Moye (Haute-Savoie)

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Moye
Moye (Haute-Savoie)
Mairie et église de la commune de Moye depuis la route qui mène au cimetière.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Arrondissement Annecy
Intercommunalité Communauté de communes Rumilly Terre de Savoie
Maire
Mandat
Martine Vibert
2020-2026
Code postal 74150
Code commune 74192
Démographie
Population
municipale
968 hab. (2021 en diminution de 6,02 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Population
agglomération
25 728 hab.
Géographie
Coordonnées 45° 52′ 38″ nord, 5° 54′ 46″ est
Altitude Min. 314 m
Max. 1 044 m
Superficie 23,8 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Annecy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Rumilly
Législatives Première circonscription
Localisation
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Moye
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Moye
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Moye
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Moye
Liens
Site web www.mairie-moye.fr

Moye [mɔj] est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

La commune de Moye fait partie du pays de l'Albanais et du canton de Rumilly.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Moye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Annecy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 79 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,8 %), zones agricoles hétérogènes (36,7 %), prairies (17,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4 %)[6].

L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Toponymie[modifier | modifier le code]

En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Moyi (graphie de Conflans) ou Moye (ORB)[7].

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1872, le maire François Favre demande à la Mère supérieure générale des Sœurs de Saint-Joseph de Chambéry de prendre en charge une école communale de filles, construite sur le terrain qu'elles avaient reçu à la suite d'un legs et sur lequel elles avaient fait construire une Maison des sœurs. Sœur Marie Cyrille Favier dirigea l'école pendant 30 ans puis fut remplacée par sœur Marie Laurence Blais, qui restera aussi en poste une trentaine d'années. Elles feront des émules et de nombreuses jeunes filles de la commune entreront dans les ordres. Les sœurs s'occupent aussi de l'école ménagère, de la cantine scolaire, des soins infirmiers et de l'aide aux mourants. L'école des sœurs fonctionnera jusqu'en 1974, année à partir de laquelle, le bâtiment deviendra un lieu de retraite et de repos pour les Carmélites de Chambéry. La dernière religieuse de Moye disparaît en 1994. La commune acquiert la maison en 1996.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 1989 mars 2001 Hubert Laravoire ... ...
mars 2001 mars 2020 Christian Heison DVD Conseiller départemental
mars 2020 En cours Martine Vibert ... ...
Les données manquantes sont à compléter.

Elle fait partie de la communauté de communes Rumilly Terre de Savoie.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[9].

En 2021, la commune comptait 968 habitants[Note 3], en diminution de 6,02 % par rapport à 2015 (Haute-Savoie : +5,99 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1822 1838 1848 1858 1861 1866
1 0111 0821 0101 2161 3331 4241 3371 2651 274
1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
1 3521 3691 3731 3951 3191 2451 2101 1781 205
1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
1 0631 0701 021888915795717630535
1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019 2021
6406978499901 0281 0161 028983968
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[11].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Médias[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Culture et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Église Notre-Dame de l'Assomption : ... Camille Ruphy en fut l'architecte[12].
  • Chapelle de Poisu : la chapelle est devenue un bien communal depuis 2010. Elle est gérée conjointement entre la commune et l'association « La chapelle de Poisu » créée en 2007 par des habitants du village. Grâce à des dons et des subventions, l'extérieur de la chapelle a été restauré en 2011 : toiture, maçonnerie, assainissement pour retrouver sa splendeur d'origine.
  • Chapelle Saint-Jean-Baptiste : Initialement un oratoire construit par les sires de Rougemont vers la fin du XIVe siècle au pied du mont Clergeon. En 1730, les alentours immédiats connurent une période de débauches et d'excès appelée « abominations de 1730 ».
  • Château de Novéry : en 1965, le professeur Gilbert Durand (1921-2012) acquiert le château et y vit durant une quarantaine d'années[13].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Henri Baud, Jean-Yves Mariotte, Jean-Bernard Challamel, Alain Guerrier, Histoire des communes savoyardes. Le Genevois et Lac d'Annecy (Tome III), Roanne, Éditions Horvath, , 422 p. (ISBN 2-7171-0200-0), p. 367-376, « Le canton de Rumilly », p.439-442, « Moye ».

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Annecy », sur insee.fr (consulté le ).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
  7. Lexique Français : Francoprovençal du nom des communes de Savoie : Lé Kmoune in Savoué, Bruxelles, Parlement européen, , 43 p. (ISBN 978-2-7466-3902-7, lire en ligne), p. 13
    Préface de Louis Terreaux, membre de l'Académie de Savoie, publié au Parlement européen à l'initiative de la députée Malika Benarab-Attou.
    .
  8. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  9. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  11. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  12. Paul Guichonnet, Nouvelle encyclopédie de la Haute-Savoie : Hier et aujourd'hui, Montmélian, La Fontaine de Siloé, , 399 p. (ISBN 978-2-84206-374-0, lire en ligne), p. 363.
  13. Chaoying Durand-Sun, in, (direction) Arlette Chemain-Degrange & Pascal Bouvier, Gilbert Durand : De l'enracinement au rayonnement, volume d'hommages collectifs., "Gilbert Durand au château de Novéry", in, Gilbert Durand . De l'enracinement au rayonnement, Paris, éditions de l'Université de Savoie Mont-Blanc, , pp 51 à 63 (ISBN 978-2-919732-45-6), page 55.