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« Métallurgie » : différence entre les versions

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[[Fichier:Dreher_an_einer_Drehbank.jpg|vignette|Tourner une barre de métal sur un [[Tour (machine-outil)|tour]]]]
[[Fichier:Gillett & Johnston foundry.jpg|thumb|Ouvriers de la métallurgie dans les années 1920]]
La '''métallurgie''' est la [[science des matériaux]] qui étudie les [[métal|métaux]], leurs élaborations, leurs propriétés, leurs traitements. Par extension, on désigne ainsi, l’[[industrie]] de la fabrication des métaux et des [[alliage]]s, qui repose sur la maîtrise de cette [[science]].
'''La métallurgie''' est le processus de travail avec [[Métal|les métaux]] pour créer des pièces, des assemblages ou des structures à grande échelle. Le terme couvre un large éventail de travaux de gros [[Navire|bateaux]] et [[Pont|des ponts]] de préciser à [[Moteur|moteur de]] pièces et de délicats [[Joaillerie|bijoux]]. Elle comprend donc une conséquence large éventail de compétences, les processus et les [[Outil|outils]].
== Définitions ==
=== Une discipline qui se développe avec l’industrie ===


La définition de la métallurgie a largement évolué au cours du {{s-|XIX|e}}. À partir des [[forgeron]]s et leur accumulation de connaissances [[Empirisme|empiriques]], la métallurgie est devenue au {{s-|XIX|e}} une science et dans le contexte de la [[révolution industrielle]] (et dans l'inconscient collectif), devenue synonyme d'[[acier]], de [[haut fourneau|hauts fourneaux]], de [[laminoir]]s, de [[Tréfilage|tréfileries]], pour devenir ensuite une activité [[industrie]]lle intense<ref>Activité industrielle intense qui en France, par exemple, représentait encore {{nombre|1800000|emplois}} directs ou indirects, dont 21 % de cadres, dans {{nombre|45000|entreprises}} environ. Dans ''Statistiques industrielles'', [[SESSI]], ministère de l'économie. Cité dans Yves Quéré. La Métallurgie: Science et ingénierie. EDP Sciences, 2011. sur [https://books.google.be/books?id=dQs8hXaUXb8C Lire en ligne]</ref> qui se préoccupe aussi de solutions de pointe, d'[[Alliage|alliages spéciaux]] pour l'[[aéronautique]], l'[[électronique]], le [[Bâtiment (construction)|bâtiment]], l'[[automobile]], le [[nucléaire]] et d'innombrables autres usages.
La métallurgie est la science, l'art,<ref>Metal sculptures http://www.janetgoldner.com</ref><ref>{{Lien web|titre=Steampunk Metal Sculptures|url=http://idiotdiary.com/this-steampunk-metal-scupltures-by-igor-verniy-will-leave-your-jaws-wide-open/|consulté le=2012-08-30|archive-url=https://web.archive.org/web/20150707190819/http://idiotdiary.com/this-steampunk-metal-scupltures-by-igor-verniy-will-leave-your-jaws-wide-open/|archive-date=2015-07-07|brisé le=yes}}</ref> hobby, de l'industrie et du commerce. Ses racines historiques durée de cultures, de civilisations, et des millénaires. La métallurgie a évolué à partir de la découverte de la [[Fusion des métaux|fusion]] de divers [[Minerai|minerais]], la production [[Ductilité|malléable]] et ductile métal utile pour les outils et les ornements. Moderne de la métallurgie processus, si divers et spécialisés, qui peuvent être considérés comme formant, coupe, ou le processus de jointure. Aujourd'hui, l' atelier d'usinage comprend un certain nombre de [[Machine-outil|machines-outils]] capables de créer un précis, utile de la pièce.


Ainsi, la métallurgie, en [[1840]], se définit comme {{Citation|la science qui apprend à connaître la manière de traiter les [[minerai (roche)|minerai]]s qui sont fournis par l'exploitation des [[Mine (gisement)|mines]]. L'exploitation et la métallurgie font partie des ''[[Mécanique (science)|sciences mécaniques]]'', et peuvent être réunies sous le nom de ''science des Mines'', qui se subdivise ensuite en ''exploitation des mines'' et en ''métallurgie''. Le [[Mineur (métier)|mineur]] extrait les minéraux par des procédés mécaniques; le métallurgiste les traite par une suite de procédés [[chimique]]s et [[mécanique (industrie)|mécaniques]]. Retirer par des procédés chimiques, exécutés en grand, de la manière la plus économique et avec le moins de perte possible, les parties utiles que renferment les minéraux fournis par le mineur, tel est le problème de la métallurgie rationnelle (...) L'affaire principale du métallurgiste est toujours la connaissance de l'art de traiter les minerais; mais s'il veut s'élever au-dessus de la simple routine, il ne doit pas rester étranger à plusieurs autres sciences accessoires, surtout quand il veut se former à devenir administrateur ou directeur d'usines. Les [[mathématique]]s, la [[physique]], la [[chimie]], la [[minéralogie]], l'[[industrie minière|exploitation des mines]], l'[[architecture]], l'[[Aménagement forestier|aménagement des forêts]], le [[dessin]], la [[jurisprudence]] et les [[finance]]s, sont des sciences à étudier, les unes dans toute leur étendue, les autres dans quelques-unes de leurs parties seulement}}<ref name="Lampadius">G. A. Lampadius, G. A. Arrault. Manuel de métallurgie générale, Volume 1. Carilian-Goeury, [[1840]] [https://books.google.be/books?id=FW8UAAAAQAAJ Lire en ligne]</ref>.
== La préhistoire ==
Les plus anciennes preuves archéologiques de [[cuivre]] [[Industrie minière|d'exploration]] et de travail a été la découverte d'une plaque de cuivre [[Pendentif (bijou)|pendentif]] dans [[Kurdistan irakien|le nord de l'Irak]] à partir de 8 700 avant notre ère.<ref>Hesse, Rayner, W. (2007). ''Jewelrymaking through History: an Encyclopedia.'' Greenwood Publishing Group. p. 56. </ref> Les premiers motivée et datée preuve de la métallurgie dans les [[Amérique|Amériques]] a été la transformation de cuivre, dans [[Wisconsin|le Wisconsin]], près [[Lac Michigan|du Lac Michigan]]. Le cuivre a été martelé jusqu'à ce fragile ensuite chauffé de sorte qu'il peut être travaillé un peu plus. Cette technologie est daté à environ 4 000 à 5 000 avant notre ère.<ref>{{Ouvrage|auteur1=Emory Dean Keoke|nom1=Emory Dean Keoke|auteur2=Kay Marie Porterfield|nom2=Kay Marie Porterfield|titre=Encyclopedia of American Indian Contributions to the World: 15,000 Years of Inventions and Innovations|éditeur=Infobase Publishing|année=2002|pages totales=14–|isbn=978-1-4381-0990-9|lire en ligne=https://books.google.com/books?id=QIFTVWJH3doC&pg=PA14|consulté le=8 July 2012}}</ref> La plus ancienne [[Or|de l'or]] des artefacts dans le monde proviennent de l'bulgare [[Nécropole de Varna|de Varna Nécropole]] et la date de 4450 BCE.


=== Acception moderne ===
Pas tout le métal de feu requise pour l'obtenir ou de travail. [[Isaac Asimov]] a spéculé que l'or était le "premier métal".<ref>Asimov, Isaac: "The Solar System and Back", pp. 151 ff. Doubleday and Company, Inc. 1969.</ref> Son raisonnement est que, de par sa [[chimie]] on le trouve dans la nature comme des pépites d'or pur. En d'autres mots, de l'or, aussi rare soit-elle, se retrouve parfois dans la nature que le métal qu'il est. Il y a quelques autres métaux qui se produisent parfois en natif, et comme un résultat de [[Météoroïde|météores]]. Presque tous les autres métaux sont trouvés dans [[Minerai|les minerais]], minéraux de roulement de la [[roche]], qui nécessitent de la chaleur ou un autre processus pour libérer le métal. Une autre caractéristique de l'or est qu'il est réalisable qu'il est trouvé, ce qui signifie qu'aucune technologie au-delà d'une pierre [[Marteau (outil)|marteau]] et [[Enclume (outil)|l'enclume]] à travailler le métal est nécessaire. C'est un résultat de l'or, les propriétés de [[Ductilité|malléabilité]] et [[ductilité]]. Les premiers [[Outil|outils de]] pierre, [[Os|d'os]], [[Bois|de bois]], et [[Tendon|du tendon]], tout ce qui a suffi pour le travail de l'or.


Début {{s|XXI|e}}, dans une définition qui le distingue d'un pur [[physicien]] ou d'un pur [[chimiste]] et qui corresponde à la réalité des [[Laboratoire de recherche|laboratoires]] publics et industriels, {{Citation|le métallurgiste, formé à la physique, à la chimie et à la [[mécanique (industrie)|mécanique]], au minimum sait lire et utiliser un [[diagramme de phases]] (sans croire que celui-ci dit tout sur l'[[alliage]]), connaît l'existence et propriétés des [[Structure cristalline|défauts cristallins]] responsable de la [[plasticité]] et du [[Électromigration|transport de matière]], ainsi que les fondements théoriques et pratiques de la rupture et de la [[corrosion]] : qui utilise ces compétences sur la face expérimentale ou sur la face théorique de la métallurgie,ou mieux, sur les deux; et qui possède une culture suffisamment large pour, connaissant la composition d'un alliage métallique, avoir déjà l'intuition des principales de ses propriétés}}<ref name="Pineau">André Pineau, Yves Quéré. La Métallurgie: Science et ingénierie. EDP Sciences, 2011. sur [https://books.google.be/books?id=dQs8hXaUXb8C Lire en ligne]</ref>. En raison de son passé plusieurs fois millénaire et de l'ampleur de ses applications, la métallurgie est parfois considérée comme une activité plus proche des {{Page h'|arts et métiers}} que d'une activité scientifique rigoureuse. Empruntant à la physique, à la mécanique, à la chimie, et aux mathématiques, elle a contribué à créer la ''[[science des matériaux]]'' et elle continue à la nourrir d'exemples, de concepts, et de méthodes expérimentales et théoriques. Le succès de la métallurgie tient en cinq mots : {{Citation|l'abondance des métaux dans la croute terrestre, leur grande [[malléabilité]], la capacité qu'ils offrent de modifier leurs [[Liste de propriétés de matériaux#Propriété mécanique|propriétés mécaniques]] par des [[Traitement thermomécanique|traitements thermomécaniques]], l'extraordinaire maîtrise des technologies associées ; enfin la conduction — [[Conductivité électrique|électrique]] et [[Conduction thermique|thermique]] — caractéristique des métaux et alliages et le [[magnétisme]] de certains d'entre eux}}<ref name="Pineau"/>.
À un certain point inconnu à la connexion entre la chaleur et la libération de métaux de rock est devenu clair, et les roches riches en cuivre, [[Étain|d'étain]]<nowiki/>et [[Plomb|de plomb]] est venu dans la demande. Ces minerais sont extraits d'où qu'ils ont été reconnus. Les vestiges de ces anciennes mines ont été trouvés partout dans [[Asie de l'Ouest|le sud-ouest de l'Asie]].<ref>Percy Knauth et al. "The Emergence of Man, The Metalsmiths", pp. 10–11 ff. Time-Life Books, 1974.</ref> Travail des métaux a été réalisée par l' [[Asie du Sud]] habitants de [[Mehrgarh]] entre 7000-3300 BCE.<ref name="Possehl">Possehl, Gregory L. (1996). ''Mehrgarh'' in ''Oxford Companion to Archaeology'', Brian Fagan (Ed.). Oxford University Press. </ref> Au début de la fin de la métallurgie se produit aux environs de 6000 avant notre ère, lorsque le cuivre [[Fusion des métaux|de fonte]] est devenu commun dans le sud-ouest de l'Asie.


Actuellement, le terme de « métallurgie » peut donc désigner :
Anciennes civilisations qui savait de sept métaux. Ici, ils sont classés dans l'ordre de leur [[Potentiel d'oxydoréduction|potentiel d'oxydation]] (en [[Volt|volts]]):
* l'industrie d'élaboration et de transformation des métaux :
** métallurgie primaire, ou extractive : transformation des [[Matériaux Naturels|matériaux naturels]] ([[Minerai (roche)|minerai]]) en [[métal]] ;
** métallurgie secondaire : élaboration de matériaux utilisables par l'industrie, comprenant la réalisation d'alliages, les traitements thermomécaniques ([[laminage]], [[Trempe (métallurgie)|trempe]], revenu), la mise en forme en semi-produits ([[Tôles feuilletées|tôles]], profilés. En langue française, le terme métallurgie extractive englobe les métallurgies primaires et secondaires. Pour les anglo-saxons, la métallurgie extractive ne concerne que la métallugie primaire<ref name=BlazyJdidIntro>{{chapitre |langue=fr
|prénom1= Pierre |nom1= Blazy
|prénom2= El-Aid |nom2= Jdid
|titre chapitre= Introduction à la métallurgie extractive
|titre ouvrage= Techniques de l'ingénieur
|jour= 10 |mois= décembre |année= 1997
|éditeur= [[Éditions techniques de l'ingénieur]]
|lire en ligne= http://www.techniques-ingenieur.fr/base-documentaire/materiaux-th11/metallurgie-extractive-et-recyclage-des-metaux-de-transition-42369210/introduction-a-la-metallurgie-extractive-m2230/}}</ref> ;
* la science étudiant les métaux (leurs propriétés, leur transformation) : métallurgie physique, métallurgie mécanique.


== Histoire ==
* [[Fer]] +0.44 V,
[[Image:Faust_image_19thcentury.jpg|vignette|Le symbolisme sexuel et gynécologique de la production de métal se retrouve dans le monde entier, comme ici avec l'[[Homoncule (alchimie)|homoncule]] de [[Faust]] (gravure du {{s-|XIX|e}})<ref>Les rituels magico-obstétriques des métallurgistes, rapportés par [[Mircea Eliade|Eliade]], rappellent que pendant des siècles, les gens ont considéré que minerais « croissent » dans le ventre de la Terre, comme des embryons humains dans l'utérus. D'après {{ouvrage|auteur=[[Mircea Eliade]]|titre=Forgerons et alchimistes|éditeur=Flammarion|date=1977|pages totales=188}}.</ref>.]]
* [[Étain|L'Étain]] +0.14 V
{{article connexe|Archéométallurgie}}
* [[Plomb]] +0.13 V
=== Préhistoire et Antiquité ===
* [[Cuivre]] -0.34 V
Le métal a été dans un premier temps travaillé comme de la [[Roche|pierre]]. Les premiers métaux reconnus par l’homme comme différents de la pierre, le [[cuivre]] et l’[[or]], ont été trouvés dans la nature à l’état de métal et non de minerai. Parmi ces métaux natifs, le plus anciennement utilisé et travaillé (en Anatolie au {{-mi-|VII|e}}<ref>{{article| langue = fr | id = Barthomeuf | prénom1 = Denise | nom1 = Barthomeuf | titre = La place de l’Anatolie dans les débuts de la métallurgie du cuivre et du bronze (du {{VIIe}} au {{-mi-|III|e}}). | périodique = Studia Aegeo-Anatolica. Mélanges préparés sous la direction d'Olivier Pelon. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée | éditeur = Jean Pouilloux (Travaux de la Maison de l'Orient). | année= 2004 | volume= 1 | pages= 149-186 | lire en ligne=http://www.persee.fr/doc/mom_1955-4982_2004_mel_39_1_2330 }}</ref>) est le [[cuivre natif]]. Notons que le nom du cuivre dérive de terme grec adjectif ''kyprios'', c'est-à-dire, relatif ou en rapport à l'île de [[Chypre (pays)|Chypre]], célèbre dans l'[[Antiquité gréco-romaine]] pour ses gisements de cuivre. L'adjectif pouvait s'appliquer à tous types productions de cuivre martelée ou de [[bronze]], originaires de Chypre. Pour certains étymologistes, le mot « cuivre » signifierait d'abord un alliage, un « bronze de [[Chypre (île)|Chypre]] », île des mines de cuivre dans l'[[Antiquité]], avant de s'appliquer à la matière métallique pure. Néanmoins les Romains, qui avaient hérité de la [[Métallurgie étrusque|connaissance étrusque de la métallurgie]], et qui connaissaient les ressources anciennes en cuivre natif de l'île ont ainsi qualifié le pur métal rouge du nom de l'île, dédié à la déesse [[Vénus (mythologie)|Vénus]]/[[Aphrodite]]. Les hommes commencèrent donc probablement par travailler le cuivre natif (c'est-à-dire, présent naturellement sous forme métallique) par martelage, et on peut supposer qu'ils s'aperçurent qu'il était plus facile de le travailler lorsqu'il était chauffé (phénomène de [[recuit]] : élimination des [[dislocation]]s par la [[restructuration]] et éventuellement [[Recristallisation (métallurgie)|recristallisation]]). Puis, en chauffant de plus en plus, ils s'aperçurent qu'il fondait et que l'on pouvait donc le mouler. Ceci constitua l'[[Âge du cuivre]], vers [[IVe millénaire av. J.-C.|-4000]].
* [[Mercure (chimie)|Mercure]] -0.79 V
* [[Argent]] -0.80 V
* [[Or]] -1.50 V.


Une riche collection d’objets en or datant du {{-mi-|V|e}}a été découverte à [[Varna (Bulgarie)|Varna]] (Bulgarie) et, par ailleurs, quelques rares objets du {{-mi-|V|e}} également, en [[Fer météorique|fer natif probablement météoritique]], ont été mis au jour en Iran.
Le potentiel d'oxydation est importante, car elle est un indicateur de la façon dont étroitement lié à l'minerai de métal est susceptible d'être. Comme on peut le voir, le fer est significativement plus élevé que les six autres métaux, alors que l'or est considérablement plus faible que les six ci-dessus. Or la faible oxydation est l'une des principales raisons pour lesquelles l'or est trouvé dans les pépites. Ces pépites sont relativement d'or pur, et sont réalisables qu'ils sont trouvés.


Le premier alliage fut le [[bronze]] (alliage de cuivre et d'[[étain]]). L'[[âge du bronze]] s'étend d'environ [[XXVIe siècle av. J.-C.|-2500]] à [[XIe siècle av. J.-C.|-1000]]. Le cuivre natif étant rare, les hommes travaillèrent alors des minerais de plus en plus pauvres en cuivre natif, et ils s'aperçurent probablement que les faire chauffer, permettait non seulement d'extraire des minerais le cuivre par fusion, mais aussi de « transformer » le minerai en métal ([[Réaction d'oxydoréduction|réduction]]); c'est sans doute ainsi que sont nés les [[bas fourneau]]x, vers [[XIe siècle av. J.-C.|-1200]].
Le minerai de cuivre est relativement abondante, et le minerai d'étain est devenu la prochaine joueurs importants dans l'histoire de la métallurgie. En utilisant la chaleur pour fondre le cuivre à partir de minerai, une grande quantité de cuivre a été produit. Il a été utilisé à la fois [[Joaillerie|des bijoux]] et des outils simples. Cependant, le cuivre en lui-même était trop mou pour les outils nécessitant des bords et de la raideur. À un certain point, de l'étain a été ajouté dans la pâte de cuivre et [[Bronze|de bronze]] était né. Le Bronze est un [[alliage]] de cuivre et d'étain. Le Bronze a été une avancée importante, car elle avait l'avantage-la durabilité et la rigidité que le cuivre pur manquait. Jusqu'à l'avènement de fer, de bronze a été le plus avancé en métal pour outils et des [[Arme|armes]] en usage courant (voir [[Âge du bronze|de l'Âge de Bronze]] pour plus de détails).


Vers -1000 commença l'[[âge du fer]] mais c'est à partir du [[La Tène|second Âge du Fer]] qu'une industrie sidérurgique se développe véritablement en Europe<ref>Pleiner R. Les débuts du fer en Europe. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 8, 1982. pp. 167-192. [http://www.persee.fr/doc/dha_0755-7256_1982_num_8_1_1584 Lire en ligne]</ref>. Le fer fondant à beaucoup plus haute température que le cuivre ({{tmp|1535|°C}} contre {{tmp|1084|°C}}), on superposa couches de charbon de bois et couches de minerai de fer afin d'atteindre sa température de fusion. La réduction du minerai dans les [[bas fourneau]]x était imparfaite et donnait naissance à un bloc d'aspect spongieux (le massive ou la loupe) que l'on martelait pour le débarrasser de ses impuretés. Pendant longtemps, les [[archéologues]] ont estimé que les premiers à utiliser le fer furent les [[Hittites]]. Puis on a estimé que la métallurgie du fer était née en [[Syrie|Syrie du nord]], sur les piémonts du [[Monts Taurus|Taurus]] dans une région susceptible de fournir du minerai et des forêts (pour le charbon nécessaire à la production du fer)<ref>{{ouvrage |langue=fr |auteur1=J.-C. Margeron |auteur2=L. Pfirsch |titre=Le Proche-Orient et l'Égypte antique |éditeur=Hachette Supérieur |année=2005}}.</ref>. Des travaux récents mais encore discutés font remonter la toute première métallurgie du fer entre la fin du {{IIIe}} et du {{-mi|I|er}} en Afrique<ref>{{article |langue=fr |titre=Les débuts de la métallurgie au Niger septentrional |auteur1=François Paris |auteur2= Alain Person |auteur3=Gérard Quéchon |auteur4=Jean-François Saliège |périodique=Journal des africanistes |année= 1992 |volume= 62 |numéro=2 |passage=55-68 |titre numéro=Mémoire de sable |url=http://www.persee.fr/doc/jafr_0399-0346_1992_num_62_2_2352 |passage=57}}</ref>{{,}}<ref> {{article |langue=en |périodique=Science |jour=9|mois=1|année=2009 |volume= 323 |numéro=5911 |format=pdf |passage=200-202 |DOI=10.1126/science.323.5911.200 |titre=Seeking Africa's First Iron Men |auteur1=Heather Pringle |url=http://wps.prenhall.com/wps/media/objects/12330/12626747/myanthropologylibrary/PDF/A_SCI_38_Pring_537.pdf}}</ref>{{,}}<ref>{{ouvrage |langue=en |titre=The world of iron |éditeur=Archetype publications |auteur1=Jane Humphris |responsabilité1=éd. |auteur2=Thilo Rehren |responsabilité2=éd. |année=2013 |passage=4 |isbn=9781904982975 |présentation en ligne=http://www.flipsnack.com/9ECE8CF569B/the-world-of-iron.html}}</ref>.
En dehors du sud-ouest de l'Asie, ces mêmes avancées et des matériaux ont été découvert et utilisé à travers le monde. [[Chine|La chine]] et [[Grande-Bretagne|la Grande-Bretagne]] a sauté dans l'utilisation de bronze avec le peu de temps consacré à du cuivre. [[Japon|Le japon]] a commencé l'utilisation du bronze et [[Fer|de fer]] , presque simultanément. Dans les Amériques, les choses étaient différentes. Bien que les peuples des Amériques savait de métaux, il n'était pas jusqu'à [[Colonisation européenne des Amériques|la colonisation Européenne]] que de la métallurgie pour les outils et les armes sont devenues communes. Des bijoux et [[Art|de l'art]] ont été les principaux usages des métaux dans les Amériques avant l'influence Européenne.


En [[Amérique]], avant l'arrivée des [[Europe|Européens]], les amérindiens [[métallurgie dans l'Amérique précolombienne|ont développé]] une métallurgie de divers métaux ([[or]], cuivre, [[argent]], [[étain]], et même du [[platine]], inconnu des Européens), mais n'ont jamais travaillé le fer<ref>P. Rivet et H. Arsandaux, ''La métallurgie en Amérique précolombienne'', 1946</ref> à de rares exceptions près (les [[Inuits]] ont ainsi, travaillé le [[fer météorique]]).
Environ 2700 avant notre ère, la production de bronze était commun dans les localités où les matériaux nécessaires peuvent être assemblés pour la fonte, de chauffage et de travail du métal. De fer commençait à être fondu et a commencé son émergence comme important en métal pour outils et des armes. La période qui a suivi est devenu connu comme l' [[Âge du fer|Âge du Fer]].


Dans toute la suite de l'[[antiquité]] seuls quelques métaux furent utilisés et pour certains, seulement travaillés. N'étaient connus que [[sept métaux]] : l'[[or]], le [[mercure (chimie)|mercure]], le [[plomb]], l'[[argent (métal)|argent]], le [[fer]], le [[cuivre]] et l'[[étain]]. De la découverte des premiers métaux (l'or et le cuivre), jusqu'à la fin du {{s-|XVII}}, seulement douze métaux et [[métalloïde]]s furent découverts.
== L'histoire ==
{{Passage à vérifier|
[[Fichier:WomanFactory1940s.jpg|vignette|Une tourelle tour opérateur usinage de pièces pour avions de transport à la Consolidated Aircraft Corporation de l'usine, de Fort Worth, Texas, etats-unis dans les années 1940]]
Quatre d'entre-eux, l'[[arsenic]] ({{s-|XIII}}), l'[[antimoine]] (1560), le [[zinc]], et le [[bismuth]] (1595), furent découverts aux {{sp-|XIII|e|-|XIV|e}}s<ref>{{lien web
L'époque des [[Pharaon|Pharaons]] en [[Égypte|Egypte]], le [[Véda|Védique]] [[Roi|Rois]] de [[Inde|l'Inde]], les [[Tribus d'Israël]], et de la [[Civilisation maya|civilisation Maya]] en [[Amérique du Nord]], entre autres anciennes populations, [[Métal précieux|les métaux précieux]] ont commencé à avoir de la valeur attachée à eux. Dans certains cas, les règles de la propriété, de la distribution et [[Commerce|du commerce]] ont été créés, appliquées, et convenu par les peuples respectifs. Par périodes mentionnées ci-dessus et de la métallurgie ont été très habiles à créer des objets de parure, des objets religieux, et le commerce des instruments de [[Métal précieux|précieux des métaux]] (non-ferreux), ainsi que de l'armement généralement de métaux ferreux [[Métal|métaux]] et/ou d' [[Alliage|alliages]]. Ces compétences ont été dosées et bien exécuté. Les techniques ont été pratiquées par des artisans, des [[Forgeron|forgerons]], [[Atharva-Véda|atharvavedic]] des praticiens, des [[Alchimie|alchimistes]], et d'autres catégories de travailleurs de la métallurgie à travers le monde. Par exemple, la [[Granulation (orfèvrerie)|granulation]] , la technique a été employée par de nombreuses cultures anciennes avant que le record historique montre que les gens ont voyagé de loin les régions afin de partager ce processus. Ceci et beaucoup d'autres techniques anciennes sont encore utilisés par des orfèvres aujourd'hui.
| nom = Alan W. Cramb
| prénom = Carnegie Mellon University
| titre = A Short History of Metals
| consulté le = 11/11/2017
| url = http://www.cdagro.com/history/metals.html
}}</ref>. Le prochain métal découvert sera le [[cobalt]] en [[1735]] puis le [[bismuth]] en [[1750]].
}} Actuellement, on en compte 82.


=== Moyen Âge ===
Au fil du temps, des objets en métal est devenu de plus en plus fréquente et de plus en plus complexe. La nécessité d'acquérir et de travail des métaux a augmenté en importance. Les compétences liées à l'extraction de minerais de métaux de la terre a commencé à évoluer, et des orfèvres est devenu plus compétent. Des orfèvres est devenu important que les membres de la société. Destins et les économies de civilisations entières ont été grandement affectée par la disponibilité des métaux et des orfèvres. Le métallurgiste dépend de l'extraction de métaux précieux à faire des [[Joaillerie|bijoux]], construire plus efficace [[Électronique|de l'électronique]], et pour les [[Industrie|industriels]] et les applications technologiques de [[Construction|la construction]] de [[Transport de marchandises|l'expédition de]] conteneurs pour le railet [[Aviation|du transport aérien]]. Sans les métaux, les produits et services cesserait de se déplacer autour de la planète sur l'échelle que nous connaissons aujourd'hui.
[[Image:Rotschmidt-1568.png|thumb|Travail du métal en 1564, Allemagne]]
L'utilisation de [[moulins à eau]] pour assurer le soufflage permit d'atteindre de plus hautes températures. C'est ainsi que vers [[1450]], on réalisa la première coulée de [[fonte (métallurgie)|fonte]] avec un [[haut-fourneau]].


== Les processus généraux ==
=== Les temps modernes ===
{{loupe|Histoire de la production de l'acier}}
[[Fichier:CombinationSquareSet.jpg|vignette|Une combinaison carré utilisé pour le transfert de dessins.]]
[[Fichier:DigitalCaliperEuro.jpg|vignette|Un étrier est utilisé pour mesurer précisément une courte longueur.]]
La métallurgie est généralement divisés dans les catégories suivantes, ''formant'', ''de coupe'', et, ''joignant''. Chacune de ces catégories contiennent des différents processus.


La [[sidérurgie]] connaît son plus fort développement à la fin du {{XVIIIe siècle}}, ce qui permit la [[révolution industrielle]]. La production en masse d'[[acier]] permit la réalisation de [[machine à vapeur|machines à vapeur]] et donc, le pompage des eaux dans les [[Mine (gisement)|mines]].
Avant la plupart des opérations, le métal doit être marqué et/ou mesurées, en fonction du produit fini.


=== De nos jours ===
''Le marquage'' (aussi connu comme la mise en page) est le processus de transfert d'une [[Design|conception]] ou modèle d'une pièce et est la première étape de l'artisanat de la métallurgie. Elle est réalisée dans de nombreuses industries ou des passe-temps, bien que dans l'industrie, la répétition élimine le besoin de marquer chaque pièce individuelle. Dans le commerce des métaux zone de marquage consiste à transférer l'ingénieur du [[Dessin technique|plan]] de la pièce en préparation pour la prochaine étape, d'usinage ou de fabrication.
De nombreuses recherches se font davantage sur les traitements appliqués aux métaux que sur la préparation de ceux-ci, notamment sans passer par des hauts-fourneaux. Par exemple, d'un point de vue [[Génie biomédical|biomédical]], le [[titane]] est employé en [[biothérapie]]. Des traitements chimiques ou physiques comme le sablage permettent de le rendre [[Histocompatibilité|histocompatible]] et font de lui le métal de référence pour les prothèses osseuses.


== Organisation de l'industrie ==
== Casting ==
[[File:Gérôme - L'industrie métallurgique.jpg|vignette|Sculpture « L'industrie métallurgique »de [[Jean-Léon Gérôme]].]]
[[Fichier:SandMoldCopeDragCores.jpg|vignette|Un moulage en sable moule]]
=== Les activités ===
Casting atteint d'une forme spécifique par coulée du métal en fusion dans un moule et le laisser refroidir, sans la force mécanique. Les formes de la coulée comprennent:
La métallurgie recouvre un éventail d'activités industrielles :
* l'extraction du [[minerai (roche)|minerai]] et sa première transformation ([[minéralurgie]]),
* le [[recyclage]] des métaux ;
* la [[fonderie]] ([[haut-fourneau|hauts-fourneaux]] et affinage) ;
* la fabrication de produits bruts ([[Tôle|tôles]], [[Poutrelle (construction métallique)|poutrelles]]{{Etc.}}) par les [[laminoir]]s ;
* la transformation des produits bruts en produits semi-finis ;
* la fabrication de matériel et de produits finis pour l'[[industrie]], le [[bâtiment (métier)|bâtiment]] et le [[transport]].


=== Trois spécialités ===
* Moulage à la cire perdue (appelé [[Cire perdue|procédé de la cire perdue]] dans l'art)
[[Fichier:Bois-du-Luc - Fondeurs d'art.JPG|thumb|Les fondeurs d'art.]]
* [[Coulée par centrifugation|Coulée centrifuge]]
L'industrie de la métallurgie s'est organisée en trois spécialités principales. Chacune demande une spécialisation différente des deux autres. Il y a, d'une part, la métallurgie du fer et, d'autre part, celle des métaux non ferreux, lesquels se divisent en métaux précieux, comme l'[[or]], et non précieux, comme l'[[aluminium]] :
* [[Moulage métallique#Moulage sous-pression|Die casting]]
* la [[production d'acier]] et des alliages ferreux ([[sidérurgie]]) ;
* [[Moulage en sable]]
* la [[production des métaux non ferreux]] et non précieux ;
* Coquille de moulage
* la production des [[métaux précieux]].
* Lancer


== Procédés de formage ==
=== L'avenir de la métallurgie ===
De nombreux centres de décision ([[Recherche fondamentale|recherche]] et fabrication) de la métallurgie sont devenus internationaux au fil du temps. L'éloignement géographique et intellectuel entre les centres de décision, de fabrication et de recherche qui en résulte, fait que bien souvent la compétence de la métallurgie se perd en [[Europe]], tant en recherche qu'en activité industrielle : un effort universitaire qui s'émiette, un enseignement qui s'affaisse, des jeunes [[chercheur]]s et [[ingénieur]]s qui font défaut<ref name="Pineau"/>.
Ces ''formant'' processus de modifier en métal ou en pièce par la déformation de l'objet, qui est, sans enlèvement de matière. Former est fait avec un système de forces mécaniques et, en particulier pour les marchandises en vrac de formage des métaux, avec de la chaleur.


== Techniques ==
=== En vrac procédés de formage ===
[[Fichier:Drop_forging_Gesenkschmieden.jpg|vignette|Un rouge-métal chaud de la pièce est insérée dans une presse à forger.]]
[[Déformation plastique|Le plastique]] de la déformation implique l'utilisation de la chaleur ou de la [[pression]] pour faire une pièce plus propice à la force mécanique. Historiquement, le présent et le casting ont été faites par les forgerons, si, aujourd'hui, le processus a été industrialisée. En vrac de formage des métaux, la pièce est généralement chauffé.


=== Fonte pleine à la cire perdue ===
* Froid dimensionnement
* [[Extrusion|L'Extrusion]]
* [[Extrusion|Dessin]]
* [[Forgeage|Forge]]
* [[Métallurgie des poudres|La métallurgie des poudres]]
* Le frottement de forage
* [[Laminage|Roulant]]
* Le brunissage<ref>{{Lien web|nom1=CJWinter|titre=Burnishing Rolls|url=http://www.cjwinter.com/thread-rolling/burnishing-tool|site=www.cjwinter.com|consulté le=2017-08-03}}</ref>


La fonte pleine à la cire perdue est une technique issue du [[Proche-Orient]] antique.
=== Feuille (et tube) procédés de formage ===
Ces types de processus de formation d'impliquer l'application de la force mécanique à température ambiante. Cependant, certains développements récents comportent le chauffage de filières et/ou des pièces. Les progrès dans l'automation de la métallurgie de la technologie ont rendu progressif de l'estampage à chaud possible, c'est une méthode qui peut englober des coups de poing, de frappe, de flexion et de plusieurs autres façons ci-dessous qui modifient en métal à moindre coût tout en produisant moins de déchets.<ref>{{Cite news|url=http://blog.manortool.com/blog/bid/223131/Top-7-Advantages-of-Progressive-Die-Metal-Stamping-Your-Parts|title=Top 7 Advantages of Progressive Die Metal Stamping Your Parts|last=Creighton|first=John|access-date=2017-01-04}}</ref>


Tout d'abord, on réalise en cire la forme exacte de ce qu'on veut obtenir par la suite. On réalise cette forme sans noyau interne, tout en prévoyant des conduits d'évents. Sur cette forme, on applique un lait d'[[argile]], pour en prendre très précisément l'empreinte. Les couches successives d'argile sont de plus en plus chargées en dégraissant végétal afin de résister à de fortes températures. Une fois l'argile sèche, on pratique ensuite, un décirage en faisant chauffer doucement l'ensemble pour évacuer toute la cire. Si cette opération n'est pas bien pratiquée, les résidus de cire pouvant entrer en contact avec le métal en fusion risquent de faire exploser le moule. Une fois le moule refroidi et vide, on verse le métal en fusion par l'attaque du moule. Il suffira ensuite de casser le moule en terre cuite pour récupérer la forme. Cette pièce devra être retravaillée (enlèvement des évents, [[polissage]], reprise à froid, etc.) pour obtenir la forme finale.
* Flexion
* L'invention
* Decambering
* [[Emboutissage|L'emboutissage profond (JJ)]]
* Flowforming
* [[Hydroformage|L'hydroformage (HF)]]
* Métal chaud de gaz formant
* Presse à chaud durcissement<ref name="HPH">{{Article|prénom1=H.|nom1=Karbasian|prénom2=A. E.|nom2=Tekkaya|titre=A review on hot stamping|périodique=Journal of Materials Processing Technology|volume=210|numéro=15|année=2010|doi=10.1016/j.jmatprotec.2010.07.019|pages=2103}}</ref>
* Différentiels de formage (SI)
* [[Repoussage|La filature]], [[Fluotournage|de Cisaillement formant]] ou [[Fluotournage|Flowforming]] [[Fichier:Metal_spinning_brass_vase.jpg|vignette|Un métal filé vase en laiton]]
* Sensibilisation
* [[Roulage (technique)|Rouleau de formage]]
* [[Cintreuse|Rouleau de cintrage]]
* [[Repoussé|Repoussé et de la chasse]]
* Tapis de caoutchouc formant
* La tonte
* Estampage
* Superplastic formation (SPF)
* De la roue à l'aide d'un anglais de la roue (la roue de la machine)


=== Fonte en creux à la cire perdue ===
== Le processus de découpe ==
[[Fichier:Cnc_plasma_cutting.jpg|vignette|Un CNC [[Découpage plasma|de découpe au plasma]] de la machine]]
''La coupe'' est un ensemble de processus dans lequel le matériau est porté à une géométrie spécifiée par le retrait de l'excédent de matériau à l'aide de différents types d'outils pour laisser un fini la partie qui répond aux spécifications. Le résultat net de la coupe est de deux produits, les déchets ou les excès de matériau, et la pièce finie. Dans le travail du bois, les déchets seraient sciure de bois et de l'excès de bois. Dans la découpe des métaux, les déchets sont des frites ou [[Copeau|des copeaux]] et de l'excès de métal.


La fonte en creux à la cire perdue est une technique issue du Proche-Orient antique.
Le processus de découpe se répartissent en trois grandes catégories:


La technique est la même que la fonte pleine à la cire perdue, mais la forme en cire est, cette fois-ci, formée autour d'un noyau. De plus, lors de la formation de la chape d'argile, il faut prévoir des clous distanciateurs pour maintenir le noyau lorsque la cire est évacuée.
* Puce processus de production, plus communément connu sous [[Usinage|l'usinage]]
* La gravure, un ensemble de processus dans lequel le métal est coupé par oxydation d'une entaille pour séparer les morceaux de métal
* Divers spécialité processus, de ne pas tomber facilement dans l'une des catégories ci-dessus


=== Fonte à la cire perdue sur négatif ===
[[Perçage|Le forage]] d'un trou dans une pièce de métal est l'exemple le plus courant d'une puce processus de production. À l'aide d'un [[Chalumeau (outil)|oxy-carburant de torche de coupe]] pour séparer une plaque d'acier en petits morceaux, est un exemple de la gravure. L'usinage chimique est un exemple d'une spécialité processus qui élimine l'excès de matière par l'utilisation de la gravure de produits chimiques de masquage et de produits chimiques.


Pour cette technique, on fabrique d'abord un modèle en argile de l’œuvre qu'on veut obtenir en métal. On forme ensuite, un moule par-dessus avant de récupérer le modèle en ouvrant ce moule. On en nappe l'intérieur de cire liquide (par application au pinceau par exemple) ou de cire appliquée aux doigts. On place alors le noyau (maintenu par des clous distanciateurs) dans le moule avant de le refermer. Le moule est chauffé pour évacuer la cire, puis, le métal y est coulé. Une fois l'ensemble refroidi, on récupère l'objet fini avant de le retravailler, si nécessaire.
Il existe de nombreuses technologies disponibles pour couper le métal, y compris:


On peut découper le modèle originale en plusieurs morceaux qui seront ensuite, fondus à part si l’œuvre est trop grande pour être travaillée d'un seul coup.
* Manuel technologies: [[scie]], [[ciseau]], de cisaillement ou de cisailles
* Technologies de Machine: [[Chariotage|tournage]], [[fraisage]], [[perçage]], [[Rectifieuse|meulage]], [[Scie|sciage]]
* Soudage/technologies de gravure: la gravure par [[laser]], [[Chalumeau (outil)|oxy-combustion d'un combustible]], et [[Découpage plasma|de plasma]]
* L'érosion des technologies: par [[Découpage jet d'eau|jet d'eau]], [[Électro-érosion|décharge électrique]], ou de l' écoulement abrasif d'usinage.
* Des technologies chimiques: usinage Photochimique


=== Emboutissage ===
[[Liquide de coupe|Fluide de coupe]] ou [[Liquide de refroidissement|de liquide de refroidissement]] est utilisé là où la friction et la chaleur à la coupe de l'interface entre un cutter comme une perceuse ou d'une fraise et de la pièce. Le liquide de refroidissement est généralement introduit par un jet sur le visage de l'outil et de la pièce à usiner pour diminuer le frottement et la température à l'outil de coupe/de la pièce d'interface pour éviter une usure de l'outil. Dans la pratique, il existe de nombreuses méthodes de prestation de liquide de refroidissement.


Cette technique se pratique, dans l'[[Antiquité]] proche-orientale, à l'aide d'un marteau couvert d'une pièce de cuir. Le lingot de métal plat est travaillé par percussion jusqu'à obtention de la forme désirée.
=== Fraisage ===
[[Fichier:Makino-S33-MachiningCenter-example.jpg|vignette|Une machine de fraisage dans l'opération, y compris les tuyaux de refroidissement.]]
'''Le fraisage''' est le complexe de lissage, de métal ou d'autres matériaux par enlèvement de matière pour former la forme finale. Il est généralement fait sur une [[Fraisage|machine de fraisage]], une machine à moteur que dans sa forme de base se compose d'une [[Fraise (outil)|fraise]] qui tourne autour de l'axe de la broche (comme une [[perceuse]]), et une table de travail qui peuvent se déplacer dans plusieurs directions (généralement deux dimensions [les axes x et y] par rapport à la pièce). La broche se déplace généralement dans l'axe z. Il est possible de soulever la table (où la pièce repose). Machines de fraisage peut être actionné manuellement ou en vertu de l' [[Machine-outil à commande numérique|ordinateur de commande numérique]] (CNC), et peut effectuer un grand nombre d'opérations complexes, telles que la fente de la découpe, rabotage, [[Perçage|perçage et le filetage]], [[Feuillure|rabbeting]], [[Défonceuse|routage]], etc. Deux types de broyeurs sont le moulin horizontal et vertical de moulin.


=== Granulation ===
Les pièces produites sont généralement des objets 3D complexes qui sont convertis en x, y et z les coordonnées qui sont introduits dans le [[Machine-outil à commande numérique|CNC]] de la machine et de l'autoriser à effectuer les tâches requises. La machine de fraisage peut produire la plupart des pièces en 3D, mais certains exigent les objets à être mis en rotation autour de l'axe x, y ou z axe de coordonnées (selon le besoin). Tolérances viennent dans une variété de normes, selon les paramètres régionaux. Dans les pays qui utilisent encore le système impérial, c'est généralement dans les millièmes de pouce (Unité connue comme Tu l'), en fonction de la machine. Dans de nombreux autres pays Européens, les normes suivantes de l'ISO sont utilisés à la place.


On coupe d'abord un fil de métal en petits éléments, qu'on dépose sur un support très chaud. Ils vont alors se rétracter et former des petites billes. On fixe ces petites billes par un adhésif (sel cuivre, colle de farine, peau de poisson, etc.) et auto-adhésion.
Afin de conserver à la fois le bit et le matériel cool, une température élevée du liquide de refroidissement est utilisé. Dans la plupart des cas, le liquide de refroidissement est pulvérisée à partir d'un tuyau directement sur les bits et le matériel. Ce liquide de refroidissement peut être soit la machine ou contrôlé par l'utilisateur, en fonction de la machine.


=== Fonte en moule segmenté ===
Les matériaux qui peuvent être blanchi gamme de [[Aluminium|aluminium,]] l'acier inoxydable et presque tout ce qui entre. Chaque matériau nécessite une vitesse différente sur l'outil de fraisage et varie en fonction de la quantité de matière qui peut être retiré en un seul passage de l'outil. Les matériaux plus durs sont généralement blanchi à des vitesses plus lentes avec de petites quantités de matière enlevée. Des matériaux plus doux varient, mais sont généralement broyé avec un peu élevé de la vitesse.


Cette technique est une technique propre aux [[Chine|bronziers chinois]]. On la retrouve importée au [[Japon]].
L'utilisation d'une fraiseuse ajoute des coûts qui sont pris en compte dans le processus de fabrication. Chaque fois que la machine est utilisée liquide de refroidissement est également utilisé, qui doit être périodiquement ajoutés afin d'empêcher la rupture des bits. Une fraise doit également être modifié en tant que de besoin, afin d'éviter d'endommager le matériel. Le temps est le facteur le plus important pour les coûts. Des pièces complexes peuvent nécessiter des heures de travail, alors que très simple parties ne prennent que quelques minutes. Ce à son tour, le temps de production varie, comme chaque partie exigent des quantités différentes de temps.


On réalise l'exacte réplique du vase que l'on veut réaliser en bronze, mais en argile, forme et détails compris. On laisse sécher ou on cuit le vase d'argile, sur lequel on dépose des bandes d'argile fraîche pour prendre la forme globale et les motifs. Une fois sèches, on enlève ces bandes, obtenant ainsi, des sections indépendantes de vase, qu'on cuit ensuite. On ponce le vase-modèle en argile pour obtenir un noyau de forme plus petite et vierge de décor lisse. Sur ce noyau, on place les sections d'argile cuites avec un système d’espacement, de canaux de coulée et de canaux d'évents. Une fois le bronze coulé et refroidi, on casse les parties en argile avec un maillet. On reprend les détails à froid et on ajoute des éléments coulés séparément si nécessaire.
La sécurité est la clé avec ces machines. Les bits sont à voyager à des vitesses élevées et à éliminer les morceaux de brûlures de métal chaud. L'avantage d'avoir une fraiseuse CNC est qu'il protège l'opérateur de la machine.


Avec cette technique, on peut choisir d'incruster des éléments métalliques en plaçant des feuilles de métal, de cuivre rouge par exemple, dans les rainures des segments de moule. Au contact du bronze en fusion, le métal va fondre et s'unir à lui.
=== Tournant ===
[[Fichier:SchlichtenDrehen.jpg|vignette|Un tour de coupe de matériau à partir d'une pièce.]]
Le tournant est un métal de coupe du processus de production d'une surface cylindrique avec un seul point de l'outil. La pièce tourne sur une broche et l'outil de coupe est alimenté de façon radiale, axiale ou les deux. La production de surfaces perpendiculaires à la pièce de l'axe est appelé à faire face. La production de surfaces à l'aide de deux radiales et axiales flux est appelé le profilage.<ref name="ReferenceA">Schneider, George. [http://www.americanmachinist.com/304/Issue/Article/False/85333/Issue Chapter 4: Turning Tools and Operations], American Machinist, January 2010</ref>


== Métiers, pénibilité et santé au travail ==
Un ''tour'' est une machine-outil qui tourne sur un bloc ou un cylindre de matériau, de sorte que lors de l' [[abrasif]], de coupe, ou d' [[Moletage|outils de déformation]] sont appliquées à la pièce, il peut être en forme pour produire un objet qui a [[Symétrie de rotation|une symétrie de rotation]] sur un [[Mouvement de rotation|axe de rotation]]. Exemples d'objets qui peut être produite sur un tour comprennent [[chandelier]] titulaires, [[Vilebrequin (moteur)|vilebrequins]], [[Arbre à cames|arbres à cames]], et [[Palier (mécanique)|portant]] des montures.
Les métiers de la métallurgie sont plus dangereux et [[pénibilité au travail en France|pénible]] que la moyenne. Des maladies professionnelles spécifiques y sont liées, connues depuis l'antiquité gréco-romaine au moins, dont par exemple le [[saturnisme]] induit par la métallurgie du [[plomb]] et de l'[[argent]], et l'[[hydrargisme]] induit par la production et le travail du [[mercure (chimie)|mercure]] ;


En France, l'[[Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail]] (ANSES) a confirmé en [[2018]] que métiers spécialisés de la métallurgie (mais derrière ceux du bâtiment et de la construction spécialisée) sont parmi les plus touchés par les cancers dits « professionnels » (plus de 11 000 cas de [[cancer des bronches]], [[Cancer]] des [[voies urinaires]], [[cancer du sein|du sein]], [[Cancer du rein|du rein]], [[Cancer du larynx|du larynx]], [[Cancer du sinus|du sinus]], [[Cancer du côlon|du Côlon]], [[Cancer du rectum| du rectum]], [[Cancer de la peau|de la peau]] (hors [[mélanome]]), [[cancer du cerveau|du système nerveux central]], [[hémopathie]]s lymphoïdes matures, [[leucémie]]s myéloïdes diagnostiqués de 2001 à 2016). C'est ce que montre à nouveau une étude conduite dans le cadre du [[Plan Cancer]] ([[2014]]-[[2019]]) par le réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (Rnv3p), étude présentée au 35eme congrès de médecine et santé (5 juin 2018, à Marseille)<ref name=BatiActu2018>BatiActu (2018) [https://www.batiactu.com/edito/cancer-professionnel-metiers-specialises-batiment-sont-53201.php?MD5email=8a7cd0dbbc683f0744189295c8e379b8&utm_source=news_actu&utm_medium=edito&utm_content=article Selon une étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, présentée ce 6 juin 2018, les métiers du bâtiment sont les plus touchés par les cancers d'origine professionnelle] ; AFP, le 07/06/2018</ref>. En France pour ces cancers déclarés au début du {{s-|XXI}} l'[[amiante]] est incriminé dans 42 % des cas, loin devant les [[hydrocarbures aromatiques polycycliques]] (HAP, incriminés dans 6,5 % des cas") <ref name=BatiActu2018/>.
Les tours ont quatre composantes principales: le lit, la tête, le transport, et la contre-poupée. Le lit est précis et très forte à la base et qui tous les autres composants de repos pour l'alignement. La tête de la broche de fixation de la pièce à usiner avec un [[Mandrin|chuck]], dont les mâchoires (généralement trois ou quatre) sont serré autour de la pièce. La broche tourne à grande vitesse, fournir de l'énergie pour couper le matériau. Même si, historiquement, les tours ont été alimentés par [[Courroie|des ceintures]] à partir d'une ligne d'arbre, des exemples modernes utilise des moteurs électriques. La pièce s'étend de la broche le long de l'axe de rotation au-dessus du lit plat. Le transport est une plate-forme qui peut être déplacé, précisément et de manière indépendante en parallèle et perpendiculaire à l'axe de rotation. Un durcissement de l'outil de découpe est tenue à la hauteur désirée (généralement au milieu de la pièce) par la tourelle. Le chariot est déplacé autour de la rotation de la pièce à usiner et l'outil de coupe élimine progressivement le matériau de la pièce à usiner. La poupée peut être glissé le long de l'axe de rotation, puis verrouillé en place que nécessaire. Il peut maintenir les centres de renforcer la sécurité de la pièce, ou des outils de coupe conduit dans la fin de la pièce.


== Notes et références ==
Le chanfreinage: la Coupe d'un angle à l'angle d'un cylindre.
{{références}}
Joint: L'outil est alimenté de façon radiale dans la pièce à couper la fin d'une partie.
[[Taraudage|Filetage]]: Un outil est alimenté en long et en travers de l'extérieur ou à l'intérieur de la surface de pièces en rotation pour produire externe ou interne [[Pas de vis|threads]].
[[Alésage|Ennuyeux]]: Un seul point de l'outil est alimenté de façon linéaire et parallèle à l'axe de rotation pour créer un trou rond.
[[Perçage|Forage]]: Nourrir le foret dans la pièce dans le sens axial.
[[Moletage|Le moletage]]: Utilise un outil pour produire une surface rugueuse de la texture sur la pièce de travail. Fréquemment utilisé pour permettre la prise en main sur une pièce de métal.


== Voir aussi ==
Moderne (computer numerical control (CNC), les tours et les (CNC) centres d'usinage peuvent faire des opérations secondaires, comme le fraisage en utilisant des outils à moteur. Lorsqu'il est entraîné à utiliser les outils de la pièce arrête de tourner et l'outil s'exécute l'opération d'usinage avec une rotation de l'outil de coupe. Les machines CNC utilisent x, y et z les coordonnées afin de maîtriser les outils de tournage et de produire le produit. Plus moderne de jour tours à commande numérique sont en mesure de produire le plus tourné objets en 3D.
{{Autres projets
| wikiversity = Métallurgie générale
}}


{{Colonnes|taille=18|
Presque tous les types de métal peut être tourné, bien que plus de temps et spécialiste des outils de coupe sont nécessaires pour [[Dureté (matériau)|plus difficile]] de pièces à usiner.
* [[Alliage]]
* [[Corrosion]]
* [[Cristallite]]
* [[Cristallographie]]
* [[Ductilité]]
* [[Hydrométallurgie]]
* [[wikt:lingot|Lingot]]
* [[Mécanique des milieux continus]]
* [[Métallurgie des poudres]]
* [[Minéralurgie]]
* [[Ouvrier]]
* [[Sidérurgie]]
* [[Soudage]]
* [[wikt:tôle|Tôle]]
* [[UIMM]]
}}


=== Filetage ===
== Liens externes ==
* [http://www.france-metallurgie.com/ France-Métallurgie]
[[Fichier:ThreadingTaps.jpg|vignette|Trois différents types et tailles de doigts.]]
* [https://memoirepatrimoinesmn.wordpress.com/ Association Mémoire et Patrimoine SMN], [[Société métallurgique de Normandie]]
Il y a beaucoup de thread processus, notamment: couper les fils avec un [[Taraud|robinet ou de mourir]], de filetage à la fraise, un seul point de taraudage, filetage par roulage, le froid de la racine de roulement et de la formation, et la fil de broyage. Un ''robinet'' est utilisé pour couper un filetage femelle à l'intérieur de la surface d'un trou pré-percé, tandis qu'un ''die'' coupe un mâle à visser sur un préformé cylindrique de la tige.

=== Meulage ===
[[Fichier:Scheibe_im_eingriff.jpg|gauche|vignette|Une surface grinder]]
''Broyage'' utilise un procédé abrasif pour enlever de la matière de la pièce à usiner. Un '''broyage de la machine''' est une machine-outil utilisée pour produire de très beaux finis, faire des coupes légères, ou de haute précision, des formes à l'aide d'un [[Meule (outil)|disque abrasif]] que le dispositif de coupe. Cette roue peut être composé de différentes tailles et types de pierres, [[Diamant|diamants]] ou [[Composé inorganique|inorganiques,]] les matériaux.

Le plus simple moulin est une meuleuse d'établi ou tenu en main, meuleuse d'angle, pour l'ébarbage des pièces ou de coupe en métal avec un zip-disque.

Broyeurs ont augmenté en taille et en complexité avec les progrès dans le temps et la technologie. Depuis les vieux jours d'un manuel de toolroom meuleuse d'affûtage endmills pour un atelier de production, aujourd'hui à 30000 TR / min CNC auto-chargement de la cellule de fabrication de la production de turbines à réaction, de broyage processus varient grandement.

Broyeurs doivent être très rigide machines à produire de la finition souhaitée. Certains joueurs sont même utilisés pour produire le verre échelles pour le positionnement de la machine CNC axe. La règle générale est que les machines utilisées pour produire des échelles d'être 10 fois plus précis que les machines, les pièces sont produites pour.

Dans le passé, les grinders ont été utilisés pour les opérations de finition seulement en raison des limites de l'outillage. Moderne roue de meulage de matériaux et l'utilisation de diamants industriels ou d'autres homme revêtements (le nitrure de bore cubique) sur roues, ont permis de meuleuses d'atteindre d'excellents résultats dans les environnements de production au lieu d'être relégué à l'arrière de la boutique.

La technologie moderne a avancé les opérations de broyage pour inclure les commandes CNC, haut taux d'enlèvement de matière avec une grande précision, se prête bien à des applications aéronautiques et le volume élevé de cycles de production de pièces de précision.

=== Dépôt ===
[[Fichier:Surface_of_a_file.jpg|vignette|Un fichier est une surface abrasive comme celui-ci qui permet de machinistes pour enlever les petits, imprécis quantités de métal.]]
''Le dépôt'' est une combinaison de broyage et de la dent de scie de coupe à l'aide d'un [[Lime (outil)|fichier]]. Avant le développement de modernes d'usinage matériel qu'il a fourni un relativement précise des moyens pour la production de petites pièces, en particulier ceux présentant des surfaces planes. L'habile utilisation d'un fichier d'un permis [[Machiniste (industrie)|de machiniste]] à travailler à tolérances étroites et est la marque de l'artisanat. Les fichiers peuvent varier dans la forme, de la grossièreté, et si les dents ou coupe simple ou double coupe en fonction de ce que demande le fichier doit être utilisé pour.<ref>{{Lien web|titre=Facts On Files: Including Helpful Tips And Proper Filing Techniques|url=http://www.simondsint.com/handfiles/HAND%20FILES%20PUBLICATIONS/File%20Facts.pdf|site=Simonds International|date=2017-08-02}}</ref> Aujourd'hui, le dépôt est rarement utilisé comme une technique de production dans l'industrie, même si elle demeure comme une méthode commune de [[Bavure|l'ébavurage]].

=== D'autres ===
[[Brochage|Le brochage]] est une opération d'usinage utilisé pour couper des [[Clavette (mécanique)|rainures de clavette]] dans l'arbre. Faisceau d'électrons d'usinage (EBM) est un procédé d'usinage où les électrons à haute vitesse sont dirigés vers une pièce à travailler, créer de la chaleur et de la vaporisation du matériau. [[Usinage par ultrasons|Ultrasons usinage]] utilise des [[Ultrason|ultrasons]] vibrations de la machine très dur ou des matériaux fragiles.

== Processus de jointure ==
[[Fichier:GMAW.welding.af.ncs.jpg|vignette|Soudage Mig]]

=== Soudage ===
''Le soudage'' est une [[Chaudronnerie|fabrication de]] processus qui associe des matériaux, généralement de métaux ou de [[Thermoplastique|matières thermoplastiques]], en provoquant [[wiktionary:coalesce|la coalescence]]. Cela se fait souvent par [[Fusion (physique)|la fonte des]] pièces et en ajoutant un matériau de remplissage pour former un pool de matière en fusion qui se refroidit à devenir un bon joint, mais parfois, la pression est utilisé en conjonction avec la chaleur, ou par lui-même, pour produire de la soudure.

De nombreuses différentes sources d'énergie peuvent être utilisés pour le soudage, y compris un gaz [[Feu|de la flamme]], un [[arc électrique]], un laser, un [[électron]] du faisceau, [[Frottement|la friction]], et [[Ultrason|l'échographie]]. Si, bien souvent, un processus industriel, le soudage peut être fait dans de nombreux environnements différents, y compris en plein air, sous l'eau et dans [[Espace (cosmologie)|l'espace]]. Quel que soit le lieu, toutefois, de la soudure reste dangereux, et des précautions doivent être prises pour éviter les brûlures, [[Électrisation (santé)|de choc électrique]], fumées toxiques, et la surexposition à la [[Ultraviolet|lumière ultraviolette]].

=== Le rivetage ===
''Le rivetage'' est l'un des plus anciens de la ferronnerie processus de jointure. Son utilisation a diminué considérablement au cours de la seconde moitié du 20ème siècle, mais il conserve encore des utilisations importantes dans l'industrie et la construction, et dans les métiers artisanaux tels que [[Joaillerie|des bijoux]], médiévale de carapace et de Métal de haute Couture dans le 21e siècle. Le plus tôt l'utilisation de rivets est d'être remplacé par des améliorations dans [[Soudage|le soudage]] et de composants [[Chaudronnerie|de fabrication de]] techniques.

Un [[rivet]] est essentiellement un à deux têtes et non [[Vis de fixation|boulon]] qui tient deux autres morceaux de métal ensemble. Les trous sont [[Perceuse|percés]] ou [[Pointeau|perforées]] à travers les deux morceaux de métal à souder. Les trous sont alignés, un rivet est passé à travers les trous et les permanents sont formés sur les extrémités de la bague utilisant des marteaux et des matrices (par [[Froid|coldworking]] ou hotworking).
Les Rivets sont souvent achetés avec une tête déjà formé.

Lorsqu'il est nécessaire de retirer des rivets, l'un des rivet tête est rompue avec un [[Ciseau|ciseau à froid]]. Le rivet est ensuite chassé avec un [[Marteau (outil)|marteau]] et [[Pointeau|de punch]].

== Procédés associés ==
Bien que ces processus ne sont pas les premiers de la métallurgie processus, ils sont souvent effectuées avant ou après la métallurgie processus.

=== Le traitement à la chaleur ===
Les métaux peuvent être traités à la chaleur pour modifier les propriétés de la résistance, la ductilité, la résistance, la dureté ou la résistance à la corrosion. Commune de la chaleur des procédés de traitement incluent [[Recuit|le recuit]], [[Durcissement structural|les précipitations durcissement]], [[Trempe (métallurgie)|trempe]]<nowiki/>et [[Revenu (métallurgie)|trempe]]. Le '''recuit''' processus adoucit le métal en permettant la récupération de l'écrouissage et de la croissance des grains. '''Trempe''' peut être utilisé pour durcir les aciers alliés, ou dans les précipitations durcissable alliages, afin de piéger dissolution des atomes de soluté dans la solution. '''De la trempe''' sera la cause de la dissolution des éléments d'alliage à précipiter, ou, dans le cas de la trempe des aciers, améliorer la résistance aux chocs et ductile propriétés.

Souvent, mécaniques et thermiques les traitements sont combinés dans ce qui est connu comme thermo-mécanique des traitements pour de meilleures propriétés et un traitement plus efficace des matériaux. Ces processus sont communs à haut alliage d'aciers spéciaux, superalliages et les alliages de titane.

=== Placage ===
[[Électroplacage|L'électrodéposition]] est une commune de traitement de surface technique. Il consiste à coller une fine couche d'un autre métal tel que [[Or|l'or]], [[Argent|l'argent]], [[Chrome|le chrome]] ou [[Zinc|de zinc]] à la surface du produit par l'hydrolyse. Il est utilisé pour réduire la corrosion, de créer de la résistance à l'abrasion et à en améliorer l'aspect esthétique. Placage pouvez même modifier les propriétés de la pièce d'origine, y compris de la conductivité, de la dissipation de la chaleur ou de l'intégrité structurelle. Il existe quatre principaux galvanoplastie méthodes pour assurer le bon revêtement et de la rentabilité par produit: masse de placage, rack de placage, continue de placage et de la ligne de placage.<ref>{{Lien web|titre=News & Events : Plating & Electroplating|url=http://www.electrum.ca/en/news2.php|site=Electrum|consulté le=2017-01-04}}</ref>

=== La pulvérisation thermique ===
Thermique des techniques de pulvérisation sont une autre option de finition, et ont souvent de meilleures propriétés de haute température de revêtement électrolytique en raison de l'épaisse couche de revêtement. Les quatre principaux procédés de projection thermique comprennent électrique à l'arc avec fil de pulvérisation, de la flamme (oxy acétylène, de la combustion de pulvérisation, pulvérisation de plasma à haute vitesse et oxy-coupage (HVOF) de pulvérisation.<ref>{{Lien web|titre=Thermal Spray, Plasma Spray, HVOF, Flame Spray, Metalizing & Thermal Spray Coating - Saint Paul, Minnesota|url=http://www.precisioncoatings.com/what-is-thermal-spray.html|site=www.precisioncoatings.com|consulté le=2017-01-04}}</ref>

== Voir aussi ==


{{Palette|Industries}}
* De Bronze et de laiton de travail ornemental
* Liste des métiers de la métallurgie
{{portail|matériaux|chimie|métallurgie}}
* Tests sur les métaux
* Travail des métaux outils à main


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== Références ==
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Version du 29 octobre 2018 à 19:43

Ouvriers de la métallurgie dans les années 1920

La métallurgie est la science des matériaux qui étudie les métaux, leurs élaborations, leurs propriétés, leurs traitements. Par extension, on désigne ainsi, l’industrie de la fabrication des métaux et des alliages, qui repose sur la maîtrise de cette science.

Définitions

Une discipline qui se développe avec l’industrie

La définition de la métallurgie a largement évolué au cours du XIXe siècle. À partir des forgerons et leur accumulation de connaissances empiriques, la métallurgie est devenue au XIXe siècle une science et dans le contexte de la révolution industrielle (et dans l'inconscient collectif), devenue synonyme d'acier, de hauts fourneaux, de laminoirs, de tréfileries, pour devenir ensuite une activité industrielle intense[1] qui se préoccupe aussi de solutions de pointe, d'alliages spéciaux pour l'aéronautique, l'électronique, le bâtiment, l'automobile, le nucléaire et d'innombrables autres usages.

Ainsi, la métallurgie, en 1840, se définit comme « la science qui apprend à connaître la manière de traiter les minerais qui sont fournis par l'exploitation des mines. L'exploitation et la métallurgie font partie des sciences mécaniques, et peuvent être réunies sous le nom de science des Mines, qui se subdivise ensuite en exploitation des mines et en métallurgie. Le mineur extrait les minéraux par des procédés mécaniques; le métallurgiste les traite par une suite de procédés chimiques et mécaniques. Retirer par des procédés chimiques, exécutés en grand, de la manière la plus économique et avec le moins de perte possible, les parties utiles que renferment les minéraux fournis par le mineur, tel est le problème de la métallurgie rationnelle (...) L'affaire principale du métallurgiste est toujours la connaissance de l'art de traiter les minerais; mais s'il veut s'élever au-dessus de la simple routine, il ne doit pas rester étranger à plusieurs autres sciences accessoires, surtout quand il veut se former à devenir administrateur ou directeur d'usines. Les mathématiques, la physique, la chimie, la minéralogie, l'exploitation des mines, l'architecture, l'aménagement des forêts, le dessin, la jurisprudence et les finances, sont des sciences à étudier, les unes dans toute leur étendue, les autres dans quelques-unes de leurs parties seulement »[2].

Acception moderne

Début XXIe siècle, dans une définition qui le distingue d'un pur physicien ou d'un pur chimiste et qui corresponde à la réalité des laboratoires publics et industriels, « le métallurgiste, formé à la physique, à la chimie et à la mécanique, au minimum sait lire et utiliser un diagramme de phases (sans croire que celui-ci dit tout sur l'alliage), connaît l'existence et propriétés des défauts cristallins responsable de la plasticité et du transport de matière, ainsi que les fondements théoriques et pratiques de la rupture et de la corrosion : qui utilise ces compétences sur la face expérimentale ou sur la face théorique de la métallurgie,ou mieux, sur les deux; et qui possède une culture suffisamment large pour, connaissant la composition d'un alliage métallique, avoir déjà l'intuition des principales de ses propriétés »[3]. En raison de son passé plusieurs fois millénaire et de l'ampleur de ses applications, la métallurgie est parfois considérée comme une activité plus proche des arts et métiers que d'une activité scientifique rigoureuse. Empruntant à la physique, à la mécanique, à la chimie, et aux mathématiques, elle a contribué à créer la science des matériaux et elle continue à la nourrir d'exemples, de concepts, et de méthodes expérimentales et théoriques. Le succès de la métallurgie tient en cinq mots : « l'abondance des métaux dans la croute terrestre, leur grande malléabilité, la capacité qu'ils offrent de modifier leurs propriétés mécaniques par des traitements thermomécaniques, l'extraordinaire maîtrise des technologies associées ; enfin la conduction — électrique et thermique — caractéristique des métaux et alliages et le magnétisme de certains d'entre eux »[3].

Actuellement, le terme de « métallurgie » peut donc désigner :

  • l'industrie d'élaboration et de transformation des métaux :
    • métallurgie primaire, ou extractive : transformation des matériaux naturels (minerai) en métal ;
    • métallurgie secondaire : élaboration de matériaux utilisables par l'industrie, comprenant la réalisation d'alliages, les traitements thermomécaniques (laminage, trempe, revenu), la mise en forme en semi-produits (tôles, profilés. En langue française, le terme métallurgie extractive englobe les métallurgies primaires et secondaires. Pour les anglo-saxons, la métallurgie extractive ne concerne que la métallugie primaire[4] ;
  • la science étudiant les métaux (leurs propriétés, leur transformation) : métallurgie physique, métallurgie mécanique.

Histoire

Le symbolisme sexuel et gynécologique de la production de métal se retrouve dans le monde entier, comme ici avec l'homoncule de Faust (gravure du XIXe siècle)[5].

Préhistoire et Antiquité

Le métal a été dans un premier temps travaillé comme de la pierre. Les premiers métaux reconnus par l’homme comme différents de la pierre, le cuivre et l’or, ont été trouvés dans la nature à l’état de métal et non de minerai. Parmi ces métaux natifs, le plus anciennement utilisé et travaillé (en Anatolie au VIIe millénaire av. J.-C.[6]) est le cuivre natif. Notons que le nom du cuivre dérive de terme grec adjectif kyprios, c'est-à-dire, relatif ou en rapport à l'île de Chypre, célèbre dans l'Antiquité gréco-romaine pour ses gisements de cuivre. L'adjectif pouvait s'appliquer à tous types productions de cuivre martelée ou de bronze, originaires de Chypre. Pour certains étymologistes, le mot « cuivre » signifierait d'abord un alliage, un « bronze de Chypre », île des mines de cuivre dans l'Antiquité, avant de s'appliquer à la matière métallique pure. Néanmoins les Romains, qui avaient hérité de la connaissance étrusque de la métallurgie, et qui connaissaient les ressources anciennes en cuivre natif de l'île ont ainsi qualifié le pur métal rouge du nom de l'île, dédié à la déesse Vénus/Aphrodite. Les hommes commencèrent donc probablement par travailler le cuivre natif (c'est-à-dire, présent naturellement sous forme métallique) par martelage, et on peut supposer qu'ils s'aperçurent qu'il était plus facile de le travailler lorsqu'il était chauffé (phénomène de recuit : élimination des dislocations par la restructuration et éventuellement recristallisation). Puis, en chauffant de plus en plus, ils s'aperçurent qu'il fondait et que l'on pouvait donc le mouler. Ceci constitua l'Âge du cuivre, vers -4000.

Une riche collection d’objets en or datant du Ve millénaire av. J.-C.a été découverte à Varna (Bulgarie) et, par ailleurs, quelques rares objets du Ve millénaire av. J.-C. également, en fer natif probablement météoritique, ont été mis au jour en Iran.

Le premier alliage fut le bronze (alliage de cuivre et d'étain). L'âge du bronze s'étend d'environ -2500 à -1000. Le cuivre natif étant rare, les hommes travaillèrent alors des minerais de plus en plus pauvres en cuivre natif, et ils s'aperçurent probablement que les faire chauffer, permettait non seulement d'extraire des minerais le cuivre par fusion, mais aussi de « transformer » le minerai en métal (réduction); c'est sans doute ainsi que sont nés les bas fourneaux, vers -1200.

Vers -1000 commença l'âge du fer mais c'est à partir du second Âge du Fer qu'une industrie sidérurgique se développe véritablement en Europe[7]. Le fer fondant à beaucoup plus haute température que le cuivre (1 535 °C contre 1 084 °C), on superposa couches de charbon de bois et couches de minerai de fer afin d'atteindre sa température de fusion. La réduction du minerai dans les bas fourneaux était imparfaite et donnait naissance à un bloc d'aspect spongieux (le massive ou la loupe) que l'on martelait pour le débarrasser de ses impuretés. Pendant longtemps, les archéologues ont estimé que les premiers à utiliser le fer furent les Hittites. Puis on a estimé que la métallurgie du fer était née en Syrie du nord, sur les piémonts du Taurus dans une région susceptible de fournir du minerai et des forêts (pour le charbon nécessaire à la production du fer)[8]. Des travaux récents mais encore discutés font remonter la toute première métallurgie du fer entre la fin du IIIe et du Ier millénaire av. J.-C. en Afrique[9],[10],[11].

En Amérique, avant l'arrivée des Européens, les amérindiens ont développé une métallurgie de divers métaux (or, cuivre, argent, étain, et même du platine, inconnu des Européens), mais n'ont jamais travaillé le fer[12] à de rares exceptions près (les Inuits ont ainsi, travaillé le fer météorique).

Dans toute la suite de l'antiquité seuls quelques métaux furent utilisés et pour certains, seulement travaillés. N'étaient connus que sept métaux : l'or, le mercure, le plomb, l'argent, le fer, le cuivre et l'étain. De la découverte des premiers métaux (l'or et le cuivre), jusqu'à la fin du XVIIe siècle, seulement douze métaux et métalloïdes furent découverts. Quatre d'entre-eux, l'arsenic (XIIIe siècle), l'antimoine (1560), le zinc, et le bismuth (1595), furent découverts aux XIIIe – XIVe siècles[13]. Le prochain métal découvert sera le cobalt en 1735 puis le bismuth en 1750.[à vérifier] Actuellement, on en compte 82.

Moyen Âge

Travail du métal en 1564, Allemagne

L'utilisation de moulins à eau pour assurer le soufflage permit d'atteindre de plus hautes températures. C'est ainsi que vers 1450, on réalisa la première coulée de fonte avec un haut-fourneau.

Les temps modernes

La sidérurgie connaît son plus fort développement à la fin du XVIIIe siècle, ce qui permit la révolution industrielle. La production en masse d'acier permit la réalisation de machines à vapeur et donc, le pompage des eaux dans les mines.

De nos jours

De nombreuses recherches se font davantage sur les traitements appliqués aux métaux que sur la préparation de ceux-ci, notamment sans passer par des hauts-fourneaux. Par exemple, d'un point de vue biomédical, le titane est employé en biothérapie. Des traitements chimiques ou physiques comme le sablage permettent de le rendre histocompatible et font de lui le métal de référence pour les prothèses osseuses.

Organisation de l'industrie

Sculpture « L'industrie métallurgique »de Jean-Léon Gérôme.

Les activités

La métallurgie recouvre un éventail d'activités industrielles :

Trois spécialités

Les fondeurs d'art.

L'industrie de la métallurgie s'est organisée en trois spécialités principales. Chacune demande une spécialisation différente des deux autres. Il y a, d'une part, la métallurgie du fer et, d'autre part, celle des métaux non ferreux, lesquels se divisent en métaux précieux, comme l'or, et non précieux, comme l'aluminium :

L'avenir de la métallurgie

De nombreux centres de décision (recherche et fabrication) de la métallurgie sont devenus internationaux au fil du temps. L'éloignement géographique et intellectuel entre les centres de décision, de fabrication et de recherche qui en résulte, fait que bien souvent la compétence de la métallurgie se perd en Europe, tant en recherche qu'en activité industrielle : un effort universitaire qui s'émiette, un enseignement qui s'affaisse, des jeunes chercheurs et ingénieurs qui font défaut[3].

Techniques

Fonte pleine à la cire perdue

La fonte pleine à la cire perdue est une technique issue du Proche-Orient antique.

Tout d'abord, on réalise en cire la forme exacte de ce qu'on veut obtenir par la suite. On réalise cette forme sans noyau interne, tout en prévoyant des conduits d'évents. Sur cette forme, on applique un lait d'argile, pour en prendre très précisément l'empreinte. Les couches successives d'argile sont de plus en plus chargées en dégraissant végétal afin de résister à de fortes températures. Une fois l'argile sèche, on pratique ensuite, un décirage en faisant chauffer doucement l'ensemble pour évacuer toute la cire. Si cette opération n'est pas bien pratiquée, les résidus de cire pouvant entrer en contact avec le métal en fusion risquent de faire exploser le moule. Une fois le moule refroidi et vide, on verse le métal en fusion par l'attaque du moule. Il suffira ensuite de casser le moule en terre cuite pour récupérer la forme. Cette pièce devra être retravaillée (enlèvement des évents, polissage, reprise à froid, etc.) pour obtenir la forme finale.

Fonte en creux à la cire perdue

La fonte en creux à la cire perdue est une technique issue du Proche-Orient antique.

La technique est la même que la fonte pleine à la cire perdue, mais la forme en cire est, cette fois-ci, formée autour d'un noyau. De plus, lors de la formation de la chape d'argile, il faut prévoir des clous distanciateurs pour maintenir le noyau lorsque la cire est évacuée.

Fonte à la cire perdue sur négatif

Pour cette technique, on fabrique d'abord un modèle en argile de l’œuvre qu'on veut obtenir en métal. On forme ensuite, un moule par-dessus avant de récupérer le modèle en ouvrant ce moule. On en nappe l'intérieur de cire liquide (par application au pinceau par exemple) ou de cire appliquée aux doigts. On place alors le noyau (maintenu par des clous distanciateurs) dans le moule avant de le refermer. Le moule est chauffé pour évacuer la cire, puis, le métal y est coulé. Une fois l'ensemble refroidi, on récupère l'objet fini avant de le retravailler, si nécessaire.

On peut découper le modèle originale en plusieurs morceaux qui seront ensuite, fondus à part si l’œuvre est trop grande pour être travaillée d'un seul coup.

Emboutissage

Cette technique se pratique, dans l'Antiquité proche-orientale, à l'aide d'un marteau couvert d'une pièce de cuir. Le lingot de métal plat est travaillé par percussion jusqu'à obtention de la forme désirée.

Granulation

On coupe d'abord un fil de métal en petits éléments, qu'on dépose sur un support très chaud. Ils vont alors se rétracter et former des petites billes. On fixe ces petites billes par un adhésif (sel cuivre, colle de farine, peau de poisson, etc.) et auto-adhésion.

Fonte en moule segmenté

Cette technique est une technique propre aux bronziers chinois. On la retrouve importée au Japon.

On réalise l'exacte réplique du vase que l'on veut réaliser en bronze, mais en argile, forme et détails compris. On laisse sécher ou on cuit le vase d'argile, sur lequel on dépose des bandes d'argile fraîche pour prendre la forme globale et les motifs. Une fois sèches, on enlève ces bandes, obtenant ainsi, des sections indépendantes de vase, qu'on cuit ensuite. On ponce le vase-modèle en argile pour obtenir un noyau de forme plus petite et vierge de décor lisse. Sur ce noyau, on place les sections d'argile cuites avec un système d’espacement, de canaux de coulée et de canaux d'évents. Une fois le bronze coulé et refroidi, on casse les parties en argile avec un maillet. On reprend les détails à froid et on ajoute des éléments coulés séparément si nécessaire.

Avec cette technique, on peut choisir d'incruster des éléments métalliques en plaçant des feuilles de métal, de cuivre rouge par exemple, dans les rainures des segments de moule. Au contact du bronze en fusion, le métal va fondre et s'unir à lui.

Métiers, pénibilité et santé au travail

Les métiers de la métallurgie sont plus dangereux et pénible que la moyenne. Des maladies professionnelles spécifiques y sont liées, connues depuis l'antiquité gréco-romaine au moins, dont par exemple le saturnisme induit par la métallurgie du plomb et de l'argent, et l'hydrargisme induit par la production et le travail du mercure ;

En France, l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) a confirmé en 2018 que métiers spécialisés de la métallurgie (mais derrière ceux du bâtiment et de la construction spécialisée) sont parmi les plus touchés par les cancers dits « professionnels » (plus de 11 000 cas de cancer des bronches, Cancer des voies urinaires, du sein, du rein, du larynx, du sinus, du Côlon, du rectum, de la peau (hors mélanome), du système nerveux central, hémopathies lymphoïdes matures, leucémies myéloïdes diagnostiqués de 2001 à 2016). C'est ce que montre à nouveau une étude conduite dans le cadre du Plan Cancer (2014-2019) par le réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (Rnv3p), étude présentée au 35eme congrès de médecine et santé (5 juin 2018, à Marseille)[14]. En France pour ces cancers déclarés au début du XXIe siècle l'amiante est incriminé dans 42 % des cas, loin devant les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP, incriminés dans 6,5 % des cas") [14].

Notes et références

  1. Activité industrielle intense qui en France, par exemple, représentait encore 1 800 000 emplois directs ou indirects, dont 21 % de cadres, dans 45 000 entreprises environ. Dans Statistiques industrielles, SESSI, ministère de l'économie. Cité dans Yves Quéré. La Métallurgie: Science et ingénierie. EDP Sciences, 2011. sur Lire en ligne
  2. G. A. Lampadius, G. A. Arrault. Manuel de métallurgie générale, Volume 1. Carilian-Goeury, 1840 Lire en ligne
  3. a b et c André Pineau, Yves Quéré. La Métallurgie: Science et ingénierie. EDP Sciences, 2011. sur Lire en ligne
  4. Pierre Blazy et El-Aid Jdid, « Introduction à la métallurgie extractive », dans Techniques de l'ingénieur, Éditions techniques de l'ingénieur, (lire en ligne)
  5. Les rituels magico-obstétriques des métallurgistes, rapportés par Eliade, rappellent que pendant des siècles, les gens ont considéré que minerais « croissent » dans le ventre de la Terre, comme des embryons humains dans l'utérus. D'après Mircea Eliade, Forgerons et alchimistes, Flammarion, , 188 p..
  6. Denise Barthomeuf, « La place de l’Anatolie dans les débuts de la métallurgie du cuivre et du bronze (du VIIe au IIIe millénaire av. J.-C.). », Studia Aegeo-Anatolica. Mélanges préparés sous la direction d'Olivier Pelon. Lyon : Maison de l'Orient et de la Méditerranée, Jean Pouilloux (Travaux de la Maison de l'Orient)., vol. 1,‎ , p. 149-186 (lire en ligne)
  7. Pleiner R. Les débuts du fer en Europe. In: Dialogues d'histoire ancienne, vol. 8, 1982. pp. 167-192. Lire en ligne
  8. J.-C. Margeron et L. Pfirsch, Le Proche-Orient et l'Égypte antique, Hachette Supérieur, .
  9. François Paris, Alain Person, Gérard Quéchon et Jean-François Saliège, « Les débuts de la métallurgie au Niger septentrional », Journal des africanistes, vol. 62, no 2 « Mémoire de sable »,‎ , p. 57 (lire en ligne)
  10. (en) Heather Pringle, « Seeking Africa's First Iron Men », Science, vol. 323, no 5911,‎ , p. 200-202 (DOI 10.1126/science.323.5911.200, lire en ligne [PDF])
  11. (en) Jane Humphris (éd.) et Thilo Rehren (éd.), The world of iron, Archetype publications, (ISBN 9781904982975, présentation en ligne), p. 4
  12. P. Rivet et H. Arsandaux, La métallurgie en Amérique précolombienne, 1946
  13. Carnegie Mellon University Alan W. Cramb, « A Short History of Metals » (consulté le )
  14. a et b BatiActu (2018) Selon une étude de l'Agence nationale de sécurité sanitaire, présentée ce 6 juin 2018, les métiers du bâtiment sont les plus touchés par les cancers d'origine professionnelle ; AFP, le 07/06/2018

Voir aussi

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Liens externes