Irai

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Irai
Irai
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Orne
Arrondissement Mortagne-au-Perche
Intercommunalité CC des Pays de L'Aigle
Maire
Mandat
Jean-Luc Beaufils
2020-2026
Code postal 61190
Code commune 61208
Démographie
Gentilé Idriucien
Population
municipale
615 hab. (2021 en augmentation de 3,19 % par rapport à 2015)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 40′ 14″ nord, 0° 41′ 45″ est
Altitude Min. 203 m
Max. 273 m
Superficie 14,85 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction L'Aigle
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Tourouvre au Perche
Législatives 2e circonscription de l'Orne
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Irai
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Irai
Géolocalisation sur la carte : Orne
Voir sur la carte topographique de l'Orne
Irai
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Voir sur la carte administrative de Normandie
Irai

Irai est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 615 habitants[Note 1] (les Idriuciens).

Géographie[modifier | modifier le code]

Description[modifier | modifier le code]

La commune est à la limite entre le pays d'Ouche et le Perche.

Elle est située à 7 km du parc naturel régional du Perche.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La rivière l'Avre, un affluent de l'Eure et donc un sous-affluent de la Seine, est le principal cours d'eau qui traverse la commune.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[3]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat contrasté des collines », correspondant au Pays d'Ouche et au Perche et bénéficiant d’un caractère continental affirmé avec des précipitations atténuées et des amplitudes thermiques fortes[4].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 755 mm, avec 12,1 jours de précipitations en janvier et 8,1 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Beaulieu à 4 km à vol d'oiseau[5], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 836,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Irai est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de L'Aigle, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (69,1 %), prairies (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), forêts (5,8 %), zones urbanisées (3,9 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 344, alors qu'il était de 332 en 2013 et de 286 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 73 % étaient des résidences principales, 19,4 % des résidences secondaires et 7,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,6 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,5 % des appartements[I 1].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Irai en 2018 en comparaison avec celle de l'Orne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (19,4 %) supérieure à celle du département (10,5 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 73,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (71,7 % en 2013), contre 64,3 % pour l'Orne et 57,5 % pour la France entière[I 2].

Le logement à Irai en 2018.
Typologie Irai[I 1] Orne[I 3] France entière[I 4]
Résidences principales (en %) 73 78,3 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 19,4 10,5 9,7
Logements vacants (en %) 7,6 11,2 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom de la localité est attesté sous la forme Iray en 1793[15].

Les habitants d'Irai s'appellent les Idriuciens

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]

Rattachements administratifs[modifier | modifier le code]

La commune se trouve depuis 1942 dans l'arrondissement de Mortagne-au-Perche du département de l'Orne.

Elle faisait partie de 1793 à 1982 du canton de l'Aigle , année où il est scindé et Irai est rattaché au canton de l'Aigle-Est[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux[modifier | modifier le code]

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Tourouvre

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Orne.

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Irai était membre de la communauté de communes du Pays de L'Aigle, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1994 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du 16 décembre 2010, qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, une première fusion avec la petite communauté de communes du Pays de la Marche intervient le , créant la communauté de communes des Pays de L'Aigle et de la Marche. Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec la petite communauté de communes du canton de La Ferté-Frênel pour former, le , la communauté de communes des Pays de L'Aigle, dont est désormais membre la commune.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Compte tenu de la population de la commune, son conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et ses adjoints[16].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
18… 18… Vicomte d'Irai    
Les données manquantes sont à compléter.
1989 2004 André Poulain[17]   Agriculteur, boucher à la ferme
Démissionnaire
2004 avril 2014 Gérard Sigonney[18] SE Dessinateur industriel
avril 2014[19] En cours
(au 16 décembre 2022)
Jean-Luc Beaufils SE Agent technico-économique agricole
Vice-président de la CC des Pays de L'Aigle (2017 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[20],[21]

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 615 habitants[Note 4], en augmentation de 3,19 % par rapport à 2015 (Orne : −3,37 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1836 1841 1846 1851 1856
764732740827770798784762711
1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901
690709643619595562568526542
1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962
553545526535543515485456503
1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017
402328408427458525535582613
2021 - - - - - - - -
615--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Cultes[modifier | modifier le code]

Pour l'exercice du culte catholique, les habitants sont rattachés à la paroisse Sainte-Anne-du-Perche.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Population municipale 2021.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes[modifier | modifier le code]

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  4. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  5. « Orthodromie entre Irai et Beaulieu », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Beaulieu » (commune de Beaulieu) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Station Météo-France « Beaulieu » (commune de Beaulieu) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'L'Aigle », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  16. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  17. « Maire d'Irai de 1989 à 2004, André Poulain est décédé à l’âge de 94 ans : Ancien maire d'Irai et personnalité attachante du Pays de L'Aigle, André Poulain est décédé Lundi de Pâques à l'âge de 94 ans », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 1958, André Poulain est élu au conseil municipal. En 1989 et durant trois mandats, il est élu maire d’Irai, poste qu’il conservera jusqu’en 2014 [2004] où il décidera de démissionner pour raisons de santé et Gérard Sigonney lui succèdera ».
  18. Alexandre Salle, « À Irai on n'avait jamais vu autant de candidats : Trente-neuf candidats, pour 15 sièges, au premier tour. Deux listes au second. Dimanche, la majorité sortante a gagné et joue l'apaisement », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. « Jean-Luc Beaufils nommé au poste de maire », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  20. « Municipales à Irai. Jean-Luc Beaufils, maire, est candidat : Élu maire d’Irai en 2014, Jean-Luc Beaufils, 53 ans, vient d’annoncer sa candidature pour les élections de mars », Ouest-France,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  21. Réélu pour le mandat 2020-2026 : « Municipales. Jean-Luc Beaufils est réélu maire d'Irai : Élu maire d'Irai en mars 2014, Jean-Luc Beaufils a retrouvé samedi 23 mai 2020, en fin de journée, son fauteuil de maire », Le Réveil normand,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Œuvres mobilières à Irai », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  26. Notice no IA00061093.