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Francis Charmes

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Francis Charmes
Illustration.
Fonctions
Sénateur français

(11 ans, 11 mois et 9 jours)
Circonscription Cantal
Député français

(8 ans, 6 mois et 19 jours)
Élection 6 octobre 1889
Réélection 20 août 1893
Circonscription Cantal
Législature Ve et VIe (Troisième République)
Prédécesseur Circonscription créée
Successeur Gabriel Peschaud

(4 ans et 12 jours)
Élection 21 août 1881
Circonscription Cantal
Législature IIe et IIIe (Troisième République)
Prédécesseur Guillaume Teissèdre
Successeur Circonscription supprimée
Fauteuil 40 de l'Académie française

(7 ans, 9 mois et 30 jours)
Prédécesseur Marcellin Berthelot
Successeur Jules Cambon
Biographie
Nom de naissance Marie Joseph Julien François Charmes
Date de naissance
Lieu de naissance Aurillac
Date de décès (à 67 ans)
Lieu de décès 6e arrondissement de Paris

Marie François dit Francis Charmes, né le au château de Baradel à Aurillac et mort le à Paris, est un journaliste, diplomate, haut fonctionnaire, personnalité politique français. Il est élu à l'Académie française en 1908 et dirige la Revue des Deux Mondes.

Jeunesse et études

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Francis Charmes étudie le droit à l'université de Paris et est reçu au concours d'avocat[1].

Parcours professionnel

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Francis Charmes est fonctionnaire de l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris. Il est titulaire d'une direction au ministère des Affaires étrangères en 1885 lors du ministère Brisson, ministre plénipotentiaire en 1880, directeur des Affaires politiques au ministère des Affaires étrangères (1885), puis conseiller d'État en service extraordinaire en 1886. Il s'oriente ensuite vers une carrière de journaliste, d'abord comme collaborateur au Journal des débats pendant une trentaine d'années, puis, de 1894 à 1916, il est chroniqueur politique dans la Revue des deux Mondes, dont il assure la direction du bulletin politique à partir de 1904, puis la direction générale à partir de 1907, succédant à Ferdinand Brunetière.

Francis Charmes est député du Cantal durant deux mandats, de 1881 à 1885 puis de 1889 à 1898. Durant son premier mandat de député, Francis Charmes semble promouvoir une politique arabe pour la France[2]. Il joue un rôle important dans la diffusion d'une colonisation républicaine libérale autour de Léon Say puis d'Alexandre Ribot, chefs de file des républicains modérés.

Il est ensuite élu sénateur en 1900 et assure cette fonction jusqu'en 1912.

Francis Charmes est élu à l'Académie française, le , au fauteuil 40, succédant à Marcellin Berthelot, mort le . Sa réception officielle a lieu le . Après sa disparition, survenue le , il est remplacé, le , par Jules Cambon. En 1913, il participe à la fondation de la Société des amis de la Bibliothèque nationale[3].

Parcours professoral

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Francis Charmes enseigne à l'École libre des sciences politiques, où il a été recruté par Émile Boutmy. Dans un discours donné en raison du vingt-cinquième anniversaire de Sciences Po, Boutmy se félicite d'avoir « fait des professeurs d'hommes destinés apparemment à ne jamais l'être », et cite, notamment, Charmes[4].

  • Études historiques et diplomatiques (1893)
  • Les Questions actuelles de politique étrangère en Europe (1907)
  • L'Allemagne contre l'Europe, la guerre (1914-1915) (1915)

Distinctions

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Références

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  1. « Francis, Marie, Julien, Joseph, François Charmes - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
  2. Henry Laurens, Orientales II. La IIIe République et l'Islam, CNRS Éditions (coll. « Moyen-Orient »), 2004, 376 p., dont un des chapitres, intitulé « Le grand débat parlementaire », contient une section Francis Charmes : la France comme puissance arabe
  3. « Qui sommes-nous ? », sur amisbnf.org (consulté le ).
  4. Gérard Vincent et Anne-Marie Dethomas, Sciences po: Histoire d'une réussite, Plon (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-259-26077-0, lire en ligne)
  5. « Cote LH/492/45 », base Léonore, ministère français de la Culture

Bibliographie

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Liens externes

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