Herment

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Herment
Herment
Vue générale.
Blason de Herment
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
Arrondissement Riom
Intercommunalité Communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans
Maire
Mandat
Boris Souchal
2020-2026
Code postal 63470
Code commune 63175
Démographie
Gentilé Hermentois
Population
municipale
250 hab. (2021 en diminution de 11,35 % par rapport à 2015)
Densité 26 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 45′ 16″ nord, 2° 34′ 10″ est
Altitude Min. 671 m
Max. 830 m
Superficie 9,7 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Saint-Ours
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Herment
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Herment
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Herment

Herment est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Campé sur sa butte basaltique à 830 m d’altitude, Herment est le premier contrefort volcanique à l’ouest du département du Puy-de-Dôme. En toile de fond, les Monts Dore, ceux du Limousin et le Plomb du Cantal. Une vue exceptionnelle sur cinq départements depuis la « Promenade des Murs », site protégé qui ceint le bourg. Une petite ville médiévale construite autour de sa collégiale du XIIe siècle, classée Monument Historique. Plusieurs monuments et édifices de caractères sont également visibles.

Cette zone rurale de moyenne montagne bénéficie de l’attrait touristique des stations d’hiver et de thermalisme du massif du Sancy.

Localisation[modifier | modifier le code]

Herment est située à l'ouest du département du Puy-de-Dôme. Trois communes sont limitrophes[1] :

Communes limitrophes d’Herment
Verneugheol Herment Sauvagnat
Saint-Germain-près-Herment

Transports[modifier | modifier le code]

La commune est accessible par les routes départementales 987 (ancienne route nationale 687 vers Pontaumur au nord et Bourg-Lastic au sud), 204 (vers Gelles à l'est et Giat au nord-ouest)[1].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 089 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 8,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice à 13 km à vol d'oiseau[4], est de 9,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 001,7 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Herment est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[8],[9],[10].

La commune est en outre hors attraction des villes[11],[12].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (48 %), forêts (31,2 %), zones agricoles hétérogènes (17,2 %), zones urbanisées (3,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie[modifier | modifier le code]

Toponyme dérivé du mot gaulois erm avec le suffixe locatif –enc. Le latin classique utilisait un mot hérité du grec eremus pour désigner le désert, la solitude. Eremus a gardé ce sens de désert, de solitude, d’ermitage, mais, parallèlement, est apparu le sens rural de « lande stérile », en bas latin herma terra. Le latin chrétien a emprunté au grec le terme « ermite », « celui qui vit dans la solitude ».

Hermenc en occitan[14],[15].

Histoire[modifier | modifier le code]

Antiquité[modifier | modifier le code]

Selon Val de Saunade, l'existence d'un village à l'emplacement de l'actuel bourg d'Herment remonterait à l'époque celtique ; le nom d'Herment viendrait de Herm : désert. Il n'existe cependant pas de documents historiques prouvant l'existence d'Herment avant 1145.

En revanche, sur le site de Beauclair, un site archéologique a été mis au jour au XIXe siècle par Ambroise Tardieu. Les vestiges datent de l'époque romaine et selon Val de Saunade, Beauclair a été détruite au IIIe siècle.

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

En 1140, la construction d'un imposant château fort est entreprise par Robert III, comte d'Auvergne. Sa situation géographique lui conférant toute sa puissance stratégique, autour de ce château se développe une petite ville dont l'importance va grandissante au fil des siècles.

Du fait de sa situation dans l'ouest de l'Auvergne et à proximité immédiate de la Guyenne, elle a été, pendant la guerre de Cent Ans, conquise et occupée pendant deux ans, de 1367 à 1369, par les routiers à la solde des Anglais.

Au début du XVe siècle, et depuis une date inconnue, la ville était défendue par des murailles dont l'entretien et la garde étaient à la charge des habitants. Ceux-ci en échange, étaient dispensés du guet au château seigneurial. Vers 1434-1435, cette enceinte étant mal entretenue, les habitants entreprirent la construction d'une enceinte plus réduite pour protéger les seuls quartiers habités.

A la fin du XVe siècle, un certain Henri Arnauld, issu d'une famille noble d'Auvergne aujourd'hui éteinte, devint Ecuyer du Comte de Beaujeu & Gouverneur de la ville & du château d'Herment. Ces charges lui furent ensuite confirmées par le Connétable de Bourbon, gendre du Comte de Beaujeu. Henri Arnauld rendit un très grand service à ce Connétable alors sur le point de se faire prendre par ses ennemis, en faisant ferrer ses chevaux à rebours. Ces gens-là, jugeant par la trace des chevaux qu'il était parti du lieu où — au contraire — il s'était caché, allèrent courir inutilement où il n'était pas[16].

Époque moderne[modifier | modifier le code]

Pendant les guerres de religion, la ville fut prise par les protestants en 1578, puis reprise par les catholiques et finalement incendiée par les Ligueurs.

À la fin de l'Ancien Régime, Herment perd de son importance, faute de travail, beaucoup d'hommes émigrent saisonnièrement vers Lyon ou Bordeaux.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

Au XIXe siècle, l'émigration s'accentue, les migrations perdent leur caractère saisonnier et deviennent définitives. La ville, sans grand commerce et sans grande industrie, ne peut retenir sa population qui atteint son maximum démographique vers 1850.

En , une usine de granulés et pellets de bois ouvre ses portes à Saint-Germain-près-Herment, ce qui permet au secteur des énergies renouvelables de se développer dans la région.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune d'Herment est membre de la communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans[17], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Pontaumur. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[18]. Jusqu'en 2016, elle faisait partie de la communauté de communes Sioulet-Chavanon[19].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom depuis 2017[Note 2], à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[17]. Avant , elle était chef-lieu de canton[22].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Saint-Ours pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[17], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (troisième circonscription avant 2010)[22].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal d'Herment, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[23] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[24]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 11. La totalité des candidats en lice est élue dès le premier tour, le , avec un taux de participation de 67,61 %[25].

Chronologie des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1792 Jean-Baptiste Bouyon    
1792 1793 Pierre Mazuer    
1793 1795 Louis Peyronnet de Saunnazeix    
1795 1800 François Verny    
1800 1815 Louis Peyronnet   Notaire, président du canton d'Herment
1815 1816 Léonard-Jean Bouyon    
1816 1831 Léger Pélissière    
1831 1848 François-Marie Peyronnet    
1848 1848 Stéphane Roudaire    
1848 1851 Charles Gilbert Tardieu   Conseiller d'arrondissement et délégué cantonal
1851 1853 Antoine Porte-Passelaigue   Adjoint au maire, remplit les fonctions de maire
1853 1855 Pierre Porte-Sauty   Adjoint au maire, remplit les fonctions de maire
1855 1860 Antoine-Marien Démonteix    
1860 1866 Gervais Johannel    
1866 1867 Pierre Bourrand   Adjoint au maire, remplit les fonctions de maire
1867 1870 Louis-Annet-Félix Peironnet    
1870 1871 Pierre-Nicolas Anglade    
1871 1878 Louis-Annet-Félix Peironnet    
1878 1895 Antoine-Marien Démonteix    
1895 1902 Pierre-Emile Verny    
1902 1903 Pierre Haste   Adjoint au maire, remplit les fonctions de maire
1903 1922 Lucien Roux   Promoteur des eaux de la ville d'Herment
1922 1925 Baptiste-Frédéric-Antoine Verny    
1925 1927 Jean-Baptiste Germain    
1927 1934 Joseph Carvanier    
1934 1943 Antonin Fargeix    
1943 1965 Baptiste Verny    
1965 1968 Paul Brand   Conseiller général du canton d'Herment
1968 1983 Émile Bertrand   Délégué départemental de l'éducation nationale
1983 2001 Paul Souchal   Vice-président du SIVOM puis de la communauté de communes Sioulet-Chavanon
2001 2008 Jeannine Hubert    
2008 En cours
(au )
Boris Souchal[26],[27] ? puis UDI Agent commercial[28]
Président de la communauté de communes Sioulet-Chavanon (2014-2016)
Vice-président de la communauté de communes[réf. nécessaire]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

En 2021, la commune comptait 250 habitants[Note 3], en diminution de 11,35 % par rapport à 2015 (Puy-de-Dôme : +2,28 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
696542559585564620533575543
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
526569600459510523522508516
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
538527483412397396423399364
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
407363367363350352289280304
2017 2021 - - - - - - -
245250-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Herment dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle est dotée depuis la rentrée 2011 d'une école primaire rénovée, après avoir engagé un gros programme de restructuration qui permet d'offrir aujourd'hui un équipement pédagogique moderne[33].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Fête de la Saint-Jean-Baptiste
Cette tradition ancestrale veut que la jeunesse se procure un immense bûcher, qu'elle place dans l'endroit le plus apparent. Le soir, la masse de feu s'élève dans les airs aux cris joyeux des assistants. Aujourd'hui, cette tradition perdure : le vendredi qui suit le 24 juin, la population d'Herment partage un repas festif et, à la nuit tombée, se retrouve sur le point culminant du bourg pour embraser un pignon de branches de sapin, préalablement monté par les jeunes du pays.
Fête patronale de la Saint Roch
Le vendredi qui suit le 15 août, le bourg d'Herment vit pendant trois jours une ère festive. Les hostilités sont ouvertes le vendredi et le samedi avec deux bals populaires, le concours de pétanque et la retraite aux flambeaux. Le dimanche matin a gardé son caractère traditionnel : une procession quitte l'église, descend la grand'rue et emprunte le chemin de ronde. La statue de saint Roch est portée sur un brancard surmonté d'arceaux auxquels on suspend des grappes de raisin. La statue est entourée par la bravade, c'est-à-dire huit jeunes du village, armés chacun d'un fusil. Ils tirent des salves en l'honneur du saint. Après la procession, les grains de raisin bénis qui décoraient la statue sont offerts aux fidèles et les jeunes gens vont tirer des salves devant toutes les maisons du bourg. L'après-midi dominical, c'est le défilé des chars fleuris qui assure l'animation, par la joie des plus petits et l'humour décalé des plus grands. La journée se termine par un repas et le feu d'artifice qui clôture ces trois jours de fête conviviale.
La bravade
Plus qu'une tradition, la bravade est à Herment une institution. De père en fils, chaque homme du village au retour de sa conscription a porté les armes. Si l'origine de cette tradition vieille de plusieurs siècles reste incertaine, il n'en demeure pas moins que chaque année, le dimanche qui suit le 15 août, une formation de huit jeunes gens composée d'un capitaine, d'un porte-drapeau et de six fantassins armés de fusils, se présentent devant l'église pour honorer le saint patron de la commune. À chaque station de la procession, la bravade tire une salve en l'honneur de saint Roch. La cérémonie terminée, la bravade poursuit son périple dans les rues du bourg et sous les ordres du capitaine tire une salve devant chaque maison où on leur donne quelques argents pour la fête et les jeux.

Santé[modifier | modifier le code]

La commune possède une pharmacie et une pédicure-podologue.

Sports[modifier | modifier le code]

La commune possède un club de football, une société de pêche et une société de chasse.

L'Union Sportive Herment – Puy-Saint-Gulmier[34] regroupe deux équipes masculines : l'une en deuxième et l'autre en quatrième division[Quand ?], mais aussi une équipe féminine qui est inscrite au plateau de football à 7.

Par ailleurs, il existe trois parcours de randonnée[35], un terrain de pétanque, et le complexe sportif Antonin-Fargeix, composé d’un stade de football, d’un terrain de tennis et d’un terrain de cross.

Économie[modifier | modifier le code]

Outre l'attractivité des entreprises de la filière bois et de l'usine EO2 présentent sur le secteur, Herment fait partie du bassin d'emploi du centre hospitalier du Pays d'Eygurande[36] (CHPE). Situé à 18 km, ce centre spécialisé sur des prises en charge spécifiques a une capacité d'hospitalisation de 170 lits et assure le suivi de 700 personnes.

Enfin, situé à moins de 50 minutes de l'ancienne capitale régionale, Herment bénéficie de l’attractivité du bassin d’emploi de Clermont-Ferrand. Aujourd’hui, nombreux sont les actifs à avoir concilié leur travail en ville tout en résidant sur la commune d’Herment.

Industrie et artisanat[modifier | modifier le code]

Le groupe industriel EO2[37], installé depuis 2008 sur le canton d’Herment, se positionne comme un acteur incontournable des énergies renouvelables et plus spécifiquement de la valorisation de la biomasse forestière, que cette usine transforme en granulés bois. Aujourd'hui[Quand ?], cette unité industrielle compte 35 salariés.

La commune compte trois couvreurs-zingueurs, un ramoneur, un charpentier-menuisier, un plombier-chauffagiste, deux électriciens, un plâtrier-peintre.

Commerce et services[modifier | modifier le code]

  • Commerces : une boulangerie, deux épiceries, une boucherie-charcuterie, deux hôtels-restaurants, deux traiteurs, un coiffeur, un magasin de motoculture, un magasin d’électroménager, un taxi.
  • Services à la personne : Un syndicat intercommunal d'aide ménagère[38], un service de portage de repas à domicile.
  • Un centre de secours[39], une gendarmerie, un centre départemental des routes, une agence postale [40], un point vert.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Promenade des Murs.
Étang de Farges.
Collégiale Notre-Dame d'Herment.

Patrimoine architectural et historique[modifier | modifier le code]

Collégiale Notre-Dame[modifier | modifier le code]

Monument historique classé[41].

Érigée entre 1145 et le début du XIIIe siècle par le chapitre cathédral de Clermont sur un terrain offert par le comte d'Auvergne Robert III, la collégiale, de transition roman-gothique est unique en Auvergne. L'inspiration du maître d'œuvre traduit des influences du roman limousin. Depuis 1868, la collégiale est classée monument historique, et par sa taille le troisième édifice roman du département du Puy-de-Dôme. Elle renferme des mobiliers classés monuments historiques : bas-relief : Vierge de Pitié[42], fonts baptismaux[43] et pentures de la porte occidentale[44].

Fontaine médiévale[modifier | modifier le code]

Elle date du XIVe siècle. À cette époque, elle constituait le seul point d’eau de la ville. Sa ressource provient d’un réservoir souterrain d’une profondeur de 15 pieds. Elle se situe rue de la Fontaine.

Trésor de Barberol[modifier | modifier le code]

Ce dépôt monétaire a été trouvé sur la commune d'Herment en avril 2001. Les 48 monnaies datent du XIVe siècle. Toutes en or, elles ont été émises sous les règnes des rois Jean II le Bon et Charles V le Sage. Elles sont visibles lors d’expositions temporaires[45].

Chapelle Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle[modifier | modifier le code]

Cette chapelle est l'œuvre du chanoine Jean Robert. Construite en 1466, elle se situe dans la Grand'Rue, à côté de l'ancien hospice. Une grosse restauration de l'édifice eut lieu en 1745.

Maison Tardieu[modifier | modifier le code]

Du nom du célèbre historiographe Ambroise Tardieu qui l'habita, cet hôtel particulier du XVe siècle se caractérise par sa tour et ses balustrades sculptées. Il se situe rue Ambroise-Tardieu.

Tableau de sainte Radegonde[modifier | modifier le code]

Mobilier historique classé.

Ce tableau de XVIIe siècle est connu à tort, sous le nom de « Sainte-Radegonde ». L'artiste qui demeure inconnu, a puisé son inspiration dans le thème des vanités, en mettant en scène une allégorie de la vertu. La hauteur du regard de cette femme qui renie l'amour, l'argent et le pouvoir, suggère assurément une conduite plus vertueuse. Il est visible dans la collégiale.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

  • Équipements : Une salle polyvalente, la bibliothèque municipale et plusieurs salles associatives.
  • Associations de détente : Les historiales d'Herment, le comité des fêtes, le club des aînés de la butte d'Herment, la confrérie des mangeurs et ramasseurs de champignons.
  • Associations culturelles : Association de géologie La Géode[46], association d’astronomie de Verneugheol[47], maison de pays Sioulet-Chavanon[48], association Bach en Combrailles[49], association archéologique Fines[50], association archéologique Agrippa[51].

Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]

La Promenade des Murs (site classé)
Le bourg d'Herment est construit au sommet d'une butte qui domine la campagne environnante. L'ancien tracé des remparts est occupé par une promenade plantée de tilleuls et d'ormeaux, d'où on bénéficie d'une très belle vue sur un horizon de prairies et de forêts limité par le massif du Sancy, les volcans d'Auvergne, le plomb du Cantal et les monts du Limousin. Cette promenade est inscrite depuis 1978 à l'inventaire des sites.
L’arbre du duc de Sully (arbre remarquable classé)

Ce tilleul a été planté en 1601 à l'initiative du duc de Sully afin de célébrer la naissance de Louis XIII, fils du Roi Henri IV. Depuis 2006, il est inscrit à la base de données des arbres remarquables d'Auvergne. Il est visible square du Docteur-Roux.

Bois et forêts communales
La commune d'Herment dispose d'un patrimoine forestier de 360 hectares, essentiellement composé de sapins et d'épicéas. Sa gestion est confiée à l'Office national des forêts (ONF). La commune a fait le choix d'une gestion forestière qui respecte le programme de reconnaissance des certifications forestières (PEFC), label mondial qui assure aux consommateurs l'aspect environnemental et social des produits de la filière bois, tout en garantissant une origine du bois issu de forêts gérées durablement.
Rivières et étangs
Sur la ligne de partage des eaux entre le bassin de la Loire et celui de la Dordogne, Herment est triangulé par les gorges du Chavanon, la rivière de la Ramade[52] et celle du Sioulet. Sa campagne environnante est parsemée d’étangs profonds et poissonneux. Nous noterons l'étang de Farges[53] (12,5 ha), l'étang de Fayat (11 ha) et celui de Malgane (10 ha).

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Page d'aide sur l'homonymie

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Herment Blason
D'azur à la barque équipée d'argent, accompagnée d'une lettre gothique minuscule h d'or à dextre brochant sur la proue.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Ambroise Tardieu, Histoire de la ville, du pays et de la baronnie d'Herment, en Auvergne, Clermont-Ferrand, Ch. Estienne, 1866 (en ligne).
  • Johan Picot, « Une quittance en ancien occitan du consulat de la ville d’Herment (1356) », dans « Contribution à l’histoire de l’ancien occitan de basse Auvergne », Bulletin Historique et Scientifique de l’Auvergne, tome CXVI/1, Académie des sciences, belles-lettres et arts de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand 804-805, janvier-juin 2015, p. 107-114.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. Les limites territoriales des cinq arrondissements du Puy-de-Dôme ont été modifiées afin que chaque nouvel établissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre soit rattaché à un seul arrondissement au [20]. La communauté de communes Chavanon Combrailles et Volcans à laquelle appartient la commune est rattachée à l'arrondissement de Riom ; ainsi, Herment est passée le de l'arrondissement de Clermont-Ferrand à celui de Riom[21].
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Géoportail (consulté le 17 mars 2017).
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. « Orthodromie entre Herment et Saint-Sulpice », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Saint-Sulpice », sur la commune de Saint-Sulpice - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Commune rurale - définition », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
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  32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  33. Site de l'école d'Herment/Verneugheol.
  34. Union Sportive Herment-Puy-saint-Gulmier
  35. Parcours de randonnée.
  36. Centre Hospitalier du Pays d'Eygurande.
  37. EO2 Auvergne.
  38. SIAD d'Herment
  39. Carte du groupement territorial Nord disposant d'un centre d'incendie et de secours
  40. Agence Postale Communale
  41. « Collégiale Notre-Dame d'Herment », notice no PA00092136, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  42. « bas-relief : Vierge de Pitié », notice no PM63000493, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  43. « Fonts baptismaux », notice no PM63000492, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  44. « Pentures de la porte occidentale », notice no M63000491, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  45. Boris Souchal, Pierre M. Ganne et Fernand Malacher, FINES TOME 3 - Le trésor de Barberol (commune d’Herment, Puy-de-Dôme), Un nouveau dépôt monétaire de la guerre de Cent Ans, p. 51-60.
  46. Association de Géologie La Géode.
  47. Club astronomie Les Pleiades.
  48. Office tourisme.
  49. Bach en Combrailles.
  50. Association archéologique FINES.
  51. Association archéologique AGRIPPA.
  52. Plan d'eau de la Ramade.
  53. Etang de Farges.