Veyrac

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Veyrac
Veyrac
Pont surmonté d'un colombier.
Blason de Veyrac
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Haute-Vienne
Arrondissement Limoges
Intercommunalité Communauté urbaine Limoges Métropole
Maire
Mandat
Jean-Yves Rigout
2020-2026
Code postal 87520
Code commune 87202
Démographie
Population
municipale
2 139 hab. (2021 en augmentation de 4,7 % par rapport à 2015)
Densité 63 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 53′ 47″ nord, 1° 06′ 24″ est
Altitude Min. 220 m
Max. 391 m
Superficie 33,70 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Limoges
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Couzeix
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Veyrac
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Veyrac
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Veyrac
Liens
Site web veyrac.fr

Veyrac (Vairac en occitan) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine. Ses habitants sont appelés les Veyracois[1] en français et lous Vairacauds en occitan.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Veyrac est une commune de l'Ouest de la Haute-Vienne, située à une quinzaine de kilomètres au nord-ouest du centre-ville de Limoges, et à 20 kilomètres du centre-ville de Saint-Junien située entre la vallée de la Vienne, au sud, et celle de la Glane au nord, la commune de Veyrac subit de plus en plus l'influence de la capitale régionale, devenant désormais un village de la grande couronne limougeaude.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Lieux-dits[modifier | modifier le code]

La commune de Veyrac comprend 60 villages : l'Abattoir, Aigues-Mortes, la Barre, Beauvalet, Bellevue, la Bergerie, la Boine, la Borie, la Bouteille, le Buisson, Chantelauve, la Chapelle-du-Queyroix, les Chataigneraies, le Châtain-de-l'Amour, la Châtrusse, la Cheise, Chez-Grenier, les Cinq-Routes, les Cosjanots, la Cosse, la Côte-d'Or, la Croix-de-l'Ange, l'Ebourliat, l’Étang, Etivaux (ou Estivaud), la Gautaud, Glane, le Grand-Moulin, la Grange-de-Boeil, Isle, les Landes, les Lunades, la Madeleine, le Mas-de-Glane, le Mas-Doumy, le Mas-Martin, le Montaudeix, le Moulin, le Moulin-du-Mas-de-Glane, le Moulin-du-Puy-Imbart, la Pacaille, Pellechevent, les Pellinches, le Petit-Buisson, le Petit-Moulin, Peury, Peyruche, la Plaine, le Plounty, le Poirier, le Pouyol, le Priaulet, Prinsabaud, Puy-Imbart, Rejasseville, les Roches, Route-de-la-Châtrusse, Saint-Quentin, la Valade, la Vergne, Villeneuve. ;

Elle compte également des habitations isolées ou lotissements nouveaux qui ne sont pas considérés comme des villages.

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat océanique limousin[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 054 mm, avec 14 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Limoges à 12 km à vol d'oiseau[5], est de 11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 018,0 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Veyrac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[9],[10],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Limoges, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 127 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (42,5 %), forêts (24,7 %), zones agricoles hétérogènes (18,5 %), terres arables (9,2 %), zones urbanisées (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,1 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Veyrac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Veyrac.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[17]. 37,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 3],[18].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[15].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Veyrac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[19].

Toponymie[modifier | modifier le code]

  • Veriacum en 1083, Veirac et Veyrat en 1274, Varact en 1382[20], Verac en 1793, Veyrac en 1801[21].

Histoire[modifier | modifier le code]

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mai 1929 mai 1945 André Sénamaud    
mai 1945 mars 1959 François Foussat    
mars 1959 mars 1977 Adolphe Dufour   Commerçant (vin, essence)
mars 1977 novembre 1998 Édouard Mazière PCF Entrepreneur en maçonnerie
novembre 1998 avril 2018
(démission)
Nancette Mazière[22] PCF Retraitée, maire honoraire (2019)
Conseillère générale du canton de Nieul (2001 → 2015)
avril 2018[23] En cours Jean-Yves Rigout ADS Ingénieur DSI Université de Limoges
Réélu pour le mandat 2020-2026

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].

En 2021, la commune comptait 2 139 habitants[Note 4], en augmentation de 4,7 % par rapport à 2015 (Haute-Vienne : −1,09 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2051 1441 0201 3781 5181 5071 5531 6301 718
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7581 6851 7001 6801 7421 7111 7551 7531 717
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6411 6141 6031 5031 4591 3661 4851 2971 250
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
1 1271 0701 0191 2021 3391 5391 8341 8961 965
2014 2019 2021 - - - - - -
2 0382 1122 139------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

  • Abbaye de Bœuil : de cet établissement cistercien fondé au (XIIe siècle), il ne subsiste rien sinon un toponyme la Grange au Boeuil et les vestiges d'une digue et d'étangs.
  • Château d'Estivaux (ou Eytivaud ou Etivaud) (XVIIIe siècle).
  • Château de la Cosse (XVIIIe siècle) : ce château fut construit par l'architecte Joseph Brousseau pour un riche drapier de Limoges. De style classique, il unit à la fois la monumentalité classique et la simplicité rurale.
  • Château du Buisson (XVIIe siècle).
  • Église Saint-Martin (XIe siècle). Elle est inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel[27].
  • Pont-colombier (XVIIe siècle) : appartenant initialement aux propriétaires du château de Veyrac, il est unique en France par sa structure. Ce colombier fut probablement construit par Jean de Londeix, sieur de la Puytignon, qui acquit le manoir de Veyrac et ses terres en 1626. Il y avait deux colombiers de la sorte servant de ponts couverts et symétriques par rapport à l'avenue menant au manoir de Veyrac. L'autre colombier et le manoir ont été détruits[28].

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Les armoiries de Veyrac se blasonnent ainsi :

De vair au franc-quartier d'azur chargé de trois fasces ondées d'argent, au chef de gueules.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

  1. Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 17/07/2008.
  2. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  3. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  4. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Orthodromie entre Veyrac et Limoges », sur fr.distance.to (consulté le ).
  6. « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Limoges-Bellegarde » (commune de Limoges) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  11. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Limoges », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Veyrac », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  17. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  18. « Sols argileux, sécheresse et construction », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Cartographie du risque radon en France. », sur le site de l’IRSN, (consulté le ).
  20. Bulletin de la Société archéologique et historique du Limousin, tome 42 (Bontemps, Limoges 1894), p. 130-132 (books.google.de)
  21. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Site officiel de la préfecture de Haute-Vienne - liste des maires (doc pdf)
  23. « Jean-Yves Rigout élu maire de Veyrac », Le Populaire du Centre,‎ (lire en ligne).
  24. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  25. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  27. « Eglise paroissiale Saint-Martin », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  28. histoire-et-art.com, Ministère de la Culture - Données originales téléchargées ( mise à jour du 3 septembre 2019 licence ouverte v2.0 (Etalab) ) sur « Mérimée MH, patrimoine architectural