibétaine de Garzê se situe sur le bord sud-est du plateau du Tibet.

La réserve naturelle de Yading où se trouvent les trois montagnes sacrées tibétaines de Shenrezig, Jambeyang et Chanadorje est située dans l'actuelle préfecture autonome tibétaine de Garzê. La région a été explorée par Joseph Rock en 1928[22].

Subdivisions administratives

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La préfecture autonome tibétaine de Garzê exerce sa juridiction sur dix-huit xian :

Démographie

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Yaks Dans une ruelle du monastère Ganden Thubchen Choekhorling.
ethnie population proportion
rencensement 2000
Tibétains 703,168 78,37 %
Hans 163,648 18,24 %
Yi 22,946 2,56 %
Qiang 2,860 0,32 %
Hui 2,190 0,24 %
Naxi 760 0,08 %
Mongols 477 0,05 %
Bai 292 0,03 %
autres 898 0,11 %

Personnalités liées à la préfecture de Garzê

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  • Phuntsok Wangyal est né en 1922 à Bathang (district de Batang). Phuntsok Wangyal a étudié dans une école missionnaire chrétienne à Bathang[4]. Phünwang a commencé son militantisme à l'école, où il a fondé le Parti communiste tibétain en secret en 1939. Il fut arrêté en 1960 et incarcéré pendant 18 ans à la prison de Qincheng.
  • Louis Liotard a effectué, en compagnie de André Guibaut, deux missions d'exploration au Kham. Lors de la première exploration, en 1936-37, ils furent les premiers a remonter la Salouen, aux confins du Yunnan occidental, jusqu'à la frontière tibétaine[23]. Lors de la seconde, en 1939-1940, ils partirent de Kangding, actuel chef-lieu de la préfecture autonome tibétaine de Garzê et se dirigèrent vers le nord au pays des Goloks, dans la province de Qinghai.
  • Tenzin Delek Rinpoché né en 1950 à Litang, est un lama arrêté par les autorités chinoises sur la base d'accusations d'attentats à la bombe et condamné à mort en décembre 2002[24]. Sa sentence, transformée en peine d'emprisonnement à perpétuité le suscita le scepticisme des Nations unies estimant que Tenzin Delek Rinpoché a été maltraité en prison, et qu'il n'a pas pu bénéficier d'un procès équitable. Les Tibétains de cette région, notamment ses disciples, et les membres de sa famille demandent un procès équitable. Sa libération a été demandée par plusieurs ONG[25],[26],[27].
  • Runggye Adak qui, lors d'un festival à Litang, a appelé au retour du dalaï-lama et à la libération de Gedhun Choekyi Nyima et de Tenzin Delek Rinpoché. Runggye Adak a été arrêté immédiatement. Une protestation spontanée des populations locales qui exigeaient sa libération a duré plusieurs jours avant d'être dispersée sous la menace par la police anti-émeute[28]. Adruk Lopoe, un moine, sera condamné à dix ans de prison pour avoir demandé la libération de Runggye Adak.

C'est la région où sont parlées les langues rGyalrong.

Notes et références

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  1. (en) Codes postaux et téléphoniques du Sichuan, (en) China Zip Code/ Telephone Code, ChinaTravel.
  2. (ja) 川田進 (Kawata Susumu), « デルゲ印経院とデルゲ土司に見る 中国共産党のチベット政策 », Memoirs of the Osaka Institute of Technology, Series B, vol. 53, no 1,‎ , p. 19~50 (lire en ligne)
  3. (en) Gyurme Dorje, Tibet Handbook : The Travel Guide, Bath, Footprint Travel Guides, , 2, illustrated, revised éd., 951 p. (ISBN 978-1-900949-33-0, LCCN 98068298, lire en ligne), p. 469
  4. a et b Roland Barraux, Histoire des Dalaï Lamas, Quatorze reflets sur le Lac des Visions, Albin Michel, 1993. Réédité en 2002, Albin Michel, (ISBN 2226133178).
  5. a et b René Grousset, « L'Empire des steppes — Attila, Gengis-khan, Tamerlan », Classiques de l'Université du Québec à Chicoutimi. Voir le chapitre « Le khanat khochot du Tsaïdam et du Koukou-nor, protecteur de l'Église tibétaine (pages 644 à 647) »
  6. a et b Marc Moniez, Christian Deweirdt, Monique Masse, Le Tibet, Éditions de l'Adret, Paris, 1999, (ISBN 2-907629-46-8).
  7. Ram Rahul, Central Asia : an outline, New Delhi, Concept Publishing Company, , 170 p. (ISBN 978-81-7022-679-6, OCLC 44211475, présentation en ligne)
  8. (en) William Woodville Rockhill, « The Dalai Lama of Lhasa », p. 41
  9. Soloshcheva 2014.
  10. Chapman, F. Spencer. (1940). Lhasa: The Holy City, p. 135. Readers Union Ltd., London.
  11. Coales, 224.
  12. (en) Dai Yingcong, The Sichuan Frontier and Tibet : Imperial Strategy in the Early Qing, University of Washington Press, , 19–26, 145 « In addition, this document cleared up a gray area concerning amban and the sichuan provincial government: the proposal gave the chengdu general and the Sichuan provincial government full authority to rule the annexed Kham area west of Dartsedo, which had hitherto been within the jurisdiction of the Qing amban in Lhasa ».
  13. a et b (en) « Provinces and Administrative Divisions », sur Worldstatesmen.org
  14. Lawrence Epstein et International Association for Tibetan Studies. Seminar, Khams Pa Histories : Visions of People, Place and Authority : PIATS 2000, Leiden, Boston, Brill, , 172 p. (ISBN 978-90-04-12423-3, OCLC 48619288, lire en ligne), p. 287
  15. « TIBET (XIZIANG) », sur Universalis
  16. a et b Wang Jiawei (王家伟) et Nyima Gyaincain/Nimajianzan (尼玛坚赞), The historical status of China's Tibet, Pékin, 五洲传播出版社,‎ (ISBN 7-80113-304-8 et 9787801133045, OCLC 39092468, lire en ligne), p. 150 « While the military situation in Xikang was far from calm, a British Sikkim official was sent to Lhasa, where he plotted with the Gaxag governement of Tibet on matters concerning a military invasion of the Yushu Area of Qinghai. The upper echelons of the Tibetan ruling class, whose appetite was wetted by Tibetan military successes in Xikang, came up to the idea of achieving a "Greater Tibet" by capturing southern Qinghai. In March 1932, the Tibetan army launched an attack on southern Qinghai with the excuse of land dispute between monasteries in Yushu and also taking advantage of the weak defences then in place in Southern Qinghai. The Tibetan expeditionnary force captured Ranqian on April 3 and closed in on Yushu shortly after. Qinghai warlord Ma Bufang rushed reinforcements to the front, and the Qinghai army launched a counter-attack in July, routing the Tibetan army and driving it back to Xikang. The Qinghai army captured Shiqu, Dengke and other counties that had fallen into the hands of the Tibetan army since 1919. The victory on the part of the Qinghai army threatened the supply lines of the Tibetan forces in Garze and Xinlong. As a result, this part of the Tibetan army was forced to withdraw. »
  17. (en) Gray Tuttle, Tibetan Buddhists in the making of modern China, New York, Columbia University Press, (ISBN 0-231-13446-0, OCLC 62124451, lire en ligne), p. 172 « When Tibetan forces advanced into Yul Shul (Ch. Yushu; considered by Chinese to be part of the recently formed Qinghai Province), Liu was able to convince Qinghai's governor, Ma Bufang, to coordinate an attack, which proved successful, on the Tibetans. »
  18. « On 10th October 1932, Liu and the Tibetan leaders signed a truce in which it was agreed that the Tibetan forces would remain west of the Yangtze river and the Chinese would remain east of it. The river remained the de facto border between Tibet and China until October 1950 (Peissel 1972 Guibaut 1949) » John Studley, « The History of Kham », (consulté le )
  19. « Xikang », The Columbia Encyclopedia, Sixth Edition (consulté le ).
  20. Gilles Van Grasdorff, Panchen Lama, Otage de Pékin, Ramsay, 1999, (ISBN 2-84114-283-3), p. 214.
  21. Agence France-Presse, La police chinoise ouvre le feu et tue cinq Tibétains, La Presse.ca, 20 août 2014.
  22. China Today
  23. Constantin de Slizewicz, Les peuples oubliés du Tibet, 2007, Perrin, Asie, 2007
  24. PE/Tibet: résolution sur le Tibet et le cas de Tenzin Delek Rinpoché
  25. Libérez Tenzin Delek Rinpoché « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
  26. Préoccupations d'Amnesty
  27. Trials of a Tibetan Monk
  28. RFA: Tibetan Protesters Withdraw Amid Threat of Force

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Liens externes

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Bibliographie

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  • (en) Maria A. Soloshcheva, The 'Conquest of Qinghai' Stele of 1725 and the Aftermath of Lobsang Danjin's Rebellion in 1723-1724, Moscou, National Research University Higher School of Economics, (lire en ligne).