Record du monde du 1 500 mètres
Record du monde du 1 500 m | |
Hicham El Guerrouj détient depuis 1998 le record du monde du 1 500 m avec le temps de 3 min 26 s 00. | |
Caractéristiques du record | |
---|---|
Discipline | 1 500 mètres athlétisme |
Instance homologatrice |
World Athletics |
Genre | Hommes / Femmes |
Portée | Monde |
Record actuel masculin | |
Valeur | 3 min 26 s 00 |
Titulaire(s) | Hicham El Guerrouj Maroc |
Date du record | |
Circonstance | Golden Gala |
Site | Stade olympique Rome Italie |
Record actuel féminin | |
Valeur | 3 min 49 s 04 |
Titulaire(s) | Faith Kipyegon Kenya |
Date du record | |
Circonstance | Meeting de Paris |
Site | Stade Charléty Paris France |
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Les records du monde du 1 500 mètres sont actuellement détenus par le Marocain Hicham El Guerrouj avec le temps de 3 min 26 s 00, établi le lors du meeting Golden Gala de Rome en Italie, et par la Kényane Faith Kipyegon, créditée de 3 min 49 s 04 le lors du Meeting de Paris, disputé à Paris en France[1].
Le premier record du monde du 1 500 m homologué par World Athletics est celui de l'Américain Abel Kiviat en 1912 avec le temps de 3 min 55 s 8. Le Français Jules Ladoumègue est officiellement le premier athlète à franchir la barrière des 3 min 50 s (en 1930), le Tchèque Stanislav Jungwirth celle des 3 min 40 s (en 1957), et le Britannique Steve Cram celle des 3 min 30 s (en 1985).
En 1967, la Britannique Anne Smith devient officiellement la première détentrice du record mondial féminin avec 4 min 17 s 3. La Soviétique Tatyana Kazankina est la première athlète féminine à descendre sous les 4 minutes (en 1976).
Les records du monde en salle du 1 500 m appartiennent au Norvégien Jakob Ingebrigtsen (3 min 30 s 60 le à Liévin) et à l'Éthiopienne Gudaf Tsegay (3 min 53 s 09 le à Liévin).
Record du monde masculin
[modifier | modifier le code]Premiers records
[modifier | modifier le code]La première performance homologuée par l'IAAF est celle de l'Américain Abel Kiviat qui signe le temps de 3 min 55 s 8 le à Cambridge dans le Massachusetts[2]. Le , le Suédois John Zander porte ce record à 3 min 54 s 7 et le , le Finlandais Paavo Nurmi améliore de près de deux secondes ce temps en fixant le record mondial à 3 min 52 s 6[3]. Le , l'Allemand Otto Peltzer bat le record mondial de Nurmi en établissant le temps de 3 min 52 s 6 à Helsinki[2].
Six ans plus tard, le Français Jules Ladoumègue devient le premier athlète à descendre sous les 3 minutes 50 secondes le à Paris en 3 min 49 s 2, améliorant de près de deux secondes le record du monde de Peltzer[4]. En 1933, l'Italien Luigi Beccali améliore à deux reprises le record du monde : 3 min 49 s 2 le lors des Jeux mondiaux universitaires de Turin, puis 3 min 49 s 0 le à Milan au cours de la rencontre Italie-Grande-Bretagne[2].
L'Américain Bill Bonthron réalise une nouvelle meilleure marque mondiale le au cours des championnats des États-Unis de Milwaukee en 3 min 48 s 8[2], performance améliorée d'une seconde le à Berlin en finale des |Jeux olympiques |- par le Néo-Zélandais Jack Lovelock (3 min 47 s 8)[5].
De Gunder Hägg à Herb Elliott
[modifier | modifier le code]À partir de 1941, la rivalité des Suédois Gunder Hägg et Arne Andersson donne lieu à plusieurs records du monde sur 1 500 m. Le à Stockholm lors des Championnats de Suède, Gunder Hägg améliore de 3/10e de seconde le record mondial de Jack Lovelock en 3 min 47 s 5 avant de le porter à 3 min 45 s 8 le , toujours à Stockholm[2].
Le , Arne Andersson devient le nouveau détenteur du record du monde en s'imposant à Göteborg en 3 min 44 s 9, mais Hägg reprend son bien en en signant le temps de 3 min 43 s 0 [6]. Ce record du monde sera égalé par deux athlètes : par l'autre Suédois Lennart Strand le à Malmö, et par l'Allemand Werner Lueg le lors des championnats d'Allemagne[2].
Le , dans le cadre d'un mile à Compton, l'Américain Wes Santee passe aux 1 500 m en 3 min 42 s 8 et améliore de 2/10e le précédent record mondial. Deux semaines plus tard, à Turku en Finlande, toujours sur la distance du mile, l'Australien John Landy porte le record du monde du 1 500 m à 3 min 41 s 8[2].
Le , à Helsinki au cours du Match Finlande-Hongrie, le Hongrois Sándor Iharos abaisse d'une seconde ce record en 3 min 40 s 8, performance égalée dans la même course par son compatriote László Tábori et le Danois Gunnar Nielsen, le à Oslo lors des Bislett Games[7].
Le , à Tata, le Hongrois István Rózsavölgyi bat de 2/10e de seconde le record mondial de Iharos, Tábori et Nielsen en parcourant la distance en 3 min 40 s 6[2].
Le , à Turku, les Finlandais Olavi Salsola et Olavi Salonen établissent conjointement un nouveau record du monde du 1 500 m en coupant la ligne en 3 min 40 s 2[2]. Dans cette course, l'autre finlandais Olavi Vuorisalo, troisième en 3 min 40 s 3, réalise également une performance inférieure à l'ancien record mondial d'István Rózsavölgyi. Mais le lendemain, le à Stará Boleslav, le Tchécoslovaque Stanislav Jungwirth améliore de près de deux secondes le record du monde des deux Finlandais en établissant le temps de 3 min 38 s 1[2].
Âgé de vingt ans seulement, l'Australien Herb Elliott devient le nouveau détenteur du record du monde le , à Göteborg en Suède, en parcourant la distance en 3 min 36 s 0, soit plus de deux secondes de mieux que l'ancienne meilleure marque mondiale de Jungwirth[2]. Herb Elliott améliore son propre record du monde en finale des Jeux olympiques d'été de 1960, à Rome, en s'imposant dans le temps de 3 min 35 s 6 après avoir couvert le dernier kilomètre en 2 min 22 s[8].
Rivalité Sebastian Coe/Steve Ovett
[modifier | modifier le code]Le , lors du match États-Unis/Commonwealth disputé à Los Angeles, l'Américain Jim Ryun devance le Kényan Kip Keino et remporte la course en signant un nouveau record du monde en 3 min 33 s 1[2].
Le , à l'occasion des Jeux du Commonwealth britannique de Christchurch en Nouvelle-Zélande, le Tanzanien Filbert Bayi remporte la médaille d'or du 1 500 m et améliore de près d'une seconde le record du monde de Jim Ryun en le portant à 3 min 32 s 2, et en devançant le Néo-Zélandais John Walker (3 min 32 s 5)[2]
Le record mondial de Filbert Bayi est amélioré d'un centième de seconde en 3 min 32 s 1 (3 min 32 s 03 au chronométrage électronique) le par le Britannique Sebastian Coe à l'occasion du meeting Weltklasse de Zurich[2].
Durant l'été 1980, son compatriote Steve Ovett égale le record du monde de Coe, le , en 3 min 32 s 1 à Oslo au cours des Bislett Games, puis porte celui-ci à 3 min 31 s 36, le à Coblence, établissant le premier record du monde du 1 500 m homologué avec l'utilisation du chronométrage électronique[9].
Le , à Cologne, l'Américain Sydney Maree porte le record du monde à 3 min 31 s 24, mais une semaine plus tard, au Meeting de Rieti, Steve Ovett reprend son bien en établissant le temps de 3 min 30 s 77[2].
Sous les 3 minutes 30 secondes : de Steve Cram à Hicham El Guerrouj
[modifier | modifier le code]La Britannique Steve Cram établit un nouveau record du monde du 1 500 m, le au cours du Meeting Nikaïa de Nice, en 3 min 29 s 67, devenant à cette occasion le premier athlète à descendre sous les 3 minutes 30 secondes[10]. Ce record est amélioré quelques semaines plus tard, le lors du meeting ISTAF Berlin par le Marocain Saïd Aouita, champion olympique du 5 000 m en 1984, qui parcourt la distance en 3 min 29 s 46[2].
Le , lors du Meeting de Rieti, l'Algérien Noureddine Morceli, champion du monde du 1 500 m en 1991, améliore de 62/100e de seconde le record mondial de Saïd Aouita en le portant à 3 min 28 s 86[2].
Le à Nice au cours du Meeting Nikaïa, Noureddine Morceli abaisse de près d'une seconde et demie son propre record du monde en établissant le temps de 3 min 27 s 37 après avoir parcouru le dernier tour de piste en 53 s 8[2]. Quelques jours plus tard, à Monaco, il frôle son nouveau record en 3 min 27 s 52.
Le , lors du meeting Golden Gala de Rome, le Marocain Hicham El Guerrouj s'empare du record du monde du 1 500 m. Après un premier 400 m couvert en 54 s 17 par son compatriote Adil Elkaouche, le second lièvre de la course, le Kényan Noah Ngeny, atteint les 800 m en 1 min 50 s 70, avant de passer à la cloche en 2 min 32 s 73. Le Marocain porte alors une attaque à l'avant dernier virage, poursuivant son accélération jusqu'à la dernière ligne droite. Crédité de 3 min 26 s 00, il améliore par la marge de 1 s 37 le record mondial de Noureddine Morceli[11].
Progression
[modifier | modifier le code]38 records du monde masculins ont été homologués par l'IAAF.
Record du monde féminin
[modifier | modifier le code]Premiers records
[modifier | modifier le code]Le premier record du monde féminin du 1 500 m validé par l'IAAF est établi par la Britannique Anne Smith, le à Chiswick, qui dans le cadre d'un Mile, passe en 4 min 17 s 3 aux 1 500 m[2]. Le de la même année, à Sittard, la Néerlandaise Maria Gommers améliore de près de deux secondes la performance de Smith en 4 min 15 s 6[2].
Le , à Milan, l'Italienne Paola Pigni porte ce record à 4 min 12 s 4, et en , la Tchécoslovaque Jaroslava Jehličková remporte les championnats d'Europe d'Athènes en fixant la meilleure marque mondiale à 4 min 10 s 7[2].
Le , à Helsinki à l'occasion des championnats d'Europe, l'Est-Allemande Karin Burneleit établit un nouveau record mondial en 4 min 9 s 6[17].
La Soviétique Lyudmila Bragina améliore à quatre reprises le record du monde du 1 500 m durant la saison 1972. Le , à Moscou, elle bat de près trois secondes le temps de Karin Burneleit en 4 min 6 s 9[2]. Durant les Jeux olympiques de 1972 à Munich, elle porte dès les séries ce record à 4 min 6 s 5, avant de réitérer sa performance en demi-finale en 4 min 5 s 1[2]. En finale, le , elle change de stratégie par rapport à ses précédentes courses. Afin de ne pas s'épuiser et de faire le jeu de finisseuses, elle reste derrière des adversaires jusqu'aux 800 mètres où elle démarre franchement, laissant derrière elle toutes ses concurrentes. Elle remporte la médaille d'or en 4 min 1 s 4 et améliore de plus de trois secondes son propre record du monde, son troisième dans cette compétition[18].
Sous les 4 minutes
[modifier | modifier le code]Le , à Podolsk en Russie, la Soviétique Tatyana Kazankina devient la première athlète féminine à descendre sous les quatre minutes au 1 500 m. Elle parcourt la distance en 3 min 56 s 0 et améliore de près de cinq secondes l'ancienne meilleure marque mondiale de sa compatriote Lyudmila Bragina[2]. Kazankina améliore ce record quatre ans plus tard, le à Moscou en réalisant un temps de 3 min 55 s 0, puis le à Zurich où elle établit le premier record du monde mesuré au chronométrage électronique, en 3 min 52 s 47[2].
Le record du monde de Tatyana Kazankina n'est amélioré qu'en 1993, le , lorsque la Chinoise Qu Yunxia, championne du monde en titre du 3 000 m, établit le temps de 3 min 50 s 46 à Pékin[2].
Le , lors du meeting Herculis de Monaco, l'Éthiopienne Genzebe Dibaba s'empare du record du monde du 1 500 m en réalisant le temps de 3 min 50 s 07, soit 39/100e de moins que l'ancien record détenu par Qu Yunxia[19]. Chanelle Price, spécialiste du 800 m, a servi de meneuse d'allure sur les 800 premiers mètres de la course.
Le record du monde de Genzebe Dibaba est battu de près d'une seconde le par la Kényane Faith Kipyegon, double championne olympique et double championne du monde du 1 500 m, qui établit le temps de 3 min 49 s 11 lors du meeting Golden Gala à Florence en Italie, devenant la première athlète à descendre sous la barrière des 3 min 50 s[20]. Lors du Meeting de Paris, le 7 juillet 2024, Kipyegon améliore le record du monde de 7 centièmes en 3 min 49 s 04[21].
Le au cours du Meeting de Paris, Faith Kipyegon améliore de 7/100e de seconde son propre record du monde en parcourant la distance en 3 min 49 s 04[22].
Progression
[modifier | modifier le code]16 records du monde féminins ont été homologués par l'IAAF.
Temps | Athlète | Date | Lieu | Circonstance | ||
---|---|---|---|---|---|---|
Chronométrage manuel | ||||||
4 min 17 s 3[13] | Anne Smith | Chiswick | ||||
4 min 15 s 6 | Maria Gommers | Sittard | ||||
4 min 12 s 4 | Paola Pigni | Milan | ||||
4 min 10 s 7 | Jaroslava Jehličková | Athènes | Championnats d'Europe | |||
4 min 09 s 6 | Karin Burneleit | Helsinki | Championnats d'Europe | |||
4 min 06 s 9 | Lyudmila Bragina | Moscou | Championnats d'URSS | |||
4 min 06 s 5 | Lyudmila Bragina | Munich | Jeux olympiques | |||
4 min 05 s 1 | Lyudmila Bragina | Munich | Jeux olympiques | |||
4 min 01 s 4 | Lyudmila Bragina | Munich | Jeux olympiques | |||
3 min 56 s 0 | Tatyana Kazankina | Podolsk | ||||
3 min 55 s 0 | Tatyana Kazankina | Moscou | ||||
Chronométrage électronique | ||||||
3 min 52 s 47 | Tatyana Kazankina | Zurich | Weltklasse Zurich | |||
3 min 50 s 46 | Qu Yunxia | Pékin | Jeux nationaux de Chine | |||
3 min 50 s 07 | Genzebe Dibaba | Monaco | Meeting Herculis | |||
3 min 49 s 11 | Faith Kipyegon | Florence | Golden Gala | |||
3 min 49 s 04 | Faith Kipyegon | Paris | Meeting de Paris |
Records du monde sur piste courte
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Record du monde du 1 500 m piste courte | |
Gudaf Tsegay détient le record du monde féminin du 1 500 m sur piste courte. | |
Caractéristiques du record | |
---|---|
Discipline | 1 500 mètres (piste courte) athlétisme |
Instance homologatrice |
World Athletics |
Genre | Hommes / Femmes |
Portée | Monde |
Record actuel masculin | |
Valeur | 3 min 30 s 60 |
Titulaire(s) | Jakob Ingebrigtsen Norvège |
Date du record | |
Circonstance | Meeting Hauts-de-France Pas-de-Calais |
Site | Arena stade couvert Liévin France |
Record actuel féminin | |
Valeur | 3 min 53 s 09 |
Titulaire(s) | Gudaf Tsegay Éthiopie |
Date du record | |
Circonstance | Meeting Hauts-de-France Pas-de-Calais |
Site | Arena stade couvert Liévin France |
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A partir du , World Athletics introduit le nouveau terme « piste courte » (« short track » en anglais) en remplacement du terme « en salle » (« indoor ») pour décrire les compétitions et les performances dont les courses se déroulent sur une piste de 200 m, traditionnellement dans une salle mais également en extérieur[23].
Hommes
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Le premier record du monde masculin du 1 500 m homologué par l'IAAF est celui de l'Espagnol José Luis Gonzalez qui établit le temps de 3 min 36 s 04,à Oviedo le [24]. L'Irlandais Marcus O'Sullivan porte ensuite ce record à 3 min 35 s 60 le à East Rutherford, avant que le Britannique Peter Elliott ne réalise 3 min 34 s 20 le lors du meeting en salle de Séville[24].
Le , toujours à Séville, l'Algérien Noureddine Morceli retranche 4/100e de seconde au record mondial de Peter Elliott en parcourant les 1 500 m en 3 min 34 s 16[24].
Le à Stuttgart au cours du meeting de la Sparkassen Cup, le Marocain Hicham El Guerrouj porte le record du monde à 3 min 31 s 18, soit une amélioration de près de trois secondes du record de Noureddine Morceli[24].
Plus de 22 ans plus tard, le au meeting indoor de Birmingham, l'Éthiopien Samuel Tefera améliore de 14/100e de seconde le vieux record du monde d'Hicham El Guerrouj en établissant le temps de 3 min 31 s 04[25].
Le , à Liévin, Jakob Ingebrigtsen bat de plus d'une demi-seconde de seconde le record de Samuel Tefera en parcourant la distance en 3 min 30 s 60[26].
Progression
[modifier | modifier le code]7 records du monde en salle masculins du 1 500 m ont été homologués par World Athletics.
Temps | Athlète | Date | Lieu |
---|---|---|---|
3 min 36 s 04 | José Luis Gonzalez | Oviedo | |
3 min 35 s 60 | Marcus O'Sullivan | East Rutherford | |
3 min 34 s 20 | Peter Elliott | Séville | |
3 min 34 s 16 | Noureddine Morceli | Séville | |
3 min 31 s 18 | Hicham El Guerrouj | Stuttgart | |
3 min 31 s 04 | Samuel Tefera | Birmingham | |
3 min 30 s 60 | Jakob Ingebrigtsen | Liévin |
Femmes
[modifier | modifier le code]Historique
[modifier | modifier le code]Le temps de 4 min 0 s 8 établi par l'Américaine Mary Decker le lors des Millrose Games de New York constitue le premier record du monde féminin en salle du 1 500 m homologué par l'IAAF[24].
La Roumaine Doina Melinte bat ce record le à East Rutherford en 4 min 0 s 27[24].
Le à Boston au cours des Boston Indoor Games, l'Américaine Regina Jacobs améliore de 31/100e de seconde le record du monde en salle de Doina Melinte, devenant la première athlète à couvrir la distance en moins de 4 minutes (3 min 59 s 98) dans une enceinte couverte[24].
Le lors des championnats de Russie en salle à Moscou, Yelena Soboleva améliore de près d'une minute et demie le record de l'Américaine en réalisant le temps de 3 min 58 s 28[24]. Deux nouveaux records du monde sont ensuite établis par Yelena Soboleva lors de la saison 2008 (3 min 58 s 05 le 10 février et 3 min 57 s 71 le 9 mars) mais ceux-ci sont annulés pour cause de dopage[24].
Le à Karlsruhe, l'Éthiopienne Genzebe Dibaba bat de près de trois secondes le record du monde en établissant le temps de 3 min 55 s 17[24].
Le au Meeting Hauts-de-France Pas-de-Calais à Liévin, Gudaf Tsegay bat de plus de deux secondes le record du monde en salle du 1 500 m de Genzebe Dibaba en établissant la marque de 3 min 53 s 09[27].
Progression
[modifier | modifier le code]6 records du monde en salle féminins du 1 500 m ont été homologués par World Athletics.
Actuel record du monde | Record du monde homologué mais annulé rétroactivement |
Temps | Athlète | Date | Lieu |
---|---|---|---|
4 min 0 s 80 | Mary Decker | New York | |
4 min 0 s 27 | Doina Melinte | East Rutherford | |
3 min 59 s 98 | Regina Jacobs | Boston | |
3 min 58 s 28 | Yelena Soboleva | Moscou | |
3 min 58 s 05 | Yelena Soboleva | Moscou | |
3 min 57 s 71 | Yelena Soboleva | Valence | |
3 min 55 s 17 | Genzebe Dibaba | Karlsruhe | |
3 min 53 s 09 | Gudaf Tsegay | Liévin |
Autres catégories d'âge
[modifier | modifier le code]Les records du monde juniors du 1 500 m sont actuellement détenus par le Kényan Ronald Kwemoi, auteur de 3 min 28 s 81 le à Monaco, et par la Chinoise Yinglai Lang, créditée de 3 min 51 s 34 le à Shanghai[28]. Les records du monde juniors en salle sont détenus par le Bahreïnien Belal Mansoor Ali en 3 min 36 s 28 (2007) et par l'Éthiopienne Gudaf Tsegay en 4 min 1 s 81 (2016).
Les meilleures performances mondiales cadets sont la propriété de l'Australien Cameron Myers (3 min 33 s 26 le à Chorzów) et de la Chinoise Zhang Ling (3 min 54 s 52 le à Shanghai)[29].
Record | Athlète | Temps | Date | Lieu |
---|---|---|---|---|
Record du monde junior | Ronald Kwemoi | 3 min 28 s 81 | Monaco | |
Record du monde junior en salle | Belal Mansoor Ali | 3 min 36 s 28 | Stockholm | |
Meilleure performance mondiale cadet | Cameron Myers | 3 min 33 s 26 | Chorzów |
Record | Athlète | Temps | Date | Lieu |
---|---|---|---|---|
Record du monde junior | Yinglai Lang | 3 min 51 s 34 | Shanghai | |
Record du monde junior en salle | Gudaf Tsegay | 4 min 1 s 81 | Glasgow | |
Meilleure performance mondiale cadet | Zhang Ling | 3 min 54 s 52 | Shanghai |
Notes et références
[modifier | modifier le code]- (en)« Records du monde d'athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )
- (en) World Athletics, « Progression of world athletics records (édition 2020) », sur worldathletics.org (consulté le ), p. 74 à 79 et 296 à 298
- Parienté et Billouin 2003, p. 254.
- René Lehmann, P. Lewden et Ph. Encausse, « Jules Ladoumègue a battu le record du monde du 1.500 mètres avec une merveilleuse aisance », Match, no 213, , p. 8 et 9 (lire en ligne ).
- (en) « Athletics at the 1936 Berlin Summer Games:Men's 1,500 metres », sur sports-reference.com (consulté le )
- Parienté et Billouin 2003, p. 269.
- Parienté et Billouin 2003, p. 276.
- Parienté et Billouin 2003, p. 281.
- Parienté et Billouin 2003, p. 299.
- Parienté et Billouin 2003, p. 302.
- (en)Sean Wallace-Jones, « Hicham El Guerrouj shatters 1500 World Record », sur iaaf.org, (consulté le )
- [PDF] Progression du record du monde du 1 500 m masculin, www.iaaf.org, p. 626, consulté le
- Record battu dans le cadre d'un Mile
- 3 min 32 s 16 au chronométrage électronique
- 3 min 32 s 03 au chronométrage électronique
- 3 min 32 s 09 au chronométrage électronique
- (en) « Résultats des championnats d'Europe 1971 », sur trackfield.brinkster.net (consulté le )
- (en) « Athletics at the 1972 München Summer Games:Women's 1,500 metres », sur sports-reference.com (consulté le )
- (en) Jon Mulkeen, « Dibaba breaks 1500m world record in Monaco with 3:50.07 – IAAF Diamond League », sur iaaf.org, (consulté le )
- « Record du monde du 1500 m pour la Kenyane Faith Kipyegon », sur lequipe.fr,
- « Faith Kipyegon patronne du 1500m et reboostée avant les Jeux », sur L'Équipe,
- « Faith Kipyegon améliore son record du monde du 1500 m, record de France pour Agathe Guillemot », sur lequipe.fr,
- (fr) « World Athletics s’apprête à lancer son nouveau concept de piste courte pour faire croître l’athlétisme », sur World Athletics, (consulté le )
- (en) World Athletics, « Progression of world athletics records (édition 2020) », sur worldathletics.org (consulté le ), p. 453, 463 et 464
- (fr) « 5 choses à savoir sur Samuel Tefera, le recordman du monde du 1 500 m en salle », sur lequipe.fr,
- « Jakob Ingebrigtsen s'empare du record du monde du 1 500 m en salle à Liévin », sur lequipe.fr,
- « L'Éthiopienne Gudaf Tsegay bat le record du monde du 1500 m à Liévin », sur L'Équipe (consulté le )
- (en) « Records du monde juniors d'athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )
- (en) « Meilleures performances mondiales cadets en athlétisme », sur iaaf.org (consulté le )
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]- Robert Parienté et Alain Billouin, La Fabuleuse Histoire de l'athlétisme, Minerva, , 1021 p. (ISBN 978-2-8307-0727-4)