Personnalités liées à Belle-Île-en-Mer

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Un grand nombre de personnalités sont venues visiter ou vivre sur l’île : la famille de Gondi, dont le célèbre cardinal de Retz qui fuyait la vindicte de Mazarin, le poète Marc-Antoine de Saint-Amant qui y compose ses Solitudes en 1617, et même le Major Crawford, gouverneur anglais qui occupait l’île, et qui, une fois signé le traité qui obligeait les Anglais à en partir, obtint de Louis XV qu’on lui donnât la maison qu’il habitait pour pouvoir continuer à passer les vacances, ce qu’il fit les années suivantes.

En mai 1847, au cours de leur voyage en Bretagne, Maxime Du Camp et Gustave Flaubert, après être passés par Carnac et Quiberon, vinrent visiter Belle-Île dont ils arpentèrent les rivages, les champs et les landes. Le récit de ce séjour est inclus dans l’ouvrage intitulé Par les champs et par les grèves de Gustave Flaubert[1].

Artistes, écrivains, comédiens[modifier | modifier le code]

Depuis la fin du XIXe siècle, nombreux sont les artistes qui, attirés par la beauté du site, viennent chercher à Belle-Île-en-Mer l’inspiration ou le repos.

  • Claude Monet qui a immortalisé les rochers nommés Aiguilles de Port-Coton et autres particularités de l’île dans ses tableaux. Le peintre Claude Monet a séjourné pendant 74 jours du 12 septembre au 25 novembre 1886. Il a résidé à Kervilahouen, dans la commune de Bangor. Il a peint les paysages de Port Goulphar et des aiguilles de Port Coton. Il a peint 39 toiles à Belle-Île, en majorité des paysages de la côte sauvage. Six de ses toiles sont situées en France dans les musées de Morlaix, Reims et Paris (musée d'Orsay, musée Marmottan et musée Rodin). Les autres se trouvent dans des collections privées ou publiques. Dans une lettre adressée à Gustave Caillebotte, Monet a écrit : « Je suis dans un pays superbe de sauvagerie, un amoncellement de rochers terribles et une mer invraisemblable de couleurs. Je suis très emballé quoique ayant bien du mal, car j'étais habitué à peindre la Manche et j'avais forcément ma routine, mais l'Océan, c'est tout autre chose. »

Musiciens[modifier | modifier le code]

Universitaires[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Vernant y avait une maison où il a passé tous ses étés jusqu’à la fin de sa longue vie.
  • Hubert Damisch y a aussi une maison où il trouve l’inspiration entre deux voyages.

Politiques[modifier | modifier le code]

Hommes d'affaires[modifier | modifier le code]

Prisonniers ou résidents politiques[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Par les champs et par les grèves (voyage en Bretagne), accompagné de mélanges et fragments inédits par Gustave Flaubert (1886) lire en ligne sur Gallica.
  2. (en) Hilary Spurling, The Unknown Matisse, A Life of Henri Matisse : The early years 1869-1908, New York, Alfred A. Knopf, (lire en ligne).
  3. Claire Bretecher: - "Ma mère était pro-Vendée, ma tante pro-Bretagne. Sombre histoire politique je crois ! À 14 ans, ma tante m’a emmené à Belle-île (en 1955). Ça a été un vrai choc. J’y ai vu Arletty avec un chapeau à la Davy-Crockett, vous savez, en forme de triangle, avec une grande plume [Plutôt celui de Robin des bois chère Claire]. C’était fou. À l’époque, Belle-île, c’était très folklorique. Il y a 10 ans, j’y ai acheté une maison. Et j’y vais tous les ans. OF : - Claire Bretécher en vacances, ça ressemble à celles des « Frustrés » ?
    CB: - Les vacances, ça me barbe […] En général, le matin, je marche. Après, je lis les journaux. Avant, j’allais à la plage, je pouvais y passer des heures. Mais plus on vieillit, moins on aime le soleil. Et puis à Belle-île, l’eau est froide. Alors, l’après-midi, je travaille vaguement, quelquefois. Mais en fait, avec les amis que j’ai là-bas, on commence à prendre l’apéritif assez tôt. Alors, après… On a juste le courage de faire à dîner !" Interview dans Ouest France le 24 juillet 1999, reprise dans Ouest France le 11 février 2020.
  4. Cécile Auzolle, Vers l'étrangeté ou l'opéra selon Philippe Boesmans, Arles, Actes sud, 2014
  5. Louis Garans, Belle-Île-en-Mer, une histoire, Édition palantine.
  6. « François Mitterrand: voir Belle-Ile et mourir », sur lexpress.fr (consulté le ).
  7. Didier Deniel, « Mitterrand. Belle-Île, son havre de paix », Le Télégramme,‎ (lire en ligne).
  8. Jean-Marie Ernest Preveraud, Condamné à mort en 1852 pour la République, souvenirs de souffrance au bagne de Toulon, et dans les prisons de Belle-Île-en-Mer et du Mont-Saint-Michel, à la suite de l'opposition au coup d'État du , Édition de Montlesuy, 2007.
  9. « Julien, Louis Maigne », Base de données historique des anciens députés - Assemblée nationale.