Aller au contenu

Brigade de sapeurs-pompiers de Paris

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 15 octobre 2010 à 10:36 et modifiée en dernier par Marc Mongenet (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Brigade de sapeurs-pompiers de Paris, défilé du 14 juillet 2003
Échelle pivotante automatique en intervention.
Casque des pompiers de Paris des années 1940.
Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) lors du défilé du 14 juillet 2008 (sur les Champs-Élysées, Paris). Le colonel Malie, commandant le 2e groupement d'incendie, défile en tête

La brigade de sapeurs pompiers de Paris (BSPP) est une unité de génie de l'armée de terre française mise à disposition du préfet de police (ministère de l'Intérieur), commandée par le général de division Joël Prieur[1] (2008). Comme le bataillon de marins pompiers de Marseille (BMPM), c'est une formation militaire de sécurité civile chargée des missions dévolues aux pompiers, principalement :

Elle intervient pour l'agglomération parisienne, dans Paris et dans ses trois départements limitrophes : Hauts-de-Seine (92), Seine-Saint-Denis (93), Val-de-Marne (94). La devise de la BSPP est « Sauver ou périr ».

La BSPP assure également par convention la protection de sites spécifiques extérieurs à son secteur de compétence territoriale. Il s'agit de compagnies d'incendie spécialisées. Chacune de ces unités élémentaires spécialisées (UES) est commandée par un capitaine :

Par ailleurs, étant donné leur statut militaire, des pompiers de la BSPP peuvent être désignés pour des opérations extérieures : c'est notamment le cas au titre de la FINUL au Liban[2].

La BSPP comprenait 7 412 sapeurs-pompiers en 2005, dont 306 officiers, 1 359 sous-officiers et 5 747 militaires du rang, soit environ 114 pompiers pour 100 000 habitants. La moyenne nationale est de 382 pompiers pour 100 000 habitants, mais la zone couverte par la BSPP est très petite et permet donc des temps d'interventions courts avec un effectif réduit : on compte 9,2 pompiers par km2 dans la zone BSPP, contre 0,34 en moyenne en France. Avec 7 412 sapeurs-pompiers, la BSPP est le deuxième service de pompiers au monde derrière New York (16 000) et devant Londres (moins de 7 000).

Le budget annuel était de 323,7 millions d'euros en 2005, dont 78,2 % de soldes (rémunération et charges sociales), 10,5 % de matériel, 8,8 % d'investissement immobilier et 2,5 % de loyers et charges. Les contributeurs à ce budget sont les départements (29 %), la ville de Paris (26 %), le ministère de l'Intérieur (24 %) et les autres communes (21 %).

La BSPP est régie actuellement par les articles R.3222-13 à R.3222-18 du code de la défense.

Histoire

Pendant longtemps, la lutte contre l'incendie a été à la charge des habitants eux-mêmes ou bien des corps non spécialisés ; cette tâche fut donc confiée successivement au guet royal, au guet bourgeois, aux magistrats communaux. Les anciennes ordonnances de police de 1371, 1395 et 1400 imposaient aux propriétaires d'avoir en permanence un muid d'eau près de leur porte, mais ne donnaient aucune indication quant aux dispositions à adopter en cas d'incendie.

En 1524, le parlement de Paris ordonna que des habitants soient commandés chaque soir par le prévôt des marchands de Paris pour constituer le guet de nuit, que soient constituées des provisions d'eau dans chaque maison, et que des lanternes allumées soient mises aux fenêtres (premier éclairage public à Paris).

Le , une ordonnance de police imposa la présence au feu des corporations du bâtiment.

Le , nombre de seaux et crocs fut distribués dans Paris et ses faubourgs, et déposés dans les couvents, chez les échevins, et chez les notables. Un dépôt central était situé à l'hôtel de ville, avec des dépôts secondaires indiqués aux habitants. Mais finalement, il n'y avait guère que les membres des communautés religieuses et des corporations du bâtiment aptes à intervenir, auxquels Louis XIV ajouta alors les Gardes suisses et françaises qui devaient « se porter à l'incendie à la première alerte ».

À cette époque, il y avait alors obligation de maintenir en bon état les puits et puisards, ainsi que tous les moyens de puisage. Cependant, les résultats n'étant pas ceux espérés, en 1699, pour remédier à cette situation, François Dumouriez du Perrier se fit accorder par privilège royal et pour trente ans la construction et la fourniture exclusive des pompes à incendie nouvelles avec boyaux de cuirs[3].

En 1715, François Dumouriez du Perrier est nommé par Louis XIV au poste de directeur général des Pompes publiques pour remédier aux incendies, sans que le Public soit tenu de rien payer. Il devient le premier pompier professionnel de France.

En 1719, 17 pompes publiques sont réparties dans cinq quartiers de Paris, entretenues et manipulées par une quarantaine de gardiens et sous-gardiens[4], les premiers pompiers de Paris. Ils ne sont pas encore professionnels :

  • trois pompes dans le couvent des Augustins, tenues par Duhamel (serrurier), Herbain (potier), Quenet (menuisier), Laisné (cordonnier), Duhamel (menuisier), Monneton (serrurier), Corbonnot (serrurier) et Legrand (cordonnier) ;
  • trois pompes dans le couvent des Carmes, tenues par de La Potte (cordonnier), Pelletier (menuisier), Saintbon (menuisier), Pelletier (serrurier), Carel (menuisier), Baumail dit Montauban (cordonnier), Pied, et Jean (relieur) ;
  • trois pompes dans le couvent de la Mercy, tenues par Paris (cordonnier), Granger et Granger (cordonniers), Blanvillain (menuisier), Pilon (cordonnier), Vlu (cordonnier), Champion (tapissier) et Fendoré (cordonnier) ;
  • trois pompes aux petits Pères, tenues par Robert (cordonnier), Ferrand, Thibou (serrurier), Le Bret (maître brodeur), Lacour (cordonnier), Masson, Couillard, Compagnon (maître brodeur)
  • quatre à l’hôtel de ville ;
  • une chez François Dumouriez du Perrier, rue Mazarine.

En 1722, Louis XV fonde la Compagnie des Gardes des Pompes du Roy, toujours sous la direction de Dumouriez.

Huit brigades sont créées aux Augustins, aux Carmes, à La Mercy, aux Petits Pères, à La Trinité, aux Jésuites, à l'Oratoire, et aux Capucins. Les pompes sont réparties dans 21 dépôts. Chaque brigade est composée de sept hommes : un inspecteur, un brigadier, un sous-brigadier, deux gardes, et deux sous-gardes. Ils ne sont pas encore des professionnels du feu puisqu'ils exercent toujours leur métier de base (cordonniers, menuisiers, etc.) Dumouriez est secondé par son frère, lieutenant. En outre, quatre hommes sont nommés pour servir de Haut le pied (ou Avertisseurs). La première compagnie de pompiers de Paris comportait alors 62 hommes[5].

Dumouriez dirige la compagnie jusqu’à sa mort. Son fils lui succède.

À la suite de l’incendie de l’ambassade d’Autriche qui cause la mort d'une centaine de convives le 1er juillet 1810, Napoléon Ier charge le ministre de l’intérieur et le préfet de police de trouver une nouvelle organisation pour remplacer le corps des gardes pompiers. La proposition d’une formation militaire est retenue et officialisée par décret impérial du . Il devient le Bataillon de sapeurs-pompiers de Paris, le , puis le régiment de sapeurs-pompiers de Paris en 1867.

Pendant la Première Guerre mondiale, 30 pompiers de Paris et deux pompes sont arrivés à Reims début mars 1915 pour combattre les incendies causés par les bombardements [6]. Ils ont fait preuve d’un dévouement inlassable pendant la durée de la campagne, en particulier en 1918 et ont lutté avec une rare ténacité et un admirable courage contre les incendies allumés par les bombardements, travaillant sous les obus et dans les nappes de gaz asphyxiants [7].

Dans la nuit du 5 au 6 juin 1915, à Vauquois, un accident implique une équipe de sapeurs pompiers de la brigade de Paris, formant la compagnie « engins spéciaux » 22/6 du 1er régiment du génie [8] au camp de Satory, venus en renfort avec un matériel d'un usage nouveau, les appareils Schilt, mais d'une efficacité impressionnante. Elle projette au moyen, de lances sur les lignes allemandes environ 3 000 l d'un mélange d'un liquide composé de 30% de pétrole et 70 % d'huile légère de houille contenu dans des récipients sous pression, mélange enflammé au moyen de grenades incendiaires. Cette émission de liquide enflammé avait pour but d'aider à prononcer une attaque à hauteur des vestiges de l'église du village. L'effet de souffle produit par l'explosion d'un dépôt de munitions allemand, touché par ce mélange, rabat le liquide enflammé sur les lignes françaises. les victimes se comptent parmi les sapeurs pompiers et les hommes du 3e bataillon du 31e RI, présents dans les tranchées [9]. Par extension, les compagnies du Génie spécialement équipées de ce type de matériel seront ensuite dénommées « compagnies Schilt ». Le drapeau des sapeurs pompiers de Paris porte l'inscription Vauquois.

Le 25 août 1944, les pompiers de Paris furent les premiers à hisser le drapeau tricolore dans la capitale au sommet de la Tour Eiffel.

Il prend le nom de Brigade de sapeurs-pompiers de Paris le 1er mars 1967 en vertu du décret no 67-155 du .

Drapeau

Le drapeau a été remis à la Brigade le 14 juillet 1880. Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes : Vauquois...

Inscrit à l'avers :
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE - SAPEURS-POMPIERS DE PARIS
Et sur le revers :
HONNEUR ET PATRIE - DÉVOUEMENT ET DISCIPLINE

Décorations

  • Le président de la République, Émile Loubet, remettra la croix de la Légion d'honneur le 14 juillet 1902 au champ de Mars.
  • En septembre 2005, il fut de nouveau décoré par une médaille pour Acte de Courage et de Dévouement suite au terrible incendie de l'hôtel de la rue Provence.
  • Composition actuelle du drapeau :
    • Une étamine avec des couronnes de chêne et de laurier à l'or fin
    • Une cravate rectangulaire décorée de .....
    • Un fer de lance en bronze et une hampe de deux mètres de long
  • Fourragère

Devise

Fichier:Sapeurs pompiers de paris.jpg
Pucelle portée sur les uniformes

Si la devise des sapeurs pompiers français est « Courage et dévouement », celle des sapeurs pompiers de Paris est « Sauver ou périr ».

Organisation opérationnelle

Le général de division Bernard Périco commande la BSPP en 2006.

La BSPP comprend 81 casernes dont 76 centres de secours, et est organisée en trois groupements d'incendie, chacun étant commandé par un officier supérieur du grade de colonel ou lieutenant-colonel :

  • premier groupement d'incendie : Nord-Est de Paris et Seine-Saint-Denis (le poste de commandement est implanté à Montmartre). Ce groupement comptait 1 792 sapeurs-pompiers en 2005.
  • deuxième groupement d'incendie : Sud-Est de Paris et Val-de-Marne (PC Masséna, XIIIe arrondissement). Ce groupement comptait 1 807 sapeurs-pompiers en 2005.
  • troisième groupement d'incendie : Ouest de Paris et Hauts-de-Seine (PC Courbevoie-La Défense). Ce groupement compte un peu moins de 2 000 sapeurs-pompiers.

Chaque groupement d'incendie est composé de huit compagnies d'incendie et d'un service médical, chaque compagnie comprenant entre 2 et 4 centres de secours. Il y a également :

  • le groupement formation instruction qui est divisé en deux sites :
  • le groupement des soutiens, qui comprend trois compagnies : compagnie quartier-général, compagnie hors-rang, compagnie des services ainsi que les cinq unités élémentaires spécialisées (Lacq-Artix, Biscarrosse, Kourou, le Louvre, Bibliothèque nationale de France).

Ce groupement est implanté sur de multiples sites du secteur de la brigade notamment Champerret, Pouchet, Gennevilliers-Port, Port Royal, Voluceau, Masséna. Chacun de ces sites ayant une vocation d'appui administratif, opérationnel et logistique.

Casernes par groupement d'incendie et par compagnie

Voici la liste des centres de secours, classés par groupement et par compagnie. Pour chaque compagnie le poste de commandement (PC) en gras. L'état-major de groupement est en gras-italique.

1er groupement d'incendie
7e Cie 9e Cie 10e Cie 12e Cie 13e Cie 14e Cie 24e Cie 26e Cie
Blanche
Saint-Honoré
Montmartre
Boursault
Clichy-la-Garenne
Saint-Ouen
Landon
Bitche
Pantin
Ménilmontant
Charonne
Aulnay-sous-Bois
Le Blanc Mesnil
Drancy
Tremblay en France
Clichy-sous-Bois
Bondy
Livry-Gargan
Montreuil
Neuilly-sur-Marne
Villemomble
Saint-Denis
Aubervilliers
La Courneuve
Pierrefitte
2e groupement d'incendie
1re Cie 2e Cie 8e Cie 11e Cie 15e Cie 17e Cie 22e Cie 23e Cie
Chaligny
Nativité
Vincennes
Massena
Ivry-sur-Seine
Poissy
Rousseau
Château d'eau
Sevigné
Parmentier
Champigny
Nogent-sur-Marne
Noisy-le-Grand
Créteil
Joinville-le-Pont
Maisons-Alfort
Villeneuve St G.
Rungis
Choisy-le-Roi
Villejuif
Vitry-sur-Seine
Saint-Maur
Sucy-en-Brie
Villecresnes
3e groupement d'incendie
3e Cie 4e Cie 5e Cie 6e Cie 16e Cie 21e Cie 27e Cie 28e Cie
Port-Royal
Montrouge
Plaisance
Colombier
La Monnaie
Malar
Champerret
Dauphine
Levallois
Grenelle
Auteuil, Paris 16e

Issy-les-Moulineaux

Boulogne
Meudon
Saint-Cloud
Sèvres
Le Plessis-Clamart
Antony
Bourg-la-Reine
Clamart
Gennevilliers
Asnières
Colombes
Gennevilliers-Port
Puteaux
Courbevoie
Nanterre
Rueil-Malmaison

Sélection et instruction

Pour les personnels intervenants (« militaires du rang »), il s'agit d'un engagement initial de cinq ans ou d'un volontariat de l'armée de terre (VDAT) de un an renouvelable. Il faut être de nationalité française, âgé entre 18 et 25 ans, avoir un casier judiciaire vierge et être titulaire au minimum d'un BEPC. La sélection comporte trois jours de tests sportifs, tests psychomoteurs, entretien de motivation ainsi qu'une visite médicale.

L'instruction se fait au Groupement formation instruction (GFI), au fort de Villeneuve-Saint-Georges. La première période se déroule sur deux mois, avec la formation en secourisme (PSE1 & PSE2 + modules spécifiques), et la formation militaire de base (par exemple le tir).

Puis, le sapeur fait un stage de deux mois en compagnie d'incendie où il assure des interventions de secours à victime (VSAV) et des opérations diverses. Il profite de cette phase pour se perfectionner et préparer la suite de sa formation.

Le sapeur revient au Groupement formation instruction pour sa formation incendie et sauvetage de deux mois. Il retourne ensuite dans sa compagnie d'affectation et peut alors participer à tous les types d'interventions.

Depuis , la brigade est dotée d'une section de Jeunes sapeurs pompiers. Cette formation dure deux ans. Elle est ouverte aux jeunes Franciliens (75, 92, 93, 94) ayant 14 ans minimum et 16 ans maximum. Un bon niveau sportif est requis. Le brevet de JSP sanctionne cette formation. Au programme de l'instruction il y a du sport, des manœuvres incendie, du secourisme, de l'instruction civique et de l'instruction militaire. La formation est composée de 60 samedis après-midi sur deux ans (soit 30 par an). Pour faire acte de candidature, on peut se rendre sur la site des pompiers de Paris, rubrique « cadets de la BSPP ».

Interventions

[(fr) Bilan statistique de l'activité opérationnelle 2008]

La BSPP réalise environ 1 171 interventions par jour. En 2005 :

  • 1er groupement d'incendie : 159 136 interventions dont 10 289 incendies ;
  • 2e groupement d'incendie : 128 419 interventions dont 5 532 incendies ;
  • 3e groupement d'incendie : 139 948 interventions dont 4 838 incendies.

Paris ayant plus de 2 millions d'habitants, et chaque département en ayant environ 1,3 million, il y a au total 6,16 millions d'habitants dans la zone couverte par la BSPP (1999). Cela représente :

  • par jour : 19 interventions pour 100 000 habitants ;
  • par an : 7 300 interventions pour 100 000 habitants (contre 6 000 interventions par habitant sur toute la France), dont 331 incendies pour 100 000 habitants ;
  • par sapeur-pompier : 64 interventions par an (contre 16 en France).

Ces chiffres sont à relativiser, du fait qu'une intervention nécessite entre trois et plusieurs dizaines de personnes. Par ailleurs, les effectifs prennent en compte les personnels administratifs, de formation, d'encadrement et de logistique, qui eux n'interviennent pas. Un sapeur en compagnie d'incendie fait donc en réalité plus d'interventions.

De manière détaillée :

Interventions de la BSPP
Nature de l'intervention 2002 2003 2004 2008
Fausses alertes 10 135 13 777 17 158 15 281
Incendies 18 850 18 347 16 062 17 778
Accidents de circulation 27 584 23 837 23 003 25 690
Secours à victimes 280 394 286 690 280 815 342 546
Assistances à personnes 16 559 16 379 16 098 21 914
Faits d'animaux 2 224 2 135 2 457 2 230
Eau-gaz-électricité 21 882 22 538 20 069 15 613
Protection des biens 4 583 3 958 4 562 2 793
Pollution 79 98 96 95
Reconnaissances-recherches 44 172 40 699 35 548 35 678
Totaux 426 402 428 458 415 868 479 618
Par jour 1 168 1 174 1 136 1 310

Jumelage

Depuis le , la brigade de sapeurs-pompiers de Paris est jumelée avec le New York City Fire Departement [10].

Voir aussi

Articles connexes

Notes et références

  1. Époux de Dominique Prieur, qui a été employée en qualité d'officier de réserve comme directrice adjointe des ressources humaines de la BSPP.
  2. http://www.defense.gouv.fr/ema/operations_exterieures/liban/breves/04_08_09_liban_intervention_de_la_bspp_sur_un_incendie
  3. Chef de Bataillon A. Arnaud, Pompiers de Paris, France Sélection, Paris, 1958
  4. Almanach royal pour l'an 1719, publié par Laurent d’Houry, Paris, 1719
  5. Almanach royal pour l’an 1728, publié par la Veuve d’Houry, Paris, 1728. La liste des Pompes du Roy est absente de l’Almanach royal entre 1721 et 1727.
  6. Paul Hess, La Vie à Reims pendant la guerre de 1914-1918, Anthropos 1998, p. 272
  7. Décret du 4 juillet 1919, attribution de la croix de chevalier de la Légion d’honneur à la compagnie des sapeurs-pompiers de Reims
  8. La Butte meurtrie, Vauquois, p. 202-203
  9. JMO du Génie du 5e corps d'armée (France)
  10. Site officiel : FDNY

Bibliographie

  • Allô Dix-Huit, Association pour le développement des œuvres sociales des sapeurs-pompiers de Paris, brigade des sapeurs-pompiers, Paris, mensuel (ISSN 0983-3889)
  • Aristide Arnaud, Pompiers de Paris : des origines à nos jours, Paris, France-Sélection, 1985 (ISBN 2-85266-008-3)
  • Philippe Cart-Tanneur et Catherine Pugeault, Sapeurs-pompiers de Paris : la brigade, Massin, Paris, 2001
  • Demory (Jean-Claude), "Les Sapeurs-Pompiers de Paris dans la Grande Guerre", in 14-18 Magazine, no 7, avril-mai 2002.
  • Didier Rolland, Sapeurs pompiers de Paris : culture et traditions, Atlante, Saint-Cloud, 2005 (ISBN 2-912671-21-3)
  • Ludovic Roubaudi, Le 18, Le Dilettante, Paris, 2004, (ISBN 2-84263-092-0)

Liens externes