Le Temple-sur-Lot
Le Temple-sur-Lot | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Lot-et-Garonne | ||||
Arrondissement | Villeneuve-sur-Lot | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lot et Tolzac | ||||
Maire Mandat |
Jean-Michel Saint Simon 2020-2026 |
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Code postal | 47110 | ||||
Code commune | 47306 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Tayracais | ||||
Population municipale |
1 059 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 63 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 22′ 50″ nord, 0° 31′ 32″ est | ||||
Altitude | 41 m Min. 32 m Max. 190 m |
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Superficie | 16,91 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Unité urbaine | Villeneuve-sur-Lot (banlieue) |
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Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Livradais | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Lot-et-Garonne
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
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Liens | |||||
Site web | Site de la mairie | ||||
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Le Temple-sur-Lot est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Nouvelle-Aquitaine).
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Commune de l'unité urbaine de Villeneuve-sur-Lot située sur le Lot entre Villeneuve-sur-Lot et Tonneins.
Communes limitrophes[modifier | modifier le code]
Les communes limitrophes sont Fongrave, Castelmoron-sur-Lot, Dolmayrac, Granges-sur-Lot, Montpezat, Saint-Étienne-de-Fougères et Sainte-Livrade-sur-Lot.
Climat[modifier | modifier le code]
Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique aquitain[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 770 mm, avec 10,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Prayssas à 10 km à vol d'oiseau[5], est de 13,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 815,5 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Le Temple-sur-Lot est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Villeneuve-sur-Lot, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[12] et 48 391 habitants en 2020, dont elle est une commune de la banlieue[13],[14]. La commune est en outre hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,8 %), terres arables (29,4 %), cultures permanentes (21,8 %), eaux continentales[Note 2] (8 %), zones urbanisées (2,6 %), forêts (2,6 %), prairies (0,7 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs[modifier | modifier le code]
Le territoire de la commune du Temple-sur-Lot est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[18]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Risques naturels[modifier | modifier le code]
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Lot, le Ruisseau du Pic et la Bausse. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999, 2006, 2009 et 2021[20],[18].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des glissements de terrain et des tassements différentiels[21].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[22]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 2003, 2005, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Risque technologique[modifier | modifier le code]
La commune est en outre située en aval des barrages de Grandval dans le Cantal et de Sarrans en Aveyron, des ouvrages de classe A[Note 4]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[25].
Toponymie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
La commune actuelle a été agrandie au cours des temps avec l'absorption, avant 1806, de Saint-Jean-de-l'Air et de Saint-Sulpice-de-Rivel puis, en 1839, de Capraisy et de Saint-Gervais ; cette dernière, au cours de la période de la Convention nationale (1792-1795), porta le nom révolutionnaire de La Fraternité[26].
Les Templiers et les Hospitaliers[modifier | modifier le code]
Ancienne commanderie des Templiers construite au XIIIe siècle. Elle devient une commanderie hospitalière lors de la dévolution des biens de l'ordre du Temple.
Héraldique[modifier | modifier le code]
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Blason | De gueules à la tour d’or ouverte du champ, senestrée d’un avant mur aussi d’or ajouré d’une croisette pattée aussi du champ, le tout maçonné de sable, soutenu d’une rivière ondée d’azur mouvant de la pointe, chargé d’ondes d’argent[27]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2020, la commune comptait 1 059 habitants[Note 5], en augmentation de 5,27 % par rapport à 2014 (Lot-et-Garonne : −0,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Commanderie du Temple-sur-Lot : château templier puis commanderie hospitalière.
- Jardin des Nénuphars Latour Marliac.
- Plan d'eau du Temple-sur-Lot
- Église Notre-Dame du Temple-sur-Lot. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[33].
- Église Saint-Caprais de Saint-Caprais. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[34].
- Église Saint-Gervais de Saint-Gervais. Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[35].
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Achille Braquelaire, mathématicien né au Temple en 1958 ;
- Patrice Martin y remporta son premier titre de champion d'Europe, de ski nautique (en figures).
Sport[modifier | modifier le code]
Voir aussi[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Le Temple-sur-Lot sur le site de l'Institut géographique national
- Site de la ville Le Temple-sur-Lot
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
- Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
- au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
- au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
- au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
- Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[24].
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- Carte IGN sous Géoportail
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Orthodromie entre Le Temple-sur-Lot et Prayssas », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Prayssas » (commune de Prayssas) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Villeneuve-sur-Lot », sur insee.fr (consulté le ).
- « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
- Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Les risques près de chez moi - commune du Temple-sur-Lot », sur Géorisques (consulté le ).
- BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
- « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
- « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- Article R214-112 du code de l’environnement
- « Dossier départemental des risques majeurs de Lot-et-Garonne », sur lot-et-garonne.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque rupture de barrage.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- GASO - Banque du blason - 47306.
- MairesGenWeb
- « Jean-Michel Saint-Simon au Temple », Sud Ouest édition Dordogne/Lot-et-Garonne, , p. 19.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- « Eglise paroissiale Notre-Dame », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Eglise paroissiale Saint-Caprais », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Eglise paroissiale Saint-Gervais », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).