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Raffaello Morghen

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Raffaello Morghen
Portrait gravé par Paulus Caronni (1779-1842)
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
FlorenceVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Lieux de travail
Père
Filippo Morghen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata

Raffaello Morghen ou Raffaelo Morghen[1], né à Portici le [2] et mort à Florence le , est un graveur italien de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe siècle.

Fils de Filippo Morghen, graveur florentin d'origine allemande, parti à Naples sur l'invitation de Charles de Bourbon, Raffaello devient l'élève d'abord de son père et de son oncle Giovanni, puis, à Rome en 1779, de Giovanni Volpato, dont le protecteur est l'ambassadeur Girolamo Zulian, passionné d'art, qui l'héberge au palazzo Venezia avec Antonio Canova.

Raffaello épouse la fille de son maître, puis il visite Naples en 1790. La cour lui offre un salaire de 600 ducats, qu'il décline, et ensuite, en 1793, il accepte l'invitation de Ferdinand III de Toscane pour vivre à Florence et en 1794, il part s'installer dans la ville pour enseigner la technique de la gravure sur bois à l'Académie du dessin de Florence, où étudient les sculpteurs Lorenzo Bartolini et Giovanni Duprè.

Il reproduit les fresques du Vatican de Raphaël et la Cène de Léonard de Vinci.

À sa mort, il est enterré dans l'église San Martino a Montughi[3] et, dans la nef gauche de Santa Croce de Florence, se trouve le cénotaphe élevé en son honneur par Odoardo Fantacchiotti en 1854, financé par ses anciens élèves.

  • Poésie et Théologie, d'après Raphaël
  • Aurora, d'après L'Aurore, de Guido Reni, fresque du plafond du palais Parravicini Rospigliosi (1613–1614, Rome), 281 × 700 cm
  • Transfiguration, d'après Raphaël, commencé en 1795 (finie en 1812 à la suite des autres commandes qu'il reçut)
  • Madonna del cardellino, gravure d'après Raphaël, 1814.
Plaque commémorative à Florence, honorant Pietro Benvenuti et Raffaello Morghen.

La ville de Florence a rendu hommage à Raffaello Morghen en fixant dans la via degli Alfani une plaque commémorative.

Notes et références

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  1. Suivant les ouvrages de référence (voir biblio).
  2. [1]
  3. Via Stibbert à Florence.

Bibliographie

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  • Giacomo Gnaccarini, « Raffaele Morghen », in L'Omnibus Pittoresco, n° 36 du , p. 361-362
  • Les Nouvelles recherches bibliographiques pour servir de Supplément au Manuel du libraire et de l'amateur de livres 2: pour servir de supplément au Manuel du libraire et de l'amateur par M. Brunet par Charles Nodier, Jacques-Charles Brunet, Publié par Silvestre, 1834 [2]
  • Fonds du Château de Versailles et de Trianon, ouvrage INV.GRAV 9022 [3]
  • Fulbert de Chartres, précurseur de l'Europe médiévale ?: millénaire de Fulbert, 1006-2006 par Michel Rouche, Pierre Riché, Claude Genin, Edouard Jeauneau [4]

Liens externes

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