La Salvetat-Peyralès

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La Salvetat-Peyralès
La Salvetat-Peyralès
Église du village
Blason de La Salvetat-Peyralès
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Villefranche-de-Rouergue
Intercommunalité Communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur
Maire
Mandat
Paul Marty
2020-2026
Code postal 12440
Code commune 12258
Démographie
Gentilé Salvetatois(e)
Population
municipale
998 hab. (2021 en augmentation de 2,25 % par rapport à 2015)
Densité 18 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 13′ 16″ nord, 2° 12′ 13″ est
Altitude Min. 210 m
Max. 638 m
Superficie 54,24 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aveyron et Tarn
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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La Salvetat-Peyralès
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La Salvetat-Peyralès en occitan La Salvetat (de Peiralés), est une commune française située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Située dans l'ouest du département de l'Aveyron, la commune est limitrophe du Tarn.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Les communes limitrophes sont La Capelle-Bleys, Castelmary, Lescure-Jaoul, Pradinas, Rieupeyroux, Tayrac, Le Bas Ségala, Jouqueviel, Mirandol-Bourgnounac et Vabre-Tizac.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de La Salvetat-Peyralès.

La commune est drainée par le Viaur, le Lézert, le Liort, le Vernhou, le Jaoul, le Rioucros, le ruisseau de l'Herm, le ruisseau de la Gachetie, le ruisseau de Longueserre, le ruisseau de Nègue Saume, le ruisseau de Rebiscoule, le ruisseau de Sauzet, le ruisseau des couyriès, par divers petits cours d'eau[2].

Le Viaur prend sa source à 1 086 m d’altitude dans la région naturelle du Lévézou qui présente un relief vallonné, dans la commune de Vézins-de-Lévézou pour confluer, après avoir parcouru environ 168 km, avec l'Aveyron à 146 m d’altitude en limite de Laguépie (Tarn-et-Garonne) et Saint-Martin-Laguépie (Tarn), après avoir arrosé 30 communes[3].

Le Lézert, d'une longueur totale de 39 km, prend sa source dans la commune de Baraqueville et se jette dans le Viaur à Mirandol-Bourgnounac, après avoir arrosé 12 communes[4].

Le Liort, d'une longueur totale de 18,6 km, prend sa source dans la commune de Castanet et se jette dans le Lézert à Castelmary, après avoir arrosé 6 communes[5].

Le Vernhou, d'une longueur totale de 14,3 km, prend sa source dans la commune de Rieupeyroux et se jette dans le ruisseau le Jaoul à La Salvetat-Peyralès, après avoir arrosé 2 communes[6].

Le Jaoul, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune de Rieupeyroux et se jette dans le Viaur à La Salvetat-Peyralès, après avoir arrosé 5 communes[7].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[8].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[9],[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[11],[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,8 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune du Bas Ségala à 14 km à vol d'oiseau[15], est de 12,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 062,4 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000[modifier | modifier le code]

Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[20] :

  • Les « Vallées du Tarn, de l'Aveyron, du Viaur, de l'Agout et du Gijou », d'une superficie de 17 144 ha, s'étendent sur 136 communes dont 41 dans l'Aveyron, 8 en Haute-Garonne, 50 dans le Tarn et 37 dans le Tarn-et-Garonne. Elles présentent une très grande diversité d'habitats et d'espèces dans ce vaste réseau de cours d'eau et de gorges. La présence de la Loutre d'Europe et de la moule perlière d'eau douce est également d'un intérêt majeur[21] ;

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Salvetat-Peyralès comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 1],[22] :

  • la « Basse vallée du Viaur » (3 509 ha), couvrant 11 communes dont 5 dans l'Aveyron, 5 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[23] ;
  • les « Boisements du jaoul » (35,10 ha), couvrant 2 communes du département[24] ;
  • la « Rivière du Viaur » (697,7 ha), couvrant 18 communes dont 14 dans l'Aveyron et 4 dans le Tarn[25] ;

et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[22], la « Vallée du Viaur et ses affluents » (27 587 ha), qui s'étend sur 56 communes dont 45 dans l'Aveyron, 10 dans le Tarn et 1 dans le Tarn-et-Garonne[26].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

La Salvetat-Peyralès est une commune rurale[Note 3],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[28]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

Infrastructures et occupation des sols de la commune de La Salvetat-Peyralès.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (49,6 %), forêts (33,1 %), zones agricoles hétérogènes (12,3 %), prairies (4,3 %), zones urbanisées (0,7 %)[29].

Planification[modifier | modifier le code]

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document essentiel d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCoT du Centre Ouest Aveyron approuvé en février 2020. La structure porteuse est le Pôle d'équilibre territorial et rural Centre Ouest Aveyron, qui associe neuf EPCI, notamment la communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur, dont la commune est membre[30].

La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[31].

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Salvetat-Peyralès est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, et la rupture d'un barrage, et à un risque particulier, le risque radon[32],[33].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[34].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[32], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[35]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[36]

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[37].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Salvetat-Peyralès est classée à risque moyen à élevé[38]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[39] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[40].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Histoire[modifier | modifier le code]

Moyen Âge[modifier | modifier le code]

Époque moderne[modifier | modifier le code]

D'après les visites pastorales de 1635, la croix reliquaire de l'église paroissiale contenait déjà des reliques de la vraie croix : sont mentionnés ung agnus dei avec une platte d'argent, avec une chaisnette d'argent. Ces reliques étaient vénérées et une procession avait lieu à la source de Sainte-Croix où il fallait se laver les yeux.

Époque contemporaine[modifier | modifier le code]

En 1839, l'archevêché de Paris donne un morceau de la vraie croix[41].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Découpage territorial[modifier | modifier le code]

La commune de Salvetat-Peyralès est membre de la communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rieupeyroux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[42].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Villefranche-de-Rouergue, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aveyron et Tarn pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la deuxième circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[43].

Élections municipales et communautaires[modifier | modifier le code]

Élections de 2020[modifier | modifier le code]

Le conseil municipal de Salvetat-Peyralès, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[44] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[45]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les trente candidats en lice[46], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[47]. Paul Marty, maire sortant, est réélu pour un nouveau mandat le [48].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[49]. Quatre sièges sont attribués à la commune au sein de la communauté de communes Aveyron Bas Ségala Viaur[50].

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 mars 2008 Gilles Juillard DVG Conseiller général
mars 2008 19 septembre 2012[51] René Miquel[52]    
novembre 2012 En cours Paul Marty[53],[54]   Ancien agriculteur exploitant
Les données manquantes sont à compléter.

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[55]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[56].

En 2021, la commune comptait 998 habitants[Note 4], en augmentation de 2,25 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
5474728728731 0363 0453 1283 2063 204
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3 1572 9753 0693 2673 4363 5393 5713 4803 531
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
3 0932 8062 7022 4402 3432 1652 1072 0082 031
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 8601 6721 4781 3111 1621 0621 0671 068983
2018 2021 - - - - - - -
980998-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[57] puis Insee à partir de 2006[58].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Santé[modifier | modifier le code]

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 453 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 925 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 440 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Revenus de la population et fiscalité[modifier | modifier le code]

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 5,5 % 6,2 % 7,6 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 472 personnes, parmi lesquelles on compte 68 % d'actifs (60,4 % ayant un emploi et 7,6 % de chômeurs) et 32 % d'inactifs[Note 6],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département, mais inférieur à celui de la France.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 202 emplois en 2018, contre 234 en 2013 et 233 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 292, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37,6 %[I 11].

Sur ces 292 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 142 travaillent dans la commune, soit 49 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 72,9 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,7 % les transports en commun, 9,9 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

99 établissements[Note 7] sont implantés à la Salvetat-Peyralès au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 99
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
32 32,3 % (17,7 %)
Construction 12 12,1 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
18 18,2 % (27,5 %)
Activités financières et d'assurance 1 1 % (3,4 %)
Activités immobilières 5 5,1 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
12 12,1 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 17,2 % (12,7 %)
Autres activités de services 2 2 % (7,8 %)

Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,3 % du nombre total d'établissements de la commune (32 sur les 99 entreprises implantées à La Salvetat-Peyralès), contre 17,7 % au niveau départemental[I 15].

Entreprises de l'agglomération[modifier | modifier le code]

Entreprises[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

  • Important marché aux bestiaux le 1er et 3e mercredi de chaque mois à partir de 10h 30.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[59]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 168 98 72 68
SAU[Note 10] (ha) 3 627 3 449 3 275 3 370

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 168 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 98 en 2000 puis à 72 en 2010[61] et enfin à 68 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 60 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[62],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 3 627 ha en 1988 à 3 370 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 22 à 50 ha[61].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

La Salvetat-Peyralès compte plusieurs églises et cimetières : la Salvetat-Peyralès, Pradials, Blauzac, Montou, Romette, Le Bibal et Murat.

  • Église Saint-Michel de Montou.
  • Église Saint-Martin de Blauzac.
  • Église de Léruech.
  • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de Romette.
  • Église de Pradials.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de la commune de La Salvetat-Peyralès

Les armes de la commune de La Salvetat-Peyralès se blasonnent ainsi :
De gueules au pairle d'argent chargé d'un écusson d'or à la bande d'azur et aux deux jumelles de sable brochant, accompagné de trois coquilles aussi d'argent, à la bordure crénelée aussi d'or.

Pour approfondir[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Jean Bousquié), La Salvetat : Castèl-Marin, Crespin, L'Escura, Tairac / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de La Salvetat, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 231 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-18-1, ISSN 1151-8375, BNF 36685850)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[60].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Salvetat-Peyralès » (consulté le ).
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Autres sources[modifier | modifier le code]

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