Saint-Paul-de-Tartas

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Saint-Paul-de-Tartas
Saint-Paul-de-Tartas
Église Saint-Paul du XIIe siècle.
Blason de Saint-Paul-de-Tartas
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
Arrondissement Le Puy-en-Velay
Intercommunalité Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles
Maire
Mandat
Marie-Laure Mugnier
2020-2026
Code postal 43420
Code commune 43215
Démographie
Population
municipale
182 hab. (2021 en diminution de 12,92 % par rapport à 2015)
Densité 6,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 48′ 16″ nord, 3° 54′ 27″ est
Altitude Min. 933 m
Max. 1 349 m
Superficie 27,47 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Velay volcanique
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Saint-Paul-de-Tartas

Saint-Paul-de-Tartas [sɛ̃ pɔl də taʁtas] est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Situation[modifier | modifier le code]

Aux confins des hauts plateaux ardéchois et du Devès et limitrophe du département de l'Ardèche dans sa partie est et sud-est, Saint-Paul-de-Tartas est une commune de moyenne montagne située entre la haute vallée de la Loire et la haute vallée de l'Allier. Sa mairie se trouve à 1 200 m d'altitude et son point culminant est atteint au sommet du mont Tartas à 1 349 mètres d'altitude.

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Saint-Paul-de-Tartas se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Elle se situe à 35 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 28 km de Cussac-sur-Loire[2], bureau centralisateur du canton du Velay volcanique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Barges (3,8 km), Saint-Arcons-de-Barges (4,2 km), Pradelles (4,3 km), Coucouron (5,1 km), Saint-Étienne-du-Vigan (6,2 km), Vielprat (6,8 km), Arlempdes (7,0 km), Landos (7,3 km).

Hydrographie[modifier | modifier le code]

La commune est arrosée de nombreux cours d'eau, dont la Méjeanne, affluent de la rive gauche de la Loire, et des ruisseaux des Fayes, du Mas, du Passadoux, du Rayol, du Traversier, de la Villette, etc.

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 064 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 7,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 787,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].

Statistiques 1991-2020 et records ST-PAUL-DE-TART (43) - alt : 1146m, lat : 44°48'15"N, lon : 3°52'08"E
Records établis sur la période du 01-01-1977 au 31-12-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −3,5 −3,7 −1,3 1 4,6 8 9,7 9,8 6,8 4,4 0,2 −2,5 2,8
Température moyenne (°C) −0,3 −0,1 3,1 5,8 9,7 13,6 15,9 16 11,9 8,4 3,4 0,6 7,3
Température maximale moyenne (°C) 2,9 3,5 7,6 10,6 14,7 19,2 22 22,1 17,1 12,3 6,6 3,8 11,9
Record de froid (°C)
date du record
−27,2
16.01.1985
−23,1
05.02.12
−23,3
01.03.05
−10,1
11.04.1977
−6,5
01.05.04
−2,5
06.06.1989
0
25.07.1986
−2,7
30.08.1986
−3,5
20.09.1977
−9,1
31.10.1997
−15,5
28.11.1985
−18,4
30.12.05
−27,2
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
18,3
20.01.08
19,6
04.02.04
21,2
11.03.1990
22,6
30.04.05
27,4
30.05.01
35,2
27.06.19
33,7
07.07.15
34,9
13.08.03
30,5
16.09.1987
23,8
20.10.14
20,2
02.11.1981
19,2
02.12.15
35,2
2019
Précipitations (mm) 49,7 33,9 38,2 74,1 87,2 73,9 60 63,4 79 80,4 95,1 52,8 787,7
Source : « Fiche 43215001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Saint-Paul-de-Tartas est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[9],[I 2],[10]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 3],[I 4].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (23,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement[modifier | modifier le code]

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 260, alors qu'il était de 260 en 2013 et de 248 en 2008[I 5].

Parmi ces logements, 33,8 % étaient des résidences principales, 65 % des résidences secondaires et 1,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 6].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Paul-de-Tartas en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (65 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 7].

Le logement à Saint-Paul-de-Tartas en 2018.
Typologie Saint-Paul-de-Tartas[I 5] Haute-Loire[I 8] France entière[I 9]
Résidences principales (en %) 33,8 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 65 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 1,2 12,4 8,2

Toponymie[modifier | modifier le code]

Sous la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mont-de-Tartas ou simplement Tartas.

Histoire[modifier | modifier le code]

Sous l’ancien régime[modifier | modifier le code]

L’histoire du territoire de Saint-Paul-de-Tartas prend corps, avec la construction de son église paroissiale, à la fin du XIe siècle. Placée sous la protection de Saint Paul, apôtre originaire de « Tarse » en Asie Mineure, cette église a vraisemblablement donné son nom à celui de la paroisse et de la montagne qui la domine.

À cette époque tout l’espace du sud actuel de la Haute-Loire appartient au Vivarais, rattaché au Saint Empire Romain Germanique jusqu’au règne de Philippe IV le Bel[12].

C’est en 1184 que quelques moines venus de l’abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu y fondent un prieuré qui exerce ses prérogatives et collecte la dîme sur la paroisse de Saint-Paul et sur plusieurs villages de la paroisse voisine de Saint-Arcons-de-Barges[13].

Détail de la façade de la maison du Prieur (maison Schuyten).

Un siècle plus tard, Pons de Montlaur, dont la famille, exerce, de longue date, le pouvoir féodal sur la région concède la seigneurie des lieux à Pierre de Montarcher, prieur de Saint-Paul. Dès lors, ce dernier cumule, ès qualité, le pouvoir spirituel et temporel sur ses habitants, exceptés les habitants des Uffernets et de la Fagette qui relèvent de la seigneurie laïque du vicomte de Beaune et ceux de Fourmagne et du Chaussadis soumis au seigneur de Montbel.

Vers 1320, les moines et le prieur quittent le prieuré, qui est rattaché à la manse abbatiale de la Chaise-Dieu. Jusqu'à la Révolution, c’est l’abbé de la Chaise-Dieu qui est, directement, « prieur et seigneur » de Saint-Paul-de-Tartas[14]. L’abbé nomme ses « officiers » pour rendre, sur place, la justice en son nom, et un « fermier » pour encaisser ses revenus ecclésiastiques ou seigneuriaux.

Après la Révolution[modifier | modifier le code]

À la Révolution, Saint Paul et six localités voisines, anciennement vivaroises, participent à la constitution du département de la Haute-Loire et du canton de Pradelles[15].

Le XIXe siècle est marqué par :

  • L’accroissement de la population qui passe de 700 à plus de 1200 habitants en 1900 dont 250 enfants scolarisables[16]. Les écoles publiques se substituent progressivement aux maisons des béates, au bourg (1847), aux Uffernets (1885), à la Villette (1890), à Fourmagne (1939)[17].
  • Le désenclavement des territoires ruraux par la construction entre 1850 et 1866 du chemin de grande communication (l’actuelle départementale 500) entre Pradelles et Le Pertuis via Saint-Paul-de-Tartas et Montbel. Ce nouveau tracé nécessita l’expropriation d’une douzaine de parcelles au cœur du village de saint-Paul et la démolition de l’ancienne maison d’Assemblée[18].
Fontaine-abreuvoir au bourg de Saint-Paul.
  • Le long chemin judiciaire poursuivi par la municipalité de Saint-Paul pour conserver les droits concédés en 1282 par Pons de Montlaur aux habitants pour l’usage du bois de sa forêt de Bauzon, en Vivarais[19] et remis en cause par les propriétaires privés de cette forêt à la Restauration. Finalement, en 1909, le tribunal de Largentière ordonne le cantonnement des droits de Saint-Paul sur une surface à définir par voie d’experts qui appartiendra à la commune en pleine propriété. L’offre des experts, en 1921, attribue finalement à la commune deux parcelles de hêtraies-sapinières totalisant 146 hectares sur les communes d’Astet et de Lanarce (Ardèche) pour les besoins de ses habitants en bois d’œuvre et bois de chauffage[20].
  • La réalisation des premiers captages et de réseaux d’adduction d’eau pour l’approvisionnement des fontaines publiques et des lavoirs[21].

Début du XXe siècle[modifier | modifier le code]

Il s'accompagne de l’essor de l’exode rural en direction des métropoles régionales, de la région parisienne, ou des mines gardoises. La Première Guerre mondiale qui a fait plus de 50 victimes dans la commune, accentue sa dépopulation[22]. La mécanisation, la modernisation de l’agriculture et le désenclavement vont permettre aux actifs restés au pays de développer une agriculture productive et suffisamment rémunératrice, fondée sur l’élevage bovin laitier et la culture de la lentille verte du Puy.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Saint-Paul-de-Tartas est membre de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles[I 10], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Costaros. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[23].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 10].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Velay volcanique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 10], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[24].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Yvonne Soulier DVD  
mars 2008 avril 2014 Jean-Claude Chabalier Apparenté PCF  
avril 2014 2020 Michel Adam[25] SE Retraité
2020 En cours Marie-Laure Mugnier[26]    

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Évolution démographique[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[28].

En 2021, la commune comptait 182 habitants[Note 4], en diminution de 12,92 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
7007288707998401 0351 0141 012990
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
9641 0041 0261 0381 0781 1341 2301 1991 216
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 2251 2361 1531 0331 008973924761675
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
585514415341270244200188207
2018 2021 - - - - - - -
187182-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[29] puis Insee à partir de 2006[30].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges[modifier | modifier le code]

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 91 hommes pour 96 femmes, soit un taux de 51,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 11]
HommesClasse d’âgeFemmes
3,3 
90 ou +
2,1 
17,6 
75-89 ans
18,8 
20,9 
60-74 ans
19,8 
23,1 
45-59 ans
19,8 
11,0 
30-44 ans
15,6 
8,8 
15-29 ans
5,2 
15,4 
0-14 ans
18,8 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2020 en pourcentage[I 12]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
2,4 
8,2 
75-89 ans
11,6 
20,2 
60-74 ans
20,2 
21,4 
45-59 ans
20,4 
16,9 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,3 
17,2 
0-14 ans
15,9 

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 92 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 187 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 520 [I 13] (20 800  dans le département[I 14]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 15] 2 % 7,6 % 3,3 %
Département[I 16] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 17] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 90 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 3,3 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 6],[I 15]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 18]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 46 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 68, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %[I 19].

Sur ces 68 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 20]. Pour se rendre au travail, 65,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 16,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 21].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Saint-Paul-de-Tartas.
  • Église Saint-Paul, du XIIe siècle : église fortifiée, construite en 1095 par le prieuré des moines de La Chaise-Dieu. Les prêtres de Saint-Haon viennent y célébrer les sacrements. Durant les guerres de Religion, elle sera incendiées de même que le village, par les troupes du Huguenot "Charles de Barjac". À sa reconstruction en 1647, l'église sera dotée d'un clocher à peigne. Elle sera classée monument historique le [31].
  • Des enfeus datant du XIIIe siècle, dans le mur nord du cimetière, ont également été classés monument historique le [32].
  • Édifiée en 1852, l'ancienne maison du cantonnier, démolie par un orage en 2001, exhibait des traits méridionaux distinctifs comme les génoises, les tuiles rondes et le demi-oculus en brique[33].
  • De nombreuses croix de granit sont à découvrir le long des chemins.
  • Au milieu des bois du mont Tartas on trouve une pierre aux sacrifices. Au sommet une table d'orientation permet de découvrir un immense panorama sur le plateau et les monts du Velay.
  • Près du village des Uffernets, La Montjoie en maçonnerie permettait aux voyageurs perdus dans la neige de retrouver leur chemin[34].
le château de Montbel
Le château de Montbel au-dessus de la rivière Méjeanne.
  • Château de Montbel, dominant la vallée de la Méjeanne, siège d'une seigneurie dont les titulaires successifs furent les familles Audoyer, Odde, de Barbon, Surrel. Au pied de la butte castrale naissent des eaux minérales riches de propriétés thérapeutiques, analysées par le chimiste Pierre-Emile Mazade en 1862. Elles furent exploitées épisodiquement jusque dans les années 1950 sous le nom de sources « Eugénie », « Célina », « Ernestine » et finalement « Pascaline » du nom de leur dernier exploitant Calixte Pascal de Coucouron.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Victor Pagès : président du conseil général de la Haute-Loire[35].

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Saint-Paul-de-Tartas Blason
De gueules à une crosse d'argent passée en sautoir avec une épée renversée du même, garnie d'or, au chef cousu d'azur chargé d'une fleur de lys aussi d'or accostée de deux étoiles du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chef-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Métadonnées de la commune de Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
  2. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  3. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  4. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  5. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas - Section LOG T2 » (consulté le ).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas - Section LOG T7 » (consulté le ).
  8. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
  11. « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Paul-de-Tartas (43215) », (consulté le ).
  12. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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