1000e régiment de sécurité

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1000e régiment de sécurité
Sicherungs-Regiment 1000
Grenadier-Regiment 1212
Création Décembre 1943
Dissolution
Pays Drapeau du Troisième Reich Allemagne
Branche Wehrmacht
Rôle répression et anéantissement des maquisards
Ancienne dénomination 100e régiment de sécurité
Sicherungs-Regiment 100
Guerres Seconde Guerre mondiale
Batailles Bataille du Mont Mouchet

Le 1000e régiment de sécurité (en allemand Sicherungs-Regiment 1000) était un régiment des Sicherungstruppen allemandes destinée à la répression et à l’anéantissement des maquisards, limousins et auvergnats en particulier, et qui sévit dans ces régions de mars-avril à .

Différentes dénominations[modifier | modifier le code]

  • 1943-1944 : mot. Sicherungs-Regiment 100
  • 1944 :
    • Sicherungs-Regiment 1000
    • Grenadier-Regiment 1212

Historique[modifier | modifier le code]

Le mot. Sicherungs-Regiment 100 est créé en France en comme une unité motorisée de sécurité avec un état-major, une compagnie de chars et 2 bataillons. Chaque bataillon était composé de 4 compagnies d'infanterie motorisée et anti-aérienne[1].

Le régiment est rattaché au Militärbefehlshaber Frankreich[2].

En , le régiment est rebaptisé Sicherungs-Regiment 1000 (1000e régiment de sécurité et parfois appelé Grenadier-Regiment (motorisiert) 1000), et dirigé à Montargis et Briare pour être rapidement opérationnel.

En , la Sicherungs brigade 74 est créée, à Montargis et Briare, avec le Sicherungs-Regiment 1000, le Sicherungs-Regiment 1010 et l'Aufklärungs-Abteilung 1000[3], afin de pouvoir intervenir rapidement contre de potentielles opérations parachutistes alliées sur la région Parisienne.

Inclus dans la brigade de repression du général Jesser, la Sicherungs-Brigadestab 74 sera finalement employée pour réprimer et anéantir les groupes de maquisards, en Auvergne et dans le Limousin, de juin à . Engagé en mai et juin dans la bataille du Mont Mouchet puis en juillet dans le Limousin, le 1000e régiment de sécurité sème ensuite la terreur de Clermont-Ferrand à Tulle, le long de la route nationale 89 comme à Ussel.

En , en raison du débarquement de Provence, l'ensemble de la brigade reçoit un ordre de repli immédiat vers l'est.

Le , le Sicherungs-Regiment 1000 est renommée Grenadier-Regiment 1212 et rattaché à la 189e division d'infanterie dans la 19e armée et prend part aux combats en Alsace, en particulier lors des combats pour la trouée de Belfort et la poche de Colmar.

En , la 189. Infanterie-Division est détruite dans la poche de Colmar. Les quelques débris du Grenadier-Regiment 1212 parvenu à quitter l'Alsace sont rattachés à la 805e division d'infanterie (Division Nr. 805)[4] qui sera elle-même absorbée, en , par la 352e Volksgrenadier Division

Composition[modifier | modifier le code]

  • État-major
  • Panzerkompanie
  • I. Bataillon
    • 1. Kompanie
    • 2. Kompanie
    • 3. Kompanie
    • 4. Kompanie
  • II. Bataillon
    • 5. Kompanie
    • 6. Kompanie
    • 7. Kompanie
    • 8. Kompanie
    • 13. Kompanie
    • 14. Kompanie
    • 15. Pionier-Kompanie

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Fla-Kompanie
  2. commandant militaire en France
  3. Bataillon de reconnaissance 1000
  4. « Division Nr. 805 sur lexikon-der-wehrmacht »

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (de) Georg Tessin, Verbände und Truppen der deutschen Wehrmacht 1933-1945

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]