Saint-Auban-sur-l'Ouvèze
Saint-Auban-sur-l'Ouvèze | |||||
![]() Vue sur Saint Auban-sur-Ouvèze. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale | ||||
Maire Mandat |
Véronique Chauvet 2020-2026 |
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Code postal | 26170 | ||||
Code commune | 26292 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Aubannais, Saint-Aubannaises | ||||
Population municipale |
212 hab. (2020 ![]() |
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Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 17′ 00″ nord, 5° 25′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 564 m Max. 1 352 m |
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Superficie | 16,55 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies | ||||
Législatives | Troisième circonscription Canton de Buis-les-Baronnies (avant mars 2015) |
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Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Auban-sur-l'Ouvèze est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie[modifier | modifier le code]
Localisation[modifier | modifier le code]
Saint-Auban-sur-l'Ouvèze est situé à 16 km à l'est de Buis-les-Baronnies (chef-lieu du canton).
Relief et géologie[modifier | modifier le code]
Le relief de la commune est accidenté (deux vallées entourées de collines et montagnes).
Le village est situé à une altitude de 640 m.
Le point culminant de la commune est la montagne de Clavelière, à 1 352 m d'altitude[1].
Sites particuliers[2] :
- Combe Bellonne
- Combe du Devès ;
- Montagne de Haute Huche ;
- Rocher du Maupas ;
- Serre de Robine ;
- Serre du Devès ;
- Serre Nouveau.
Géologie[modifier | modifier le code]
Hydrographie[modifier | modifier le code]
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[2] :
- le Charuis, affluent de l'Ouvèze ;
- l'Entane, affluent de l'Ouvèze ;
- l'Ouvèze ;
- Ravin de Capriane, affluent du Ruisseau de Gressaure ;
- Ravin de Combe Bellonne, affluent du Charuis ;
- Ravin de la Truchière, affluent de l'Entane ;
- Ravin de Pisserelle, affluent de l'Entane ;
- Ravin de Saint-Martin, affluent de l'Ouvèze ;
- Ravins des Baumes, affluent du Ruisseau de Gressaure ;
- Ruisseau d'Anaru, affluent de l'Ouvèze ;
- Ruisseau de Gressaure, affluent de l'Ouvèze ;
- Ruisseau de la Combe, affluent du Charuis ;
- Ruisseau de la Micoulaude, affluent de l'Ouvèze ;
- Ruisseau de Montpasse, affluent de l'Ouvèze ;
- Ruisseau du Rang, nom de l'Entame' en amont.
Le village domine le confluent du Charuis et de l'Ouvèze.
La source de Gressore est située sur la commune[3].
Climat[modifier | modifier le code]
Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]
Urbanisme[modifier | modifier le code]
Typologie[modifier | modifier le code]
Saint-Auban-sur-l'Ouvèze est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
Occupation des sols[modifier | modifier le code]
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (41,1 %), zones agricoles hétérogènes (38,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,5 %), prairies (0,3 %)[9]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine[modifier | modifier le code]
Saint-Auban-sur-l'Ouvèze est un village perché[3], construit sur un éperon rocheux.
Quartiers, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]
Site Géoportail (carte IGN)[2] :
- Adret de la Combe
- Aguzon
- Chantemerle
- Clos d'Aguzon
- Douas
- Font Froide
- Grange Neuve
- Grédelin
- la Blache
- la Ciresse
- l'Aire de la Motte
- la Serre
- la Truchière
- la Tuilière
- Laumier
- le Châtelard
- le Clot
- le Palais
- le Pont
- le Pouzet
- les Bouisses
- les Essarts
- les Mourres
- l'Ubac de la Combe
- Rochas
- Saint-Pierre
- Saint-Roman
- Séran
- Terre Neuve
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Aguzon, ferme et quartier attestés en 1891[10].
Logement[modifier | modifier le code]
Projets d'aménagement[modifier | modifier le code]
Risques naturels et technologiques[modifier | modifier le code]
Toponymie[modifier | modifier le code]
Attestations[modifier | modifier le code]
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[11] :
- 1250 : mention de la paroisse : capella Sancti Albani (cartulaire de Saint-Victor, 1118).
- 1277 : tenementum de Sancto Albano (inventaire des dauphins, 220).
- 1310 : castrum Sancti Albani in valle Ruina (inventaire Morin-Pons, 22).
- 1516 : mention du prieuré : prioratus Sancti Albani (pouillé de Gap).
- 1544 : Sainct Auban (archives de la Drôme, E 4746).
- 1550 : Sainct Albin (archives de la Drôme, E 2980).
- 1633 : Saint Auben (archives de la Drôme, E 3405).
- 1793 : Auban [appellation révolutionnaire].
- 1891 : Saint-Auban, commune du canton de Buis-les-Baronnies.
(non daté)[réf. nécessaire] : Saint-Auban-sur-l'Ouvèze.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Histoire[modifier | modifier le code]
Du Moyen Âge à la Révolution[modifier | modifier le code]
La seigneurie[11] :
- Au point de vue féodal, Saint-Auban était une terre de la baronnie de Montauban.
- 1277 : elle est possédée en partie par les Rambaud.
- 1334 : toute la terre est possédée par les Adhémar.
- Les Adhémar donne une charte de libertés municipales aux habitants.
- 1421 : les trois cinquièmes de la terre passent (par mariage) à Lancelot, bâtard de Poitiers.
- 1439 : Lancelot cède sa part aux Pape.
- 1531 : les deux cinquièmes restant sont vendus aux Draguignan.
- 1534 : les Pape vendent une partie de Saint-Auban aux Silve.
- Les Pape recouvrent la partie des Silve et achètent celle des Draguignan. La seigneurie est réunifiée.
- Milieu XVIIe siècle : la terre passe (par mariage) aux Bimard.
- Elle passe aux Sade, derniers seigneurs.
Avant 1790, Saint-Auban était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Gap dont l'église, sous le vocable de Notre-Dame-de-Lespinasse, était celle d'un prieuré séculier. Les dîmes appartenaient au prieur qui présentait à la cure[11].
De la Révolution à nos jours[modifier | modifier le code]
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montauban. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Buis-les-Baronnies[11].
Politique et administration[modifier | modifier le code]
Tendance politique et résultats[modifier | modifier le code]
Administration municipale[modifier | modifier le code]
Liste des maires[modifier | modifier le code]
Rattachements administratifs et électoraux[modifier | modifier le code]
Politique environnementale[modifier | modifier le code]
Finances locales[modifier | modifier le code]
Jumelages[modifier | modifier le code]
Population et société[modifier | modifier le code]
Démographie[modifier | modifier le code]
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2020, la commune comptait 212 habitants[Note 2], en diminution de 2,3 % par rapport à 2014 (Drôme : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Services et équipements[modifier | modifier le code]
Enseignement[modifier | modifier le code]
Saint-Auban-sur-Ouvèze dépend de l'académie de Grenoble.
Les élèves commencent leur scolarité dans la commune. L'école est composée de deux classes (18 élèves de maternelle et 36 élèves de primaire). Une classe a fermé en 2017 [17].
Le collège le plus proche se trouve à Buis-les-Baronnies[18].
Le lycée le plus proche est à Nyons[19].
Santé[modifier | modifier le code]
La commune possède un cabinet médical avec un médecin[20].
L'hôpital le plus proche est à Buis-les-Baronnies (à 16 km).
Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]
- Fête : le dimanche suivant le [3].
Loisirs[modifier | modifier le code]
Sports[modifier | modifier le code]
Médias[modifier | modifier le code]
Cultes[modifier | modifier le code]
Économie[modifier | modifier le code]

Agriculture[modifier | modifier le code]
En 1992 : châtaigneraie, lavande et lavandin, vignes, ovins[3].
- Foires : le , le lundi suivant le [3].
Le Chatelard 1802 est une société de production de lavande appartenant à la famille Montaud depuis deux siècles. Elle est mise en redressement judiciaire en 2019, à la suite de la faillite des investisseurs chinois qui étaient rentrés majoritaire au capital de la société quelques années auparavant[réf. nécessaire].
Commerce[modifier | modifier le code]
Le restaurant La Clavelière, qui porte le label Bistrot de pays[21], adhère a une charte qui a but de « contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village »[22].
Tourisme[modifier | modifier le code]
Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]
Emploi[modifier | modifier le code]
Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]
Lieux et monuments[modifier | modifier le code]
- Vestiges du château[3].
- Tour dominant le village fortifié[réf. nécessaire].
- Porte basse des remparts datant des XIVe et XVe siècles[réf. nécessaire].
- Ruines du monastère Saint-Pierre[3].
- Maisons Renaissance[3].
- Ancienne maison familiale des comtes de Rioms[3].
- Vieilles rues[3].
- Passage voûté à plafond en poutres de bois[réf. nécessaire].
- Église Saint-Antoine de Saint-Auban-sur-l'Ouvèze du XIXe siècle[3] (de 1870[réf. nécessaire]).
- Fontaine Tête de cygnes à l'ombre d'un tilleul centenaire[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]
Patrimoine naturel[modifier | modifier le code]
Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]
- Jean-François Paillard (né en 1928, mort en 2013 à Saint-Auban) : chef d'orchestre français[23].
Héraldique, logotype et devise[modifier | modifier le code]
Saint-Auban-sur-l'Ouvèze possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes[modifier | modifier le code]
Bibliographie[modifier | modifier le code]
Articles connexes[modifier | modifier le code]
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Sites officiels : www.saint-auban-sur-ouveze.fr et www.saint-auban-sur-l-ouveze.fr
- Saint-Auban-sur-l'Ouvèze sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références[modifier | modifier le code]
Notes et cartes[modifier | modifier le code]
- Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références[modifier | modifier le code]
- relief
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Auban-sur-l'Ouvèze.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 2 (Aguzon).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 329 (Saint-Auban).
- Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- école de Saint Auban sur l'Ouvèze
- Collège
- lycée
- Médecin [1].
- La charte Bistrot de Pays
- L'implantation des Bistrots de pays en France métropolitaine en 2010
- « Disparition de Jean-François Paillard », sur lalettredumusicien.fr, (consulté le ).