Confrérie Notre-Dame

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La Confrérie Notre-Dame (CND), par la suite appelée CND-Castille, était un réseau de renseignements français validé en 1940 par le colonel Rémy, envoyé par Londres pour connaître la véracité des renseignements que le réseau constitué par Louis de La Bardonnie leur fournissait.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le réseau fondé dès par Louis de La Bardonnie et quelques-uns de ses compagnons, devient en la Confrérie Notre-Dame. Il s'agit d'un réseau de renseignements rallié à la France libre, c'est l'un des premiers réseaux du Bureau central de renseignements et d'action (BCRA). Ce réseau français libre est sans doute l'un des plus importants réseaux de renseignements militaires de la Résistance avec le réseau Alliance. Il est aussi l'un des tout premiers créés en France, validé, orchestré et amplifié par un agent de premier plan, Gilbert Renault dit « Raymond » (plus tard « Rémy »). Le Colonel Rémy envoyé vers la métropole dès l'été 40 par le 2e Bureau de la France Libre donnera à l'organisation le nom de Confrérie Notre-Dame afin de la placer sous la protection de la Vierge.

Les agents sont chargés pour les uns de recueillir des renseignements militaires, pour d'autres des renseignements économiques et politiques qui alimentaient la campagne radiophonique de la France Libre ; d'autres encore organisaient la prise de pouvoir gaulliste dans les départements côtiers pour le moment où le débarquement aurait lieu ; d'autres enfin, agents de liaison et radios, permettaient aux renseignements de partir et aux ordres d'arriver.

Le réseau s'implante d'abord dans la France de l'Ouest et recrute des informateurs de qualité dans les ports de l'Atlantique (Bordeaux, Brest) comme Jean Philippon à Brest. À Bordeaux les renseignements fournis par des pilotes du port immédiatement informés sur les mouvements (heures, jours, entrées et sorties) des navires et des U-Boote de la base sous-marine de Bordeaux-Bacalan, permettent la connaissance parfaite des déplacements de l'ennemi. Les informations sont transmises à Londres d'abord par courrier transitant par Madrid, puis par radio : la première liaison est établie en chez Louis de La Bardonnie, en Dordogne, dont le petit groupe de patriotes a été le « contact » initial de Rémy en France. Puis, entre avril et , les émissions radio clandestines s'effectuent à partir de Thouars et Saumur.

Les renseignements transmis permettent à la RAF de porter de rudes coups à la marine allemande. Son agent « Hilarion », en avertissant les Britanniques de l'installation dans la rade de Brest de « ducs d'albe » (gros piliers) visiblement faits pour un très grand navire de guerre, contribue à l'interception et à la destruction du cuirassé Bismarck, en .

En , la CND étend son action à toute la France occupée et Rémy installe à Paris une centrale en liaison radio avec Londres. De plus, elle dispose d'agents habilités à préparer des parachutages et établit des contacts par Lysander avec l'Angleterre. Elle organise notamment le passage à Londres de Christian Pineau, premier chef de mouvement de la Résistance intérieure à rencontrer le général de Gaulle.

Après la trahison de , Rémy, assisté de Petit et Tillier, maintint puis rénova le Réseau. En , la chute du réseau « Parsifal » entraîne le démantèlement de la centrale « Coligny », rattachée par le BCRA à la CND[1]. Les confessions du chef de Parsifal comprennent un certain nombre de noms, dont celui du chef radio de la CND, Robert Bacqué, alias Tilden[2]. Celui-ci trahit, tout comme un autre radio, Alain, ce qui a des conséquences catastrophiques : une centaine de résistants sont arrêtés, et Rémy doit se réfugier en Angleterre. Mais, en , le réseau est reconstitué par Marcel Verrière (alias « Lecomte ») à partir des cellules encore actives sous le nom de « Castille », et il continuera à fonctionner jusqu'à la Libération. D'après les recherches effectuées, CND-Castille aura compté au total 1544 agents.

Décimée à plusieurs reprises, toujours renaissante, la Confrérie Notre-Dame ne cessera jamais d'envoyer des courriers à Londres, par voie aérienne et maritime aussi bien que grâce à des émetteurs parachutés en France occupée, et ses renseignements furent souvent cruciaux pour la réalisation d'opérations militaires alliées. La Confrérie Notre-Dame transmet, entre autres renseignements remarquables, ceux qui permettent aux Britanniques d'effectuer en février 1942 une opération de commando sur la station-radar de Bruneval (raid de Bruneval) en Seine-Maritime. Elle envoie aussi un rapport permettant aux Anglais d'évaluer la réussite de l'opération Chariot, effectuée au même moment : un raid de destruction contre les installations de radoub de Saint-Nazaire, seules capables d'accueillir le grand cuirassé allemand Tirpitz.

En trois ans et demi, 1 544 agents ont signé leur engagement ; 524 arrêtés dont 234 ont été déportés, 37 ont été fusillés et 151 sont morts en déportation.

Statistiques[modifier | modifier le code]

Jeannette Guyot, membre du réseau de renseignements.

1 508 agents figurent sur la base de données, pour 1 544 agents homologués.

Sexe
  • 291 femmes soit 19,2 %
Situation familiale
  • 359 agents dont la situation familiale est inconnue.
  • 256 célibataires soit 22,3 %
  • 7 divorcés soit 0,6 %
  • 852 mariés soit 74,1 %
  • 34 veufs soit 3 %
Catégorie socio-professionnelle
  • 461 agents dont la CSP est inconnue.
  • 49 chefs d’entreprise soit 4,7 %
  • 136 cadres supérieurs soit 13 %
  • 129 cadres moyens soit 12,3 %
  • 50 professions libérales soit 4,8 %
  • 122 artisans soit 11,6 %
  • 175 employés soit 16,7 %
  • 124 ouvriers soit 11,8 %
  • 57 agriculteurs/pécheurs soit 5,4 %
  • 103 étudiants soit 9,8 %
  • 84 au foyer soit 8 %
  • 13 retraités soit 1,2 %
  • 5 ecclésiastiques soit 0,5 %
Type d'agent
  • 144 agents sans classification connue.
  • 205 agents PO soit 15 %
  • 483 agents P1 soit 35,4 %
  • 676 agents P2 soit 49,5 %
Fonction dans le réseau
  • 1 125 agents de renseignement soit 74,6 %
  • 51 agents de liaison divers soit 3,3 %
  • 22 opérateurs radio soit 1,4 %
  • 101 asiles divers soit 6,7 %
  • 104 chefs divers soit 6,9 %
  • 16 agents de traitement du courrier soit 1 %
  • 9 agents CND/PTT soit 0,6 %
  • 80 agents à fonctions diverses soit 5,3 %
Raison de fin d'activité dans le réseau
  • 852 agents démobilisés soit 56,5 %
  • 524 agents arrêtés soit 34,7 %
  • 37 agents qui changent de réseau soit 2,4 %
  • 30 agents coupés du réseau soit 2 %
  • 27 agents qui rejoignent les FFI soit 1,8 %
  • 22 agents qui rejoignent les FFL soit 1,4 %
  • 8 agents tués en service commandé soit 0,5 %
  • 5 agents qui changent de mission soit 0,3 %
  • 3 agents qui décèdent soit 0,2 %
Suites après l'arrestation

524 agents arrêtés.

  • 2 agents dont le sort est inconnu soit 0,4 %
  • 88 agents internés, libérés soit 16,8 %
  • 12 agents morts sous la torture soit 2,3 %
  • 12 agents internés, évadés de prison soit 2,3 %
  • 4 agents qui se suicident pour éviter de parler soit 0,7 %
  • 37 agents fusillés soit 7 %
  • 234 agents déportés, rapatriés soit 44,6 %
  • 105 agents déportés, morts soit 20 %
  • 21 agents déportés, disparus soit 4 %
  • 6 agents déportés, exécutés soit 1,1 %
  • 3 agents déportés, évadés des trains soit 0,6 %
Moyenne d'âge des agents en 1940
  • 283 agents sans dates de naissance connue.
  • Le plus âgé : 85 ans
  • Le plus jeune : 11 ans
  • Moyenne d’âge sur les 1 225 agents avec dates de naissance : 34 ans.
Classement par importance des agences

1508 agents répertoriés sur 1544 homologués.
79 agents sans agence connue.

  • Zone Paris et Orléans : 368 agents soit 24,4 %
  • Zone Bretagne : 318 agents soit 21 %
  • Zone Sud-Ouest : 236 agents soit 15,6 %
  • Zone Nord : 134 agents soit 9 %
  • Zone Centre-Ouest : 126 agents soit 8,3 %
  • Zone Normandie : 99 agents soit 6,5 %
  • Zone Est : 82 agents soit 5,4 %
  • Zone Poitou-Charentes : 39 agents soit 2,6 %
  • Zone CND-VIC : 20 agents soit 1,3 %
Listes des agences
  • Horloge : 77 agents soit 5,2 %
  • Collégium : 51 agents soit 5,1 %
  • Total : 123 agents soit 8,1 %
  • Médoc : 177 agents soit 11,7 %
  • CND-VIC : 20 agents soit 1,3 %
  • Chiberta : 57 agents soit 3,7 %
  • Béguinage : 4 agents soit 0,2 %
  • Angers : 41 agents soit 2,7 %
  • Dentelle : 96 agents soit 6,3 %
  • Armor : 86 agents soit 5,7 %
  • Rennes : 28 agents soit 1,8 %
  • Brioche : 57 agents soit 3,7 %
  • Fillette : 51 agents soit 3,3 %
  • Monastère : 39 agents soit 2,6 %
  • Calva : 14 agents soit 0,9 %
  • Bénédict : 7 agents soit 0,4 %
  • Pickles : 7 agents soit 0,4 %
  • Espagne : 2 agents soit 0,1 %
  • Lutétia : 363 agents soit 24 %
  • Percheron : 25 agents soit 1,6 %
  • Vintage : 24 agents soit 1,6 %
  • Maclou : 15 agents soit 1 %
  • Orléans : 5 agents soit 0,3 %
  • Ruffigne : 14 agents soit 0,9 %
  • Saumur : 6 agents soit 0,4 %
  • Tours : 40 agents soit 2,6 %

Membres du réseau[modifier | modifier le code]

  • Gilbert Renault, dit « Raymond », puis « Rémy » à partir d' ou « Colonel Rémy » ;
  • Louis de La Bardonnie, pseudo « Isabelle », ayant créé l'embryon de départ du réseau, sur lequel Rémy s'est appuyé ;
  • Denise de La Bardonnie, femme de Louis (ci-dessus), pseudo « Ninette », « La Baronne» ;
  • Jacques Pigeonneau, consul de France à Madrid, 1re recrue, entré au réseau à l'automne 1940[3],[4] ;
  • Marthe Pigeonneau, 2nd recrue entré au réseau à l'automne 1940 avec son mari Jacques[5],[6];
  • Jules Achard, entré au réseau le , arrêté le , déporté, rentré le  ;
  • Georges Maradene, pseudo "Dragon", entré au réseau au mois de , arrêté le , interné à la prison de Fresnes où il sera torturé par les nazis, puis déporté au camp de Natzweiller en Alsace en 1943, et transféré à Dachau en 1944 ;
  • Henri Albespy, pseudo « Henri », entré au réseau le  ;
  • Pierre Albin, pseudo « Condé », entré au réseau en  ;
  • Gaston Alif, pseudo « Astier », entré au réseau le  ;
  • Marie-Louise Alif Mercier, entrée au réseau en  ;
  • Charles Allain, entré au réseau en  ;
  • Louis Allichon, pseudo « Plombier », entré au réseau le , arrêté le , déporté (sans nouvelles) ;
  • Albert Amelin, pseudo « Bucéphale », entré au réseau en , arrêté le , déporté, rentré le  ;
  • Bernard Anquetil, pseudo « Lhermite », entré au réseau en , arrêté en , fusillé au Mont-Valérien le  ;
  • Percy Barron, pseudo Trèfle, entré au réseau en . Arrêté le . Déporté à Mauthausen.Rentré le .
  • Émile Bèche, député des Deux-Sèvres ;
  • Robert Bacqué, pseudo « Tilden », chef radio du réseau. Arrêté le , il trahit rapidement et fait arrêter quatre-vingt dix agents, liés à la centrale Coligny ou plus généralement à la CND.
  • Pierre Brossolette, dit « Pedro » ;
  • Pierre Bourgogne, pseudo "Monzie"[7],[8]
  • Yves Castel, entré au réseau en , déporté le à Buchenwald, rentré le ;
  • Chauveau, dit « Charlemagne » ;
  • Janette Colas, jusqu'en [9]  ;
  • Fernande Combe, entrée au réseau en , arrêtée le , morte le (des suites de son incarcération) ;
  • Henri Combe, entré au réseau en , arrêté le , déporté et mort en camp de concentration le  ;
  • Olivier Courtaud, pseudo « Jacot », entré au réseau le , arrêté le , déporté, rentré le  ;
  • Renée Darriet, entrée au réseau en février 1942, arrêtée le , déportée, libérée le  ;
  • Pierre Dordain, alias Le Cerf, chef du Réseau Confrérie Notre-Dame de Rennes ;
  • Jean Decker, entré au réseau en , arrêté en , déporté et mort en camp de concentration ;
  • René Dugrand ;
  • Roger Dumont, pseudo « Pol », entré au réseau le , arrêté le , fusillé au Mont-Valérien le , Mort pour la France ;
  • François Faure, dit « Paco », entré dans le réseau en , devient adjoint de Rémy. Il est arrêté le , détenu à Fresnes, au camp de Natzweiler-Struthof et déporté à Dachau. Il est libéré le [10]  ;
  • Jean-François Fleuret, pseudo « Espadon », entré au Réseau en , arrêté en , déporté, rentré le  ;
  • Gaston-Noël Folloppe, pseudo « Gaumont », chef de secteur pour les départements de l'Eure, de la Sarthe et de l'Orne, arrêté le , torturé, exécuté le à la prison d'Évreux ;
  • Ange-Marie Gaudin, pseudo « Champion », entré au réseau en , arrêté le , déporté, rentré ;
  • Robert Jude, pseudo « Lavocat », 3e recrue, entré au réseau en [4], quitte Vannes pour Paris en [11] ;
  • Roger Le Bayon, pseudo « Loyer », entré au réseau en [4] ;
  • Jean Le Brun, pseudo « Le joueur », entré au réseau en , arrêté le , évadé du camp de Compiègne le  ;
  • Yves Le Crom-Hubert, pseudo « Yvonne », médecin[4] ;
  • Léon Paul Le Sabazec, pseudo "Lebreton", entré au réseau en 1941, arrêté le , déporté et décédé à Mauthausen en [12] ;
  • Guy Lenfant, pseudo « Lebreton », entré au réseau en , chargé de recueillir des renseignements sur Lorient[4], arrêté le , s'évade le [11] ;
  • Pierre Mauger (Vendée), pseudo « Pierre », entré au réseau en , arrêté le , déporté, rentré le  ;
  • Simone Michel-Lévy, agent du réseau Action PTT, rejoint la CND en automne 1942 ; arrêtée le , déportée le , pendue le .
  • Joseph Montepin (Mayenne), pseudo « Boulanger », entré au réseau en , ouvrier ;
  • Max Petit, pseudo « Poucet » « Perrault » « Florian », entré au réseau en , devient adjoint de Rémy après l'arrestation de François Faure ;
  • Jean Philippon, dit « Hilarion » ;
  • Michel Pichard, pseudos "Pic", "Bel" ou "Gaus", devenu par la suite chef du Bureau des opérations aériennes ;
  • Jacques Poutiers, entré au réseau en (neveu de Maurice Tardat) ;
  • Serge Renaud de Saint Georges, dit « Jasmin », chargé de la logistique du réseau pour la région d’Île-de-France, arrêté le et déporté au camp de concentration d’Orianenburg. Libéré en 1945 ;;
  • Anne-Marie Parent, femme de Serge Renaud de Saint Georges, secrétaire de Pierre Brossolette, chargée de l’organisation et du recueil des renseignements utiles aux Alliés concernant les activités et le potentiel de l’occupant nazi, et de les communiquer au BCRA à Londres, arrêtée le et déportée au camp de concentration de Ravensbrück. Libérée en 1945 ;
  • Maisie Renault, sœur de Gilbert Renault, entrée dans le réseau en , chargée du secrétariat central, des transcriptions et communications, arrêtée le et déportée au camp de concentration de Ravensbrück. Libérée en 1945 ;
  • Jean Ribes, ami de Gilbert Renault, 2e recrue, entré au réseau à l'automne 1940[4] ;
  • Yves Rigoine de Fougerolles, pseudo « Prince », quitte le réseau en [4] ;
  • Jean Sarrazy, pseudo « Fanion », arrêté le , déporté le à Mauthausen, rentré le  ;
  • Jean Sciou, pseudo « Faucon », clerc de notaire à Erdeven, entré au réseau en , à 22 ans, arrêté le , déporté le , retour en France le pour « supplément d'enquête », évadé le , lors du retour vers l'Allemagne ;
  • Alphonse Tanguy, pseudo « Alex », entré au réseau en [11], Responsable du secteur lorientais puis du CND en Bretagne, prend la direction intérimaire du réseau quand Jean Tillier part en Angleterre. Il est arrêté et abattu par la Gestapo le , mort pour la France ;
  • Maurice Tardat, entré au réseau en , arrêté le , mort en déportation le à Buchenwald ;
  • Jean Tillier, pseudo « Gaspard », « Coligny », « Debesse », entré au réseau en , devient le second de Rémy quand Max Petit part pour Londres ;
  • Gabriel Vallée, pseudo « Lys », arrêté le ainsi que son fils âgé de 13 ans, (Raymond). Tous deux furent torturés, le père se suicida dans sa cellule le  ;
  • Marcel Verrière, pseudo « Marquise » puis « Lecomte », entré au réseau en , chef du réseau CND-Castille à partir de [13],[14] ;
  • André Cholet, pseudo "Lenfant" entré au réseau en 1941, responsable cellule radio, arrêté en , fusillé au mont Valérien avec 12 de ses compagnons, le  ;
  • Laure Gatet (elle servait d'agent de liaison) ;
  • André Guilbaud, entré en , exécuté à Cologne le (mort pour la France) ;
  • Antoine Vourc'h, médecin à Plomodiern ;
  • Jeannette Guyot
  • Edouard Fauchard, pseudo "Poulet", arrêté le 7 novembre 1943, tué le 2 mai 1945 pendant l'évacuation du kommando de Johangeorgenstadt.

Sources[modifier | modifier le code]

Travaux universitaires
  • Mémoire de maîtrise Le réseau CND CASTILLE, 1940-1944, Yves Chanier sous la direction de Jean-Jacques Becker et de Danielle Dray - 1995 - 130 p. - Université Paris X Nanterre
  • Mémoire de DEA Le réseau CND CASTILLE, 1940-1945, région par région, Yves Chanier sous la direction de Philippe Levillain - 1997 - 70 p. - Université Paris X Nanterre
Archives nationales
  • Série 72 AJ 49 : 2 dossiers concernant la CND (Témoignages d'agents, courriers, documents du BCRA...).
Archives de l'Armée de Terre
  • Série 13 P 146 : Histoire des réseaux des forces Françaises combattantes.
Archives du Mémorial de Caen
  • Archives du Colonel Rémy, cartons 19, 20, 25, 106, 107 et 108.
Archives privées
  • Livre d'or de la CND, documents de Simone Truffit (alias Andrée), témoignages de plusieurs membres du réseau, divers documents apportés par ces mêmes personnes.
Souvenirs et mémoires
  • Capitaine Baudouin, Éléments de cryptographie, Paris, Éditions A.Pedone, 1939, 331 p.
  • Charles de Gaulle, Mémoires de guerre : l'appel, Paris, Plon, 1954, 294 p.
  • Philippon Hilarion (Capitaine de Vaisseau), S.&G., Paris, Éditions France Empire, 1957, 269 p.
  • Colonel Rémy, Mémoires d'un agent secret de la France libre, 1946-1950, Raoul Solar.
  • Colonel Rémy
    • Livre d'or du C.N.D. Castille, réalisé par Raoul Solar
    • Mémoires d'un agent secret de la France Libre, - , Monte-Carlo, Raoul Solar Éditeur, 1946, 550 p.
    • Le livre du courage et de la peur, - , Monte-Carlo, Raoul Solar Éditeur, 1947, 200 p.
    • Comment meurt un réseau, fin 1943, Monte-Carlo, Raoul Solar Éditeur, 1947, 193 p.
    • Une affaire de trahison, fin 1943, Monte-Carlo, Raoul Solar Éditeur, 1947, 379 p.
    • Les mains jointes, fin 1943 - fin 1944, Monte-Carlo, Raoul Solar Éditeur, 1949, 277 p.
    • Réseaux d’ombres, Paris, Éditions France Empire, 1952, 316 p.
    • Bruneval, opération Coup de Croc, Paris, Éditions France Empire, 1968, 249 p.
    • Mémoires d’un agent secret de la France Libre, - , tome I, Paris, Éditions France Empire, 1959, 616 p.
    • Mémoires d’un agent secret de la France Libre, - , tome II, Paris, Éditions France Empire, 1961, 610 p.
    • Mémoires d’un agent secret de la France Libre, - , tome III, Paris, Éditions France Empire, 1961, 511 p.
  • Jacques Soustelle
    • Envers et contre tout, de Londres à Alger (1940-1942), Paris, Robert Laffont, 1947, 470 p.
    • Envers et contre tout, d'Alger à Paris (1942-1944), Paris, Robert Laffont, 1950, 452 p.
  • Michèle et Jean-Paul Cointet, La France à Londres (1940-1943), Questions au XXe siècle, Paris, Éditions Complexe, 1990, 135 p.
  • Jacques Delperrie de Bayac, La guerre des ombres, Paris, Librairie Fayard, 1975, 246 p.
  • Harry Roderick Kedward, Naissance de la Résistance dans la France de Vichy (1940-1942), idées et motivation, Oxford University Press, 1978, Champ Vallon, 1989, 135 p.
  • Henri Michel, Les courants de pensée de la Résistance, Paris, P.U.F., 1962/1964, 842 p.
  • René Pichavant, Clandestins de l’Iroise (1942 - 1943), Douarnenez, Édition Morgane, 1991, 526 p.
  • Michel Slitinsky , La Résistance en Gironde , Éditions Les cahiers de la Résistance, 1970[15]. Pages 51 à 57 sur le réseau CND-Castille
Autres ouvrages
  • Roger Leroux, Le Morbihan en guerre 1939-1945, Imprimerie de la Manutention, Mayenne, Éd. à compte d'auteur, , 5e éd., 672 p.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Teissier Du Cros, Louis Armand : Visionnaire de la modernité, Odile Jacob, , 496 p. (ISBN 978-2-7381-4063-0, lire en ligne)
  2. Gilles Perrault, Dictionnaire amoureux de la Résistance, Plon / Fayard, , 343 p. (ISBN 978-2-259-22755-1, lire en ligne), « Parler »
  3. « Jacques Henri Pigeonneau - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )
  4. a b c d e f et g Le Morbihan en guerre, p. 93-94
  5. « Marthe Noël épouse Pigeonneau - Les Français Libres », sur www.francaislibres.net (consulté le )
  6. « C.N.D. Castille - Résistant - PIGEONNEAU Marthe », sur www.cnd-castille.org (consulté le )
  7. [1]
  8. [2]
  9. « Figure de la Résistance en haut Nivernais, Janette Colas est décédée », Le Journal du Centre
  10. Fiche sur le site Ordre de la Libération
  11. a b et c Le Morbihan en guerre, p. 182-188
  12. « C.N.D. Castille - Résistant - LE SABAZEC Léon Paul » (consulté le )
  13. Fiche de Marcel Verrière (détails dans les documents à télécharger), sur le site C.N.D. Castille (consulté le 31 août 2017)
  14. Fiche de Marcel Verrière, sur Les Français Libres (consulté le 31 août 2017)
  15. Slitinsky Michel, La Résistance en Gironde . Témoignages ., Éditions Les cahiers de la Résistance, , 304 p., p. 51 à 57

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]

  • Site CND-Castille, site internet regroupant toutes les fiches par agent avec photos et les documents associés (témoignages - photos - liens - etc.), en cours de réalisation.