Moye (Haute-Savoie)
Moye | |||||
Mairie et église de la commune de Moye depuis la route qui mène au cimetière. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Savoie | ||||
Arrondissement | Annecy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Rumilly Terre de Savoie | ||||
Maire Mandat |
Martine Vibert 2020-2026 |
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Code postal | 74150 | ||||
Code commune | 74192 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
968 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 41 hab./km2 | ||||
Population agglomération |
25 728 hab. | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 52′ 38″ nord, 5° 54′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 314 m Max. 1 044 m |
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Superficie | 23,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Annecy (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Rumilly | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | www.mairie-moye.fr | ||||
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Moye [mɔj] est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]La commune de Moye fait partie du pays de l'Albanais et du canton de Rumilly.
Communes limitrophes
[modifier | modifier le code]Serrières-en-Chautagne (Savoie) |
Lornay | Vallières | ||
Ruffieux (Savoie) |
N | Rumilly | ||
O Moye E | ||||
S | ||||
Cessens (Savoie) |
Massingy |
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Moye est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[1]. Elle est située hors unité urbaine[2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[3],[4].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,8 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), prairies (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[5].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
-
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
-
Carte orthophotogrammétrique de la commune.
Toponymie
[modifier | modifier le code]En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Moyi (graphie de Conflans) ou Moye (ORB)[6].
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1872, le maire François Favre demande à la Mère supérieure générale des Sœurs de Saint-Joseph de Chambéry de prendre en charge une école communale de filles, construite sur le terrain qu'elles ont reçu à la suite d'un legs et sur lequel elles ont fait construire une maison. Sœur Marie Cyrille Favier dirige l'école pendant 30 ans puis est remplacée par sœur Marie Laurence Blais, qui reste aussi en poste une trentaine d'années. Elles font des émules et de nombreuses jeunes filles de la commune entrent dans les ordres. Les sœurs s'occupent aussi de l'école ménagère, de la cantine scolaire, des soins infirmiers et de l'aide aux mourants. L'école des sœurs fonctionne jusqu'en 1974, année à partir de laquelle, le bâtiment devient un lieu de retraite et de repos pour les Carmélites de Chambéry. La dernière religieuse de Moye disparaît en 1994. La commune acquiert la maison en 1996.
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Elle fait partie de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie.
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[8].
En 2021, la commune comptait 968 habitants[Note 2], en évolution de −6,02 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]- Télévision locale : 8 Mont-Blanc.
Économie
[modifier | modifier le code]Culture et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Église Notre-Dame de l'Assomption :... Camille Ruphy en fut l'architecte[11].
- Chapelle de Poisu : la chapelle est devenue un bien communal depuis 2010. Elle est gérée conjointement entre la commune et l'association « La chapelle de Poisu » créée en 2007 par des habitants du village. Grâce à des dons et des subventions, l'extérieur de la chapelle a été restauré en 2011 : toiture, maçonnerie, assainissement pour retrouver sa splendeur d'origine.=
- Chapelle Saint-Jean-Baptiste : Initialement un oratoire construit par les sires de Rougemont vers la fin du XIVe siècle au pied du mont Clergeon. En 1730, les alentours immédiats connurent une période de débauches et d'excès appelée « abominations de 1730 ».
- Château de Novéry : en 1965, le professeur Gilbert Durand (1921-2012) acquiert le château et y vit durant une quarantaine d'années[12].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]- Gilbert Durand (1921-2012), résistant, professeur de Sociologie et d’Anthropologie à l’Université de Grenoble II, fondateur de l'université de Savoie.
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 367-376, « Le canton de Rumilly », p.439-442, « Moye ».
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Site officiel de la mairie
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Références
[modifier | modifier le code]- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Moye ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Annecy », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou..
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 363.
- Chaoying Durand-Sun, in, (direction) Arlette Chemain-Degrange & Pascal Bouvier, Gilbert Durand : De l'enracinement au rayonnement, volume d'hommages collectifs., "Gilbert Durand au château de Novéry", in, Gilbert Durand . De l'enracinement au rayonnement, Paris, éditions de l'Université de Savoie Mont-Blanc, , pp 51 à 63 (ISBN 978-2-919732-45-6), page 55.