Georges Chauvin
Georges Chauvin | |
Fonctions | |
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Député 1928-1936 puis 1945-1946 Sénateur 1946-1948 | |
Gouvernement | IIIe République-IVe République |
Groupe politique | RRRS (1928-1946) GD (1946-1948) |
Biographie | |
Date de naissance | |
Date de décès | (à 67 ans) |
Résidence | Eure |
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Georges Chauvin, né le au Tilleul-Lambert (Eure) et mort le à Évreux, était un homme politique français, élu d'Évreux.
Biographie
Il fut maire d'Évreux de 1936 à 1940 et de 1945 à 1947, député du Cartel des gauches en 1924, membre d'un Gouvernement Aristide Briand comme sous-secrétaire d'État chargé des régions libérées (c'est-à-dire des territoires récupérés sur l'Allemagne en 1918) et sénateur de l'Eure.
Élu par deux fois député de l'Eure en 1924 et 1932, Georges Chauvin entre en 1936, à la mort du maire d'Évreux Léon Oursel[1], au conseil municipal par un vote interne et devient maire. Il accède donc au conseil municipal et au poste de maire sans le suffrage des Ébroïciens, jusqu'à la révocation en 1940, par le gouvernement de Vichy du conseil municipal d'Évreux.
Une délégation est nommée par le même décret de 1940, formée par Héé Huchot et Raymond Thierry, président de cette délégation, qui fait office de Conseil pendant l'Occupation.
De retour des camps de déportation (Neuengamme), G. Chauvin redevient maire en , jusqu'aux élections de 1947, où le gaulliste Georges Bernard, qui avait assuré l'intérim à la Libération, est élu, bénéficiant du large succès national de son mouvement aux élections municipales.
En 1945, il s'impose par sa stature (ancien combattant de la Première Guerre mondiale, résistant et déporté durant la Seconde) comme tête de liste radicale dans l'Eure pour l'Assemblée constituante, devant Pierre Mendès France. Il est élu, participant à la rédaction d'une nouvelle Constitution, qui est rejetée par référendum, et n'accède pas à la seconde assemblée constituante.
Georges Chauvin était également avant la Seconde Guerre mondiale vice-président du Parti Radical-socialiste. Il s'opposa aux accords de Munich malgré leur signature par Édouard Daladier, président de son parti.
À Évreux, le boulevard rejoignant la rue de la Rochette au Palais de Justice porte son nom.
Fonction et mandats
- Sous-secrétaire d'État aux Régions libérées
- 1925 à 1926
- Député de l'Eure
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- Sénateur de l'Eure
- 1946 à 1948
- Maire d'Évreux
Distinction
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Officier de la Légion d'honneur[2]
Notes et références
- Le docteur Oursel, radical et engagé dans le combat pour la laïcité, était conseiller municipal depuis 1892, et maire depuis 1904
- « Notice LH de Gaston Leperlier », base Léonore, ministère français de la Culture, se faisant décorer par Georges Chauvin le 9 octobre 1947.
Bibliographie
- Jean-Pierre Chaline (dir.) et Anne-Marie Sohn (dir.), Dictionnaire des parlementaires de Haute-Normandie 1871-1940, Rouen, Publications de l'Université de Rouen, , 352 p., 24×16 cm (ISBN 2-87775-294-1)
- « Georges Chauvin », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition]
- Militaire français de la Première Guerre mondiale
- Résistant français
- Déporté résistant
- Survivant des camps de concentration nazis
- Ministre de la Troisième République
- Député de l'Eure (Troisième République)
- Député de l'Eure
- Sénateur de la Quatrième République française
- Sénateur de l'Eure
- Membre de l'Assemblée constituante de 1945
- Maire d'Évreux
- Personnalité du Parti républicain radical et radical-socialiste
- Officier de la Légion d'honneur
- Naissance en novembre 1885
- Naissance dans l'Eure
- Décès en mars 1953
- Décès à Évreux
- Décès à 67 ans
- Sous-secrétaire d'État français
- Déporté au camp de concentration de Neuengamme