Le Nouvel Obs

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Le Nouvel Observateur
Image illustrative de l’article Le Nouvel Obs

Pays Drapeau de la France France
Langue Français
Périodicité Hebdomadaire
Genre Magazine d'actualité
Prix au numéro 3,50
Diffusion 541 577 ex. (2007)
Fondateur Claude Perdriel
Jean Daniel
André Gorz
Date de fondation
Ville d’édition Paris

Propriétaire Groupe Perdriel
Directeur de publication Denis Olivennes
Directeur de la rédaction Michel Labro
Guillaume Malaurie
ISSN 0029-4713
Site web http://www.nouvelobs.com/

Le Nouvel Observateur (un temps intitulé France Observateur) est un hebdomadaire français d'information générale, dont le premier numéro a été publié le . Il appartient au Groupe Perdriel. Le Nouvel Observateur est un journal de centre-gauche (considéré de sensibilité sociale-démocrate)[réf. nécessaire].

Histoire

L'origine du journal est L'Observateur politique, économique et littéraire, hebdomadaire de 24 pages tiré, dès la première parution le , à 20 000 exemplaires. Il a été fondé par d’anciens résistants, Gilles Martinet de l’AFP, Roger Stéphane, Claude Bourdet et Hector de Galard de Combat et la collaboration de Jean-Paul Sartre. Il devient l'Observateur aujourd'hui en 1953 puis France Observateur en 1954. Dans la France d’après guerre, imprégnée de l’esprit de la résistance de gauche, France Observateur s’affirme comme un journal polémique, mettant en avant la nécessité de donner leur indépendance aux colonies, dénonçant les scandales et les compromissions, la torture en Algérie. Le journal tire à 100 000 exemplaires.

Début 1964, France Observateur agonise à cause de difficultés financières. Claude Perdriel, un industriel passionné par la presse, et Jean Daniel, journaliste et écrivain, décident de relancer l'hebdomadaire qui devient le Nouvel Observateur le .

La ligne rédactionnelle du magazine, mise au point par des penseurs tels que Jean Daniel, Maurice Clavel ou Gilles Martinet, est l’héritière d'une longue période d'« opposition » aux gouvernements français de centre-droit et conserve une nette sensibilité « de gauche », incarnée notamment par la présence du philosophe André Gorz, qui signe alors ses contributions sous le nom de Michel Bosquet.

En 1974, familièrement appelé le Nouvel Obs, le Nouvel Observateur tire à 400 000 exemplaires. La raison de ce succès tient avant tout à sa capacité à saisir l’esprit du temps : il est représentatif de l’évolution des mœurs et révèle au grand public les nombreux courants socioculturels des années post-68.

En 1984, suite à de nouvelles difficultés financières, Claude Perdriel augmente le capital du Nouvel Observateur et en devient l’actionnaire majoritaire. De nouveaux journalistes sont engagés (Claude Weill, Olivier Péretié, Jean-Paul Mari…) et le concept du journal est modifié. Le Nouvel Observateur se rapproche du style «news magazine», relance l’idée des reportages et développe les faits de sociétés. Le supplément Obs de Paris apporte un regard sur le vie culturelle de la capitale tandis qu'un cahier économique est intégré au magazine à partir de 1985.

En septembre 1993, un supplément télévision fait son apparition, TéléCinéObs, dirigé par Richard Cannavo et diffusé à Paris et en province. Il devient national en janvier 1994. En 1995, Le Nouvel Observateur devient le premier magazine d'actualité français devant L'Express.

En 1999, nouvelobs.com, site d'information en continu sur Internet est lancé par Patrick Fiole (rédaction en chef) et Christina Sourieau (direction des Editions Electroniques). Une équipe dédiée de journalistes est mise en place. C'est le Nouvelobs interactif.

En 2003, le supplément parisien, dont Guillaume Malaurie est rédacteur en chef, est rebaptisé Paris Obs. Le Nouvel Observateur se dote de suppléments régionaux dirigés par Patrick Fiole.

La direction du magazine a été assurée par Jean Daniel jusqu'en juin 2008, date à laquelle Denis Olivennes a été nommé directeur général délégué du groupe Nouvel Observateur et directeur de la publication de l'hebdomadaire. La direction de la rédaction a été confiée à Guillaume Malaurie et Michel Labro, qui ont succédé en décembre 2006 à Laurent Joffrin après son retour à Libération.

En 2008, Le Nouvel Observateur a publié une information erronée concernant le président Nicolas Sarkozy, ce que le magazine a reconnu[1] à la suite de l’intervention du journaliste Jean Quatremer[2]. Par ailleurs,en février 2008, Le Nouvel Observateur a révélé que « le président de la République était prêt, quelque temps avant son mariage, à en annuler les cérémonies à la condition que son épouse précédente, dont il venait de divorcer, revienne à lui. »[3] L'affaire fit grand bruit à l'époque.

Diffusion

Titre 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007
Diffusion totale 542 781 544 401 544 411 543 399 542 529 543 596 541 577
dont Diffusion payée totale 537 569 538 213 537 717 536 397 537 502 535 604

Sources : OJD 2009[4]

Direction du Nouvel Observateur

Direction générale

  • Directeur général délégué du groupe et directeur de la publication : Denis Olivennes
  • Directeur général adjoint : Jean-Claude Rossignol
  • Directeur commercial vente : Valéry Sourieau
  • Directeur commercial abonnement : Philippe Menat

Rédacteurs en chef exécutifs

Autres responsables de la rédaction

Rédaction du Nouvel Observateur

Le Nouvel Observateur compte parmi ses collaborateurs habituels des noms prestigieux comme ceux de Jacques Delors, Robert Badinter et Jean Lacouture[réf. nécessaire].

Chroniqueurs

Journalistes

Rubrique "Politique"

Rubrique "Monde"

Rubrique "Notre Epoque"

Rubrique "Économie"

Rubrique "Lettres-Arts-Spectacles"

Photographes

Dessinateurs, jeux

Autres publications du Groupe Perdriel

Notes et références

  1. article Nouvel Obs, 29 mai 2008
  2. Explications du journaliste Jean Quatremer
  3. « Une erreur ? oui », 13 février 2008
  4. OJD 2009

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

  • Histoire politique et culturelle de France Observateur, Tome 1, Philippe Tétart, L’Harmattan, 2001
  • Histoire politique et culturelle de France Observateur, Tome 2, Philippe Tétart, L’Harmattan, 2001
  • "L'Intelligence en action" : le Nouvel Observateur, Louis Pinto, Paris, Métailié, 1984.

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