L'Isle-de-Noé

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L'Isle-de-Noé
L'Isle-de-Noé
Église et pont sur la Petite Baïse.
Blason de L'Isle-de-Noé
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gers
Arrondissement Mirande
Intercommunalité Communauté de communes Cœur d'Astarac en Gascogne
Maire
Mandat
Noé Konseinga dit "LE BARREAU"
2020-2026
Code postal 32300
Code commune 32159
Démographie
Population
municipale
556 hab. (2021 en augmentation de 4,12 % par rapport à 2015)
Densité 22 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 35′ 15″ nord, 0° 24′ 48″ est
Altitude 142 m
Min. 125 m
Max. 283 m
Superficie 25,66 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Auch
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Pardiac-Rivière-Basse
Législatives Première circonscription
Localisation
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L'Isle-de-Noé
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L'Isle-de-Noé

L'Isle-de-Noé (L'Isla en gascon) est une commune française située dans le département du Gers en région Occitanie.

L'Isle-de-Noé est une commune rurale qui compte 556 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Petite Baïse, la Baïse, l'Auloue et par divers autres petits cours d'eau.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château, classé en 1981.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Commune gersoise de l'Astarac proche de Montesquiou.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont Barran, Estipouy, Lamazère, Mirannes, Montesquiou, Mouchès et Saint-Jean-le-Comtal.

Géologie et relief[modifier | modifier le code]

L'Isle-de-Noé se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de l'Isle-de-Noé.

La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baïse, la Baïse, l'Auloue, le ruisseau de Lassalle, le ruisseau de Macaouat, le ruisseau de Maripouy, le ruisseau de Pichourlet et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 29 km de longueur totale[4],[Carte 1].

La Baïse, d'une longueur totale de 187,6 km, prend sa source dans la commune de Capvern et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Léger, après avoir traversé 52 communes[5].

La Petite Baïse, d'une longueur totale de 74,8 km, prend sa source dans la commune de plateau de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Sous le nom de Baïse Devant elle se jette dans la Baïse à L'Isle-de-Noé[6].

L'Auloue, d'une longueur totale de 45,4 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Baïse à Valence-sur-Baïse, après avoir traversé 16 communes[7].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[8]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Aquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à 20 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,5 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 802 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mirande à 8 km à vol d'oiseau[10], est de 13,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 818,5 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

L'Isle-de-Noé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[17],[I 1],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (92,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (39,9 %), terres arables (35 %), prairies (17 %), forêts (8,1 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de l'Isle-de-Noé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[20]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[21].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Baïse, la Petite Baïse et l'Auloue. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[22]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000 et 2009[23],[20].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de l'Isle-de-Noé.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 289 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 289 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 93 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[20].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[26].

La commune est en outre située en aval du barrage de Puydarrieux, un ouvrage de classe A[Note 3] disposant d'une retenue de 14,5 millions de mètres cubes[28]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

L'Isle-de-Noé, anciennement L'Isle-Arbéchan, (Orbechan puis Orbessan, d'après Monlezun) accueillait les pèlerins[Quand ?] dans son hôpital Saint-Jacques. Le chemin[Lequel ?] continuait ensuite par Montesquiou, Pouylebon et Saint-Christaud[30].

L'Isle-de-Noé abrite le Château de l'Isle-de-Noé, au bord de la Baïse, dont la construction a été achevée en 1756, sous la direction du marquis Jacques-Roger de Noé qui s’était assuré le concours de l’architecte Pierre Racine[31]. Le château, propriété de la commune depuis 1975, monument historique, abrite son école maternelle[31].

Le château a été habité par le marquis Jacques-Roger de Noé, qui a fait de sa fille Charlotte l'héritière des terres et titres et par le comte de Louis de Noé, né à l'île de Noé (Gers) en 1731, époux de Marie Anne de Bréda gendre de Pantaléon I de Bréda[32]. Son fils Louis-Pantaléon de Noé a affranchi en 1776, sur sa plantation de Saint-Domingue[33], bien avant la première abolition de l'esclavage en France, François-Dominique Toussaint Louverture, futur leader de la révolution haïtienne qui a abouti à l'indépendance d'Haïti. La famille de Noé, installée au château après la révolution de Saint-Domingue, conserva durant toutes ces années des liens étroits avec son ancien esclave, dont la canne, aujourd’hui au musée de Mirande, est restée durant des décennies au château devenu propriété communale en 1975[33].

L'un de ses descendants a donné son nom au "Blé de Noé", blé d'hiver et de printemps, inconnue en France et devenue l'une des plus répandues et des plus appréciées[34]. Il a été présenté dans une notice en 1860 à la Société centrale d’agriculture. Ce blé a été trié dans un lot venant d' Odessa par M. Planté, meunier à Nérac puis transmis à M. Pérès, fermier du marquis de Noé, à l'Ile de Noé, près Mirande (Gers), qui l'a cultivé un des premiers. Cette nouvelle variété a été introduite par M. de Noé dans sa terre de Bréau, en Beauce, d'où elle s'est rapidement répandue dans toute la région[35].

Appelé « Blé Noé », du nom du Marquis de Noé (Gers) qui le diffusa aussi en Brie, cette céréale attire l'attention de Louis de Vilmorin, qui alors réalise ses premiers travaux généalogiques sur le blé pour obtenir des lignées pures, conservant les mêmes caractères d’une génération à l’autre[36]. Le "blé de Noé" a servi à de nombreux croisements, son point faible étant l'exposition à la "rouille du blé"[37]. Louis de Vilmorin met au point la première variété de blé moderne, Dattel, issue du croisement entre deux blés anglais (Chiddam et Prince Albert).

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
D'azur à la rivière d'argent posée en fasce, chargée d'une île de sinople[38].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mai 2016[39] Patrice Dison[40] DVD Imprésario
Décédé en fonction
juin 2016[41] En cours
(au 25 juin 2016)
Jean Jacques Ortholan   Agriculteur et artisan
Retraité

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[43]. En 2021, la commune comptait 556 habitants[Note 4], en augmentation de 4,12 % par rapport à 2015 (Gers : +0,79 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1841 1846 1851 1856
7107077727831 007943927920976
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
9278981 0039391 001952906821772
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
765765655629639627625557537
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013 2018
567528564490443515535531547
2021 - - - - - - - -
556--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[44] puis Insee à partir de 2006[45].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 224 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 508 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 100 [I 4] (20 820  dans le département[I 5]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 6,7 % 9 % 6,5 %
Département[I 7] 6,1 % 7,5 % 8,2 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 339 personnes, parmi lesquelles on compte 78,5 % d'actifs (72 % ayant un emploi et 6,5 % de chômeurs) et 21,5 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 108 emplois en 2018, contre 122 en 2013 et 120 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 251, soit un indicateur de concentration d'emploi de 43 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,5 %[I 10].

Sur ces 251 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 58 travaillent dans la commune, soit 23 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 84,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,4 % les transports en commun, 2,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 12 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

44 établissements[Note 7] sont implantés à l'Isle-de-Noé au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 44
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 13,6 % (12,3 %)
Construction 6 13,6 % (14,6 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
16 36,4 % (27,7 %)
Information et communication 1 2,3 % (1,8 %)
Activités financières et d'assurance 1 2,3 % (3,5 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 9,1 % (14,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
5 11,4 % (12,3 %)
Autres activités de services 5 11,4 % (8,3 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 36,4 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 44 entreprises implantées à l'L'Isle-de-Noé), contre 27,7 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[46] :

  • L'isle Mash, fabrication d'aliments pour animaux de ferme (6 914 k€)
  • A 4 Mains Design, hébergement touristique et autre hébergement de courte durée (22 k€)

Quelques commerces sont présents sur la commune.

À dominante agricole, cette dernière accueille toutefois des entreprises de taille notable, notamment dans le domaine de la logistique et de l'animation.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le « Haut-Armagnac », une petite région agricole occupant le centre du département du Gers[47]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 49 39 33 23
SAU[Note 10] (ha) 2 011 1 804 1 553 1 518

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 49 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 39 en 2000 puis à 33 en 2010[49] et enfin à 23 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[50],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 011 ha en 1988 à 1 518 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 41 à 66 ha[49].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Château de l'Isle-de-Noé face nord-ouest.
Château

Le château a été construit au XVIIIe siècle[51] sur des plans de l'architecte Pierre Racine. Il est ceinturé par un parc de 12 ha. Il abrite le Centre permanent d'initiatives pour l'environnement du Gers (CPIE Pays Gersois) jusqu'en 2017 et une école maternelle[30]. Un bar-restaurant l'occupe en partie.

Églises et chapelle
  • L'église Saint-Pierre est un édifice du XIIIe siècle qui a été remanié au siècle suivant[30].
  • Église de Carole.
  • Chapelle de Soubaignan.
Vestiges gallo-romains

À quelques kilomètres au nord du village, se trouve le pont-barrage gallo-romain de Gelleneuve[52].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[27].
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[48].
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de l'Isle-de-Noé » sur Géoportail (consulté le 11 décembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  4. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à l'Isle-de-Noé » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à l'Isle-de-Noé » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gers » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à l'Isle-de-Noé » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à l'Isle-de-Noé » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gers » (consulté le ).

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. Plan séisme
  3. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. » [PDF], sur draaf.occitanie.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Fiche communale de l'Isle-de-Noé », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  5. Sandre, « la Baïse »
  6. Sandre, « Fiche cours d'eau - La Petite Baïse (O65-0430) » (consulté le )
  7. Sandre, « l'Auloue »
  8. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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