Le Règne animal

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Le Règne animal
Description de l'image Le Règne animal.png.
Réalisation Thomas Cailley
Scénario Thomas Cailley
Pauline Munier
Musique Andrea Laszlo De Simone
Acteurs principaux
Sociétés de production Nord-Ouest Films
Studiocanal
France 2 Cinéma
Artémis Productions
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Durée 128 minutes
Sortie 2023

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Règne animal est un film français réalisé par Thomas Cailley, sorti en 2023.

Il est présenté en film d'ouverture dans la section « Un certain regard » au Festival de Cannes 2023.

En 2024, le film reçoit cinq prix à la 49e cérémonie des César, dont celui de la meilleure photographie et celui des meilleurs costumes.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Alors que le monde s'est déjà habitué à une épidémie de mutations qui transforment les humains en animaux, François doit déménager dans le sud de la France pour se rapprocher de sa femme Lana, touchée par ce mal mystérieux et envoyée dans un centre spécialisé. Sur place, lui et son fils Émile doivent se réinventer dans un monde qui se peuple de créatures d'un nouveau genre.

Résumé détaillé[modifier | modifier le code]

Dans un futur proche, une mutation provoque la transformation progressive de certains individus en animaux anthropomorphiques. Outre un retour à l'instinct animal, les chercheurs sont désemparés face à cette maladie qui peut toucher n'importe qui quel que soit son âge ou son sexe et chaque pays tente de gérer tant bien que mal ses monstres, baptisés "Créatures" ou surnommés "bestioles".

En France, Émile Marindaze et son père cuisinier, François, déménagent dans le sud pour suivre sa mère, Lana, transformée en créature, dans un centre de soins récemment construit. Émile n'a jamais réussi à passer son traumatisme lorsque sa mère a montré les premiers symptômes et se tient le plus loin possible des créatures. Logés dans un camping, les deux hommes sont prévenus que le camion qui transportait les créatures vers le centre a subi un accident et que des patients se sont échappés. Bien que Julia, une gendarme, tente de rassurer François et de lui expliquer qu'ils les retrouveront, ce dernier décide de se lancer lui-même dans les recherches pour retrouver sa femme. Au cours de leur première battue, lui et Émile tombent sur deux créatures, l'un oiseau, qui blesse Émile et l'autre, une enfant grenouille. Malgré tout, Lana reste introuvable.

Lors d'un cours de sport où Émile réussit à gagner seul au tir à la corde, il constate qu'il est lui aussi en train de se transformer. Terrifié, le lycéen décide de cacher cela à son père par peur d'être envoyé en centre. Néanmoins, au fil des jours, la mutation l'affecte progressivement et l'instinct animal prenant le dessus, Émile se rend à l'endroit où il avait trouvé les deux créatures avec son père pour demander de l'aide. D'abord réticent, Fix, l'homme-corbeau lui fait progressivement confiance lorsqu'Émile l'aide à voler. Dans le même temps, le garçon se rapproche d'une de ses camarades de classe. François, lui n'a pas perdu espoir de retrouver Lana et se retrouve nez à nez avec un homme-morse qui s'avère être un proche de Naima, la serveuse avec qui il travaille. L'homme s'échappe et François aperçoit brièvement Lana, totalement transformée partant vers la forêt. Parti en battue avec Julia, les gendarmes ayant été relevés de leur fonction par l'armée, François retrouve le vélo de son fils (ce dernier l'avait abandonné car il n'était plus capable de l'utiliser et avait prétendu qu'on lui avait volé) et comprend qu'il lui ment depuis longtemps en retrouvant des crocs et des poils dans le tuyau d'un évier. Soucieux de l'aider, François lui donne de nombreux conseils pour éviter de se faire remarquer, conseils qu’Émile peine à suivre au vu de l'avancée de sa transformation en loup/ours.

Lors de la fête de la Saint Jean et après une altercation avec son père, Émile a une relation sexuelle avec sa camarade, qui découvre sa mutation - ce dont elle se doutait depuis longtemps - mais cela ne l'effraie pas. Cependant, un autre de ses camarades l'a vu et le provoque avec un émetteur d'ultrasons. Emile craque et l'agresse avant de fuir. L'employeur de François, qui dirige une milice anti-créatures, lance la chasse pour l'arrêter. Fix vient au secours de son ami et tue l'un des chasseurs avant d'être lui-même abattu. Le garçon parvient à s'enfuir. Poussé par son instinct animal, Émile s'enfonce de plus en plus profondément dans la forêt et parvient dans une zone où toutes les créatures échappées se sont regroupées. Il retrouve sa mère qui le reconnaît brièvement et lui témoigne de l'affection. C'est ce moment que choisi l'armée pour attaquer l'endroit et capturer les créatures. Emile est capturé sous le regard impuissant de "grenouille" qui échappe aux militaires parce qu'elle est grimpée à un arbre. Ayant toujours apparence humaine, Émile est emmené à la gendarmerie où son père vient le récupérer. Lorsqu'il doit signer sa déposition, Émile a brièvement un comportement animal et François assomme le gendarme pour éviter qu'il ne donne l'alerte. Les deux hommes quittent ensuite le poste sous le regard suspicieux de Julia.

Pris en chasse par la gendarmerie et ayant vu la maltraitance des patients, François promet à son fils qu'il ne l’emmènera pas en centre et fonce en direction de la forêt. Émile remercie son père et s'enfonce dans les bois, sa vitesse de course le mettant à l'abri de toute poursuite.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

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Distribution[modifier | modifier le code]

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  • Paul Kircher : Émile Marindaze
  • Romain Duris : François Marindaze
  • Tom Mercier : Fix 
  • Adèle Exarchopoulos : Julia Izquierdo
  • Billie Blain : Nina Moktari
  • Florence Deretz : Lana Marindaze
  • Xavier Aubert : Jacques
  • Saadia Bentaïeb : Naïma
  • Gabriel Caballero : Victor
  • Iliana Khelifa : Maëlle
  • Paul Muguruza : Jordan
  • Maëlle Benkimoun : Grenouille
  • Nathalie Richard : Valérie Beaudouin
  • Tom Rivoire : le lieutenant de gendarmerie
  • François-Xavier Raffier : Bonnel

Production[modifier | modifier le code]

Genèse et développement[modifier | modifier le code]

Le Règne animal est le deuxième long métrage du réalisateur français Thomas Cailley après sa première œuvre primée, Les Combattants (2014).

L'idée de départ vient d'un scénario de Pauline Munier écrit alors qu'elle était encore étudiante à La Fémis. Thomas Cailley découvre cette histoire alors qu'il participe à un jury de lecture de travaux des étudiants de l'école[2]. Il propose alors à Pauline Munier d'écrire ensemble un long métrage basé sur cette idée d'humains qui se transforment en acquérant des traits animaux[3].

Les créatures mi-humaines mi-animales du film résultent d'un travail de pré-production intensif : deux ans avant le tournage, Thomas Cailley a travaillé pendant 6 mois[4] avec le dessinateur de bande dessinée Frederik Peeters « pour développer un bestiaire complet : mammifères, oiseaux, arthropodes, nous avons cherché partout[5]. » Ces concept arts ont ensuite servi de base à des character designers spécialisés en morphologie pour créer les modèles définitifs.

Le réalisateur s'est également intéressé aux sculptures de Ron Mueck et Patricia Piccinini, afin d'éviter de retomber sur « des choses connues, des silhouettes issues de l'heroic fantasy ou du jeu vidéo, un imaginaire un peu viriliste[6]. » Les créatures ont été réalisées grâce à un mélange d'effets physiques de maquillage et d'animatroniques et d'effets numériques en post-production. Thomas Cailley a également travaillé avec le célèbre storyboarder Sylvain Despretz pour élaborer et budgéter les scènes du film[7].

Tournage[modifier | modifier le code]

Le film se déroule dans les landes de Gascogne, en Gironde, où le cinéaste a grandi et où il a mis en scène son premier film. Le scénario a été écrit avant la pandémie du Covid-19[8]. Comme pour Les Combattants, Pierre Guyard (Nord-Ouest Films) se charge de la production, tandis que le frère du réalisateur, David Cailley, s'occupe de la photographie et Lilian Corbeille du montage. Les rôles principaux sont tenus par Paul Kircher, Romain Duris et Adèle Exarchopoulos.

Le tournage a eu lieu à partir de [9] entièrement en Nouvelle-Aquitaine, pour moitié dans les Landes, en Lot-et-Garonne dans les villes du Temple-sur-Lot et de Castelmoron-sur-Lot[8] puis en Dordogne avec la commune du Fleix[10] et en Bergeracois, notamment au château de Bridoire, et enfin en Gironde, à Gradignan, Hostens et La Teste-de-Buch[11].

Les coûts de production ont été estimés entre 13 et 15 millions d'euros[8],[12],[13].

Au total, le tournage devait durer 57 jours, jusqu'à la mi-août[8], mais a été prolongé d'un mois, car certains décors extérieurs ont été détruits par les incendies ayant touché la région durant l'été 2022[3],[14].

Financement[modifier | modifier le code]

Le projet a bénéficié du soutien financier du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC)[8],[15].

Accueil[modifier | modifier le code]

Festival et sortie[modifier | modifier le code]

Le film est choisi pour faire l'ouverture de la sélection « Un certain regard » du festival de Cannes 2023.

La version sortie en salles, de 128 minutes, est plus courte de deux minutes que la version présentée au festival de Cannes[16]. En effet, le réalisateur Thomas Cailley a coupé une scène d'épilogue après les projections cannoises. Comme le réalisateur l'explique, les incendies qui ont bouleversé le tournage ont forcé le montage à se terminer plus tard que prévu, amenant à dévoiler un montage non définitif à Cannes :

« Notre flux de post-production a été très comprimé et au lieu de terminer le film un mois et demi avant le Festival de Cannes, on l'a terminé le pour une projection le 17. […] Quand je l'ai vu, j'ai trouvé ça bien mais j'ai eu quand même un doute. On a donc profité des reprises cannoises à Paris pour essayer sans l'épilogue. Au final j'ai eu l'impression qu'il était plus intéressant de ne pas répondre à toutes les questions auxquelles l'épilogue répondait. De les garder en suspens[17]. »

Cet épilogue est ensuite présenté en tant que "fin alternative" en bonus de l'édition blu-ray du film.

Critiques[modifier | modifier le code]

Le Règne animal
Score cumulé
SiteNote
AlloCiné 4.4 étoiles sur 5[18]
Compilation des critiques
PériodiqueNote
20 Minutes 5 étoiles sur 5[18]
Télérama 5 étoiles sur 5[18]
Les Inrockuptibles 5 étoiles sur 5[18]
Positif 5 étoiles sur 5[18]
Figaro 4 étoiles sur 5[18]
Ecran Large 4 étoiles sur 5[18]
Le Monde 4 étoiles sur 5[18]

Après sa projection cannoise, le film est salué par une critique généralement dithyrambique. Ainsi le film est « un coup d'éclat ahurissant » pour Télérama[19] tandis que Libération évoque un film « qui propose un équilibre détonnant, qui ouvre une nouvelle voie pour le cinéma français[20]. » The Hollywood Reporter salue « une œuvre originale et saisissante »[21] et le critique de Variety est surpris par « un film qui pourrait sembler idiot s'il vacillait ne serait-ce qu'un instant. Ce qui rend le fait qu'il fonctionne d'autant plus remarquable[22]. »

Des critiques font cependant état de quelques réserves, notamment Le Monde qui critique « un scénario dont la solidité fait défaut[23]. »

Lors de la sortie en salles, Première salue un « chef-d'œuvre étourdissant »[24] et en fait son « film du mois »[25] quand, pour Les Inrockuptibles, « Le Règne animal réussit quelque chose de rare, si ce n’est d’unique, dans le cinéma hexagonal contemporain : en remontrer à Hollywood sur son terrain de jeu privilégié (le film de genre à grand spectacle), tout en s’inscrivant sur un territoire résolument français[26]. » Allociné constate que Le Règne animal est le quatrième film le mieux noté par la presse en 2023[27].

Le Monde[28] révise son appréciation : « Le film remplit parfaitement son office de roman d’apprentissage et on ne peut que se laisser prendre par son attrait pour la bestiole et la bricole. Les mutations fonctionnent à merveille parce qu’elles ne perdent jamais le point de vue humain. Concrètement, lorsque l’un des personnages se transforme en oiseau, le cinéaste fait avec les moyens du bord. Pour le dire simplement, il lui colle des ailes dans le prolongement de ses bras et lui laisse son bas de jogging. Sa rhinoplastie suggère qu’il a chuté plusieurs fois. La persévérance des débutants se loge, bien souvent, dans le grotesque qui fait d’eux des hommes rafistolés[29]. »

Box-office[modifier | modifier le code]

France[modifier | modifier le code]

Le film réalise 12 907 entrées avec ses avant-premières pour un total cumulé de 35 982 entrées lors de son premier jour[30] et finit sa première semaine avec 224 476 entrées[31]. Il se positionne ainsi en deuxième place du box-office, derrière le film Bernadette, mais avec une meilleure moyenne de 22 spectateurs par séance (quand celle de Bernadette est de 17). Signe d'un bon bouche-à-oreille, qui permet au magazine Première de le présenter comme un « nouveau phénomène du box-office français »[32], le film ne perd que 2 % de sa fréquentation en deuxième semaine, à l'issue duquel il cumule 431 376 entrées[33]. Il gagne même des spectateurs en troisième semaine, avec une progression de 3 % qui font un cumul de 643 114 tickets[34]. Le film dépasse la barre du million d'entrées lors de sa sixième semaine à l'affiche[35].

Distinctions[modifier | modifier le code]

Récompenses[modifier | modifier le code]

Nominations[modifier | modifier le code]

Sélections[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « SCRIPTOCLAP - Le Règne animal », sur scriptoclap.fr (consulté le ).
  2. Thomas Périllon, « Le Règne animal | Critique du film de Thomas Cailley », sur Le bleu du miroir | Critiques cinématographiques, (consulté le ).
  3. a et b tkhaldi, « Le Règne animal, le regard de Thomas Cailley », sur Festival de Cannes, (consulté le ).
  4. (en) Elsa Keslassy, « Thomas Cailley on Turning Reality Into Fantasy With ‘The Animal Kingdom,’ Cannes’ Un Certain Regard Opener », sur Variety, (consulté le ).
  5. « Thomas Cailley • Réalisateur de Le Règne animal », sur Cineuropa - le meilleur du cinéma européen, (consulté le ).
  6. Charlotte Garson, « Il était un père - Entretien avec Thomas Cailley », Cahiers du cinéma, no 802,‎ , p. 34.
  7. Elisabeth Franck-Dumas, « Thomas Cailley réalisateur du Règne animal : "En écrivant un film on ne sait jamais combien ça coûte, c’est ça qui est génial" », sur Libération (consulté le ).
  8. a b c d et e Valentin Vié, « La plage de Castelmoron lieu de tournage d’un film », sur La Dépêche du Midi, (consulté le ).
  9. « Romain Duris : Réal au bord de la crise de nerfs », Var-Matin,‎ , p. 27.
  10. « Monsieur écho », La Dordogne libre,‎ .
  11. Carine Caussieu, « Cinéma : sur le tournage du « Règne animal » en Lot-et-Garonne », Sud Ouest édition Dordogne, , p. 12.
  12. Marie-Alix Hebrard, « Lot-et-Garonne : Un casting pour un film avec Romain Duris et Adèle Exarchopoulos », sur petitbleu.fr, (consulté le ).
  13. Annabel Perrin, « Cinéma en Lot-et-Garonne : après Duris et Exarchopoulos, d’autres grands noms pressentis », sur Sud Ouest, (consulté le ).
  14. « Le directeur de la photo David Cailley parle de son travail sur Le Règne animal, de son frère Thomas Cailley », sur Afcinema, (consulté le ).
  15. Fabien Lemercier, « L'avance sur recettes du CNC pour Le Règne animal de Thomas Cailley », sur cineuropa.org (consulté le ).
  16. « Le Règne animal », sur Festival de Cannes, (consulté le ).
  17. Aurélien Allin, « Le Règne animal - Fais comme l'oiseau », Cinemateaser,‎ , p. 61.
  18. a b c d e f g et h « Le Règne animal », sur Allociné (consulté le ).
  19. « “Le Règne animal”, “Tiger Stripes”… À Cannes, dans le sillage du Covid, les corps font leur mue », sur telerama.fr, (consulté le ).
  20. « Festival de Cannes : Le Règne animal, tout ce qu’hybride », sur Libération (consulté le ).
  21. (en) Leslie Felperin, « ‘The Animal Kingdom’ Review: Romain Duris and Adèle Exarchopoulos in a Sensitive French Sci-Fi Adventure », sur The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  22. (en) Peter Debruge, « ‘The Animal Kingdom’ Review: A Family Fights to Stay Together Amid a Trippy Coronavirus Pandemic », sur Variety, (consulté le ).
  23. « Cannes 2023 : Le Règne animal, en tout homme sommeille une bête », sur Le Monde, (consulté le ).
  24. « Le Règne animal : un chef-d'œuvre étourdissant [critique] », sur premiere.fr, (consulté le ).
  25. « Le Règne animal - le film du mois ! », Première, no 544,‎ , p. 70.
  26. « Le Règne animal : Thomas Cailley réensauvage le film fantastique avec brio », sur lesinrocks.com (consulté le ).
  27. « "Énorme ambition. Énorme résultat" : noté 4,4 sur 5, Le Règne animal est un "chef-d’œuvre étourdissant" », sur AlloCiné, (consulté le ).
  28. Maroussia Dubreuil, « La métamorphose kafkaïenne de Paul Kircher sous le regard de Romain Duris », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  29. On notera ici une erreur de compréhension de la critique quant aux opérations chirurgicales du personnage, dont la cause est pourtant exposée dans ses dialogues.
  30. « Box-office 1er jour : Bernadette en tête des suffrages », sur boxofficepro.fr, (consulté le ).
  31. « Box-office hebdo : Bernadette et Le Règne animal aux commandes », sur boxofficepro.fr, (consulté le ).
  32. « Le Règne animal, nouveau phénomène du box-office français ? », sur premiere.fr, (consulté le ).
  33. « Box-office hebdo : La Pat’ Patrouille 2 a du flair », sur boxofficepro.fr, (consulté le ).
  34. « Box-office hebdo : La Pat’ Patrouille 2 à la garde, Killers of the Flower Moon à l’affût », sur boxofficepro.fr, (consulté le ).
  35. « Box-office : Marvel perd ses super-pouvoirs, “Simple comme Sylvain” fait son chemin », sur www.telerama.fr, (consulté le )
  36. (en) « 56th Edition Award Winners », sur sitgesfilmfestival.com (consulté le ).
  37. « Palmarès de la 29e cérémonie des Lumières de la presse internationale - L'Officiel des spectacles », sur www.offi.fr (consulté le )
  38. a et b « César 2024 : les nominations et la cérémonie - L'Officiel des spectacles », sur www.offi.fr (consulté le )
  39. AlloCine, « Oscars 2024 : Jean Dujardin et Anatomie d'une chute parmi les 5 finalistes pour représenter la France », sur AlloCiné, (consulté le ).
  40. (ca) « El reino animal », sur sitgesfilmfestival.com (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]