Étang et prairies humides de Tiolet

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Étang et prairies humides de Tiolet
Image illustrative de l’article Étang et prairies humides de Tiolet
L'étang de Tiolet à l'est de la RD 40.

Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Creuse
Arrondissement Aubusson
Villes principales La Celle-sous-Gouzon
Coordonnées 46° 12′ 26″ nord, 2° 13′ 31″ est
Superficie approximative 0,95 km2
Géologie Bassin sédimentaire
Relief vallées
Cours d'eau ruisseau de Tiolet
Faune remarquable Milan noir,
Milan royal,
Œdicnème criard
Communes 1
Classement ZNIEFF de type 1
Géolocalisation sur la carte : Creuse
(Voir situation sur carte : Creuse)
Étang et prairies humides de Tiolet
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
(Voir situation sur carte : Nouvelle-Aquitaine)
Étang et prairies humides de Tiolet
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Étang et prairies humides de Tiolet

Le site « Étang et prairies humides de Tiolet » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) française du département de la Creuse, en région Nouvelle-Aquitaine.

Situation[modifier | modifier le code]

Dans le quart nord-est du département de la Creuse, le site « Étang et prairies humides de Tiolet »[1],[2] s'étend sur 95,57 hectares, sur le territoire des communes de La Celle-sous-Gouzon et de Gouzon. Environ 87 % de la superficie de cette zone se trouve sur le territoire de La Celle-sous-Gouzon, le reste étant sur Gouzon.

La zone est située à l'est et au sud-est du bourg de La Celle-sous-Gouzon, de 373 à 385 mètres d'altitude, sur le bassin sédimentaire de Gouzon, le long des cours du ruisseau de Tiolet et de son affluent sans nom de rive droite[2]. Elle est composée de milieux humides et de deux étangs, de part et d'autre de la route départementale (RD) 40[1]. Situé en amont et bordé par la RD 40, celui à l'ouest est le plus petit (environ quatre hectares) et l'autre, à l'est, en aval, distant d’environ 170 mètres à une superficie double.

Description[modifier | modifier le code]

Le site « Étang et prairies humides de Tiolet » est une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) — un espace naturel inventorié en raison de son caractère remarquable — de type 1[1], c'est-à-dire qu'elle est de superficie réduite, avec des espaces homogènes d’un point de vue écologique et qu'elle abrite au moins une espèce et/ou un habitat rares ou menacés, d'intérêt aussi bien local que régional, national ou communautaire.

Des recensements y ont été effectués aux niveaux faunistique et floristique de 1992 à 2011[1].

Habitats[modifier | modifier le code]

Cinq habitats déterminants sont présents sur le site[1] :

  • les communautés à grandes Laîches (magnocariçaies) ;
  • les bois marécageux d'Aulne, de Saule et de Myrte des marais ;
  • les communautés à Reine des prés et communautés associées ;
  • les communautés amphibies ;
  • les eaux douces ;
  • les roselières.

Quatre autres — non déterminants — en font également partie[1]  :

Faune[modifier | modifier le code]

Espèces animales déterminantes[modifier | modifier le code]

Quinze espèces déterminantes d'animaux ont été répertoriées sur cette ZNIEFF depuis 1992 :

Autres espèces animales[modifier | modifier le code]

91 autres espèces animales y ont été recensées[1] :

Protection de la faune[modifier | modifier le code]

  • Trois espèces d'oiseaux de la ZNIEFF sont protégées au titre de la directive Oiseaux de l'Union européenne[1] : le Milan noir, le Milan royal et l’Œdicnème criard ; elles sont donc protégées sur l'ensemble du territoire français[3], de même que 36 autres espèces : l'Accenteur mouchet, la Bergeronnette grise, la Bergeronnette printanière, le Bouvreuil pivoine, le Bruant des roseaux, le Bruant jaune, la Buse variable, le Chardonneret élégant, le Chevalier guignette, le Coucou gris, le Faucon crécerelle, la Fauvette à tête noire, la Fauvette des jardins, la Fauvette grisette, le Grèbe castagneux, le Grèbe huppé, le Grimpereau des jardins, le Héron cendré, l'Hirondelle de rivage, l'Hirondelle rustique, la Linotte mélodieuse, la Mésange charbonnière, le Moineau domestique, le Petit Gravelot, le Pic vert, le Pinson des arbres, le Pipit des arbres, le Pipit farlouse, le Pouillot fitis, le Pouillot véloce, le Rossignol philomèle, le Rouge-gorge familier, la Rousserolle effarvatte, la Sittelle torchepot, le Troglodyte mignon et le Verdier d'Europe.

Flore[modifier | modifier le code]

Espèces végétales déterminantes[modifier | modifier le code]

Sept espèces déterminantes végétales ont été répertoriées dans la ZNIEFF [1], uniquement des phanérogames, en 1994, 1999 et 2011: le Dactylorhize de mai (Dactylorhiza majalis), l'Œnanthe aquatique (Oenanthe aquatica), l'Orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora), l'Orchis des marais (Anacamptis palustris), ), l'Orchis x alata (Anacamptis x alata), la Potentille des marais (Comarum palustre) et la Renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus).

Autres espèces végétales[modifier | modifier le code]

Outre les espèces déterminantes déjà mentionnées, une espèce de ptéridophytes, la Prêle des eaux (Equisetum fluviatile) ainsi que vingt-neuf autres espèces de phanérogames ont été recensées dans la ZNIEFF[1] : l'Aulne glutineux (Alnus glutinosa), la Baldingère faux-roseau (Phalaris arundinacea), le Bouleau verruqueux (Betula pendula), le Cirse des marais (Cirsium palustre), la Douce-amère (Solanum dulcamara), le Grand Plantain (Plantago major), l'Iris faux acore (Iris pseudacorus), le Jonc bulbeux (Juncus bulbosus), le Jonc des crapauds (Juncus bufonius), le Lotier corniculé (Lotus corniculatus), le Lycope d'Europe (Lycopus europaeus), la Lysimaque commune (Lysimachia vulgaris), la Marguerite commune (Leucanthemum vulgare), la Massette à larges feuilles (Typha latifolia), la Menthe des champs (Mentha arvensis), le Millepertuis des marais (Hypericum elodes), le Nénuphar jaune (Nuphar lutea), la Petite lentille d’eau (Lemna minor), le Plantain d'eau commun (Alisma plantago-aquatica), la Renoncule flammette (Ranunculus flammula), la Renoncule rampante (Ranunculus repens), la Renouée des oiseaux (Polygonum aviculare), la Renouée poivre d'eau (Persicaria hydropiper), le Rubanier émergé (Sparganium emersum), la Salicaire commune (Lythrum salicaria), la Salicaire pourpier (Lythrum portula), le Saule roux (Salix atrocinerea), la Scrofulaire noueuse (Scrophularia nodosa) et la Scutellaire à casque (Scutellaria galericulata).

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Photo prise sur la ZNIEFF.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i et j [PDF] Chabrol, Espaces naturels du Limousin, Étang et prairies humides de Tiolet - (Identifiant national 740006171), INPN, SPN-MNHN, Paris, consulté le .
  2. a et b « ZNIEFF (en vert foncé) » sur Géoportail. Carte de la ZNIEFF de type 1], Géoportail, consulté le .
  3. Arrêté du 29 octobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire et les modalités de leur protection, Légifrance, consulté le .

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]