Marlène Jobert

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Marlène Jobert
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Marlène Jobert en 2012
Naissance (83 ans)
Alger, Algérie française
Nationalité Française
Profession actrice

Marlène Jobert, née le (83 ans) à Alger[1], est une actrice, romancière et conteuse pour enfants française.

Liens familiaux

Marlène Jobert est la fille d'Eliane Azulay, originaire de Birkhadem, et de Charles Jobert, adjudant-chef, militaire de carrière dans l'aviation[2].

Marlène Jobert est la mère de l'actrice Eva Green et de sa sœur jumelle Joy. Elle a également deux nièces : la chanteuse Elsa, fille de sa sœur Christiane Jobert, et l'actrice Joséphine Jobert, fille de son frère Charles Jobert.

Vie et carrière

Comme Edwige Feuillère et Claude Jade, Marlène Jobert fait des études au conservatoire de Dijon tout en étant aux Beaux-arts de Dijon. Elle étudie ensuite le drame et l'art au Conservatoire de Paris, gagnant sa vie comme modèle pour photos et figurante dans des productions cinématographiques.

Années 1960

Après quelques engagements au théâtre — en particulier Des clowns par milliers, avec Yves Montand — et à la télévision, elle est découverte dans les années 1960 comme actrice de cinéma.

Elle a fait ses débuts à la scène en 1963 et à l'écran en 1966 dans un rôle important avec Masculin féminin de Jean-Luc Godard, où elle joue aux côtés de Jean-Pierre Léaud et Chantal Goya qu'elle retrouvera par ailleurs dans Les Dossiers de l'agence O en 1968. En 1967, elle joue au côté de Jean-Paul Belmondo et de Geneviève Bujold dans Le Voleur de Louis Malle.

Le grand public la découvre véritablement en 1968, dans le rôle de Rita dans Faut pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages que lui confie Michel Audiard ; dans ce film, elle campe, au côté de Bernard Blier, Françoise Rosay ou encore André Pousse, un personnage de jeune femme mutine, dévorée par l'ambition. Guy Casaril lui propose ensuite le rôle principal de son film L'Astragale qui connait lui aussi un très grand succès au Box-Office.

Années 1970

Elle connaît trois de ses plus grands succès au cinéma au début des années 1970, comme policière dans Dernier domicile connu de José Giovanni (avec Lino Ventura), dans le thriller de René Clément Le Passager de la pluie (avec Charles Bronson) et de Jean-Paul Rappeneau Les Mariés de l'an II (avec Jean-Paul Belmondo).

Les metteurs en scène de Marlène Jobert sont alors entre autres Philippe de Broca, Claude Chabrol, Robert Enrico et Claude Lelouch. Dans les années 1970, elle participe avec sa propre entreprise, MJ, à la production de quelques-uns de ses films, comme en 1974 les comédies Juliette et Juliette (avec Annie Girardot) et Pas si méchant que ça (avec Gérard Depardieu). Dans un registre plus dramatique, Maurice Pialat la fait jouer avec Jean Yanne dans Nous ne vieillirons pas ensemble où elle a été particulièrement remarquée.

Actrice rousse le plus souvent aux cheveux courts, elle joue des rôles dans lesquels ses actions courageuses et la virilité de ses partenaires masculins contrastent avec son apparence fragile et apeurée, comme dans Folle à tuer d'Yves Boisset où son personnage est la proie d'une machination.

Années 1980

Pendant quelques années, Marlène Jobert devient chanteuse. Elle connaît du succès entre 1985 et 1988 avec les chansons suivantes : C'est un éternel besoin d'amour, Super vibrations, Je ne pense qu'à toi (Les oiseaux chantent faux), Viens te jeter dans mes bras et Hey, Amore !. Elle publie l'album Tout pour se plaire en 1986 qu'elle popularise dans toute la francophonie, incluant le Québec.

Années 1990

Parallèlement à sa carrière au cinéma, Marlène Jobert continue de connaître également du succès à la télévision. Elle est ainsi devenue l'une des actrices françaises les plus populaires jusqu'à maintenant, bien que depuis les années 1980 elle ne joue plus que de temps en temps devant la caméra. Son dernier grand rôle est, au milieu des années 1990, dans la série télévisée Avocat d'office.

Années 2000

En 2002, elle refuse un rôle dans le film 8 femmes qui fut joué par Isabelle Huppert. En 2007, elle reçoit le prix d'honneur lors de l'attribution des Césars.

Années 2010

En 2014, elle publie chez Plon un livre de souvenirs, Les Baisers du soleil.

Ses livres

Au cours des dernières années, elle a enregistré des livres parlés pour enfants et a écrit des livres sur la musique :

  • Une nuit bizarre, bizarre, pour faire aimer la musique de Bach
  • L'arbre qui pleure, pour faire aimer la musique de Mozart
  • Ma mère a engagé une sorcière!, pour faire aimer la musique de Chopin
  • Panique chez les sorcières!, pour faire aimer la musique de Bach
  • Le petit garçon qui mordait les chiens, pour faire aimer la musique de Tchaïkovsky
  • Le vieil homme qui faisait danser les saisons, pour faire aimer la musique de Vivaldi
  • Le mystère de l'homme-gorille, pour faire aimer la musique de Mozart
  • Une maîtresse extraordinaire, pour faire aimer la musique de Beethoven
  • Lou-kiang et le lac aux bambous, pour faire aimer la musique traditionnelle chinoise

Elle a également été la narratrice (parfois l'auteur) de la série de fascicules Les Plus Beaux Contes du monde.

Filmographie

Cinéma

Télévision

Théâtre

Distinctions

Notes et références

  1. Autobiographie "Les baisers du soleil", Plon (2014).
  2. Roger Berg, Chalom Chemouny, Franklin Didi, Guide juif de France, Éditions Migdal, 1971, p.402
  3. Aurélie Filippetti, « Arrêté du 16 janvier 2014 portant nomination et promotion dans l'ordre des Arts et des Lettres », sur le site du ministère de la Culture et de la Communication, (consulté le ).

Lien externe