Saint-Sauveur-Gouvernet
Saint-Sauveur-Gouvernet | |||||
Fontaine et lavoir à Saint-Sauveur-Gouvernet. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Christelle Ruysschaert 2020-2026 |
||||
Code postal | 26110 | ||||
Code commune | 26329 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Savoriens, Saint-Savoriennes | ||||
Population municipale |
181 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 9,4 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 20′ 17″ nord, 5° 21′ 05″ est | ||||
Altitude | Min. 449 m Max. 1 392 m |
||||
Superficie | 19,32 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription
Buis-les-Baronnies (avant mars 2015) |
||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
| |||||
modifier |
Saint-Sauveur-Gouvernet est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
[modifier | modifier le code]Localisation
[modifier | modifier le code]Saint-Sauveur-Gouvernet est une commune des Baronnies, dans la Drôme provençale.
Bellecombe-Tarendol | Bellecombe-Tarendol | Lemps | ||
Le Poët-Sigillat | N | Montferrand-la-Fare | ||
O Saint-Sauveur-Gouvernet E | ||||
S | ||||
Bésignan | Vercoiran Sainte-Euphémie-sur-Ouvèze |
Saint-Auban-sur-l'Ouvèze |
Relief et géologie
[modifier | modifier le code]Le relief peut être défini en deux secteurs :
- au sud et à l'ouest : une plaine arrosée par l'Ennuye ;
- au nord et au nord-est : une zone vallonnée par les Montagnes de Grimagne (1 242 m) et du Grèle (1 276 m)[1].
Hydrographie
[modifier | modifier le code]Plusieurs affluents de l'Ennuye prennent leur source sur la commune.
Climat
[modifier | modifier le code]En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[2]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[3].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 880 mm, avec 7,3 jours de précipitations en janvier et 4,5 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Bésignan », sur la commune de Bésignan à 3 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 783,1 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].
Voies de communication et transports
[modifier | modifier le code]La commune est accessible par les routes déparmentales RD 64 depuis Sainte-Jalle, RD 162 depuis Bésignan et Bellecombe-Tarendol.
Urbanisme
[modifier | modifier le code]Typologie
[modifier | modifier le code]Au , Saint-Sauveur-Gouvernet est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8]. Elle est située hors unité urbaine[9] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
[modifier | modifier le code]L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,6 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (34,1 %), zones agricoles hétérogènes (33 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18 %), terres arables (5,3 %), cultures permanentes (5,1 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,6 %), prairies (2 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
[modifier | modifier le code]Village perché[13].
Hameaux et lieux-dits
[modifier | modifier le code]En plus du village principal, deux hameaux sont présents : Gouvernet » et la Bâtie-Verdun[14].
Logement
[modifier | modifier le code]Projets d'aménagement
[modifier | modifier le code]Risques naturels et technologiques
[modifier | modifier le code]Toponymie
[modifier | modifier le code]Attestations
[modifier | modifier le code]Dictionnaire topographique du département de la Drôme[15] :
- 1293 : castrum Sancti Salvatoris (Valbonnais, II, 35).
- 1317 : castrum de Sancto Salvatore Vallis Bodonensis (Valbonnais, II, 167).
- 1550 : Sainct Salveur (archives de la Drôme, E 2338).
- 1591 : Sainct Saulveur (archives de la Drôme, E 3251).
- 1891 : Saint-Sauveur, commune du canton de Buis-les-Baronnies.
(non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Sauveur-Gouvernet.
Étymologie
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Préhistoire
[modifier | modifier le code]Découverte d'objets préhistoriques[13].
Protohistoire
[modifier | modifier le code]Antiquité : les Gallo-romains
[modifier | modifier le code]Découverte d'inscriptions antiques[13].
Du Moyen Âge à la Révolution
[modifier | modifier le code]La seigneurie[15] :
- Au point de vue féodal, Saint-Sauveur était une terre du fief des barons de Mévouillon.
- 1303 : possession des Bésignan.
- 1557 : la moitié de la terre est vendue aux La Tour.
- (non daté) ; l'autre moitié passe aux Rosset.
- 1582 : les La Tour acquièrent la moitié des Rosset. La terre est réunifiée.
- 1664 : la terre est vendue aux Langes.
- 1677 : elle est vendue aux Raffélis de Soissan, derniers seigneurs.
Le château de Gouvernet a été rendu célèbre par René de La Tour qui y naquit en 1543 et en devint le seigneur. Il prit, sous le nom de Gouvernet, une part active aux guerres de Religion qui, pendant un demi-siècle ensanglantèrent le Dauphiné. On l'a surnommé l'« Ajax protestant ». Henri IV lui donna, avec le titre de conseiller d'État, une pension de dix mille livres et Louis XIII le fit marquis de la Charce. Il devint gouverneur de Mévouillon, Die, Nyons et Montélimar[réf. nécessaire].
Avant 1790, Saint-Sauveur était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron, dont l'église dédiée à saint Sixte était celle d'un prieuré de bénédictins (de la filiation de Montmajour-lès- Arles) dont le titulaire avait la collation de la cure et les dîmes de la paroisse[15].
De la Révolution à nos jours
[modifier | modifier le code]En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Buis-les-Baronnies[15].
Politique et administration
[modifier | modifier le code]Tendance politique et résultats
[modifier | modifier le code]Administration municipale
[modifier | modifier le code]Liste des maires
[modifier | modifier le code]Rattachements administratifs et électoraux
[modifier | modifier le code]Politique environnementale
[modifier | modifier le code]Finances locales
[modifier | modifier le code]Jumelages
[modifier | modifier le code]Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2021, la commune comptait 181 habitants[Note 1], en évolution de −1,63 % par rapport à 2015 (Drôme : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Services et équipements
[modifier | modifier le code]Enseignement
[modifier | modifier le code]Saint-Sauveur-Gouvernet dépend de l'académie de Grenoble.
- Les niveaux de maternelle et les premiers niveau de primaire sont assurés par l'école de Sainte-Jalle[21].
- Les niveaux CM1 et Cours moyen 2e année sont assurés par l'école primaire de la commune[22],
Santé
[modifier | modifier le code]Le plus proche médecin se trouve à Sainte-Jalle. L'hôpital et la pharmacie les plus proches sont à Buis-les-Baronnies.
Manifestations culturelles et festivités
[modifier | modifier le code]Loisirs
[modifier | modifier le code]Sports
[modifier | modifier le code]Médias
[modifier | modifier le code]Cultes
[modifier | modifier le code]La paroisse catholique de Saint-Sauveur-Gouvernet dépend du diocèse de Valence, doyenné de Notre-Dame-du-Haut-Nyonsais[24].
Économie
[modifier | modifier le code]En 1992 : vergers, lavande, pâturages (ovins)[13].
- Foire : le [13].
Saint-Sauveur-Gouvernet fait partie de la zone d'appellation coteaux-des-baronnies.
Plusieurs producteurs de fruits sont implantés dans la commune[25].
Une ferme de chèvres angoras, avec un troupeau de 130 animaux, est installée dans un ancien moulin à noix du XVIIIe siècle. La transformation en pelotes de laine et en produits finis est faite localement[26].
Commerce
[modifier | modifier le code]Le restaurant L'Orangé de Provence, qui est membre du réseau Bistrot de pays[27], adhère à une charte dont le but est de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[28].
Tourisme
[modifier | modifier le code]Les touristes ont plusieurs types d'hébergements à leur disposition : camping[29], gîtes ruraux[30].
Revenus de la population et fiscalité
[modifier | modifier le code]Emploi
[modifier | modifier le code]Culture locale et patrimoine
[modifier | modifier le code]Lieux et monuments
[modifier | modifier le code]- Ruines du château de Gouvernet[13], daté du XIIIe siècle : tours crénelées, meurtrières, belle façade. Le château domine la vallée de l'Ennuye. Il a été transformé en ferme au XVIIIe siècle[réf. nécessaire].
- Église Saint-Sixte de Saint-Sauveur du XVIIe siècle : porche et oculus de style roman[13].
- Église Saint-Arnoux de la Bâtie-Verdun.
- Église Saint-Georges de Gouvernet.
- Chapelle Saint-Martin[13].
- Maisons anciennes, ruelles, voûtes[13].
Hameau de La Bâtie-Verdun : grandes fermes, petite église, deux chapelles[13].
-
Ruines du Château de Gouvernet.
-
Église de Saint-Sauveur-Gouvernet.
Patrimoine culturel
[modifier | modifier le code]Patrimoine naturel
[modifier | modifier le code]- Grottes du Turc et du Mal-Pendu[13].
Personnalités liées à la commune
[modifier | modifier le code]Héraldique, logotype et devise
[modifier | modifier le code]Blason | De gueules à un cerf ailé élancé d'or[31]. |
|
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Annexes
[modifier | modifier le code]Bibliographie
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Association des maires de la Drôme (note : cette référence est insuffisante car elle ne donne que les derniers résultats, remis à jour à chaque nouvelle élection municipale)
Notes et références
[modifier | modifier le code]Notes et cartes
[modifier | modifier le code]- Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
[modifier | modifier le code]- situation géographique sur Vai michelin
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Saint-Sauveur-Gouvernet et Bésignan », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bésignan », sur la commune de Bésignan - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Bésignan », sur la commune de Bésignan - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Sauveur-Gouvernet.
- Situation du village
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 361 (commune du canton de Buis-les-Baronnies).
- « Accueil - Association des Maires et Présidents d'intercommunalités 26 », sur Association des Maires et Présidents de Communautés de la Drôme (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- école de Saint Sauveur Gouvernet
- école primaire communale
- fête de l'abricot
- Paroisse de Saint-Sauveur-Gouvernet
- production fruitière
- Mohair du Moulin
- La charte Bistrot de Pays
- L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
- camping à Saint Sauveur Gouvernet
- ruraux à Saint Sauveur Gouvernet
- « L'Armorial », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).