NGC 1667

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NGC 1667
Image illustrative de l’article NGC 1667
La galaxie spirale intermédiaire NGC 1667
Données d’observation
(Époque J2000.0)
Constellation Éridan
Ascension droite (α) 04h 48m 37,1s[1]
Déclinaison (δ) −06° 19′ 12″ [1]
Magnitude apparente (V) 12,1[2]
12,8 dans la Bande B[2]
Brillance de surface 12,47 mag/am2[2]
Dimensions apparentes (V) 1,4 × 1,0[2]
Décalage vers le rouge 0,015257 ± 0,000012[1]
Angle de position 20°[2]

Localisation dans la constellation : Éridan

(Voir situation dans la constellation : Éridan)
Astrométrie
Vitesse radiale 4 574 ± 4 km/s [1]
Distance 66,98 ± 4,69 Mpc (∼218 millions d'al)[1]
Caractéristiques physiques
Type d'objet Galaxie spirale intermédiaire
Type de galaxie SAB(r)c[1] SBc[2] SBc?[3]
Dimensions environ 24,57 kpc (∼80 100 al)[1],[a]
Découverte
Découvreur(s) Édouard Stephan[3]
Date [3]
Désignation(s) NGC 1689
PGC 16062
MCG -1-13-13
IRAS 04461-0624[2]
Liste des galaxies spirales intermédiaires

NGC 1667 est une galaxie spirale intermédiaire (barrée ?) située dans la constellation de l'Éridan. Sa vitesse par rapport au fond diffus cosmologique est de 4 542 ± 4 km/s, ce qui correspond à une distance de Hubble de 67,0 ± 4,7 Mpc (∼219 millions d'al)[1]. Elle a été découverte par l'astronome français Édouard Stephan en 1884. Cette galaxie a aussi été observée par l'astronome américain Lewis Swift le et elle a été ajoutée au New General Catalogue sous la cote NGC 1689[3].

NGC 1667 est une galaxie active de type Seyfert 2 et elle présente une large raie HI. C'est aussi une galaxie lumineuse dans l'infrarouge (LIRG)[1]. Dans la bande K infrarouge, NGC 1667 présente une barre centrale de 7,5 secondes d'arc dont l'ellipticité maximale est de 0,40. L'angle de position de celle-ci est de 9°[4].

À ce jour, huit mesures non basées sur le décalage vers le rouge (redshift) donnent une distance de 45,362 ± 17,408 Mpc (∼148 millions d'al)[5], ce qui est à l'intérieur des valeurs de la distance de Hubble. Notons cependant que c'est avec la valeur moyenne des mesures indépendantes, lorsqu'elles existent, que la base de données NASA/IPAC calcule le diamètre d'une galaxie et qu'en conséquence le diamètre de NGC 1667 pourrait être d'environ 36,3 kpc (∼118 000 al) si on utilisait la distance de Hubble pour le calculer.

NGC 1667 par le télescope spatial Hubble

Trou noir supermassif[modifier | modifier le code]

Selon un article publié en et basé sur les mesures de luminosité de la bande K de l'infrarouge proche du bulbe de NGC 3227, on obtient une valeur de 107,8 (63 millions de masses solaires) pour le trou noir supermassif qui s'y trouve[6].

Une étude réalisée en auprès de 90 galaxies de type Seyfert 2 utilisant la dispersion des vitesses a permis d'estimer la masse des trous noirs supermassifs centraux de celles-ci. Pour NGC 1667, la masse du trou noir est égale à 76 × 106  (107,88)[7].

Selon une autre étude publiée en et basée sur la vitesse interne de la galaxie mesurée par le télescope spatial Hubble, la masse du trou noir supermassif au centre de NGC 1667 serait comprise entre 100 et 290 millions de [8].

Selon un autre article publié en , plusieurs études de la dispersion des vitesses dans la région centrale ont permis d'estimer sa masse à 7,59 × 107  (107,88)[9].

Selon les auteurs d'un article publié en , la connaissance de la masse d'un trou noir central et du taux d'accrétion par celui-ci permet d'estimer le taux de formation d'étoiles dans la région centrale des galaxies de type Seyfert. Ce taux pour NGC 1667 serait à l'intérieur et à l'extérieur d'un rayon de 1 kpc respectivement de 0,54 /an et de 7,8 /an [10].

Supernova[modifier | modifier le code]

La supernova SN 1986N a été découverte dans NGC 1667 le par l'astrophysicien Carlton R. Pennypacker de l'université de Californie à Berkeley. Cette supernova était de type Ia[11].

Groupe de NGC 1667[modifier | modifier le code]

NGC 1667 est la galaxie la plus brillante d'un groupe de galaxies qui porte son nom. Outre NGC 1667, le groupe de NGC 1667 comprend au moins huit autres galaxies : NGC 1645, NGC 1659, IC 387, IC 2097, IC 2101, MCG -1-13-12, PGC 15779 et PGC 16061[12].

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Diamètre dans la bande RC3 D_0 (blue).

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h et i (en) « Results for object NGC 1667 », NASA/IPAC Extragalactic Database (consulté le ).
  2. a b c d e f et g « Les données de «Revised NGC and IC Catalog by Wolfgang Steinicke», NGC 1600 à 1699 », sur astrovalleyfield.ca (consulté le )
  3. a b c et d (en) Courtney Seligman, « Celestial Atlas Table of Contents, NGC 1667 » (consulté le ).
  4. John S. Mulchaey, Michael W. Regan et Arunav Kundu, « The Fueling of Nuclear Activity. I. A Near-Infrared Imaging Survey of Seyfert and Normal Galaxies », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 110, no 2,‎ , p. 299-319 (DOI 10.1086/313005, Bibcode 1997ApJS..110..299M, lire en ligne [PDF])
  5. « Your NED Search Results, Distance Results for NGC 1667 », sur ned.ipac.caltech.edu (consulté le )
  6. X.Y. Dong et M.M. De Robertis, « Low-Luminosity Active Galaxies and Their Central Black Holes », mars, vol. 131#3,‎ the astronomical journal, p. 1236-1252 (DOI 10.1086/499334, Bibcode 2006AJ....131.1236D, lire en ligne)
  7. W. Bian et Q. Gu, « The Eddington Ratios in Seyfert 2 Galaxies with and without Hidden Broad-Line Regions », The Astrophysical Journal, vol. 657, no 1,‎ , p. 159-166 (DOI 10.1086/510708, Bibcode 2007ApJ...657..159B, lire en ligne [PDF])
  8. A. Beifiori, M. Sarzi, E.M. Corsini, E. Dalla Bontà, A. Pizzella, L. Coccato et F. Bertola, « UPPER LIMITS ON THE MASSES OF 105 SUPERMASSIVE BLACK HOLES FROM HUBBLE SPACE TELESCOPE/SPACE TELESCOPE IMAGING SPECTROGRAPH ARCHIVAL DATA », The Astrophysical Journal, vol. 692#1,‎ , p. 856-868 (DOI 10.1088/0004-637X/692/1/856, lire en ligne)
  9. Andrea Marinucci, Stefano Bianchi, Fabrizio Nicastro, Giorgio Matt et Andy D. Goulding, « The Link between the Hidden Broad Line Region and the Accretion Rate in Seyfert 2 Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 748, no 2,‎ , p. 10 pages (DOI 10.1088/0004-637X/748/2/130, Bibcode 2012ApJ...748..130M, lire en ligne [PDF])
  10. Aleksandar M. Diamond-Stanic et Rieke, « The Relationship between Black Hole Growth and Star Formation in Seyfert Galaxies », The Astrophysical Journal, vol. 746, no 2,‎ , p. 14 pages (DOI 10.1088/0004-637X/746/2/168, Bibcode 2012ApJ...746..168D, lire en ligne [PDF])
  11. (en) « Other Supernovae images » (consulté le )
  12. A.M. Garcia, « General study of group membership. II - Determination of nearby groups », Astronomy and Astrophysics Supplement Series, vol. 100 #1,‎ , p. 47-90 (Bibcode 1993A&AS..100...47G)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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