Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Mandéisme

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L'article en cours d'écriture: Mandéisme

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La rivière du Jourdain où certains hadiths racontent que Jésus y rencontra Yahya ibn Zakariya (Jean-Baptiste fils de Zacharie)[1].

Le mandéisme (Mandéen: מנדעיותא‎ Mandaʻiūtā, Arabe: مندائية‎ Mandā'iyyah, Iranien: مندائیان‎ Mandå'iyyån) est une religion contemporaine, baptiste, monothéiste et gnostique. À la base du système doctrinal des Mandéens il y a un dualisme opposant le « monde d'en haut » et le « monde d'en bas », le « lieu de la lumière » et le « lieu des ténèbres ». Ce qui n'empêche pas Dieu d'intervenir par la création, comme dans les récits bibliques. Création qui se poursuit par l'action permanente de la Divinité et sa révélation par « L'Envoyé céleste ». Jean le Baptiste est cet envoyé et leur principal prophète. Ils considèrent Jésus-Christ, puis Mahomet, comme des usurpateurs. Les Mandéens, vénèrent Adam, Abel, Seth, Enoch, Noé, Shem, Aram et surtout Jean-Baptiste.

Avant 2003 et le déclenchement de la Guerre d'Irak, l’immense majorité des Mandéens (env. 65 000) vivaient en Iraq, particulièrement le long des cours inférieurs du Tigre et de l’Euphrate et près du Chatt-el-Arab, avec une minorité notable en Iran dans le Khuzestan. La plupart se sont depuis dispersés, en particulier en direction de l’Iran, mais aussi de la Syrie, de la Jordanie et de pays occidentaux. En Irak, ils sont en voie de disparition.

Le terme mandéen a un rapport avec la gnose (l'Araméen manda signifie « connaissance », tout comme le Grec gnosis). Les Mandéens sont nommés Mandaiuta en mandéen, et en arabe Mandā'iyya مندائية‎.

Selon leurs traditions, leur communauté se serait formée autour de Jean Baptiste, ils pourraient faire partie de ceux qui ne se sont pas ralliés à Jésus. Leur départ de Judée pourrait résulter de la destruction de Jérusalem par les Romains en 135, après la défaite de la Révolte de Bar Kokhba. Toutefois, cette vision ne fait pas consensus parmi les chercheurs. Certains, comme André Paul estiment « qu'ils avaient des liens idéologiques avec les mouvements évoluant en marge du judaïsme de Palestine, en Transjordanie exactement », mais que cela ne peut nous permettre de remonter que « jusqu'au IIe siècle chrétien, mais guère plus haut. » André Paul estime donc « très improbable », la tradition mandéenne qui fait remonter leur existence à Jean le Baptiste (mort vers 35). Nombre d'autres spécialistes ne sont pas aussi catégoriques que lui.

Le Chatt-el-Arab où vivaient jusqu'en 2003, l'essentiel des Mandéens et où Elkasaï puis Mani ont fondé leur première communauté.

Selon la plupart des historiens, les Mandéens ont migré depuis le sud du Levant jusqu'à la Mésopotamie dans les premiers siècles de notre ère et sont certainement d'origine pré-arabe et pré-islamique. Ils sont sémites et parlent un dialecte oriental de l'Araméen connu sous le nom de Mandéen. Ils peuvent ainsi être liés aux « Nabatéens d'Irak », qui parlaient l'Araméen et étaient des habitants autochtones pré-islamique s'étant taillés des royaumes arabes lors de l'effondrement des royaumes séleucides (fin du IIe siècle av. J.-C.) au sud de l'Irak (Characène) et au nord en Adiabène (Mossoul, Erbil, Nisibe, Edesse, Harran).

Les Mandéens semblent s'être établis dans le nord de la Mésopotamie, mais la religion mandéenne a été principalement pratiquée autour du cours inférieur du Karoun, de l'Euphrate et du Tigre et des rivières qui entourent le Chatt-el-Arab, une partie du sud de l'Irak et de la province Iranienne du Khuzestan. Ils sont appelés Sabéens (صابئة‎) par la population environnante et dans les écrits des auteurs islamiques. Ils font vraisemblablement partie de ceux qui sont appelés Sabéens dans la littérature islamique dès le VIIIe siècle et qui selon ces auteurs habitent à Kutha (au sud de Ctésiphon et Séleucie), à Koufa (un peu plus au sud), dans la Characène, dans la ville de Mésène (ancienne Charax Spasinu sur le Chatt-el-Arab) et à Mossoul (actuel Kurdistan). Toutes ces villes d'Irak étaient situées au bord du Tigre ou de l'Euphrate et se trouvent dans l'espace où les Mandéens vivaient encore avant l'invasion de l'Irak en 2003.

Appellations et étymologie[modifier | modifier le code]

Le terme Mandéisme vient du mandéen classique Mandaiia et apparaît en néo-mandéen comme Mandeyānā. Sur la base des mots apparentés dans d'autres dialectes araméens, des orientalistes, spécialistes des langues sémitiques, comme Mark Lidzbarski et Rudolf Macúch (en) ont traduit le terme Manda, duquel découle Mandaiia, par: « connaissance »[2]. D'après l'Encyclopædia Universalis, les «mandéens» (mandaya) seraient les hommes de la connaissance (manda), mais ils se désignent eux-mêmes d’un autre nom, celui de nasoraia (« Nasoréens »)[3]. D'après André Paul: « la secte gnostique des Mandéens, dans ses Écritures rédigées dans un dialecte araméen oriental, se nommait indistinctement mandayya ou nasôrayya[4]. »

Sabéens[modifier | modifier le code]

Les Mandéens d'Irak sont désignés sous le nom de sabéens, Sabiens ou sabaya صابئة («baptistes»), par la population environnante. Ce nom souligne l’importance prise dans cette « secte » par les rites du baptême. C’est aussi de cette troisième appellation que les auteurs musulmans contemporains se servent de préférence. L'appellation Sabéens est attestée dans les écrits d'auteurs musulmans dès le VIIIe siècle, pour désigner des groupe de « Baptistes » vivant le long des cours du Tigre et de l'Euphrate. À partir du Xe siècle, certains juristes musulmans s'interrogent pour savoir s'il faut les compter parmi les « Gens du Livre » (les Juifs, les Nazôréens et les Sabéens), mentionnés dans le Coran, ce qui donnait droit à certaines exonérations fiscales. Toutefois, cette interrogation est surtout formulée à l'encontre des « Sabéens d'Harran (ancienne Carrhès) », qui vivent plus à l'ouest (au sud d'Édesse, actuelle Şanlıurfa), alors que ce statut ne semble pas contesté aux Sabéens du Chatt-el-Arab.

Mandéens[modifier | modifier le code]

Le terme mandéen a un rapport avec la gnose, l'Araméen manda signifie « connaissance », tout comme le Grec gnosis. Les Mandéens sont nommés Mandaiuta en mandéen, et en arabe Mandā'iyya مندائية‎. Ces dénominations et l'ancienneté de leur existence suggèrent que les Mandéens pourraient bien être le seul mouvement religieux survivant depuis l'Antiquité à s'identifier explicitement avec les Gnostiques, ainsi que le dernier mouvement héritier des « Baptistes », attestés dès la fin du Ier siècle dans de nombreux textes chrétiens et chez Flavius Josèphe. André Paul et Simon Claude Mimouni estiment que les Mandéens sont membres du seul courant vraiment baptiste qui a persisté jusqu'à nos jours[5]. Tous deux mentionnent la possibilité que ce courant soit un héritier du mouvement Elkasaïte[6],[5].

Nasoréens[modifier | modifier le code]

Il est difficile de dire si la différence entre Nasôréens (nasôrayya) et le nom que nous connaissons depuis le grec nazoraios (Nazôréens), comme le nom qui désignait les membres du mouvement créé par Jésus/Îsâ, est significative.

Toutefois, les Mandéens ne semblent pas issus des Nazôréens qui ont reconnu Jésus comme Messie, mais justement de ceux qui ont refusé cette reconnaissance. Les spécialistes de l'analyse des premiers textes chrétiens (évangiles et Nouveau Testament) détectent d'ailleurs dans ces textes le fait que tous les partisans de Jean le Baptiste ne se sont pas ralliés à Jésus/Îsâ.

Selon André Paul, le mot nasôrayya utilisé dans les Écritures mandéennes rédigées dans un dialecte araméen oriental, pourrait signifier « mainteneurs », « fidèles ». Il fait remarquer que l'hérésiologue du IVe siècle, Épiphane de Salamine, « mentionne les nasaréens dans sa liste des « sectes » juives pré-chrétiennes[4]. » François Blanchetière fait lui aussi remarquer qu'Epiphane de Salamine parle de Nasaréens distincts des Nazôréens qui « existaient avant Jésus et n'ont pas (re)connu Jésus »

Pour André Paul, le nom Nasôréens (nasôrayya) fut peut-être donné aux disciples de Jean le Baptiste[4].


L'hébreu Nosri (différent de notzri) vient de « (l'hébreu néser (« branche », « rejeton »[7] ; ce terme est employé à plusieurs reprises dans les Hymnes trouvés dans des grottes près Khirbet Qumrân (les Psaumes de David appelés Zabur chez les Sabéens) pour symboliser la communauté de la Nouvelle Alliance[8] ou même nazîr (en Grec : naziraios ; ce terme, qui signifie « séparé », « consacré », désigne l'homme qui était lié à Dieu par une promesse particulière — tel Samson dans Juges, xiii — et qui devait s'abstenir de plusieurs choses, touchant par exemple à l'alimentation ou au vêtement), voire nasôrayya (« mainteneurs », « fidèles » ; la secte gnostique des mandéens, dans ses Écritures rédigées dans un dialecte araméen oriental, se nommait indistinctement mandayya ou nasôrayya ; l'hérésiologue du IVe siècle, Épiphane, mentionne les nasaréens dans sa liste des « sectes » juives pré-chrétiennes). Ce dernier nom fut peut-être donné aux disciples de Jean-Baptiste[4]. »

Histoire de la recherche[modifier | modifier le code]

La « secte » mandéenne a été révélée en 1652 par un missionnaire carme, qui décrivait ses membres sous le nom de «chrétiens de saint Jean»[3]. Ce terme est aussi utilisé préalablement dans un rapport daté de 1555 écrit par les moines portugais d'Ormuz[9].

« Au cours du XVIIIe siècle, de nombreux voyageurs allèrent sur place recueillir des renseignements. Mais la véritable étude scientifique commença seulement au milieu du XIXe siècle, avec la parution d'éditions de textes, de traductions et d'une grammaire de la langue mandéenne. Le premier travail d'ensemble sur le sujet est celui de W. Brandt (1889), et la contribution la plus importante, celle de Mark Lidzbarski, qui consacra sa vie aux études mandéennes et dont les publications sont à l'origine de tous les travaux récents[3]. » Les compte-rendus sur leur religion sont venus principalement de l'extérieur du mouvement Mandéen, en particulier de l'orientaliste Julius Heinrich Petermann, d'un Yazidi Nicolas Siouffi (en) (1880). Parmi les travaux les plus récents, il faut citer particulièrement les recherches de l'anthropologue E. S. Drower (en), qui, en publiant certains textes nouveaux, s'est efforcée de donner de la « secte » une description aussi complète que possible.

« On dispose actuellement de l'ensemble des écrits mandéens, qui constituent un dossier considérable et parmi lesquels il convient de mentionner trois grandes compilations. Le Ginzâ (Trésor), appelé aussi Sidrâ Rabba (Grand Livre), reste le document le plus i […][3] »

Textes et doctrines[modifier | modifier le code]

« La secte mandéenne a été révélée en 1652 par un missionnaire carme, qui décrivait ses membres sous le nom de « chrétiens de saint Jean ». Au cours du xviie siècle, de nombreux voyageurs allèrent sur place recueillir des renseignements. Mais la véritable étude scientifique commença seulement au milieu du xixe siècle, avec la parution d'éditions de textes, de traductions et d'une grammaire de la langue mandéenne. Le premier travail d'ensemble sur le sujet est celui de W. Brandt (1889), et la contribution la plus importante, celle de M. Lidzbarski, qui consacra sa vie aux études mandéennes et dont les publications sont à l'origine de tous les travaux récents. Parmi ces derniers, il faut citer particulièrement les recherches de E. S. Drower-Stevens, qui, en publiant certains textes nouveaux, s'est efforcée de donner de la secte une description aussi complète que possible.

D'après l'étymologie que les critiques attribuent à leur nom, les « mandéens » (mandaya) seraient les hommes de la connaissance (manda). Malgré l'explication de E. S. Drower-Stevens, pour qui ce nom viendrait de mandi, qui sert à désigner le sanctuaire des mandéens, il semble préférable de s'en tenir à l'ancienne interprétation, qui correspond à l'ensemble de la doctrine contenue dans les ouvrages mandéens. Les mandéens se désignent eux-mêmes d'un autre nom, celui de nasoraia (« nazaréens »), qui évoque la secte judéo-chrétienne des nazaréens aux premiers siècles du christianisme et qu'il faut traduire par « observants ». Un troisième nom leur est attribué, celui de sabaya (« baptistes »), qui souligne l'importance prise dans cette secte par les rites du baptême. C'est de cette appellation que les auteurs musulmans se servent de préférence.

On dispose actuellement de l'ensemble des écrits mandéens, qui constituent un dossier considérable et parmi lesquels il convient de mentionner trois grandes compilations. Le Ginzâ (Trésor), appelé aussi Sidrâ Rabba (Grand Livre), reste le document le plus i […][3] »

Problème des origines et rapports avec le christianisme[modifier | modifier le code]

« Le véritable problème posé par le mandéisme est celui de ses origines. Est-il né en Mésopotamie ou en Palestine ? Bien que l'ensemble de ses écrits n'ait été constitué qu'après la naissance de l'islam, c'est-à-dire au viiie siècle, la secte apparaît comme beaucoup plus ancienne. Elle est attestée avec sûreté dès le ive siècle et assez probablement aux environs de l'an 200. Cela semble prouvé par les textes, du moins par leurs parties les plus primitives et aussi par le fait que le manichéisme est né au sein d'une secte baptiste, qui est presque certainement le mandéisme.

Mais peut-on remonter plus haut dans le temps et, surtout, envisager que le mandéisme est né en Palestine plutôt qu'en Babylonie ? Plusieurs faits semblent l'indiquer. Tout d'abord, l'écriture mandéenne est très proche du nabatéen, c'est-à-dire de l'écriture des nomades de la vallée du Jourdain. D'autre part, le vocabulaire contient un grand nombre de mots araméens d'origine « occidentale », c'est-à-dire palestinienne. Surtout, les doctrines de la secte comportent un grand nombre d'éléments qui semblent inséparables de l'histoire du peuple juif et du sol palestinien. C'est le cas, en particulier, pour l'importance donnée au Jourdain, considéré comme le fleuve du salut, et à la ville de Jérusalem, envisagée comme le centre de la révélation et du combat entre la lumière et les ténèbres. Si l'on ajoute à cela le fait que les mandéens se donnent le nom de « nazaréens », on peut conclure qu'on se trouve dans une ambiance juive et palestinienne.

Faut-il aller jusqu'à admettre que les mandéens sont les disciples attardés, mais fidèles de Jean-Baptiste ? Le problème est difficile, parce que les textes qui mettent le plus en relief la personne de Jean-Baptiste semblent compter parmi les plus récents. Aussi plusieurs auteurs pensent-ils que les mandéens ne se sont couverts de l'autorité du Baptiste qu'à l'époque où ils ont dû constituer un corpus spécifiqu […][10] »

Article en Anglais[modifier | modifier le code]

Intro[modifier | modifier le code]

Le mandéisme ou mandéisme (Mandéen: מנדעיותא‎ Mandaʻiūtā, Arabe: مندائية‎ Mandā'iyyah, Iranien: مندائیان‎ Mandå'iyyån)) est une religion gnostique (l'Araméen manda signifie «connaissance», tout comme le Grec gnosis) avec une très forte vision dualiste du monde.

Ses adeptes, les mandéens, vénèrent Adam , Abel , Seth , Enoch , Noé , Shem , Aram et surtout Jean-Baptiste, mais rejettent Jésus de Nazareth et sont hostiles au christianisme[11],[12]. Ils sont parfois identifié avec mentions dans le Coran de la Sabian la religion, en particulier dans un contexte arabe, mais la communauté religieuse est Sabian éteint aujourd'hui.

Selon la plupart des historiens, les Mandéens ont migré depuis le sud du Levant jusqu'à la Mésopotamie dans les premiers siècles de notre ère et sont certainement d'origine pré-arabe et pré-islamique. Ils sont sémites et parlent un dialecte oriental de l'Araméen connu sous le nom Mandéen. Ils peuvent ainsi être liée aux « Nabatéens d'Irak », qui étaient païens, parlaient l'Araméen et étaient des habitants autochtones pré-arabe et pré-islamique du sud de l'Irak[13].

Les Mandéens semblent s'être établis dans le nord de la Mésopotamie, mais la religion a été principalement pratiquée autour du cours inférieur du Karoun, de l'Euphrate et du Tigre et des rivières qui entourent le Chatt-el-Arab, une partie du sud l'Irak et de la province Iranienne du Khuzestan. Leur nombre est estimé à environ 60 000 à 70 000 Mandéens à travers le monde[14], et jusqu'à la guerre d'Irak en 2003, la quasi-totalité d'entre eux vivaient en Irak[15]. Beaucoup d'Irakiens ont mandéenne depuis fui leur pays (comme l'ont fait beaucoup d'autres Irakiens) en raison de persécution religieuse par la majorité musulmane et l'agitation créée par la guerre contre le terrorisme[16]. En 2007, la population de mandéens en Irak était tombé à environ 5.000[15]. La plupart des Irakiens mandéenne ont cherché refuge dans l'Iran avec les Mandéens collègues là-bas. D'autres ont déménagé dans le nord de l'Irak. Il y a eu un afflux beaucoup plus faible en Syrie et en Jordanie, avec de petites populations en Suède, en Australie, aux États-Unis, et d'autres pays occidentaux.

Les communautés Mandéennes sont restés séparées et intensément privées de rapports entre elles. Les compte-rendus sur leur religion sont venus principalement de l'extérieur, en particulier de l'orientaliste Julius Heinrich Petermann, d'un Yazidi Nicolas Siouffi (en) (1880) et de l'anthropologiste Mme E. S. Drower (en).

Origine des Mandéens[modifier | modifier le code]

Le terme Mandéisme vient du mandéen classique Mandaiia et apparaît en néo-mandéen comme Mandeyānā. Sur la base des mots apparentés dans d'autres dialectes araméen, des Semiticists comme Mark Lidzbarski et Rudolf Macuch ont traduit le terme Manda, duquel découle Mandaiia, comme la «connaissance» (cf. l'araméen מַנְדַּע Manda à Dan. 2:21, 4:31, 33, 5:12; cpr. à l'hébreu : מַדַּע madda sans insertion de nasale). Cette étymologie suggère que les Mandéens pourraient bien être la seule secte survivant depuis l'Antiquité tardive à s'identifier explicitement avec les Gnostiques.

D'autres chercheurs [ qui? ] dériver le mandaiia terme de Manda d-Heyyi ( mandéen Manda D-CIIE "connaissance de la vie", référence à la divinité chef CIIE Rbia "la grande vie») ou à partir du mot (bi) Manda, qui est le refuge sectaire dans lequel de nombreuses cérémonies mandéens sont effectuées (comme le baptême, qui est le sacrement central de la vie religieuse mandéenne). Ce dernier terme est peut-être à tirer de Pahlavi m'nd commandement («maison»). [ citation nécessaire ]

Autres termes associés[modifier | modifier le code]

Dans le Moyen-Orient, mais à l'extérieur de leur communauté, les mandéens sont plus communément connu sous le nom Subba (singulier Ṣubbī). Le Subba terme est dérivé de l' araméen racine liée au baptême, le néo-mandéen est Sabi[17]. [7] Dans l'islam , le terme "Sabéens" ( en arabe : الصابئون al-Sabi ʾ Un) est utilisé comme un terme générique pour les adhérents à un nombre de religions, y compris celle des Mandéens, en référence aux Sabéens de l' Coran (voir ci-dessous ). De temps en temps, mandéens sont appelés chrétiens de Saint John, basé sur les rapports préliminaires faites par les membres de la Déchaux carmélite mission à Bassora au cours du 16ème siècle.

Un Manda ( en arabe : مندى) est un lieu de culte pour les adeptes de Mandéisme. Un manda doit être construite à côté d'une rivière afin d'effectuer maṣbattah (le baptême), car l'eau est un élément essentiel dans la foi Mandaeic. Moderne manda s ont parfois un bain intérieur d'un bâtiment à la place.

L'histoire des Mandéens[modifier | modifier le code]

Les éléments de preuve sur l'histoire mandéenne a été presque entièrement confinée à une partie de la littérature Mandaen religieuse. Suggestions que Mandéisme eu une origine pré-chrétienne sont rejetés par la plupart des savants. [8]

Des sources arabes de début coraniques fois (7e siècle) faire quelques références à Sabéens. Ils sont comptés parmi les ahl al-kitab ( Gens du Livre ), et plusieurs hadith fonctionnalité eux. Certains chercheurs soutiennent que ces Sabéens sont ceux qui sont actuellement dénommé mandéens, tandis que d'autres soutiennent que l' étymologie de points la racine du mot «Sabi'un 'à l'origine, soit dans le syriaque ou mandéen mot «Sabian», et suggèrent que la religion Mandéens origine avec Sabéens venus sous l'influence des premiers Sabian helléniques missionnaires , mais il a préféré leur propre sacerdoce. Le Sabéens croit "appartiennent à la prophète Noé"; [9] De même, les mandéens revendiquer son origine directe de Noé.

Au début de la 9ème siècle, un groupe dans la ville du nord de la Mésopotamie du Harran Sabéens se sont déclarés lorsque face à la persécution, une chrétienne assyrienne écrivain [ qui? ] [ quand? ] dit que le vrai «Sabéens» ou Sabba vivait dans les marais de la Basse Irak . Le premier compte-rendu que nous avons sur les mandéens, c'est que de l' assyrien écrivain Theodore Konai Bar (dans le Scholion , AD 792). Dans le Fihrist ("Livre des Nations Unies») de l'arabe savant Al-Nadim (un c.987), le Mogtasilah (Mughtasila ..., "auto-ablutionists") sont comptés parmi les partisans d'El-Hasaih. Appelé une "secte" des "Sabéens", ils sont situés dans le sud de la Mésopotamie . [10] Aucune référence textuelle à mandéens, qui étaient un groupe distinct d'ici là, semble avoir été faite par Al-Nadim; Mogtasilah n'était pas de ce groupe endonyme , et les peu de détails sur les rituels et les habitudes sont semblables à celles mandéens. Mogtasilah peut donc avoir été terme al-Nadim pour les mandéens, mais ils peuvent tout aussi bien pu être un groupe lié qui n'existe plus aujourd'hui.

Dans tous les cas, la communauté religieuse Elchasai semble avoir prospéré, mais finalement éclaté; dès le début, le prophète Mani renoncé judaïsme et partit avec ses disciples. De même, les mandéens peut avoir son origine dans un schisme où ils renoncé à la Torah , tandis que les Sampsaeans ordinaires [ citation nécessaire ] a tenu sur elle (en tant que disciples Elchasai de fait), ce qui a dû se passer autour de la mi-fin AD 1er millénaire . Al- Biruni (écrit au début de la 11ème ANNONCE de siècle ) dit que les Sabéens des réels »étaient« les restes des juifs tribus qui sont restés dans la Babylonie , lorsque les tribus d'autres c'est parti pour Jérusalem dans les jours de Cyrus et Artaxerxès . Ces tribus restantes ... a adopté un système mixte de magisme et le judaïsme . " [11] On ne sait pas à quel groupe il a fait référence à exactement, par les sectes, puis Elchasaite peut avoir été à leur plus diversifiée. Certaines ont disparu par la suite, les Sampsaeans par exemple ne sont pas bien attesté dans les sources plus tard. Le Rba Ginza , l'un des principaux des Ecritures saintes des mandéens, semble provenir à l'époque de Elchasai ou un peu après (voir ci-dessous ), mais malheureusement, aucun des Écritures manichéenne a survécu dans son intégralité, et comme il semble que les fragments restants n'ont pas été comparés à la RBA Ginza.

Vers 1290, un savant Dominican catholique de la Toscane, Ricoldo da Montecroce , ou Ricoldo Pennini, était en Mésopotamie où il a rencontré les mandéens. Il les décrit comme suit:

« «Un peuple très étrange et singulier, en termes de leurs rituels, la vie dans le désert près de Bagdad; ils sont appelés Sabéens. Beaucoup d'entre eux est venu vers moi et me pria avec insistance à aller leur rendre visite. Ils sont un peuple très simples et ils prétendent posséder une législation sur le secret de Dieu, qu'ils conservent dans de beaux livres. Leur écriture est une sorte de voie médiane entre le syriaque et l'arabe. Ils détestent Abraham à cause de la circoncision et qu'ils vénèrent Jean-Baptiste -dessus tout. Ils ne vivent que près de quelques rivières dans le désert. Ils se lavent, jour et nuit afin de ne pas être condamné par Dieu, ... " »

Certains jésuites portugais avaient rencontré quelques « Chrétiens de saint Jean-Baptiste » ou Mandéens aux alentours du détroit d'Ormuz en 1559, lorsque la flotte portugaise s'était battue avec l'armée turque ottomane à Bahreïn. Ces mandéens semblaient être prêts à obéir à l'Eglise catholique. Ils ont appris les sept sacrements catholiques et les ont utilisé ainsi que les cérémonies correspondantes[9].

Sabéens et Elkasaïtes (éléments à insérer dans le § Histoire)[modifier | modifier le code]

Les indications d'Ibn al-Nadim permettent d'identifier assez clairement que le groupe de Sabéens dont il parle est celui que les hérésiologues chrétiens appellent les Elkasaïtes, du nom de son fondateur Elkasaï. Ce qui ressort aussi des textes manichéens.

Cette communauté de baptistes, habitant Mésène, semble bien être la même que celle à laquelle Elkasaï a prêché son « nouveau baptême de rémission des péchés » dès l'an 100 (la troisième année du règne de Trajan). Une communauté d'où sortira ensuite aussi le prophète Mani. Cela semble montrer que cette communauté de baptistes de Mésène (appelée à l'époque Charax Spasinu) existait depuis au moins la fin du Ier siècle.

Vers 100, Elkasaï (« force cachée ») a créé à Mésène un nouveau mouvement religieux, qui portait probablement le nom de Sampséen[18], à partir d'un groupe juif déjà existant, qui se caractérisait essentiellement par des pratiques baptistes, qui pourrait être celui des Osséens (probablement des Esséniens) et aurait été « établi vers la fin du Ier siècle en Syrie sous domination parthe[18] ». Il est fort possible qu'Elkasaï, avant de fonder son propre groupe, ait été un judéo-chrétien ébionite[18], ou Nazôréen — ces deux appellations pouvant désigner le même groupe — mais se rattachant à la Syrie de l'Est[19], c'est-à-dire à l'Osroène et l'Adiabène, régions de langue araméenne situées à l'Est de l'Euphrate.

Les croyances des Mandéens[modifier | modifier le code]

Mandéisme, comme la religion du peuple mandéens, repose davantage sur un patrimoine commun que sur n'importe quel ensemble de croyances et doctrines religieuses. Un guide de base à la théologie mandéenne n'existe pas. Le corpus de la littérature mandéenne, bien que très grande, couvre des sujets tels que l'eschatologie , la connaissance de Dieu , et la vie après la mort que d'une manière non systématique, et, en dehors de la prêtrise, est connu que d'un petit nombre des laïcs. [13]

Principes fondamentaux[modifier | modifier le code]

Selon ES Drower, la Gnose mandéenne se caractérise par neuf éléments, qui apparaissent sous diverses formes dans d'autres sectes gnostiques: [14]

   Une entité suprême informe, dont l'expression dans le temps et l'espace est la création d'spirituelles, éthérique mondes, et du matériel et des êtres. La production de ceux-ci est déléguée par lui à un créateur ou les créateurs qui origine dans Il. Le cosmos est créé par l'homme archétypal, qui le produit dans la similitude de sa forme propre.
   Le dualisme : un Père et Mère cosmique, Lumière et les Ténèbres, Droite et Gauche, syzygie sous forme cosmique et microcosmique.
   En fonction de ce dualisme, les contre-types, un monde d'idées.
   L'âme est dépeint comme un exil, un captif: la maison et l'origine étant l'entité suprême à laquelle l'âme retourne par la suite.
   Les planètes et les étoiles influencer le destin et les êtres humains, et sont aussi des lieux de détention après la mort.
   Un esprit sauveur ou esprits sauveur qui aident l'âme sur le chemin de la vie et après celle-ci des mondes de lumière ».
   Un culte de langue de symbole et la métaphore. Les idées et les qualités sont personnifiées.
   «Mystères», c.-à- sacrements de l'aide et purifier l'âme, pour assurer la renaissance dans un corps spirituel, et l'ascension du monde de la matière. Ce sont souvent des adaptations de rites saisonniers existants et traditionnels pour lesquels une interprétation ésotérique est attaché. Dans le cas des Naṣoreans cette interprétation est fondée sur l'histoire de la Création (voir 1 et 2), en particulier sur l'homme divin, Adam, comme sacré et oint roi-prêtre.
   Le plus grand secret est enjoint initiés; explication complète de 1, 2, et 8 étant réservée à ceux qui sont considérés en mesure de comprendre et de préserver la gnose. 

Mandéens croire dans le mariage et la procréation, et dans l'importance de mener un mode de vie éthique et morale dans ce monde, accordant une grande priorité à la vie de famille. Par conséquent, les mandéens ne pratiquent pas le célibat ou l'ascétisme . Mandéens sera, cependant, de s'abstenir de boissons fortes et la viande rouge . Alors ils sont d'accord avec d'autres gnostiques sectes que le monde est une prison contrôlée par les planétaires archontes , ils ne le considèrent comme un traitement cruel et inhospitalier.

Les écritures Mandéennes[modifier | modifier le code]

Les Mandéens ont un vaste corpus de religieuses Écritures , le plus important de ce qui est le Genzā Rabba ou Ginza, une collection de l'histoire, la théologie, et les prières (traduction allemande disponible ici). [15] Le Genzā Rabba est divisé en deux moitiés- l'Genzā Smala ou «gauche Ginza" et le Genzā Yeminā ou "droit de Ginza". En consultant les colophons dans la gauche Ginza, Jorunn J. Buckley a identifié une chaîne ininterrompue de copistes à la fin du 2ème ou au début de 3e s. AD. Les colophons attestent de l'existence des Mandéens ou leurs prédécesseurs au cours de la fin des Arsacides période au plus tard le même, un fait corroboré par le Harran GAWE t une légende, selon laquelle la mandéens quitté la Judée après la destruction de Jérusalem dans le 1er s. CE, et se sont installés dans l'empire des Arsacides. Bien que le quartier de Ginza a continué à évoluer sous la règle de l' Sassanides et les empires islamiques, quelques traditions textuelles peuvent prétendre à la continuité vaste telle.

Autres livres importants comprennent l' Qolastā , le "Prayerbook canonique de la mandéens», qui a été traduit par ES Drower (en grande partie se trouve ici). [16] et ici [17] L'une des principales œuvres de mandéenne Écriture, accessible à laïques et initie aussi bien, est le Draša D-Iahia "Le livre de Jean-Baptiste" ( texte ; traduction allemande ), qui comprend un dialogue entre Jean et Jésus . En plus de la Ginza, Qolusta, et Draša, il ya le Divan, qui contient une description des des régions de l'âme monte à travers, et le Malwāshē Asfar , le «Livre des constellations zodiacales". Enfin, il ya quelques artefacts pré-musulmanes qui contiennent écrits mandéens et inscriptions, comme certains bols incantatoires araméens .

La langue dans laquelle la littérature religieuse mandéenne a été composée à l'origine est connue sous le nom mandéen , et est un membre de l' araméen famille de dialectes. Il est écrit dans une variante cursive de la parthe script de chancellerie. Mandéenne nombreux laïcs ne parlent pas cette langue, même si certains membres de la communauté résident dans mandéenne Iran et l'Irak de continuer à parler néo-mandéen , une version moderne de cette langue.

Cosmologie[modifier | modifier le code]

Comme il est indiqué ci-dessus (sous Croyances mandéens) la théologie mandéenne n'est pas systématique. Il n'y a pas un seul compte autorité de la création du cosmos, mais plutôt une série de plusieurs comptes. Certains chercheurs, comme Edmondo Lupieri, [18] soutiennent que la comparaison de ces différents comptes peuvent révéler les diverses influences religieuses sur lesquelles les mandéens ont tirés et les moyens par lesquels la religion a mandéenne évolué avec le temps.

En contraste avec les textes religieux des occidentaux gnostiques sectes qui se trouvaient auparavant en Syrie et en Egypte, les premiers textes religieux mandéens suggèrent une plus strictement dualiste théologie, typique des autres religions iraniennes comme le Zoroastrisme , Zurvanism , le manichéisme , et les enseignements de Mazdak . Dans ces textes, au lieu d'une grande plérôme , il ya une division distincte entre la lumière et les ténèbres. Le prince des ténèbres est appelée Ptahil (similaire à la gnostique Démiurge ), et le créateur de la lumière (c.-à- Dieu ) n'est connu que comme "la vie grande première dans les mondes de la lumière, le sublime qui s'élève au-dessus tous les travaux". Lorsque cet être émané , d'autres êtres spirituels est devenu de plus en plus corrompu, et ils et leur Ptahil souverain a créé notre monde. Le Ptahil nom est suggestif de l'égyptien Ptah -les mandéens croire qu'ils résidaient en Egypte pendant un certain temps-joint à l'antisémite El , ce qui signifie "dieu".

La question est encore compliquée par le fait que Ptahil à elle seule ne constitue pas le démiurge, mais ne remplit que ce rôle dans la mesure où il est le créateur de notre monde. Plutôt, Ptahil est le plus bas d'un groupe de trois "démiurgiques êtres, les deux autres étant Yushamin (aka Joshamin) et Abathur. Rôle démiurgique Abathur se compose de sa séance de jugement sur les âmes des mortels. Le rôle de Yushamin, l'être supérieur, est plus obscure; vouloir créer un monde de la sienne, il a été sévèrement punis pour s'être opposé à la Roi de la Lumière. Lupieri observe qu'il est généralement considéré comme un chiffre positif quand même. Le nom peut dériver de l'IAO n'a-šammayim (en hébreu: Yahvé "des cieux"). [19]

Prophètes principaux[modifier | modifier le code]

Mandéens reconnaître plusieurs prophètes. Yahya ibn Zakariyya , connue par les chrétiens comme Jean-Baptiste , est accordé un statut spécial, plus élevé que son rôle dans le christianisme et l'islam . Mandéens ne considèrent pas John d'être le fondateur de leur religion, mais le révèrent comme un de leurs plus grands maîtres, le traçage de leurs croyances revenir à Adam .

Mandéens soutiennent que Jésus était un mšiha kdaba "faux messie " [20] qui perverti les enseignements qui lui sont confiées par John. Le mot mandéen k (a) daba, cependant, pourrait être interprété comme étant dérivée de l'une des deux racines: la première racine, ce qui signifie «mentir», est celui traditionnellement attribué à Jésus, le second, ce qui signifie «écrire», pourrait fournir un second sens, celui de «livre»; donc certains mandéens, motivé peut-être par un esprit œcuménique, soutiennent que Jésus n'était pas un "Messie qui gît», mais un «livre le Messie", le "livre" en question étant sans doute le chrétien Evangiles. Cela semble être une étymologie populaire, sans appui dans les textes mandéens. [21]

De même, les mandéens croire que Abraham et Moïse étaient des faux prophètes , [22] , mais de reconnaître d'autres figures prophétiques des abrahamiques traditions, comme Adam, son fils Hibil ( Abel ) et Šitil ( Seth ), et son petit-fils l'anus ( Enoch ), ainsi que Noé ( Noah ), son fils (Sam Shem ) et son fils (Ram Aram ). Les trois derniers qu'ils considèrent comme leurs ancêtres directs.

Mandéens envisager la Saint-Esprit qui est connu sous le nom d Ruha-Qudsha dans le Talmud et la Bible comme un être maléfique.

Les prêtres et les laïcs[modifier | modifier le code]

Il ya une division stricte entre les laïcs et les prêtres mandéens. Selon ES Drower (Le secret d'Adam, p ix.):

« [T] tuyau sein de la communauté qui possèdent des connaissances secrètes sont appelés Naṣuraiia - Naṣoreans (ou, si l'emphatique « S » est écrit comme « z », Nazorenes). Dans le même temps les laïcs ignorants ou semi-ignorants sont appelés «mandéens», Mandaiia - «gnostiques». Quand un homme devient un prêtre, il quitte 'Mandaeanism »et entre dans tarmiduta,« sacerdoce ». Même alors, il n'a pas atteint l'illumination vrai, pour cela, appelé «Naṣiruta ', est réservé à un très petit nombre. Les possédés de ses secrets peuvent se disent Naṣoreans, et aujourd'hui Naṣorean 'indique non seulement celui qui observe strictement toutes les règles de pureté rituelle, mais celui qui comprend la doctrine secrète. [23] »

Il existe trois grades de la prêtrise dans Mandéisme: les tarmidia "disciples" ( néo-mandéen tarmidānā), le ganzibria "trésoriers" (à partir de vieux perse et l'rišamma "chef de file de l'Ganza-bara, Néo-mandéen ganzeḇrānā" id "). les gens ». Ce dernier bureau, le plus haut niveau de la prêtrise mandéenne, a couché vacant depuis de nombreuses années. À l'heure actuelle, la plus haute fonction actuellement occupée est celle de la ganzeḇrā, un titre qui apparaît en premier dans un contexte religieux dans les textes rituels araméens de Persépolis (ca. 3e s. BCE) et qui peut être liée à des kamnaskires (élamites < qa-ap-nu-is-ki-ra> kapnuskir «trésorier»), titre des chefs de Elymaïde (moderne du Khuzestan ) au cours de l'époque hellénistique. Traditionnellement, toute ganzeḇrā qui baptise sept personnes ou plus peuvent être admissibles ganzeḇrānā pour le bureau de rišamma, si la communauté n'a pas encore mandéenne de rallier dans son ensemble derrière un seul candidat.

Le sacerdoce contemporaine peut retracer ses origines immédiates de la première moitié du 19ème siècle. En 1831, une épidémie de choléra a dévasté la région et éliminé la plupart sinon la totalité des autorités religieuses mandéens. Deux des acolytes survivants (šgandia), Yahia Bihram et Ram Zihrun, rétabli la prêtrise sur la base de leur propre formation et les textes qui étaient à leur disposition.

En 2009, il y avait deux prêtres mandéens douzaine dans le monde, selon l'Associated Press. [24]

Eventuels groupes liés[modifier | modifier le code]

Les Elkasaïtes[modifier | modifier le code]

Selon le Fihrist d' Ibn al-Nadim , la Mésopotamie prophète Mani , le fondateur de manichéisme , a été mis en place au sein des Elkasaites (Elcesaites ou Elchasaite) secte, ce qui est confirmé plus récemment par la Commission du Codex Mani de Cologne. Les Elkasaites étaient une secte judéo-chrétienne du baptême, qui semblent avoir été liés, peut-être ancestrale, à la mandéens (voir Sabéens ). Les membres de cette secte, comme les Mandéens, portaient baptêmes blanches et exécuté. Ils habitaient dans l'est de la Judée et de l'Assyrie , d'où la mandéens se vanter d'avoir migré vers le sud en Mésopotamie , en fonction de la t Harran Gawai la légende d'un. Mani a ensuite quitté les Elkasaites de fonder sa propre religion. Dans une analyse comparative, mandéenne savant Säve-Söderberg a indiqué que Mani Psaumes de Thomas ont été étroitement liés à des textes mandéens [25] . Cela impliquerait que Mani a eu accès à mandéenne la littérature religieuse, ou les deux provenant de la même source.

Les Nazôréens et les Ebionites[modifier | modifier le code]

Le Gawaita Haran utilise les noms de Nasoreans pour les Mandéens en provenance de Jérusalem. Par conséquent, les mandéens ont été connectés avec les 4e siècle Nazaréens (ECET) décrits par Épiphane .

Mughtasila, baptistes[modifier | modifier le code]

Ibn al-Nadim mentionne également un groupe appelé le Mughtasila, "l'auto-ablutionists», qui peuvent être identifiés à l'un ou l'autre de ces groupes. Les membres de cette secte, comme les Mandéens, portaient baptêmes blanches et exécuté.

Identifications[modifier | modifier le code]

Que ce soit des groupes tels que les Elkasaites, le Mughtasila, les Nasoraeans et les Dosithéens peuvent être identifiés avec les Mandéens ou un autre est une question difficile. Bien qu'il semble certain qu'un certain nombre de groupes distincts sont destinés par ces noms, la nature de ces sectes et les liens entre eux sont moins claires. À tout le moins selon le Fihrist (voir ci-dessus), ces groupes semblent tout à avoir émergé du ou développés en parallèle avec les "Sabian" disciples d'El-Hasaih; "Elkasaites" en particulier, peuvent tout simplement avoir été un terme générique pour Mughtasila, mandéens , les Sabéens d'origine et même manichéens.

Les Mandéens aujourd'hui[modifier | modifier le code]

Les Mandéens d'Irak[modifier | modifier le code]

Le pré-guerre en Irak communauté irakienne mandéenne a été centrée autour de Bagdad. [32] mandéenne l'émigration d'Irak a commencé pendant le règne de Saddam Hussein, mais considérablement accélérée après l'invasion américaine et l'occupation subséquente. [32] Étant donné que les mandéens invasion, comme l'Irak l'autre ethno- les minorités religieuses (comme les Assyriens, Arméniens, Yazidi, les Roms et les Shabaks), ont été soumis à la violence, y compris des meurtres, des enlèvements, des viols, des expulsions, et les conversions forcées. [32] [33] mandéens, comme beaucoup d'autres Irakiens, ont également été la cible d'enlèvements car beaucoup travaillé en tant que orfèvres. [32] Mandéisme est pacifiste et interdit à ses adeptes de porter des armes, [32] [34]

Beaucoup de mandéens irakiens ont fui le pays dans le visage de cette violence, et la communauté mandéenne en Irak risque de disparaître. [6] [35] Sur les 60.000 plus de mandéens en Irak dans les années 1990, seulement environ 5.000 à 7.000 y rester; au début de 2007, plus de 80% des mandéens irakiens étaient réfugiés en Syrie et en Jordanie à la suite de la guerre en Irak . Il ya de petites populations de la diaspora mandéens en Suède (c. 5000), Australie (c. 3500 à partir de 2006), les Etats-Unis (c. 1500), le Royaume-Uni (c. 1000), et le Canada. [6] [36] [ 37] [38] [39] La Suède est devenue une destination populaire en raison d'une communauté mandéenne existé avant la guerre et le gouvernement suédois a une politique d'asile libérale envers les Irakiens. [40] La nature dispersée de la diaspora mandéenne a soulevé des craintes chez les mandéens pour la survie de la religion. [24] [33] Mandéisme ne contient aucune disposition pour la conversion, et le statut religieux de Mandéens qui se marient en dehors de la foi et de leurs enfants est contestée. [24] [33]

Le statut contemporain de l'Mandéens a incité un certain nombre d'intellectuels américains et militants des droits civils à demander au gouvernement des États-Unis d'étendre le statut de réfugié à la communauté. En 2007, The New York Times a publié un éditorial pièce dans laquelle Swarthmore professeur Nathaniel Deutsch a appelé à l'administration Bush à prendre des mesures immédiates afin de préserver la communauté:

   Les États-Unis n'ont pas mis en oeuvre pour éradiquer les mandéens, l'un des plus vieux, du plus petit et le moins compris les nombreuses minorités en Irak. Cette extinction dans la fabrication a été tout simplement une autre malheureuse et entièrement conséquence involontaire de notre invasion de l'Irak-bien que ce sera de peu de confort à l'mandéens, dont 2 000 ans la culture est en danger de disparaître de la surface de la terre . . . . . Lorsque les forces américaines ont envahi en 2003, il y avait probablement 60.000 mandéens en Irak, aujourd'hui, moins de 5000 demeurent. . . . Sur les 500 simples réfugiés irakiens qui ont été admis dans les États-Unis à partir de Avril 2003 to Avril 2007, seuls quelques-uns étaient mandéens. Et malgré l'engagement de l'administration Bush de laisser dans 7.000 réfugiés de l'année fiscale qui s'est terminée [Septembre 30, 2007], moins de 2.000, y compris à seulement trois familles irakiennes mandéens, entré dans le pays. Si tous les mandéens irakiens sont accordé le statut privilégié et autorisé à entrer aux États-Unis en nombre significatif, il peut juste être suffisant pour les sauver et leur culture ancienne de la destruction. Si ce n'est pas, après 2000 ans d'histoire, de la survie de persécution et tenace, les gnostiques dernière finira par disparaître, victimes d'une extinction par inadvertance mis en mouvement par une négligence de notre nation en Irak.
   -Nathaniel Deutsch, professeur de religion, Swarthmore College , Octobre 7, 2007 [5] 

Mandéens irakiens ont reçu le statut de réfugié par le Département d'Etat américain en 2007. Depuis lors, environ 1200 sont entrés aux États-Unis. [24] Beaucoup de mandéens ont commencé à rentrer en Irak au cours des deux dernières années, que les circonstances en Irak se sont améliorées.

Les Mandéens en Iran[modifier | modifier le code]

Il y avait environ 5.000 et 10.000 estimés mandéens en Iran. [24] Jusqu'à la Révolution iranienne, mandéens ont été principalement concentrées dans la province du Khuzestan, [26] où la communauté utilisé pour exister côte à côte avec la population arabe locale. [26] Ils avait été principalement exercer la profession d'orfèvre, il passe de génération en génération. [26] Depuis la chute du shah, ses membres confrontées à un accroissement de discrimination religieuse, et beaucoup cherchaient un nouveau foyer en Europe et les Amériques. En 2002, le Département d'Etat américain accordé mandéens iraniens statut de réfugié de protection; depuis environ 1000 ont émigré aux États-Unis, [24] réside maintenant dans des villes comme San Antonio, au Texas . [41]

Dans l'ensemble, la communauté mandéenne en Iran a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie, en raison de l'exode de la communauté principale mandéenne de l'Irak, qui était forte 60.000-70.000. Aujourd'hui, la population de l'Iran est mandéenne estimé à 60.000.

En Iran, la gozinesh loi (votée en 1985) a pour effet d'interdire mandéens de participer pleinement à la vie civile. Cette loi et les dispositions d'autres gozinesh rendre l'accès à l'emploi, l'éducation, et une série d'autres domaines avec sursis sur une sélection rigoureuse idéologique, la condition préalable principale pour laquelle la dévotion aux principes de l'islam. [42] Ces lois sont régulièrement appliquées à la discrimination contre les groupes religieux et ethniques qui ne sont pas officiellement reconnus, tels que les mandéens, Ahl-e Haq , et baha'ie . [43]

Citations[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. "Yahya ben Zakariyya", Encyclopædia of Islam.
  2. cf. l'araméen מַנְדַּע Manda dans le livre de Daniel (Bible) en 2:21, 4:31 et 33, 5:12; à comparer à l'hébreu : מַדַּע madda sans insertion de nasale.
  3. a b c d et e Jean Hadot, Encyclopædia Universalis, Article « Mandéisme », § 1. Textes et doctrines.
  4. a b c et d André Paul, Encyclopædia Universalis, Article « NAZARÉENS, religion »
  5. a et b André Paul, Les mouvements baptistes
  6. Simon Claude Mimouni, Les Chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Paris, Albin Michel, p. 228,229.
  7. Bible, Isaïe, xi.
  8. Bible, Isaïe, vii, 19, etc.
  9. a et b « The Mandaeans: True descendents of ancient Babylonians », Nineveh.com (consulté le )
  10. Jean Hadot, Encyclopædia Universalis, Article « Mandéisme », § 2. Problème des origines et rapports avec le christianisme.
  11. Mandaeism - Page 15 Kurt Rudolph - 1978 This tradition can be explained by an anti-Christian concept, which is also found in Mandaeism, but, according to several scholars, it contains scarcely any traditions of historical events. Because of the strong dualism in Mandaeism ...
  12. The Light and the Dark: Dualism in ancient Iran, India, and China Petrus Franciscus Maria Fontaine - 1990 "Although it shows Jewish and Christian influences, Mandaeism was hostile to Judaism and Christianity. Mandaeans spoke an East-Aramaic language in which 'manda' means 'knowledge'; this already is sufficient proof of the connection of .
  13. (en) Jaakko Hämeen-Anttila, The last pagans of Iraq : Ibn Wahshiyya and his Nabatean agriculture, BRILL, (ISBN 9789004150102), p. 11
  14. Iraqi minority group needs U.S. attention, Kai Thaler, Yale Daily News, March 9, 2007.
  15. a et b "Save the Gnostics" by Nathaniel Deutsch, October 6, 2007, New York Times.
  16. Iraq's Mandaeans 'face extinction', Angus Crawford, BBC, March 4, 2007.
  17. Häberl 2009, p. 1
  18. a b et c Simon Claude Mimouni, Les chrétiens d'origine juive dans l'Antiquité, Ed. Albin Michel, Paris, 2004, p. 212
  19. Jean Danielou, L'Église des premiers temps: des origines à la fin du IIIe siècle, Ed. du Seuil, Paris, 1985, p. 68, extrait en ligne.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Mandaean scriptures[modifier | modifier le code]

Books about Mandaeism available online[modifier | modifier le code]


Pour les diverses théories sur les Sabéens voir les liens suivants:


Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Buckley, Jorunn Jacobsen. 2002. The Mandaeans: Ancient Texts and Modern People. Oxford: Oxford University Press.
  • Buckley. J.J. "Mandaeans" in Encyclopædia Iranica
  • Drower, Ethel Stefana. 2002. The Mandaeans of Iraq and Iran: Their Cults, Customs, Magic Legends, and Folklore (reprint). Piscataway, NJ: Gorgias Press.
  • Lupieri, Edmondo. (Charles Hindley, trans.) 2002. The Mandaeans: The Last Gnostics. Grand Rapids, MI: Wm. B. Eerdmans Publishing Company.
  • Newmarker, Chris, Associated Press article, "Faith under fire: Iraq war threatens extinction for ancient religious group" (headline in The Advocate of Stamford, Connecticut, page A12, February 10, 2007)
  • Petermann, J. Heinrich. 2007 The Great Treasure of the Mandaeans (reprint of Thesaurus s. Liber Magni). Piscataway, NJ: Gorgias Press.
  • Segelberg, Eric, 1958, Maşbūtā. Studies in the Ritual of the Mandæan Baptism. Uppsala
  • Segelberg, Eric, 1970, "The Ordination of the Mandæan tarmida and its Relation to Jewish and Early Christian Ordination Rites", in Studia patristica 10.
  • Yamauchi, Edwin. 2004. Gnostic Ethics and Mandaean Origins (reprint). Piscataway, NJ: Gorgias Press.
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