Solomon Lefschetz
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Cimetière de Princeton (en) |
Nom de naissance |
Соломо́н Ле́фшец |
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Père |
Alexander Lefschetz (d) |
Fratrie | |
Parentèle |
Denise Weill (d) (nièce) Claude Cardot (d) (neveu) Henry Cardot (beau-frère) |
A travaillé pour |
Research Institute for Advanced Studies (en) (- Université nationale autonome du Mexique (- Université de Princeton (- Université du Kansas (- Université du Nebraska à Lincoln (- Westinghouse Electric (en) (- Baldwin Locomotive Works (- |
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Membre de | |
Directeur de thèse | |
Distinctions |
Théorie de Lefschetz-Picard, fonction zêta de Lefschetz, théorème du point fixe de Lefschetz, Holomorphic Lefschetz fixed-point formula (d), théorème des hyperplans de Lefschetz |
Solomon Lefschetz (3 septembre 1884 - 5 octobre 1972) est un mathématicien américain essentiellement connu pour ses travaux en topologie algébrique, géométrie algébrique et théorie des équations différentielles non linéaires.
Biographie
Salomon Lefschetz est né à Moscou, d'Alexander (ou Alexandre) Lefschetz et Vera Lifschitz[1],[2], une famille de négociant juifs russes qui, après avoir voyagé en Europe et au Moyen-Orient, se fixèrent à Paris. Solomon Lefschetz fit d'abord ses études à l'École centrale des arts et manufactures de Paris puis, n'ayant pas la nationalité française, il décida d'émigrer aux États-Unis où sa carrière d'ingénieur serait plus facile. Engagé à la compagnie d'électricité Westinghouse[2], Solomon perdit dans un accident l'usage de ses deux mains. Peu de temps après, il quitta son emploi et se lança dans une carrière académique de mathématicien, en commençant par obtenir un Ph. D. de l'université Clark à Worcester (Massachusetts) qu'il obtint en 1911[2].
Il fut notamment professeur et directeur du département de mathématiques à l'université de Princeton.
Œuvre
Lefschetz est connu pour son théorème de point fixe, qu'il a démontré en 1926.
Sélection de publications
- L’analysis situs et la géométrie algébrique, Paris, Gauthier-Villars,
- (en) Solomon Lefschetz, « A page of mathematical autobiography », Bull. Amer. Math. Soc., vol. 74, , p. 854-879 (lire en ligne)
Anecdote
Gian-Carlo Rota aurait dit à Sylvia Nasar , qui l'a écrit dans son livre sur John Forbes Nash, qu’une des conférences de Lefschetz consacrée à la géométrie commençait ainsi : « Bon une surface de Riemann est un certain type d’espace de Hausdorff. Bien entendu, vous savez ce qu’est un espace de Hausdorff ? C’est aussi un compact – d’accord. Je pense que c’est aussi une variété différentiable. Vous savez ce qu’est une variété différentiable. Permettez-moi maintenant de vous parlez d’un théorème pas ordinaire, le théorème de Riemann-Roch[3]. »
Note et référence
- « Solomon Lefschetz », dans collectif, Biographical Memoirs, Office of the Home Secretary of the National Academy of Sciences, , 271-315 p. (ISBN 0309563453, présentation en ligne)
- http://www-history.mcs.st-andrews.ac.uk/Biographies/Lefschetz.html
- Sylvia Nasar, Un cerveau d'exception – De la schizophrénie au prix Nobel, la vie singulière de John Forbes Nash, Paris, Calmann-Lévy, 2002, p. 72-73
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Elie Absi, « Solomon Lefschetz », Centraliens, n° 530, octobre-novembre 2001
- (en) John J. O'Connor et Edmund F. Robertson, « Solomon Lefschetz », sur MacTutor, université de St Andrews.
- Biographie sur BibMaths.net