Luis Mariano

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Luis Mariano
Luis Mariano
Informations générales
Nom de naissance Mariano Eusebio González y García
Naissance
Irun, Guipuscoa, Espagne
Décès (à 55 ans)
Paris, France
Activité principale Chanteur
Activités annexes Acteur
Genre musical opérette
Années actives 1943 - 1969
Site officiel luismariano.com

Mariano Eusebio González y García, dit Luis Mariano, né le à Irun (province de Guipuscoa, Espagne) et mort le à Paris, est un ténor et chanteur d’opérette basque espagnol, qui a connu une très grande popularité en Amérique latine, en France, en Espagne et au Québec. Outre l'espagnol et le français, il parlait couramment le basque, sa langue maternelle, et a toujours assumé ses origines basques.

Il accède à la célébrité en 1945 grâce à La Belle de Cadix, opérette de Francis Lopez ou encore Le Chanteur de Mexico. Il devient alors, à la scène comme au grand écran, le « prince de l’opérette ».

Il vécut la majeure partie de sa vie en France et sa tombe au cimetière d’Arcangues est encore visitée et fleurie par ses fans plus de quarante ans après sa mort[1].

Biographie

Origines

Mariano Eusebio González y García est le fils de Mariano González, garagiste mécanicien et de la señora Gregoria, brodeuse à domicile qui, par superstition du nombre 13, demande à son mari de falsifier le jour de naissance de l'enfant () par le jour précédent. Le couple a aussi une fille, María Luisa, née le , et qui sera comme son frère placée sous la protection mariale, en la prénommant Maria. Jusqu’au décès de l'artiste, peu de personnes connaîtront la date exacte de sa naissance, sa mère falsifiant une nouvelle fois celle-ci en 1936 grâce à un fonctionnaire irunais qui inscrit sur les papiers du jeune homme la date du afin de lui permettre d’échapper à la conscription[2].

Lorsque la Première Guerre mondiale éclate, les González se réfugient à Bordeaux, chez leurs cousins Cortijo, de 1916 à 1921, le jeune Luis étant enrôlé d’office dans la chorale de l’école maternelle. La famille se réinstalle ensuite à Irun où son père reprend un petit garage sous franchise Citroën. Le jeune Luis Mariano est inscrit à l'école des Pères français de Saint-Jean-Baptiste de la Salle de Saint-Sébastien où il se révèle doué pour le dessin. Parallèlement à la scolarité de 1926 à 1935 dans cette école chrétienne, il est inscrit à 14 ans à la chorale Irungo Atsegina et à 18 ans dans l’Orphéon Donostiarra de Saint-Sébastien, chœur mixte où, vu ses capacités vocales et sa tessiture, il est le ténor soliste.

Lors de la guerre civile espagnole, la maison des González est incendiée par les bombardements franquistes, aussi se réfugient-ils à Hendaye puis Sare et enfin Bordeaux où s’est formée une petite communauté d’Espagnols qui ont fui la misère. Son père y devient chauffeur de taxi et veilleur la nuit et sa mère fait quelques ménages et des travaux de couture à domicile[3]. Luis est attiré par le dessin, rêvant à une carrière d’architecte-décorateur mais le chant prend une place croissante dans sa vie. De 1937 à 1939 il est deuxième ténor dans le groupe vocal Eresoinka avec lequel il chante dans toutes les capitales européennes (salle Pleyel, Chaillot et opéra de Paris, Bruxelles, Amsterdam et Londres) au profit des résistants basques et espagnols. Avec ce groupe, Luis enregistre pour la première fois sa voix en 1937, en participant à l’édition d’un disque de chansons populaires[4]. Pour gagner quelques sous, il va faire la plonge au cabaret Le Caveau des Chartrons jusqu’au jour où le chef d’orchestre du cabaret, Fred Adison, découvre que Luis a « une voix d’or »[5]. Il passe alors directement en salle où ses prestations enflamment le public et se produit dans le célèbre orchestre de tangos de Raphaël Canaro. En , la guerre met fin à ses contrats de chanteur d’orchestre, si bien qu’il passe avec succès le concours d’entrée du conservatoire de Bordeaux en classe de chant. Son directeur, Gaston Poulet, notera sur le grand registre du Conservatoire : « Je viens d'entendre un type formidable : il se nomme Gonzalez[6] ». À Bordeaux, le Gaston Poulet lui fait rencontrer la cantatrice Jeanine Micheau qui lui prédit un grand avenir et l’incite à travailler sa voix.

Débuts

En 1941, Luis s’inscrit à l’école des beaux-arts de Bordeaux pour échapper au travail obligatoire en Allemagne. C’est à cette époque qu’il rencontre Jeanne Lagiscarde, gérante d’un magasin de disques de Bordeaux. Cette femme influente dans les milieux artistiques de la ville prend en main la carrière du jeune Mariano et le persuade de tenter sa chance à Paris[7]. En , Luis Mariano quitte le Conservatoire de Bordeaux, se rend à Paris muni d’une lettre d’introduction de Jeanine Micheau et va recevoir des leçons du grand ténor basque, le maestro Miguel Fontecha et ceux d’interprétation théâtrale de Maurice Escande. Fontecha lui faisant comprendre qu’être chanteur d’opéra exige une ascèse que Mariano ne se sent pas capable de suivre, il l’incite à devenir chanteur de bel canto et lui enseigne cette technique de chant dans la plus pure tradition lyrique italienne, se caractérisant par la beauté du son et la recherche de la virtuosité.

Luis Mariano remonte sur la scène du palais de Chaillot en décembre 1943, cette fois dans le rôle d’Ernesto de Don Pasquale (au côté de Vina Bovy et Gilbert Maurin), ses roucoulades lui valant un triomphe. En attendant le résultat d’une audition à l’opéra comique, il chante dans des spectacles de variété à la radio. Il commence à être connu.

En 1943, il apparaît dans le film L’Escalier sans fin aux côtés de Madeleine Renaud et de Pierre Fresnay. Le jeune Luis González y chante Seul avec toi, un titre signé Loulou Gasté.

C’est en 1944 que Luis González devient Luis Mariano, comme en témoignent la presse et les affiches de l’époque. La « légende marianiste » veut que la chanson Ramón, créée par Betty Spell et popularisée par le chanteur Andrex, ait été pour beaucoup dans son changement de nom. La chanson comporte en effet le refrain « Il s’appelait Ramon y Gonzales y Cordoba », risquant de susciter de mauvais jeux de mots avec le nom du jeune ténor[8].

En 1945, Luis enregistre ses premiers disques : Amor Amor et Besame mucho. En avril, il se produit au Théâtre de Chaillot avec la cantatrice sud-américaine Carmen Torres. En novembre de la même année, toujours à Chaillot, il partage l’affiche avec Édith Piaf et Yves Montand. Il participe à Paris à des concerts organisés par la revue Galeria au profit des Républicains espagnols[réf. nécessaire][9].

Luis fait la connaissance de Francis Lopez, Raymond Vincy et Émile Audiffred. En , il crée leur première opérette La Belle de Cadix, qui devait décider de sa carrière ( au théâtre du Casino Montparnasse). Prévue pour être produite six semaines, La Belle de Cadix va tenir l’affiche pendant plus de cinq ans. Le disque qui est tiré de l’Opérette et qui comprend le titre Maria Luisa fait exploser les ventes : 1 250 000 exemplaires seront vendus. Pathé-Marconi est obligé de réaménager ses chaînes de production pour faire face à la demande[10].

Consécration

La popularité de Luis Mariano grandit rapidement. Pendant une dizaine d’années, il domine le monde de la chanson et de l’opérette. On l’entend notamment dans Fandango (1949). Le point culminant de sa carrière peut se situer en 1951-1952, années du Chanteur de Mexico et du film Violettes Impériales. Au théâtre, outre Le Chanteur de Mexico (1951), il triomphe dans Andalousie (1947) et Chevalier du Ciel (1955).

Pour le cinéma, de 1945 à 1958, Mariano joue dans une vingtaine de films qui sont traduits dans de nombreuses langues. Parallèlement il donne des récitals dans le monde entier : États-Unis, Canada, Amérique du Sud, où partout une foule énorme l’attend dès sa descente de l’avion ou du bateau. Lorsqu’il arrive en Uruguay, on craint le pire, tellement le mouvement de masse populaire déclenché par son arrivée est important. Sur le port de Montevideo, 60 000 fans ont fait le déplacement pour le voir descendre du transatlantique et 100 000 personnes seront présentes au concert qu’il donne dans la capitale de l’Uruguay. Au Mexique, ce sont 160 000 fans qui l’acclameront dans le stade de Mexico[11].

Luis Mariano aux côtés d'Annie Cordy lors de la répétition de Visa pour l'Amour au Théâtre du Capitole de Toulouse en 1964.

En 1957 et 1959, Mariano accompagne la caravane du cirque Pinder sur les routes de France, puis il se produit à l’Olympia.

Les années 1958-1960 marquent un certain tournant dans la carrière de Mariano. Les yéyés envahissent les ondes et les écrans de télévision. Mariano a toujours autant de succès sur les théâtres d’opérettes : Le Secret de Marco Polo (1959), Visa pour l’amour (« véritable jouvence pour l’artiste »), le Prince de Madrid (1967), sont de véritables succès.

Signalons toutefois une tournée triomphale en Roumanie (1966), et l’enregistrement d’un disque de chansons espagnoles et d’un disque de chansons napolitaines. En province, il faisait des reprises très remarquées du Chanteur de Mexico et de La Belle de Cadix (pour le vingtième anniversaire de cette création).

Tombe de Mariano à Arcangues.

En , il assure la création de La Caravelle d’or au théâtre du Châtelet, mais ayant contracté une maladie, probablement une hépatite mal discernée, mal jugulée, il abandonne son rôle au bout de quelques mois après un malaise sur scène.

Mort

Il meurt des suites de cette maladie le d’une hémorragie cérébrale à l’hôpital de la Salpêtrière à Paris.

Il était titulaire de diverses décorations, dont l’ordre espagnol d’Isabelle la Catholique.

Vie sentimentale

Luis Mariano n’a jamais été marié. À 16 ans il tombe amoureux d’une jeune Basque d’Irun, Maria-Pilar Eguiluz qui est déjà engagée et dont le fiancé, soldat, ne reviendra jamais du front. Maria-Pilar restera célibataire jusqu’à sa mort en 2004 à 87 ans[12]. Selon Patxi Lacan, homme de confiance et chauffeur de Mariano, on connaît deux femmes au ténor : Martine Carol à partir de 1948[13] et Carmen Sevilla à partir de 1950. Il demande cette dernière en mariage, mais elle refuse, se sentant trop jeune pour sacrifier sa carrière[14].

Après 1953, on ne connaît plus de femme dans la vie de l’artiste. Des rumeurs circulent sur ses préférences homosexuelles mais elles sont démenties par des proches de l’artiste comme le comédien et peintre Guy-Pierre Geneuil[15]. Christophe Mirambeau a cependant révélé dans sa biographie Saint Luis que « Carmen Sevilla ne voulait pas avoir de relations avec un monsieur dont elle savait qu’il était homosexuel » et que Mariano aurait eu une aventure masculine avec un soldat, ce qui vaut au biographe la rancœur tenace des marianistes[16]. Un autre biographe, Henry-Jean Servat prétend dans son livre Luis Mariano, les mélodies du bonheur paru en 2013 : « Mariano était gay[17]. »

L’ancien agent artistique Dominique Besnehard affirme, au détour d’une réponse sur l’homosexualité dans les milieux artistiques, publiée en , que « Luis Mariano avait une garçonnière pour garçons et [que] tout le métier le savait[18]. »

Postérité

En 1952, Luis Mariano acquiert au Vésinet (dans la Seine-et-Oise, aujourd’hui les Yvelines) une villa des années 25, au 86 boulevard Carnot[19]. Il la baptise Magreluma, nom composé de la première syllabe du prénom de chaque habitant : « Ma » pour son père, « Gre » pour sa mère, « Lu » pour lui-même et « Ma » pour sa soeur. Il y habite jusqu'à sa mort. La villa s'appelle aujourd'hui « Les Lionceaux ».

En 1960, il fait construire une maison à Arcangues, au bout du chemin de Larrebidea, l’hacienda Marianoko Etxea (« maison de Mariano » en basque), ferme avec trente vaches – certaines portaient le prénom de ses partenaires de scène et de cinéma : Carmen (Sevilla), Ludmilla (Tchernia), Martine (Carol) ou Annie (Cordy) – et vingt hectares de prairie. Cette propriété est entretenue par François Lacan, dit Patxi (prononcer « Patchi »), fidèle secrétaire, homme de confiance et chauffeur de Mariano (de 1949 à 1970).

Selon le testament de Luis Mariano rédigé en 1968, Patxi et sa femme Françoise Lacan jouissent de l’usufruit jusqu’à leur mort tandis que leur fils aîné, Mariano Lacan (adopté en 1967 par le chanteur — en adoption simple — qui voulait assurer sa succession et l’avenir de cette famille amie) en est le propriétaire[1]. Bien que l’héritage soit modeste (1 000 euros par an de royalties, Luis Mariano n’étant qu’interprète et ses films appartenant à Canal+ et à René-Château), il ne suffit pas à entretenir l’hacienda et est source de conflits. Patxi Lacan a en effet cédé des bouts de terrain, puis la ferme en 2005 mais veut conserver les biens du chanteur. Mariano Lacan, qui n’a découvert qu’en 2002 être l’unique héritier légal du ténor, souhaite au contraire faire fructifier le patrimoine artistique du chanteur, prêtant pour trente ans les archives au futur musée Luis Mariano à Irun, sa ville natale[20].

L’office du tourisme d’Arcangues expose le buste en bronze de Mariano sculpté par Paul Belmondo[21].

Les roucoulades et les mélodies ensoleillées de Luis Mariano ont favorisé les déplacements vers l’Espagne, ce pays du soleil dont il entonnait la louange, mais elles suscitent désormais moins d’enthousiasme de la part de nombreux programmateurs d’émissions de radio qui les trouvent passées de mode[22]. Cependant des chanteurs lyriques comme Roberto Alagna, Maria Callas, Cécilia Bartoli ou Rolando Villazón vouent au ténor une grande admiration (notamment pour sa technique du bel canto et du rubato). Quant aux chanteurs de variété comme Florent Pagny ou Nolwenn Leroy, ils lui rendent hommage lors du dixième numéro de La fête de la chanson française[23].

Œuvre

Opérettes

La musique des opérettes créées par Luis Mariano est de Francis Lopez, à l’exception de celle de Chevalier du ciel composée par Henri Bourtayre.

Films

Quelques succès

  • L'amour est un bouquet de violettes
  • Andalucia mia
  • Acapulco (de l’opérette le Chanteur de Mexico)
  • Maria-Luisa (de l’opérette la Belle de Cadix)
  • Granada
  • J’ai dans mon cœur une chanson
  • España (de l’opérette le Prince de Madrid)
  • La vie est là
  • Mattinata
  • Mayoumba
  • Je chante pour toi que j’aime (du film Histoire de chanter)
  • Le ciel luisait d’étoiles (de l’opéra Tosca)
  • Mélodie pour toi (du film Cargaison clandestine)
  • Prière péruvienne
  • Cavalier du grand retour (reprise de Gilbert Bécaud)
  • Plus je t’entends (reprise à Alain Barrière)
  • Oublie-moi
  • Mexico
  • La Belle de Cadix
  • Rossignol de mes amours
  • Olé toréro
  • Visa pour l’amour (avec Annie Cordy)
  • Quand on est deux amis (avec Albert Pierjac)
  • Il est un coin de France - 1957
  • Le Charme de Dolorès
  • Maman la plus belle du monde
  • Marco Polo (de l’opérette le Secret de Marco Polo)
  • Le Voyageur sans étoile (reprise du grand prix du Coq d’or 1961 créée par John William)
  • Combien de nuits (Tonight de l’opéra West Side Story)
  • Un train bleu dans la nuit
  • Si tu voulais ( Just Yesterday )
  • Alma llanera
  • Maïte
  • Mon bonheur s'est enfui
  • Par delà (Al dil là)

Notes et références

  1. a et b Marie-Christine Morosi, « Chez Luis Mariano, à Arcangues », sur Le Point, 21 août 2013..
  2. Christophe Mirambeau, Saint-Luis, Éditions Flammarion, , p. 37..
  3. María Santos Saínz, François Guillemeteaud, Les Espagnols à Bordeaux et en Aquitaine, Éditions Sud Ouest, , p. 239..
  4. Jean-Bernard Cahours d'Aspry, Musiciens au Pays Basque, Atlantica, , p. 10..
  5. Philippe Salquain, « Luis Mariano, la légende basque », hors-série de l'hebdomadaire La Semaine du Pays basque, 2010, p. 26.
  6. Philippe Salquain, op. cit., p. 25.
  7. Christophe Mirambeau, op. cit., p. 67.
  8. Christophe Mirambeau, op. cit., p. 69.
  9. Charles Tella (Charles Tella (neveu du peintre) créateur du site tella) (photogr. Charles Tella), « Tella et les artistes », sur www.tella-garcia.com, (consulté le )
  10. Philippe Salquain, op. cit., p. 30.
  11. Philippe Salquain, op. cit., p. 33.
  12. Jacques Rouhaud et Patxi, Luis Mariano, une vie, éditions Sud-Ouest, 2006, p. 20-21.
  13. Jacques Rouhaud et Patxi, op. cit., p. 79, 170.
  14. Jacques Rouhaud et Patxi, op. cit., p. 104, 114, 147.
  15. Jacques Rouhaud et Patxi, op. cit., p. 214.
  16. Sylvain Cottin, « Arcangues (64) : la dépouille de Luis Mariano transférée en terre « gay friendly » ? », sur Sud Ouest, .
  17. « La première pop star de l'après-guerre », sur Le Parisien, .
  18. Pauline Delassus (journaliste) et Dominique Besnehard, « Tout tourne autour de l'agent », Parismatch.com,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  19. Alain-Marie Foy, Le Vésinet en chemins, Société d'histoire du Vésinet, 2e édition - 2012, 143 p. (ISBN 978-2-9508691-1-1), page 39
  20. Lena Lutaud, « Luis Mariano, un héritage modeste mais très disputé », sur Le Figaro, .
  21. Anita Buttez, « Luis Mariano : “Sa voix extraordinaire est éternelle !” », sur France Dimanche, .
  22. Hervé Poutet, Images touristiques de l'Espagne. De la propagande politique à la promotion touristique, Éditions L'Harmattan, , p. 3..
  23. « La chanson française fait la fête ! », sur Le Point, .

Voir aussi

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Bibliographie

En français :

  • Luis Mariano, La chanson de ma vie, Bibliothèque France-Soir, 1950
  • Jacques Rouhaud et Patchi Lacan, Luis Mariano : une vie, éditions Sud Ouest, 2006
  • Christophe Mirambeau, Saint Luis, Flammarion, 2004
  • Daniel Ringold, Philippe Guiboust, Patchi Lacan, Luis Mariano, le Prince de lumière, s.l. [Paris] Musique-Éditions TF1, 1995
  • Jean-Louis Chardans, J’ai connu un prince, La Table ronde, Paris, 1976
  • René Château, Luis Mariano, La Mémoire du cinéma français/René Château, Paris, 1995
  • Henry-Jean Servat, Luis Mariano, les mélodies du bonheur, Hors-Collection, 2013
  • Christian Cadoppi, Regards sur Luis Mariano, Edilivre, 2014
  • Serge Airoldi, « Dans la maison-mémoire de Luis », dans Le Festin, été 2018, no 106, p. 46-51

En espagnol :

  • Alberto López Echevarrieta, Luis Mariano entre el cine y la opereta, 1995

Article connexe

Liens externes