Troisième République (Tchad)
Troisième République
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(22 ans et 20 jours)
Drapeau |
Armoiries |
Devise | Unité - Travail - Progrès |
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Hymne | La Tchadienne |
Statut | République |
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Texte fondamental | Constitution de 1996 |
Capitale | N'Djaména |
Langue(s) | Français et arabe |
Monnaie | Franc CFA |
Fuseau horaire | UTC+1 |
Domaine internet | .td |
Indicatif téléphonique | +235 |
Promulgation de la nouvelle Constitution | |
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Troisième guerre civile entre l'armée tchadienne et les rebelles du Nord |
Début de la guerre contre les salafistes djihadistes de Boko Haram et d'Ansaru |
Depuis 1990 | Idriss Déby |
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(1er) 1995-1997 | Koibla Djimasta |
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(Der) 2016-2018 | Albert Pahimi Padacké |
Chambre unique | Assemblée nationale |
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Entités précédentes :
Entités suivantes :
La Troisième République, ou IIIe République, est le régime politique en vigueur au Tchad du au . Elle est instituée après la chute d'Hissène Habré et l'arrivée au pouvoir d'Idriss Déby en 1990. Elle succède à la Deuxième République et est remplacée par la Quatrième République
Mise en place
Le changement de régime politique est consécutif à la fuite du président Hissène Habré, au pouvoir depuis 1982 et renversé le par le général Idriss Déby, qui promet une démocratie pluraliste[1]. Le , le Conseil national du salut adopte une Charte nationale provisoire abrogeant la Constitution du [N 1] et prévoyant de devenir caduque « dès l'adoption d'une nouvelle Constitution instaurant le multipartisme et au plus tard trente mois après sa promulgation »[2].
En , une Conférence nationale souveraine est réunie et adopte, le , une nouvelle Charte de la transition. Celle-ci fixe la période de transition à un an, confirme Idriss Déby dans ses fonctions présidentielles pour toute cette période et confie le pouvoir législatif à un Conseil supérieur de la Transition, également chargé de rédiger un projet de Constitution[3].
Après plusieurs crises, la nouvelle Constitution instaurant la Troisième République est adoptée par référendum le et promulguée le , soit six ans après l'arrivée au pouvoir d'Idriss Déby[1]. Le texte sera ensuite modifié par la loi constitutionnelle no 08/PR/2005 du [4].
Institutions
Notes et références
Notes
- De facto, la république du Tchad n'a donc pas de Constitution entre le (abrogation de la Constitution de 1989 par la Charte nationale provisoire) et le (promulgation de la Constitution de 1996).
Références
- Jean-Pierre Maury, Université de Perpignan, « Constitution du Tchad du 14 avril 1996 (version originale) », sur mjp.univ-perp.fr, (consulté le )
- Jean-Pierre Maury, Université de Perpignan, « Charte nationale provisoire du 28 février 1991 », sur mjp.univ-perp.fr, (consulté le )
- Jean-Pierre Maury, Université de Perpignan, « Charte de transition de la République du Tchad », sur mjp.univ-perp.fr, (consulté le )
- Jean-Pierre Maury, Université de Perpignan, « Constitution du Tchad du 14 avril 1996 (version de 2005) », sur mjp.univ-perp.fr, (consulté le )