Mustafa Hayri Efendi
| Cheikh al-Islam |
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| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom de naissance |
Mustafa Hayri |
| Formation |
Faculté de droit de l'université d'Istanbul (d) |
| Activité | |
| Enfants |
Ali Suat Hayri Ürgüplü Münib Hayri Ürgüplü (d) |
| Religion | |
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| Parti politique |
Mustafa Hayri Efendi d'Ürgüp (1867 - ) est un imam et homme politique ottoman qui a servi comme cheikh al-islam entre 1914 et 1916 avant d'être exécuté.
Il est connu pour avoir lancé le djihad ottoman contre la Triple Entente pendant la Première guerre mondiale[1] mais aussi pour s'être opposé au génocide arménien, ce qui a entraîné son exécution par les Jeunes-Turcs[2].
Biographie
Il est né en 1867. Il est le fils d'Abdullah Avni Efendi, directeur des fondations de la province de Tripoli. Sa famille appartenait à la classe ilmiye. Après avoir terminé ses études primaires en famille et en cours privés, il se rend à Istanbul en 1883 et s'inscrit à Fatih Başkurşunlu Madrasah.
Il retourne dans sa ville natale d'Ürgüp en 1869 puis s'installa à Kayseri. Il a poursuivi ses cours à Yagmurlu Madrasah à Kayseri. Ensuite, il a étudié à Başkurşunlu Madrasah pendant huit ans à Istanbul. Diplômé de la faculté de droit d'Istanbul, dans laquelle il s'est inscrit après la médersa, il a commencé sa carrière comme fonctionnaire à Bursa. Après son service militaire, il est allé au palais de justice. Jusqu'à la monarchie constitutionnelle, il a été nommé à divers postes à Maraş, Tripoli et Lattaquié, respectivement. Par la suite, il se rapproche des formations politiques fondées par de jeunes officiers et intellectuels à Thessalonique, où il est nommé, et participe activement à certaines d'entre elles. Alors qu'il était directeur de la prison de Thessalonique, il rejoint les Jeunes-Turcs . Après la proclamation de la monarchie constitutionnelle, il entre au Parlement en tant que député de Niğde. Pendant ce temps, il continue à travailler comme professeur à Darülfünun . En 1912, il entre à nouveau au Parlement en tant que député de Niğde.
Hayri Efendi, qui était mandataire au ministère de l'Intérieur, des Forêts dans le cabinet d'İbrahim Hakkı Pacha, a été initialement nommé à la tête du ministère de la Justice et du Conseil d'État dans le cabinet de Küçük Mehmed Said Pacha .
Cheikh al-islam
Il devient Cheikh al-islam le 16 mars 1914. Avec le déclenchement de la Première Guerre mondiale, il est le cheikh al-islam qui lance un djihad contre la Triple Entente, afin de soutenir les rébellions des musulmans dans les empires coloniaux de la France, du Royaume-Uni et de l'Italie[1]. Son appel au djihad aura un impact très limité sur le déroulement des opérations de la Première Guerre Mondiale[3].
Après avoir critiqué ouvertement le génocide arménien et Talaat Pacha, il est écarté, mis en prison et exécuté[2].
Références
- « Grande Guerre, le djihad au service de l’Allemagne ? : épisode 4/4 du podcast Quand la religion tue », sur France Culture, (consulté le )
- George N. Shirinian, « Turks Who Saved Armenians: Righteous Muslims during the Armenian Genocide », Genocide Studies International, vol. 9, no 2, , p. 208–227 : Hayri Bey, the sheikh ul-Islam, “had the temerity to criticize his colleagues’ policy of massacre of the Armenians.” For this and other disagreements with the government, he was arrested, tried in civil court, and executed. Whether one was an opponent of the CUP or a CUP insider, failure to support the party’s policy toward the Armenians meant one’s own demise (ISSN 2291-1847, lire en ligne, consulté le )
- Tilman Luedke, « L'islam, une arme stérile aux mains de l'Allemagne - Quand Berlin prêchait le djihad », sur Orient XXI, (consulté le )
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