Liré

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Liré
Liré
Statue de Joachim du Bellay, à l'arrière-plan l'église.
Blason de Liré
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Cholet
Commune Orée d'Anjou
Statut Commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Claude Guimas
2022-2026
Code postal 49530
Code commune 49177
Démographie
Gentilé Liréens
Population 2 494 hab. (2013)
Densité 78 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 20′ 39″ nord, 1° 09′ 47″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 105 m
Superficie 31,81 km2
Élections
Départementales La Pommeraye
Historique
Fusion 15 décembre 2015
Commune(s) d'intégration Orée d'Anjou
Localisation
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Liré
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Liré

Liré est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou[1].

Village rural d'Anjou. Liré est une localité du nord des Mauges. C'est aussi la localité d'origine de Joachim Du Bellay.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située sur la rive gauche de la Loire, Liré est en limite du Maine-et-Loire et de la Loire-Atlantique, à 2 km au sud d'Ancenis, 35 km à l'est de Nantes et 50 km à l'ouest d'Angers.

Les communes limitrophes sont Ancenis et Vair-sur-Loire en Loire-Atlantique, Bouzillé, Le Fuilet, Saint-Laurent-des-Autels et Drain en Maine-et-Loire.

Le Pont suspendu d'Ancenis traverse la Loire depuis Liré pour atteindre la commune d'Ancenis.

Selon le classement établi par l'Insee en 1999, Liré est une commune rurale multipolarisée, notamment par l'aire urbaine d'Ancenis, et qui fait partie de l’espace urbain de Nantes-Saint-Nazaire[2].

Topographie, paysage, relief[modifier | modifier le code]

D'une superficie de près de 32 km2 (3 181 hectares), son altitude varie de 5 à 105 mètres, pour une altitude moyenne de 55 mètres.

Climat[modifier | modifier le code]

Son climat est tempéré, de type océanique. Le climat angevin est particulièrement doux, du fait de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés.

Compte tenu de sa proximité avec la Loire, les brouillards y sont nombreux.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Outre la Loire qui forme la limite Nord de la commune, on trouve sur la commune le ruisseau des Robinets et la Boire des Filières.

Protections sur la commune[modifier | modifier le code]

Outre des protections sur des bâtiments (monuments historiques), la commune figure à l'inscription[3] de :

  • Natura 2000 pour la zone de la vallée de la Loire de Nantes aux Ponts-de-Cé et zones adjacentes ;
  • inventaires des Zones importantes pour la conservation des oiseaux (vallée de la Loire de Nantes à Montsoreau) et Zones naturelles d'intérêt écologique floristique et faunistique (lit mineur, berges et îles de Loire entre les Ponts-de-Cé et Saint-Florent-le-Vieil, zone bocagère entre Champtoceaux et Saint-Florent-le-Vieil, vallée de la Loire à l'amont de Nantes, landes du Fuillet, vallée du ruisseau des Robinets, forêt de la Foucaudière) ;
  • eaux et milieux aquatiques pour les Zones humides d'importance nationale (Loire entre Maine et Nantes).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

Liré est à proximité de l'autoroute A11 qui relie Nantes à Paris, au nord d'Ancenis à la sortie no 20.

La gare SNCF la plus proche est à Ancenis, à cinq kilomètres.

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Logements[modifier | modifier le code]

En 2007, on dénombrait à Liré 1 095 logements dont 980 résidences principales soit 89,5 % de l'ensemble des logements, 44 résidences secondaires et 71 logements vacants. Sur l'ensemble de ces logements, on dénombrait 1 012 logements individuels, soit 92,4 % et 81 logements dans un immeuble collectif, soit 7,4 %[4].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Liré était connue sous les appellations Liriacus en 1070 et Lireium en 1118[5]. Elle est attestée sous sa forme latine Liriacum en 1123 [6].

Histoire[modifier | modifier le code]

Préhistoire et Antiquité[modifier | modifier le code]

Trois menhirs existaient sur la commune, tous disparus en 1857. Au pied du coteau ont été retrouvées des monnaies romaines, de même au lieu-dit Les Léards, où ont été trouvés en 1891 une monnaie d'Antonin le Pieux (86-161) ainsi que des fragments de poteries et des briques à crochets[5].

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Au Xe siècle, les moines de Marmoutier créèrent un prieuré, qui fonda l’emplacement actuel de la ville. Une charte du seigneur de Liré datant de 1221 fixe les droits respectifs des moines, du seigneur et des habitants du bourg.

Le fief de Liré appartenait à la famille de Champtoceaux jusqu'à Mathieu de Liré en 1221, puis à Jean d'Avoir en 1228, probablement par mariage. La famille d'Avoir s'éteint à la fin du XIVe siècle et transmet aux Bueil. Avant 1437, la terre passe aux Chabot-Chantemerle (par l'union de Perceval Chabot, cousin issu de germain de Renaud, avec Jeanne de L'Isle-Bouchard, vicomtesse du Grand-Montrevault, dame de Liré, Gonnor et Thouarcé, sœur cadette de Catherine : Jeanne et Catherine étaient les filles de Jean de L'Isle-Bouchard et Jeanne de Bueil). Par mariage, l'arrière-petite-fille de Perceval et Jeanne, Renée Chabot (vers1490-vers 1530), apporte Liré à Jean Du Bellay, petit-cousin du cardinal Jean du Bellay. Leur fils aîné, René, dilapide la fortune de la famille. Un autre fils, Joachim Du Bellay, devient le fameux poète de la Pléiade. Au début du XVe siècle, La Turmelière est rattachée à Liré[5] : voir la suite des seigneurs de Liré — les du Breil puis les La Bourdonnaye par mariage et donc succession des Du Bellay ; les Thoinnet par acquisition en janvier 1772 — à l'article consacré à La Turmelière.

Ancien régime[modifier | modifier le code]

La paroisse de Liré dépendait du diocèse de Nantes et du doyenné de Clisson. Elle dépendait en revanche du présidial, de la sénéchaussée et de l'élection d'Angers, ainsi que du grenier à sel de Saint-Florent-le-Vieil. Liré était marche avantagère à la Bretagne sur l'Anjou[5].

Révolution[modifier | modifier le code]

Une partie de l'armée vendéenne franchit la Loire à Liré lors de la Virée de Galerne[5]. Les 16 et , les soldats républicains de la colonne de Cordellier massacrent 102 habitants de Liré[7].

Depuis le XXe siècle[modifier | modifier le code]

En 2014, un projet de fusion de l'ensemble des communes de l'intercommunalité au sein d'une commune nouvelle se dessine. L'ensemble des conseils municipaux se sont prononcés favorablement au projet de cette nouvelle entité entre le 1er et le [8], laquelle fut baptisée Orée d'Anjou[9].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Administration actuelle[modifier | modifier le code]

Depuis le , Liré constitue une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Orée d'Anjou et dispose d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
décembre 2015 mai 2020 Jean-Pierre Moreau[10]    
mai 2020 juillet 2022 Cécile Dreux-Pougnand[11]    
juillet 2022 En cours Claude Guimas[12]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne[modifier | modifier le code]

Liré est une commune du département de Maine-et-Loire (région Pays de la Loire)[13]. La commune comptant plus de 2 499 et moins de 3 500 habitants, son conseil municipal est constitué de 23 élus[14].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  septembre 1952
(décès)
M. Bossé    
mars 1965 Marcel Toublanc    
mars 1983 Bernard Chavanon    
juin 1995 Jean-Baptiste Sécher   Agriculteur
mars 2014 Gilles Collin DVD Administrateur de biens
décembre 2015 Jean-Pierre Moreau[15] DVD Retraité

Ancienne situation administrative[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

La commune est intégrée en 2015 à la communauté de communes du canton de Champtoceaux[16], qui regroupe les neuf communes du canton. L'intercommunalité était elle-même membre du syndicat mixte pays des Mauges, structure administrative d'aménagement du territoire qui regroupait sept communautés de communes : Bocage, Champtoceaux, Montrevault, St-Florent-le-Vieil, Centre-Mauges, région de Chemillé et Moine-et-Sèvre.

La création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou entraîne sa suppression à la date du , avec transfert de ses compétences à la commune nouvelle[1]

Autres circonscriptions[modifier | modifier le code]

Jusqu'en 2014, Liré fait partie du canton de Champtoceaux et de l'arrondissement de Cholet[17]. Le canton de Champtoceaux groupe alors neuf communes, dont Bouzillé, Liré, Saint-Laurent-des-Autels et Drain. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du . La commune est alors rattachée au canton de La Pommeraye, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[18].

La commune fait partie de la sixième circonscription de Maine-et-Loire, composée de six cantons dont Champtoceaux et Saint-Florent-le-Vieil.

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au , Liré n'a conclu aucun accord de jumelage[19].

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

Dans son Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire, Célestin Port livre le compte de la population de Liré sous l'Ancien Régime. La population est exprimée en « feux », c'est-à-dire en foyers de famille. Pour estimer le nombre d'habitants, il faut appliquer un coefficient multiplicateur d'environ 5.

Évolution démographique
1683 1688 1700 1720
900 communiants266 feux230 feux240 feux, 1110 habitants
(Source : Dictionnaire Historique, Géographique et Biographique de Maine-et-Loire)


L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21],[Note 1].

En 2013, la commune comptait 2 494 habitants, en augmentation de 4,09 % par rapport à 2008 (Maine-et-Loire : 3,2 %, France hors Mayotte : 2,49 %).

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 2151 4631 5761 9232 0192 0312 0592 2072 220
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
2 2652 3102 4732 4812 2612 1962 2052 1732 143
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 1032 1482 0261 6751 6741 6721 6591 6831 891
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2012 2013
1 8061 9352 0452 1592 1402 1542 3772 4742 494
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[22] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) et au taux départemental (21 %). Contrairement aux répartitions nationale et départementale, la population masculine de la commune est supérieure à la population féminine (50,6 % contre 48,4 % au niveau national et 48,6 % au niveau départemental).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :

  • 50,6 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,1 %, 15 à 29 ans = 19,4 %, 30 à 44 ans = 20,9 %, 45 à 59 ans = 20,4 %, plus de 60 ans = 19,2 %) ;
  • 49,4 % de femmes (0 à 14 ans = 19,1 %, 15 à 29 ans = 16,7 %, 30 à 44 ans = 19,6 %, 45 à 59 ans = 19,9 %, plus de 60 ans = 24,7 %).
Pyramide des âges à Liré en 2007 en pourcentage[24]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ans ou +
1,4 
6,4 
75 à 89 ans
8,6 
12,1 
60 à 74 ans
14,7 
20,4 
45 à 59 ans
19,9 
20,9 
30 à 44 ans
19,6 
19,4 
15 à 29 ans
16,7 
20,1 
0 à 14 ans
19,1 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2007 en pourcentage[25]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ans ou +
1,2 
6,3 
75 à 89 ans
9,2 
11,8 
60 à 74 ans
13,0 
19,9 
45 à 59 ans
19,4 
20,6 
30 à 44 ans
19,5 
20,3 
15 à 29 ans
19,1 
20,6 
0 à 14 ans
18,6 

Enseignement[modifier | modifier le code]

Liré dépend de l'académie de Nantes.

La commune administre une école maternelle et une école élémentaire communales (école Charles-Perrault). Les Liréens disposent également d'une école d'enseignement privé (école de la Coulée-Saint-Joseph).

Les collèges se trouvent à Champtoceaux[26].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

En 1999, à l'occasion du 450e anniversaire de la publication de l’ouvrage de Joachim Du Bellay « La Deffence et Illustration de la Langue Françoyse », ont été créées les « Premières rencontres de Liré ». En 2002, la deuxième édition de ces rencontres a donné naissance aux « Lyriades de la langue française ». Depuis, ces journées de la langue française - Rencontres de Liré sont organisées à Angers, Liré et Ancenis. La septième édition a lieu en [27].

Tous les ans en août, la fête « Comme dans l'temps » présente la vie à Liré de 1900 à 1950. Elle réunit environ 10 000 personnes. Sa 40e édition a eu lieu en 2017[28].

Santé[modifier | modifier le code]

La commune dispose d'une pharmacie, ainsi que de plusieurs dentistes. On y trouve également une maison de retraite[29]. Le centre hospitalier le plus proche se situe à Ancenis.

Sports[modifier | modifier le code]

Les Liréens disposent d'un stade municipal géré par l'association Olympique Liré-Drain[30], d'un club omnisports[31] et peuvent pratiquer les sports équestres au sein de l'association sportive de l'Etrier du Centaure[32].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 17 858 , ce qui plaçait Liré au 13 260e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[33].

Emploi, entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

En 2007, hors exploitations agricoles, on comptait soixante-six entreprises dont sept dans l'industrie, onze dans la construction, trente-six dans le commerce, le transport, la réparation automobile et les services divers et douze dans l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale. On compte en tout quatre-cent-quatre-vingt-dix postes salariés sur la commune[34].

Agriculture[modifier | modifier le code]

On comptait quatre-vingt-dix exploitations agricoles en 2000[34]. Le nombre d'exploitations a diminué entre 1988 et 2000, passant de cent-trente-huit à quatre-vingt-dix. La superficie cultivée a, elle, légèrement diminué dans cette période, passant de 2 409 hectares (moyenne 17 hectares par exploitation) à 2 343 hectares (26 hectares par exploitation). Trente-quatre exploitations élevaient des bovins, le nombre de tête s'élevant à 2861 en 2000, et quarante-et-une des volailles[34].

Appellations sur le territoire[modifier | modifier le code]

Liste des appellations sur le territoire[35] :

  • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire ;
  • AOVDQS AOP Coteaux-d'ancenis Cabernet rosé, AOVDQS AOP Coteaux-d'Ancenis Cabernet rouge, AOVDQS AOP Coteaux d'Ancenis Gamay rosé, AOVDQS AOP Coteaux d'Ancenis Gamay rouge, AOVDQS AOP Coteaux d'Ancenis Malvoisie (ou pinot gris), AOVDQS AOP Coteaux d'Ancenis Pineau de la Loire (ou chenin blanc) ;
  • AOVDQS AOP Gros-plant-du-pays-nantais, AOVDQS AOP Gros plant du pays nantais sur lie, AOC AOP Muscadet, AOC AOP Muscadet-coteaux-de-la-loire, AOC AOP Muscadet Coteaux de la Loire sur lie, AOC AOP Muscadet primeur, AOC AOP Muscadet sur lie ;
  • AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé ;
  • IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge ;
  • IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis ;
  • IGP Mâche nantaise ;
  • IGP Brioche vendéenne.

Autres équipements et commerces[modifier | modifier le code]

La commune possède plusieurs commerces, ainsi que plusieurs salles municipales. Une quarantaine d'associations y sont hébergées[36].

Tourisme[modifier | modifier le code]

Pour le tourisme, la commune est affiliée à la Maison du tourisme basée à Champtoceaux.

Deux sentiers de randonnée parcourent le territoire communal : le sentier « Sur les pas de Du Bellay » permet de visiter en cinq kilomètres les lieux principaux évoquant le poète Joachim du Bellay et sa famille, tandis que le sentier « Vignoble et Vallée » passe parmi les paysages de vignes de la commune. Concernant le tourisme viti-vinicole, deux vignerons accueillent les touristes dans leur domaine. Au niveau hébergement, deux chambres d'hôtes et quatre gîtes se situent sur le territoire de la commune de même qu'un centre d'accueil de 84 lits au château de la Turmelière. On y trouve également une aire de stationnement de camping-cars et trois restaurants[37].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Sites inventoriés[modifier | modifier le code]

  • L'église paroissiale Notre-Dame, construite en 1822, est inscrite au pré-inventaire du patrimoine culturel de la France[39] de même que la croix de chemin dite croix de la Rougerie ou aussi croix Laillé [40].

Autres lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Château de la Turmelière, actuel château construit en 1887. Il est mentionné en lettres majuscules dans une flamme postale des années 1990 consacrée à la commune de Liré, incluant un portrait de J. du Bellay.
  • Fours à chaux (détruits).
  • Chapelle Beaulieu.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Théâtre[modifier | modifier le code]

Les Liréens disposent d'une salle de théâtre gérée par l'association Saint-Pierre qui comprend les spectacles de la troupe de Variétés, les spectacles de chants de la Mem's compagnie et les représentations de la troupe de théâtre Liré'L. Ce lieu sert également a divers associations culturelles pour leurs représentations et spectacles.[réf. nécessaire]

Musée[modifier | modifier le code]

Musée Joachim-Du-Bellay.
Musée Joachim-Du-Bellay.

Le musée Joachim-Du-Bellay, situé dans une demeure de 1521 ayant appartenu à la famille du Bellay, présente en cinq salles la vie et l’œuvre de l'écrivain de la Pléiade. Le bâtiment a été acquis dès 1957 par l'Association des Amis du Petit Lyré. Le bâtiment est devenu depuis propriété communale. Une cave est aménagée sous le bâtiment pour la Confrérie des compagnons vignerons de Liré[41].

Liré et la littérature[modifier | modifier le code]

Joachim du Bellay a consacré le XXXIe sonnet de son recueil Les Regrets à sa ville natale :

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme cestui-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Liré

Blason ville de Liré :
D'argent à la bande fuselée de gueules, accompagnée de six fleurs de lys d'azur mises en orle, trois en chef et trois en pointe.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Célestin Port, Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou : D-M, t. 2, Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (BNF 34649310, lire en ligne)
  • J. Bogaert et J. Passeron, Le village de Liré, près d'Ancenis, en Anjou in Seizième siècle, Les lettres françaises, Paris, réédition 1958, p. 234-232
  • Robert Brevet, Petit Liré de Joachim du Bellay : son histoire, éditions Hérault, 1992, 222 pages
  • Christophe Gagneux, Liré avant-hier et hier - La famille du Bellay, éditions Hérault, 1985, 105 pages

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Préfecture de Maine-et-Loire, Recueil spécial des actes administratifs no 89 - 25 novembre 2015. Pages 15-16-17, arrêté no DRCL/BCL/2015-79 du 23 novembre 2015 portant création de la commune nouvelle d'Orée d'Anjou.
  2. Aire urbaine d'Ancenis, cf. communes de la Loire-Atlantique.
  3. DREAL Pays de la Loire, Données environnementales, GéoSource. Consulté le 30 avril 2011.
  4. (fr) « LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie », sur le site de l'Insee (consulté le )
  5. a b c d et e Célestin Port, Dictionnaire historique, géographie et biographique du Maine-et-Loire, éd. 1996
  6. Jean-Pierre Brunterc’h, « Puissance temporelle et pouvoir diocésain des évêques de Nantes entre 936 et 1049 », Mémoires de la Société historique et archéologique de Bretagne, t.LXI, 1984, p. 33.
  7. Jacques Hussenet (dir.), « Détruisez la Vendée ! », p. 510.
  8. « Champtoceaux. Une cinquième commune nouvelle dans les Mauges », sur Ouest-France, .
  9. « Champtoceaux. La commune nouvelle s'appellera Orée-d’Anjou », sur Ouest-France, (consulté le ).
  10. « L'équipe municipale », sur Mairie d'Orée d'Anjou, (consulté le ).
  11. « L'équipe municipale », sur Mairie d'Orée d'Anjou, (consulté le ).
  12. « Orée-d'Anjou. Premier conseil municipal d’André Martin », sur Ouest-France, Ouest-France, (consulté le ).
  13. « Fiche de la commune de Liré », sur insee.fr (consulté le )
  14. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  15. « Liste des maires élus en 2014 », sur le site de la préfecture du département de Maine-et-Loire (consulté le ).
  16. Insee, Composition de l'EPCI du Canton de Champtoceaux (244900783, consulté le 3 octobre 2013.
  17. Insee, Code officiel géographique, Fiche de la commune de Liré, consultée le 8 mars 2015
  18. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
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