David Alexandre Winter

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David Alexandre Winter
David Alexandre Winter au Concours Eurovision de la chanson 1970.
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (81 ans)
AmsterdamVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Lion Kleerekoper
Nationalité
Activités
Enfants
Ophélie Winter
Mickaël Winter (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
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Genre artistique
Site web

David Alexandre Winter, nom de scène de Lion Kleerekoper, est un artiste néerlandais[1] né le 4 avril 1943 à Amsterdam.

Il est le père de la chanteuse et actrice Ophélie Winter.

Biographie[modifier | modifier le code]

Juif, David Alexandre Winter est déporté en bas âge dans un camp de concentration nazi et survit grâce à la protection de déportés, dont les Kleerekooper qui l'adoptèrent après la Seconde Guerre mondiale[2]. Ses parents adoptifs sont diamantaires à Amsterdam et il apprend à tailler les diamants. Puis il devient mineur. Il part vivre un an aux États-Unis où il est notamment vendeur de chaussures pour femmes, puis vit en Israël et enfin en Turquie, avant de retourner aux Pays-Bas où il est coursier puis assistant animateur à Radio-Amsterdam[3].

Après avoir quitté les Pays-Bas pour aller à Paris en 1969, il remporte le Festival de la Chanson d'Antibes, où il est repéré par la maison de disques Riviera Records (une succursale du groupe Barclay). En avril de la même année, il sort son plus grand succès Oh Lady Mary qui se classe n° 1 en France durant neuf semaines[4] et s'écoule à près de 700 000 exemplaires[5].

En 1970, il représente, avec la chanson Je suis tombé du ciel, le Luxembourg au Concours Eurovision de la chanson mais n'obtient aucun point et arrive en dernière position.

Il épouse le mannequin normand Catherine Fefeu, avec qui il aura deux enfants : Mickaël Winter (né en 1972) qui deviendra chanteur, et Ophélie Winter (née en 1974), qui deviendra chanteuse, actrice et présentatrice de télévision.

En 1976, il vit mal son succès passé et quitte femme et enfants[réf. souhaitée] pour les États-Unis. Aujourd'hui[Quand ?], il est concessionnaire automobile[réf. souhaitée]. Il a eu plusieurs enfants avec différentes femmes.

En 2010, David Alexandre Winter fait partie de la Tournée Âge tendre et Têtes de bois saison 5, aux côtés notamment de Michèle Torr, Sheila, Hervé Vilard, Georgette Lemaire et Alain Turban.

Le 8 avril 2022, il s'engage auprès de l'association "Victimes du COVID-19"[6] et de son Président Lionel Petitpas pour soutenir la demande d'une journée de deuil national, afin d'honorer la mémoire des défunts du virus. Il interprète la chanson caritative "Jamais le temps n'effacera", écrite et composée par Ciramarios, avec "Le Collectif du Souvenir": Fabienne Thibeault, Daniel Lévi, Gilles Dreu, Pierre Billon, Alain Turban, David Alexandre Winter, Elisa Delubac et la chorale "Le chœur des Polysons". Les bénéfices du single distribué par Universal Music Group), dont le dessin de la pochette a été réalisé par des jeunes handicapés de Montigny-Lès-Cormeilles, sont dédiés à la construction d'un mémorial.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Le grand dessein d'Ophélie. », Libération.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. Paris-Presse, L'Intransigeant, 12 juin 1969, p. 20, article de Colette Chaludeau : « Pour ne plus penser à ce qui a pu exister, à son passé dont l'horreur s'est révélée dans les camps de concentration où il est né. Trois ans en Allemagne sans jamais apercevoir le visage d'une mère. Il en réchappa grâce à la sollicitude d'autres déportés : ses futurs parents adoptifs, les Kleere Koper »
  3. Paris-Presse, L'Intransigeant, 12 juin 1969, p. 20, article de Colette Chaludeau : « Mes parents sont diamantaires à Amsterdam, dit-il. Comme les autres ouvriers j'ai commencé à apprendre à tailler les diamants. Ne pouvant rester en place. David voulut exercer un métier d'homme fort : mineur. Il vécut un an aux États-Unis où il accepta tous les métiers ("celui qui m'a le plus amusé : vendeur de chaussures pour dames") gagna ensuite Israël, la Turquie, revint en Hollande où modestement il débuta comme coursier à Radio-Amsterdam puis comme assistant animateur. »
  4. « TOP Hebdo », sur www.top-france.fr
  5. « TOP - 1969 », sur www.top-france.fr
  6. « Reims : le combat d’un retraité pour créer un hommage national aux victimes du Covid », Le Parisien,‎ (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]