Louis II de Bourbon-Condé
Titre
–
(39 ans, 11 mois et 15 jours)
Prédécesseur | Henri II de Bourbon-Condé |
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Successeur | Henri-Jules de Bourbon-Condé |
Titulature |
Duc de Bourbon Duc de Montmorency Duc d'Enghien Prince de Condé Prince du sang Duc de Bellegarde Duc de Fronsac Duc de Châteauroux Comte de Sancerre Comte de Charolais Seigneur de Chantilly |
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Dynastie | Maison de Condé |
Distinctions |
Grand maître de France Pair de France |
Autres fonctions |
Lieutenant-général Gouverneur du Berry |
Surnom | Le « Grand Condé » |
Naissance |
Paris, Royaume de France |
Décès |
(à 65 ans) Fontainebleau, Royaume de France |
Père | Henri II de Bourbon-Condé |
Mère | Charlotte-Marguerite de Montmorency |
Conjoint | Claire-Clémence de Maillé |
Enfants | Henri-Jules de Bourbon-Condé |
Religion | Catholicisme |
Louis II de Bourbon-Condé dit le Grand Condé, d'abord désigné par le titre de duc d'Enghien, né le à Paris et mort le à Fontainebleau[1], fils d'Henri II de Bourbon-Condé , est un prince du sang français, issu comme Louis XIV de Charles IV de Bourbon (1489-1537), leur ancêtre commun.
Général à la fin de la guerre de Trente Ans, vainqueur des Espagnols à 21 ans à Rocroi (1643), c'est un des leaders de la Fronde des princes contre le cardinal Mazarin au début des années 1650, et il se met ensuite un moment au service de l'Espagne avant de rentrer en France, gracié par Louis XIV.
Il porte de nombreux titres : premier prince du sang, pair de France, prince de Condé, duc de Bourbon, duc d'Enghien, duc de Montmorency, duc de Châteauroux, duc de Bellegarde, duc de Fronsac, ], comte de Sancerre (1646-1686), comte de Charolais et a détenu la fonction de gouverneur du Berry.
Biographie
Origines familiales et formation
Charles IV de Bourbon est le grand-père d'Henri IV, grand-père de Louis XIV, et d'Henri Ier de Bourbon-Condé, grand-père de Louis II de Bourbon-Condé.
Du fait de la proximité des deux lignées, le père de Louis II, Henri II (1588-1646), a été héritier présomptif d'Henri IV de 1596 à 1601, date de la naissance de Louis XIII. Dans les années 1620, Henri II détient notamment la fonction de gouverneur du Berry, dont Louis II héritera à sa mort.
Sa mère, Charlotte-Marguerite de Montmorency (1594-1650), est la petite-fille du connétable Anne de Montmorency. En 1629, après qu'elle a donné naissance à un second fils, Armand, son mari part pour son gouvernement du Berry, en emmenant Louis.
Celui-ci, qui a jusque là été éduqué assez sévèrement par des précepteurs à l'hôtel de Condé, poursuit ses études au collège des jésuites de Bourges.
En 1640, son père le fait entrer dans l'armée et il participe au siège d’Arras.
Des fiançailles politiques avec la nièce de Richelieu (1633-1641)
Un projet de mariage est élaboré dès le début des années 1630 entre le prince du sang Louis II, qui est assez proche du trône de France jusqu'à la naissance de Louis XIV, et la nièce du cardinal de Richelieu, Claire-Clémence de Maillé (1628-1694), fille d'Urbain, marquis de Brézé. Les fiançailles ont lieu en 1633, entre deux enfants de 12 et 5 ans.
Pour Henri II de Bourbon-Condé, Claire-Clémence doit apporter une dot considérable, en contrepartie d'un degré de noblesse sans commune mesure avec celui des Condé.
Pour Richelieu, c'est la perspective de devenir l'oncle de la reine de France. En effet, le mariage de Louis XIII, né en 1601, et d'Anne d'Autriche, est encore dépourvu de descendance. Il y a un seul héritier présomptif avant Henri II, puis Louis II : le frère de Louis XIII, Gaston d'Orléans, dont la situation matrimoniale est mauvaise (premier mariage (1626) sans héritier mâle ; second mariage (1632) conclu sans l'autorisation du roi).
Malgré le changement de situation dû aux naissances royales de Louis XIV (1638), puis de Philippe d'Orléans (1640), le mariage est réalisé en 1641, alors que les deux fiancés (20 et 13 ans) n'ont aucun attrait l'un pour l'autre.
Général au service de la France (1643-1648)
Le duc d'Enghien montre dans la carrière militaire un génie précoce[2]
En 1643, à l'âge de 21 ans, il reçoit le commandement honorifique de l'armée de Picardie, sous les ordres de François de L'Hospital. Il s'agit de barrer la route à l'armée du roi d'Espagne Philippe IV, qui envahit la France à partir des Pays-Bas espagnols.
Le , cinq jours après la mort de Louis XIII, il remporte avec héroïsme l'éclatante victoire de Rocroi, brisant ainsi la réputation d'invincibilité des tercios. Ce très jeune général est comparé dans toute l'Europe comme un égal de César et d'Alexandre[3].
Il est ensuite envoyé sur le Rhin, aux côtés de Turenne. Il bat les Allemands à Fribourg, puis remporte avec Turenne la bataille d'Alerheim en 1645 contre Franz von Mercy. En 1646, il s'empare de Dunkerque.
Fin décembre 1646, à la mort de son père, il devient le 4e prince de Condé.
Envoyé en Catalogne, il ne réussit pas à prendre Lérida ; mais il remporte bientôt en Artois la victoire de Lens sur l'archiduc Léopold-Guillaume qui amène la paix avec les Habsbourg d'Autriche en 1648 (traité de Münster), tandis que la guerre franco-espagnole continue.
La période de la Fronde
Pendant les troubles de la Fronde, il adopte une attitude ambiguë. Il défend d'abord le parti de la cour, la régence durant la minorité de Louis XIV étant assumée par sa mère Anne d'Autriche, secondée par le cardinal Mazarin, premier ministre, puis il prend parti contre Mazarin qu'il appelle « le faquin écarlate ». Son soutien à la reine mère Anne d'Autriche permet d'abord la signature de la paix de Rueil. Néanmoins, en 1649, par rivalité avec Mazarin qu'il considère comme un usurpateur étranger, il sympathise avec la cause de la Fronde. Remportant toutes les batailles entre 1643 à 1648, il réclame pour lui l’amirauté et pour ses amis tous les postes de responsabilité dans l’armée[3]. Le , lui, son frère le prince de Conti et son beau-frère le duc de Longueville sont jetés en prison par la reine-régente, qui veut refréner ses ambitions, où ils subissent une détention de treize mois.
Le , devant l'union des Frondes, Mazarin s'enfuit et libère les princes. Condé prend la tête de la Fronde des princes, malgré la majorité de son grand cousin, Louis XIV. Il négocie avec le roi Philippe IV d'Espagne et le Lord Protecteur anglais, Oliver Cromwell. Il lève des troupes, marche sur Paris. Contre lui, Louis XIV âgé de 14 ans réussit à gagner Turenne qui prend la tête des troupes royales et défait le prince à la bataille de Bléneau le , à Étampes en mai puis au faubourg Saint-Antoine à Paris. La duchesse de Montpensier, Anne-Marie-Louise d'Orléans (la Grande Mademoiselle), fait tirer les canons sur les troupes royales pour permettre à son cousin de se réfugier dans Paris.
Au service de l'Espagne (1654-1659)
Passé au service de l'Espagne, Condé est battu par Turenne en août 1654 lors de la bataille du secours d'Arras, vainqueur lors du siège de Valenciennes, et de nouveau battu en 1658 à la bataille des Dunes.
Le traité des Pyrénées de 1659 lui assure le pardon royal, proclamé à Aix-en-Provence, peu avant le mariage de Louis XIV et de l'infante Marie-Thérèse d'Autriche.
Retour en grâce à partir de 1659
La guerre s'étant rallumée entre la France et l'Espagne, Condé retrouve un commandement dans les armées du roi. Dans le contexte de la guerre de Dévolution, il prend le comté de Bourgogne (actuelle Franche-Comté) aux Habsbourg d'Espagne au terme d'une campagne de trois semaines en 1668.
Le , il reçoit durant trois jours Louis XIV? alors âgé de 33 ans et les 3 000 membres de la Cour de Versailles dans son château de Chantilly : il fait donner une fête fastueuse et des banquets somptueux organisés par François Vatel pour se réconcilier avec le roi et obtenir sa grâce et ses faveurs, ce qu'il obtient, le roi ayant besoin de son soutien.
Il combat à nouveau aux côtés des armées royales de Turenne lors de la guerre de Hollande, en 1672, où il bat le Guillaume III d'Orange-Nassau à la bataille de Seneffe en 1674, puis passe en Alsace pour défendre cette province contre Raimondo Montecuccoli, généralissime des armées de l'empire germanique après la mort de Turenne en 1675.
Le roi le reçoit en grande pompe à Versailles, en haut du grand escalier de marbre, au milieu de toute la cour. Condé, perclus de rhumatismes, a de la peine à monter et fait un peu attendre Louis XIV. Alors qu'il présente des excuses, le roi lui dit avec politesse : « Mon cousin, quand on est chargé de lauriers comme vous, on ne peut marcher que difficilement ».
Dernières années à Chantilly
Il finit sa vie dans son château de Chantilly, entouré de musiciens et de poètes, cultivant les lettres et conversant avec Racine et Boileau. Son fils Henri Jules de Bourbon lui succède comme 5e prince de Condé et 4e duc d'Enghien.
Toute sa vie, Louis de Condé a été l'âme du parti libertin. Voltaire lui reproche comme un signe de sénilité sa conversion au parti dévot les deux dernières années de sa vie[4]. En effet, signe non-équivoque de cette conversion, Jacques-Bénigne Bossuet prononce sur son cercueil une oraison funèbre — un chef-d'œuvre du genre (Oraison funèbre de très haut et très puissant prince Louis de Bourbon).
Famille
Ascendance
32. François de Bourbon-Vendôme | |||||||||||||||||||
16. Charles IV de Bourbon | |||||||||||||||||||
33. Marie de Luxembourg | |||||||||||||||||||
8. Louis Ier de Bourbon-Condé | |||||||||||||||||||
34. René d'Alençon | |||||||||||||||||||
17. Françoise d'Alençon | |||||||||||||||||||
35. Marguerite de Lorraine-Vaudémont | |||||||||||||||||||
4. Henri Ier de Bourbon-Condé | |||||||||||||||||||
36. Antoine de Roye | |||||||||||||||||||
18. Charles Ier de Roye | |||||||||||||||||||
37. Catherine de Sarrebruck | |||||||||||||||||||
9. Éléonore de Roye | |||||||||||||||||||
38. Ferry de Mailly | |||||||||||||||||||
19. Madeleine de Mailly | |||||||||||||||||||
39. Louise de Montmorency | |||||||||||||||||||
2. Henri II de Bourbon-Condé | |||||||||||||||||||
40. Charles de La Trémoille | |||||||||||||||||||
20. François de La Trémoille | |||||||||||||||||||
41. Louise de Coëtivy | |||||||||||||||||||
10. Louis III de La Trémoille | |||||||||||||||||||
42. Guy XVI de Laval | |||||||||||||||||||
21. Anne de Laval | |||||||||||||||||||
43. Charlotte d'Aragon-Naples | |||||||||||||||||||
5. Charlotte de La Trémoille | |||||||||||||||||||
44. Guillaume de Montmorency | |||||||||||||||||||
22. Anne de Montmorency | |||||||||||||||||||
45. Anne Pot | |||||||||||||||||||
11. Jeanne de Montmorency | |||||||||||||||||||
46. René de Savoie | |||||||||||||||||||
23. Madeleine de Savoie-Villars | |||||||||||||||||||
47. Anne Lascaris | |||||||||||||||||||
1. Louis II de Bourbon-Condé | |||||||||||||||||||
48. Jean II de Montmorency | |||||||||||||||||||
24. Guillaume de Montmorency | |||||||||||||||||||
49. Marguerite d'Orgemont | |||||||||||||||||||
12. Anne de Montmorency | |||||||||||||||||||
50. Guy Pot | |||||||||||||||||||
25. Anne Pot | |||||||||||||||||||
51. Marie de Villiers de L'Isle Adam | |||||||||||||||||||
6. Henri Ier de Montmorency | |||||||||||||||||||
52. Philippe II de Savoie | |||||||||||||||||||
26. René de Savoie | |||||||||||||||||||
53. Bonne de Romagnan | |||||||||||||||||||
13. Madeleine de Savoie-Villars | |||||||||||||||||||
54. Jean-Antoine II de Lascaris | |||||||||||||||||||
27. Anne Lascaris | |||||||||||||||||||
55. Isabeau d'Anglure | |||||||||||||||||||
3. Charlotte-Marguerite de Montmorency | |||||||||||||||||||
56. Thibaut II de Budos | |||||||||||||||||||
28. Jean de Budos | |||||||||||||||||||
57. Anne de Joyeuse | |||||||||||||||||||
14. Jacques de Budos | |||||||||||||||||||
58. Pierre des Porcelets | |||||||||||||||||||
29. Louise des Porcelets | |||||||||||||||||||
59. Marguerite de Piquet | |||||||||||||||||||
7. Louise de Budos | |||||||||||||||||||
60. Antoine de Clermont-Savoie | |||||||||||||||||||
30. Claude de Clermont-Savoie | |||||||||||||||||||
61. Catherine Adhémar de Monteil | |||||||||||||||||||
15. Catherine de Clermont-Montoison | |||||||||||||||||||
62. Jean de Rouvroy de Saint-Simon | |||||||||||||||||||
31. Louise de Rouvroy de Saint-Simon | |||||||||||||||||||
63. Louise de Montmorency | |||||||||||||||||||
Fils d'Henri II de Bourbon-Condé, prince du sang, et de Charlotte-Marguerite de Montmorency, baronne de Châteaubriant et de Derval, dont le roi de France Henri IV tombe amoureux et qui sera la marraine de Louis XIV.
Ses trois frères aînés étant morts en bas âge, Louis reçoit le titre de « duc d'Enghien ». Il fait de solides études chez les Jésuites, à Bourges, et à l'âge de 17 ans, gouverne le duché de Bourgogne pour son père. Il est élevé dans l'idée que le trône peut lui échoir si la branche aînée des Bourbon vient à manquer d'héritier[3], ce qui assure chez lui une grande fierté et une forte ambition (parfois à défaut de la fidélité).
Mariage et descendance
Pour des raisons politiques[5], il épouse le Claire-Clémence de Maillé, âgée de seulement 13 ans, fille d'Urbain de Maillé-Brézé (1597-1650) et de Nicole du Plessis de Richelieu[6]. Il en a trois enfants, dont deux meurent en bas âge :
- Henri-Jules de Bourbon (futur prince de Condé - Paris, –)
- Louis, (Bordeaux, –id., )
- une fille au prénom inconnu, (Breda, 1657-Paris, )
Après avoir vainement cherché à faire annuler son mariage à la mort du cardinal de Richelieu, ne lui pardonnant pas d'avoir brisé son amour de jeunesse, Condé finit par faire enfermer sa femme à Châteauroux en 1671, sous le prétexte d'une liaison qu'elle aurait eue avec un page.
Filmographie
- Louis, enfant roi
- Vatel
- Angélique, marquise des Anges, avec François Maistre dans le rôle du prince de Condé.
Notes et références
- ou le 11 novembre, selon les sources.
- La France est alors impliquée dans la guerre de Trente Ans, qui oppose dans le Saint-Empire les princes catholiques (notamment l'empereur, chef de la maison de Habsbourg) et protestants, ainsi que le roi de Suède, la France étant généralement alliée aux protestants, ennemis des Habsbourg ; depuis 1635, la France est aussi en guerre contre l'Espagne, dont le roi (de la maison des Habsbourg d'Espagne), est aussi le souverain des Pays-Bas espagnols, dont les frontières méridionales, celles du comté d'Artois et du duché de Luxembourg, sont proches de Paris.
- Simone Bertière, Un cousin de Louis XIV, ardent et rebelle, mécène éclairé de Chantilly, Canal Académie, 5 février 2012
- Cf. Le Siècle de Louis XIV, conclusion du chap. XI.
- Le duc d'Enghien fut d'abord amoureux de Marthe Poussard dite mademoiselle du Vigean, qui entra dans les Carmélites puis désira se marier à l'amie de sa sœur, la Grande Mademoiselle mais son mariage fut arrangé par son père.
- (sœur du cardinal de Richelieu)
Voir aussi
Bibliographie
- Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Louis II de Bourbon-Condé » dans Dictionnaire universel d’histoire et de géographie, (lire sur Wikisource)
- Louis de Bourbon prince de Condé, dans Charles Perrault, Les Hommes illustres qui ont paru en France pendant ce siècle, chez Antoine Dezallier, 1697, tome 1, p. 23-24 (lire en ligne)
- Henri Chérot, Trois éducations princières au XVIIe siècle: le Grand Condé, son fils, le duc d'Enghein, son petit-fils, le duc de Bourbon 1630-1684, d'après les documents originaux, Société de Saint-Augustin, Desclée, De Brouwer et Cie, 1896, 302 p, illustré de 30 gravures
- Henri Malo, Le Grand Condé, Editions Albin Michel, 1937, 512 p.
- Katia Béguin, Les princes de Condé. Rebelles, courtisans et mécènes dans la France du grand siècle, éd. Champ Vallon, Seyssel, 1999, 463 p.
- Simone Bertière, Condé, le héros fourvoyé, Éditions de Fallois, 2011, 542 p.
- Dominique Paladilhe, Le Grand Condé : Héros des armées de Louis XIV, Pygmalion, 2008 (ISBN 978-2756400082)
- Joseph Louis Ripault-Desormeaux, Histoire de Louis de Bourbon, Paris 1766-1768, 4 volumes in-12.
- Voltaire, Le siècle de Louis XIV (1751) (Wikisource)
Articles connexes
Liens externes
- Naissance dans la province d'Île-de-France
- Naissance à Paris
- Naissance en septembre 1621
- Décès à Fontainebleau
- Décès en décembre 1686
- Décès à 65 ans
- Prince de Condé
- Duc de Bourbon
- Duc d'Enghien
- Duc de Montmorency
- Comte de Sancerre
- Général français du XVIIe siècle
- Pair né
- Personnalité liée à Louis XIV
- Personnalité de la guerre de Trente Ans
- Militaire français de la Guerre de Trente Ans
- Personnalité de la Fronde
- Grand maître de France
- Candidat au trône électif de la Pologne
- Chevalier de l'ordre du Saint-Esprit
- Premier prince du sang
- Histoire du canton de Neuchâtel
- Baron de Châteaubriant