Villars (Loire)
Villars | |
Blason |
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Administration | |
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Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Saint-Étienne |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Saint-Étienne Métropole |
Maire Mandat |
Paul Celle 2014-2020 |
Code postal | 42390 |
Code commune | 42330 |
Démographie | |
Population municipale |
8 054 hab. (2014) |
Densité | 1 408 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 28′ 11″ nord, 4° 21′ 19″ est |
Altitude | Min. 428 m Max. 600 m |
Superficie | 5,72 km2 |
Élections | |
Départementales | Saint-Étienne-Nord-Ouest-1 |
Localisation | |
modifier |
Villars est une commune française située dans le département de la Loire en région Rhône-Alpes.
Géographie
Sur la commune se trouve, au Bois Monzil, le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale (1827), classé à l'inventaire des monuments historiques. Le tunnel de Michard est lui, le deuxième plus ancien de France.
L'A72 passe au nord, un important échangeur permet de rallier la zone commerciale de Ratarieux et le CHU, ou la ZAC de Montravel, le lycée horticole et le sud-ouest de l'agglomération (D201, direction Firminy-Le Puy).
Le territoire communal se trouve au dessus du bassin houiller de la Loire.
St-Étienne est à 7 km, Roanne 80.
Communes limitrophes:
Saint-Genest-Lerpt | La Fouillouse | L'Etrat | ||
Saint-Genest-Lerpt | N | Saint-Priest-en-Jarez | ||
O Villars E | ||||
S | ||||
Saint-Genest-Lerpt | Saint-Genest-Lerpt | Saint-Étienne |
Histoire
Villars vient de "Villa" (= maison de campagne, plus tard exploitation agricole), terme remontant probablement à l'époque gallo-romaine.
L'obituaire de l'Eglise de Lyon fait mention de la donation du doyen Blandinus (vers 1085-87) qui fit don de l'église de Villars, du cimetière et de ses terres à l'Eglise de Lyon[1].
L'existence de la localité est attestée par écrit dès le XIIe siècle. Mention en est faite dans la permutation de 1173, consacrant la séparation du Lyonnais et du Forez qui laisse Villars "à la liberté de l'Église de Lyon". Suite à cet acte, la paroisse de Villars fit partie d'une enclave directement dépendante du chapitre de Lyon, au confins du Jarez et du Forez et finalement rendue à la seigneurie de Saint-Priest-en-Jarez en 1278[2].
Peu après, on trouve trace d'un fief dénommé Curnieu. Différentes familles se succèdent, dont les Dalmais et Mathevon.
Villars possède deux bâtisses historiques: le vieux château à l'écart du centre, restauré en 1910, et le château du bourg face à l'église, mairie de la commune depuis 1991.
La houille est exploitée vers le XVIe siècle, d'autres activités viennent s'y greffer comme la passementerie, les armes... La main-d'œuvre vient des régions limitrophes, surtout Haute-Loire et Ardèche. Les ouvriers travaillent aux champs la belle saison, cherchent de l'embauche en ville afin de compléter leurs maigres ressources.
Au cours de l'été 1911 a eu lieu le premier meeting aérien du département de la Loire, sur le terrain de Champirol (situé à cette époque sur les communes de Villars et de Saint-Priest-en-Jarez), à l'emplacement actuel de l'Hôpital Nord. Parmi les huit pilotes présents à cette manifestation se trouvait Roland Garros[3].
Politique et administration
Liste des maires
Tendances politiques et résultats
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Villars sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
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Municipales | Villars | Maire | M. Paul Celle | 2008 | 2014 |
Cantonales | Saint-Étienne-Nord-Ouest-1 | Conseiller général | Paul Celle | 16 mars 2008 | 2015 |
Législatives | 1re circonscription | Député | Régis Juanico | juin 2017 | |
Régionales | Rhône-Alpes | Président du conseil régional | Jean-Jack Queyranne | 2015 | |
Présidentielles | France | Président de la République | François Hollande | mai 2017 |
Démographie
En 2014, la commune comptait 8 054 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Une réforme du mode de recensement permet à l'Insee de publier annuellement les populations légales des communes à partir de 2006. Pour Villars, commune de moins de 10 000 habitants, les recensements ont lieu tous les cinq ans, les populations légales intermédiaires sont quant à elles estimées par calcul[4]. Les populations légales des années 2006, 2011, 2016 correspondent à des recensements exhaustifs[5].
Urbanisation
Voies et lieux-dits
134 odonymes recensés à Villars (Loire) au 3 octobre 2014 | ||||||||||||||||||
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Allée | Ave. | Bld | Chemin | Cité | Clos | Imp. | Montée | Pass. | Place | Pont | Quai | Rd-point | Route | Rue | Ruelle | Square | Autres | Total |
22 | 3 [N 1] | 0 | 16 | 0 | 0 | 3 [N 2] | 3 [N 3] | 0 | 5 [N 4] | 0 | 0 | 0 | 3 [N 5] | 56 [N 6] | 0 | 2 [N 7] | 21 [N 8] | 134 |
Notes « N » |
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Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & OpenStreetMap |
Culture locale et patrimoine
Monuments historiques
Villars possède un pont de chemin de fer situé au lieu-dit du Bois Monzil. Héritage de la première ligne de chemin de fer de France, il a été mis en service en 1827 et est donc le plus ancien pont ferroviaire d'Europe continentale. À ce titre il a été classé monument historique par l'arrêté le 4 octobre 2001[8].
Autres monuments
La commune fait partie de la paroisse Bienheureux Antoine Chevrier, qui rassemble l'Église Saint-Laurent (Villars), l'Église Saint-Prix (Saint-Priest-en-Jarez) et l'Église du Sacré-Cœur, La Terrasse (Saint-Étienne).
La première église de Villars date du XVe siècle, elle est alors dédiée à Saint-André. Incorporée aujourd'hui à la mairie, sert de salle des conseils et mariages. Vers la fin du XIXe siècle, la population ayant fortement augmenté, il faut bâtir un nouvel édifice: l'actuelle Église Saint-Laurent. Les travaux débutent en 1860 pour se terminer 10 ans plus tard.
Le 8 novembre 1936, l'église accueille 3 nouvelles cloches qui viennent s'ajouter à celles déjà existantes. Elles donnent respectivement le "do", "mi", "la" et "sol".
Le 1er février 2004, après de multiples constatations, Hubert Pouquet, maire de la ville[9] ordonne une fermeture provisoire. L'humidité remontant du sol provoque un soulèvement de la base et un effritement des piliers. Calculs et projets sont lancés pour sa survie.
Des travaux sont entrepris en 2006, sous la direction de l'architecte Berthier. Les piliers latéraux ainsi que la partie haute de l'église sont supprimés, pour être remplacés par une charpente en lamellé-collé.
Le 15 décembre, M. Pouquet inaugure les transformations. Le lendemain, Mgr Lebrun dédicace le lieu.
- La Mairie de Villars
Le château du bourg fut longtemps propriété des Mathevon. Jean, seigneur de Curnieu, transforme et embellit la bâtisse. On raconte qu'il peut assister à la messe d'une fenêtre de ses appartements, l'église y étant adossée !
La Compagnie des Mines de Villars récupère les lieux en 1880. Elle y installe ses bureaux avant de loger son directeur, puis ses cadres.
Les Mathevon vendent, sous le mandat Soulier, titre et terres, qui reviennent partiellement à la commune.
En 1991, la mairie de Villars rénove et investit le château. Les locaux sont agrandis en 2007.
À noter également:
- Parc Jean Marc derrière le dépôt de la Stas, face au complexe sportif de l'ASPTT, au bord de l'autoroute
- Lycée horticole et ZAC de Montravel (centre commercial régional, piste de kart), desservis par la rocade est
- Musée de la mine, en remontant vers la Taillée
- l'ancien hippodrome est reconverti, au cours du XXe siècle, en quartier résidentiel (logements collectifs)
- Foulées Villardaire, 3 courses de plusieurs catégories à travers les rues de la ville, chaque année début d'automne
Héraldique
Les armoiries de Villars se blasonnent ainsi : |
Jumelages
- Halberstadt (Allemagne) depuis le
- Torredembarra (Catalogne) depuis le
Transports en commun
Villars est parcourue par les lignes de bus 16 et 17 de la STAS[10].
- La ligne 17 Terrasse/Lycée Simone Weil serpente dans les rues de la ville, et dessert tous les points névralgiques: quartiers du Bois Monzil, Michard, La Feuilletière, La Taillée, musée de la mine, centre, Curnieux, Hippodrome, ASPTT et parc J. Marc. Ne va pas jusqu'au centre commercial, mais une navette est prévue à certaines heures pour le lycée horticole.
À l'extrémité sud (Terrasse) on rejoint le tram, T1 et T2.
- La ligne 16 Place Gambetta/Villeboeuf-le-Haut rejoint le centre ville de St-Étienne puis l'Esplanade (Opéra-théâtre).
Villars est desservie sur la ligne St Étienne-Roanne, par la halte de l'Hippodrome.
Personnalités liées à la commune
- Famille Mathevon, dont une branche devient Mathevon de Curnieu suite à transfert de titre. Les descendants originels sont toujours installés sur le bassin stéphanois. Les Mathevon de Curnieu résident, quant à eux, dans le sud-ouest de la France. Georges-Marie-Edmond Mathevon de Curnieu, plus connu sous le nom Georges Ancey, dramaturge de théâtre.
Bibliographie
- Jean-Marie Somet, Histoire de ma petite ville (Association des Amis du Vieux Villars)
- Pierre Thiolière, Morts pour la France - Villars 1914-1918, 2009
- Ian Dufour et Jean-Manuel Lledo, Villars, collection Mémoire en Image, Éditions Alan Sutton, 2011
Notes et références
- "Bladinus, decanus bone memorie, qui dédit Sancto Stephano ecclesiam de Vilars cum cymiterio et decimis ac propriam domum suam cum terris et appendiciis, et adquisivit gardam Sancti Genesii (Saint-Genest-Lerpt?) atque reliquit decem libras argenti atque dimidiam ad cooperien dam majorem crucem ; et dédit Sancto Stephano viginti sextarios annone et vestimentum sacerdotale ornatum auro". Obit. Lugd. Eccl. p. 119. Lire en ligne
- "L'Église de Lyon s'était en outre réservé, dans les terres de Guy II, une enclave qui comprenait Saint-Victor-sur-Loire, Saint-Genest-Lerpt et Villars. Mais ces paroisses furent assez vite restituées au Forez. En 1278, c'était fait accompli." J.-E. DUFOUR, Dictionnaire topographique du département de la Loire, PUSE, 1946 (rééd. 2006), p. XXII.
- À l'occasion de la commémoration de cet événement en octobre 2011 a été émis un timbre postal.
- « Le recensement de la population en bref », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- « Calendrier de recensement des communes de la Loire », sur Insee (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 20062007 2008 2009 2010 2011201220132014 .
- Notice no PA42000008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Disparu au printemps 2007.
- reseau-stas.fr