Paluel
Paluel | |||||
![]() Vue de la centrale nucléaire de Paluel | |||||
![]() Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Dieppe | ||||
Intercommunalité | CC de la Côte d'Albâtre | ||||
Maire Mandat |
Didier Gaston 2020-2026 |
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Code postal | 76450 | ||||
Code commune | 76493 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Paluellais, Paluellaises | ||||
Population municipale |
401 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 37 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 50′ 01″ nord, 0° 37′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 0 m Max. 96 m |
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Superficie | 10,87 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | 10e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
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Paluel est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Elle est connue pour accueillir sur son territoire la centrale nucléaire de Paluel.
Géographie[modifier | modifier le code]
Description[modifier | modifier le code]
Commune rurale, Paluel est située entre Cany-Barville et Saint-Valery-en-Caux, dans le pays de Caux.
Le village est situé dans la partie aval de la vallée de la Durdent. Le territoire communal s'étend essentiellement à l'est du fleuve et comprend plusieurs hameaux : Janville, Conteville et Bertheauville.
Au nord, la commune possède une façade maritime marquée par les falaises de craies caractéristiques du pays de Caux et, occupée dans sa partie orientale par le site nucléaire de Paluel. Contrairement à sa voisine Veulettes-sur-Mer, Paluel n'a pas de plage aménagée.
Communes limitrophe[modifier | modifier le code]
Les communes limitrophes sont Canouville, Malleville-les-Grès, Saint-Riquier-ès-Plains, Saint-Sylvain, Veulettes-sur-Mer et Vittefleur.
Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]
La commune fait partie, au même titre que Veulettes-sur-Mer et Malleville-les-Grès, de la zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type 1 dénommée Basse vallée de la Durdent[1].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Habitat et logement[modifier | modifier le code]
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 298, alors qu'il était de 283 en 2013 et de 263 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 63 % étaient des résidences principales, 31,8 % des résidences secondaires et 5,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 81 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,1 % des appartements[I 1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Paluel en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (31,8 %) très supérieure à celle du département (3,9 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 59,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (59,2 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 % pour la France entière[I 2].
Typologie | Paluel[I 1] | Seine-Maritime[I 3] | France entière[I 4] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 63 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 31,8 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 5,2 | 8,1 | 8,2 |
Toponymie[modifier | modifier le code]
Le nom de la localité est attesté sous la forme Paluellus vers 1025[2].
Du mot de la langue d'oïl palu(d), « marais »[3]. Situé dans la partie aval de la vallée de la Durdent, on peut supposer, avec comme seul indice la localisation du toponyme actuel, que la paroisse de Paluel aurait pu s'étendre sur l'emplacement des polders desséchés à la fin du XIXe siècle au nord-est du marais.
Histoire[modifier | modifier le code]
![]() (vers 1750). |
![]() (Gravé par Nanteuil en 1660) |
La carte de Cassini ci-contre montre qu'au milieu du XVIIIe siècle, Paluel est un village avec une église située sur la rive droite de la Durdent.
Au nord Conteville est également une paroisse indépendante. Cette commune a été rattachée à Paluel un peu avant 1820.
Quatre hameaux, qui existent encore de nos jours, figurent sur la carte : Guerpy sur la rive gauche, puis Bertheauville, Val aux Loups et Notre-Dame de Janville sur la rive droite, dont la chapelle a disparu aujourd'hui.
Au nord, près de l'embouchure de la Durdent, est représenté un bâtiment sans nom. Sur le plan de 1660, ce bâtiment est dénommé claquedent ; ce terme désignait à l'époque une maison de prostitution.
Cet endroit, site balnéaire de nos jours, se nomme « le Pont Rouge ».
À l'ouest est représenté le château d'Anglesqueville-les-Murs qui est sur la commune de Saint-Sylvain.
Au XIIe siècle, Paluel et Vittefleur ne forment qu'une seule paroisse.
Durant la Seconde Guerre mondiale, la commune a subi plusieurs bombardements pendant l'été 1944.
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]
La commune se trouve depuis 1926 dans l'arrondissement de Dieppe du département de la Seine-Maritime.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Cany-Barville[4]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Saint-Valery-en-Caux
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de la Seine-Maritime.
Intercommunalité[modifier | modifier le code]
Paluel est membre fondateur de la communauté de communes de la Côte d'Albâtre, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé initialement en 2001 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Cette intercommunalité est issue de la transformation de l'ancien District de la région de Paluel.
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10].
En 2020, la commune comptait 401 habitants[Note 1], en diminution de 11,67 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Centrale nucléaire de Paluel.
- Château de Janville et son colombier[12],
Inscrit MH (1975)[13].
- Chapelle Notre-Dame de Janville[14],
Classé MH (1943).
- Château de Bertheauville[15]. Ce château a appartenu à la famille Rigoult de Fennemare. Ferronneries de Ferdinand Marrou et sculptures de Jean-Baptiste Foucher réalisées entre 1887 et 1890[16].
- Église Saint-Martin[17].
- Église Saint-Pierre[18] (hameau de Conteville).
-
Le château, parc et colombier, Inscrit MH (1975).
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
Héraldique[modifier | modifier le code]
![]() |
Blason | D’or au gousset d’azur chargé en chef de deux truites d’argent en fasce l’une sur l’autre et en pointe d’un bouquet de roseaux du même ; accompagné à dextre d’un symbole du noyau nucléaire à trois orbites d’électrons de sable brochant sur un éclair au trait de sable rempli d’argent ; à senestre de trois châteaux couverts au trait de sable, essorés, ouverts et ajourés aussi de sable. |
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Détails | Création de Denis Joulain, adoptée par délibération municipale le 16 octobre 2015[19]. |
Pour approfondir[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- « Paluel », dans Le Patrimoine des communes de la Seine-Maritime, Charenton-le-Pont, Éditions Flohic, coll. « Le Patrimoine des communes de France », , 1389 p. (ISBN 2-84234-017-5) vol. 1, p. 227-229.
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- « Dossier complet : Commune de Paluel (76493) », Recensement général de la population de 2020, INSEE, 25/7//2023 (consulté le ).
- « Paluel » sur Géoportail.
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes[modifier | modifier le code]
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références[modifier | modifier le code]
Site de l'Insee[modifier | modifier le code]
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Paluel - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Paluel - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Seine-Maritime - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
Autres sources[modifier | modifier le code]
- « La basse vallée de la Durdent », sur Muséum national d'Histoire naturelle - Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
- Jean Adigard des Gautries, « Les noms de lieux de la Seine-Maritime attestés entre 911 et 1066 (suite) », Annales de Normandie, 8e année, no 3, 1958, p. 316.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, volume 2, 1996, p. 1096 (ISBN 2600001336).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- « Les maires de Paluel », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
- « Bien habiter à la campagne », Le Moniteur, (lire en ligne, consulté le ).
- « Municipales 2020 : l’ancien adjoint Didier Gaston candidat à Paluel : Didier Gaston et ses dix colistiers veulent mettre en avant l’écoute et l’échange », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Château de Janville. », notice no PA00100789, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Serge Rouverand (préf. Philippe Manneville), Colombiers en Seine-Maritime, Darnétal, Petit à petit, , 130 p. (ISBN 2-914401-54-X), p. 45
- « Chapelle Notre-Dame de Janville. », notice no PA00100788, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Château de Bertheauville. », notice no IA00022634, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Leloutre, « Château de Bertheauville-Paluel », La Normandie, , p. 345-349 (lire en ligne, consulté le )
- « Église Saint-Martin. », notice no IA00022626, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Église Saint-Pierre. », notice no IA00022637, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « 76 493 - Paluel (Seine-Maritime) », sur armorialdefrance.fr, .