Arvieu

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Dours (Aveyron))

Arvieu
Arvieu
Le barrage et le lac de Pareloup, côté Arvieu.
Blason de Arvieu
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Millau
Intercommunalité Communauté de communes de Lévézou Pareloup
Maire
Mandat
Guy Lacan
2020-2026
Code postal 12120
Code commune 12011
Démographie
Gentilé Arvieunois
Population
municipale
755 hab. (2021 en diminution de 4,07 % par rapport à 2015)
Densité 16 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 11′ 34″ nord, 2° 39′ 40″ est
Altitude Min. 606 m
Max. 929 m
Superficie 46,91 km2
Élections
Départementales Canton des Monts du Réquistanais
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Arvieu
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Arvieu
Géolocalisation sur la carte : Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Arvieu
Géolocalisation sur la carte : Occitanie
Voir sur la carte administrative d'Occitanie
Arvieu
Liens
Site web arvieu.fr

Arvieu est une commune française, située dans le département de l'Aveyron, en région Occitanie.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : l'église Notre-Dame d'Aures d'Arvieu, inscrite en 2004.

Géographie[modifier | modifier le code]

Généralités[modifier | modifier le code]

Dans le centre du département de l'Aveyron, la commune d'Arvieu, située sur le haut plateau du Lévézou, s'étend sur 46,91 km2. Elle est arrosée par le Vioulou et par le Céor, deux affluents du Viaur. En limite nord-est du territoire communal, le Vioulou est retenu au barrage de Pareloup (partagé avec la commune de Canet-de-Salars) formant le lac de Pareloup de plus de 12 km2, dont une partie importante fait partie de la commune d'Arvieu.

L'altitude minimale, 606 mètres, se trouve localisée à l'extrême ouest, près du lieu-dit le Puech d'Espinous, là où le ruisseau du Lagast — affluent du Céor — quitte la commune et entre sur celle de Salmiech. L'altitude maximale avec 929 mètres[1] se situe au sud-est, au réservoir d’eau de Bonneviale.

Traversé par la route départementale (RD) 56, le bourg d'Arvieu est situé à 19 kilomètres au sud-sud-est de Rodez.

La commune est également desservie par les RD 82 et 577.

Communes limitrophes[modifier | modifier le code]

Arvieu est limitrophe de six autres communes. Les communes limitrophes sont Alrance, Auriac-Lagast, Canet-de-Salars, Salles-Curan, Salmiech et Trémouilles.

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Réseau hydrographique[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Arvieu.

La commune est drainée par le Céor, le Vioulou, le Rieutord, le ruisseau de Clauzelles, le ruisseau de Roustens, le ruisseau du Lagast, le Merlanson, le ruisseau de Calières, le ruisseau de Ginestous, le ruisseau de Miège-Sole, le ruisseau du Roucan et par divers autres petits cours d'eau[2].

Le Céor, d'une longueur totale de 55,8 km, prend sa source dans la commune de Salles-Curan et se jette dans le Viaur à Saint-Just-sur-Viaur, après avoir arrosé 8 communes[3].

Le Vioulou, d'une longueur totale de 33,1 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-Pégayrols et se jette dans le Viaur à Trémouilles, après avoir arrosé 9 communes[4].

Le Rieutord, d'une longueur totale de 10,3 km, prend sa source dans la commune de Salles-Curan et se jette dans le Vioulou à Canet-de-Salars, après avoir arrosé 4 communes[5].

La plage d'Arvieu-Pareloup.

Le lac de Pareloup complète le réseau hydrographique et fait partie de l'ensemble dit des lacs du Lévézou. Il est la 5e plus grande retenue d'eau artificielle de France et la deuxième du sud de la France. Il présente deux plages aménagées, la plage de Pareloup et la plage des Vernhes[6],[7].

Gestion des cours d'eau[modifier | modifier le code]

Afin d’atteindre le bon état des eaux imposé par la Directive-cadre sur l'eau du , plusieurs outils de gestion intégrée s’articulent à différentes échelles pour définir et mettre en œuvre un programme d’actions de réhabilitation et de gestion des milieux aquatiques : le SDAGE (Schéma directeur d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle du bassin hydrographique, et le SAGE (Schéma d'aménagement et de gestion des eaux), à l’échelle locale. Ce dernier fixe les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine. Trois SAGE sont mis en oeuvre dans le département de l'Aveyron[8].

La commune fait partie du SAGE du bassin versant du Viaur, approuvé le , au sein du SDAGE Adour-Garonne. Le périmètre de ce SAGE couvre 89 communes, sur trois départements (Aveyron, Tarn et Tarn-et-Garonne)[9],[10]. Le pilotage et l’animation du SAGE sont assurés par l’établissement public d'aménagement et de gestion des eaux (EPAGE) du bassin du Viaur, une structure qui regroupe les établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (EPCI-FP) dont le territoire est inclus (en totalité ou partiellement) dans le bassin hydrographique du Viaur et les structures gestionnaires de l’alimentation en eau potable des populations et qui disposent d’une ressource sur le bassin versant du Viaur. Il correspond à l’ancien syndicat mixte du Bassin versant du Viaur[11],[12].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 053 mm, avec 11,5 jours de précipitations en janvier et 6,2 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Canet-de-Salars à 9 km à vol d'oiseau[15], est de 10,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 971,8 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Villages, hameaux et lieux-dits[modifier | modifier le code]

Carte du cadastre de la commune d'Arvieu.

La commune d'Arvieu possède plusieurs villages et de nombreux hameaux et lieux-dits :

  • Arvieu, Aurifeuille, la Brauge, Font Bonne, les Auglanes, Ginestous, le Mas Roux Bas, le Mas Roux Haut, Galinières, Girman Bas et Girman Haut
  • Dours, Dournets, Pauhle Rouby, le Rueillou, et le Fau de Dours
  • Clauzelles, le Bosc, le Puech de Clauzelles, le Puech Granier et Clauzellou
  • Caplongue, le Puech-Grimal Haut, le Puech-Grimal Bas, Espinous, Espinouset, le Puech d'Espinous, Beauregard, le Ventajou, le Moulin de la Gineste, Montginoux, les Cazals, la Gineste, le Bès, le Moulin de Cazottes, le Pouget, Bellevue, Sérieux, Grélac, le Besset, le Besset Haut et la Calmette
  • Notre-Dame d'Aures, Pareloup, Fouletiès, Trédos Haut, Trédos, Trédos Bas, la Luminière, le Mas-Vayssettes et le Coutal
  • Saint-Martin des Faux (village partagé avec la commune de Salles-Curan), Lalic, la Plane, Cayras, Cayras Bas, le Puech de Routaboul, les Combes, le Claux et Routaboul
  • Bonneviale, le Périé, les Rials et le Rhan

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le nom du lieu est attesté sous la forme Artvivo en 901[19].

Arvien en 1793, Azvieu en 1801[20].

Histoire[modifier | modifier le code]

De nombreux vestiges gallo-romains ont été découverts sur la commune.

Au XVIe siècle, le village est assiégé.

Au XVIIIe siècle, la famille de Vigouroux, originaire de Rodez, achète la seigneurie d'Arvieu. Ses armes portent d'azur à la croix pattée d'or.

En 1793, le village est attaqué par une troupe de contre-révolutionnaires issue de l'ancienne armée de Charrié et qui se cache dans la forêt des Palanges. L'habitation du citoyen Bonnefous, principal bourgeois du village, est pillée. Plusieurs personnes sont accusées de soutien aux assaillants[21].

En 1830, les communes d'Aurez, de Bonneviale, Caplongue, Clauzelle, Dours, Espinous, Puech-Grimal et Le Ventajou, sont réunies à Arvieu[20].

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

La mairie en 2015.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
         
1904 1913 Hippolyte Bonnefous   Propriétaire
1913 1929 Victor Espinasse   Propriétaire
1929 1935 Hervé Canac   Propriétaire
1935 1941 Justin Fabié   Propriétaire
1941 1945 Victor Boudes   Propriétaire
1945 1950 Justin Mai   Négociant
1950 1965 Ernest Thubières   Agriculteur
1965 1983 Raymond Almès DVD Commerçant
1983 1995 Léonce Terral SE Agriculteur
1995 2008 Raymond Vayssettes DVD Agriculteur
2008 2014 Claudine Bru SE Agricultrice
2014 2020 Gilles Bounhol LREM Artisan couvreur
2020 En cours Guy Lacan   Agriculteur retraité

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].

En 2021, la commune comptait 755 habitants[Note 1], en diminution de 4,07 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2477221 0291 3141 4801 6771 6611 5891 559
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5871 5721 5671 5431 5381 5331 5161 4371 580
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6301 6091 6591 4441 5261 5251 4661 4151 394
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 2821 2341 0931 082925880865861797
2018 2021 - - - - - - -
782755-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 343 ménages fiscaux[Note 2], regroupant 750 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 410 [I 1] (20 640  dans le département[I 2]).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 3] 1,8 % 3,8 % 3,8 %
Département[I 4] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 5] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 449 personnes, parmi lesquelles on compte 74,8 % d'actifs (71 % ayant un emploi et 3,8 % de chômeurs) et 25,2 % d'inactifs[Note 3],[I 3]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 6]. Elle compte 280 emplois en 2018, contre 258 en 2013 et 250 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 329, soit un indicateur de concentration d'emploi de 85,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 50 %[I 7].

Sur ces 329 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 182 travaillent dans la commune, soit 55 % des habitants[I 8]. Pour se rendre au travail, 65,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 18,2 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 9].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

82 établissements[Note 4] sont implantés à Arvieu au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 5],[I 10].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 82 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
25 30,5 % (17,7 %)
Construction 15 18,3 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
25 30,5 % (27,5 %)
Information et communication 1 1,2 % (1,5 %)
Activités financières et d'assurance 3 3,7 % (3,4 %)
Activités immobilières 4 4,9 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
4 4,9 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 4,9 % (12,7 %)
Autres activités de services 1 1,2 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30,5 % du nombre total d'établissements de la commune (25 sur les 82 entreprises implantées à Arvieu), contre 27,5 % au niveau départemental[I 11].

Entreprises[modifier | modifier le code]

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :

  • Laetis Creations Multimedias, programmation informatique (822 k€)
  • Pierre Et Mabel, élevage d'autres bovins et de buffles (28 k€)
  • Capwatt, production d'électricité (11 k€)

L'ensemble du cœur de village est depuis 2019 une zone d'activités numériques : « Le Jardin[26] », regroupant plusieurs activités et services : la société SCOP Laëtis, l’espace de coworking, la pépinière d'entreprises, la maison France Services, la salle des Tilleuls (cinéma, spectacle, concert, théâtre, conférence, séminaire ...), le pôle culturel « Le Cantou », l’agence postale, le bureau d'informations touristiques, le réseau de chaleur bois et plusieurs salles de réunion.

La commune mène un projet « Arvieu 2020 » favorisant l'installation de population sur son territoire[27].

La commune est dotée des principaux commerces : boulangerie, boucherie, épicerie, primeurs, tabac-presse, six restaurants, garage, fleuriste, magasins de bricolage. Elle compte aussi de nombreux services : école, maison petite enfance, équipements sportifs et culturels, agence postale, station-service, bureau d’informations touristiques, espace de santé, salle des fêtes.

Plus de quinze artisans tous corps de métiers sont présents sur la commune, ainsi qu’une trentaine d’exploitations agricoles, dont plusieurs proposent leurs produits locaux en vente directe (volaille, yaourt, bière, viande, etc.).

Le marché se tient le mercredi matin en juillet et en août dans le centre du village.

La carrière d’Arvieu est la principale exploitation minière en France pour l’amphibole, transformée sur place en gravillon routier.

Agriculture[modifier | modifier le code]

Brebis entre la Plane et les Combes.

La commune est dans le Segala, une petite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aveyron[28]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 6] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 117 98 89 80
SAU[Note 7] (ha) 4 145 4 427 4 708 4 836

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 117 lors du recensement agricole de 1988[Note 8] à 98 en 2000 puis à 89 en 2010[30] et enfin à 80 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 32 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[31],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 4 145 ha en 1988 à 4 836 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à 60 ha[30].

Tourisme[modifier | modifier le code]

La capacité d’hébergement de la commune est importante avec trois hôtels, deux campings et de nombreuses locations meublées.

La plage d’Arvieu-Pareloup, située au bord du lac de Pareloup est dotée d’une plage surveillée et d’un poste de secours en été. Près de la plage se situent des terrains de jeux (pétanque, beach-volley), un port de plaisance, une rampe de mise à l’eau, un centre nautique et sportif (aviron, canoë, pédalo, paddle, voile, handisport) et un centre d’hébergement municipal.

Un bureau d’informations touristiques est ouvert toute l’année au village d’Arvieu (agence postale) et en juillet-août à la plage d’Arvieu-Pareloup.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

Édifices civils[modifier | modifier le code]

  • Ancien couvent (pépinière d’entreprise actuelle)
  • Château Saint-Louis (mairie actuelle)
  • Château du Montfranc (privé)

Édifices religieux[modifier | modifier le code]

Le village de Saint-Martin des Faux, partagé avec la commune de Salles-Curan, a son église située sur cette commune voisine, à dix mètres du territoire d'Arvieu.

Sites naturels[modifier | modifier le code]

  • Le rocher du Diable et la tourbière des Founs, zone humide à la faune et à la flore rare, avec son parcours pédagogique et pastoral aménagé.
  • Le sentier botanique, mis en place de juin à septembre.
  • La plage d'Arvieu-Pareloup, au bord du lac de Pareloup.
  • De nombreux sentiers de petites randonnées sont disponibles sur la commune.

Patrimoine culturel[modifier | modifier le code]

Le Cantou.

Le pôle culturel Le Cantou héberge la médiathèque, la cyber-base, l’espace d'exposition, le bureau d’information touristique, l’agence postale, le service aux associations et la Maison « France Services ».

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

  • Jean Dupin[34], une dizaine de romans sur le Lévézou, originaire du village d'Arvieu.
  • Joël Serin, ancien secrétaire de mairie, ancien conseiller municipal et écrivain.
  • Henri Grimal, né à Arvieu en 1910, universitaire et historien.

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Arvieu Blason
Taillé : au 1er d'azur à la croix de Malte d'or, au 2e de gueules au lion d'argent[35].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Photothèque[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Destours), Cassanhas : Arviu, Auriac, Caumont, La Grand'Vila, Saumièg, Senta-Jaleda / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton de Cassanhas, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 240 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 978-2-907279-30-7, ISSN 1151-8375, BNF 36693004)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  2. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  3. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  4. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  5. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  6. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  7. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[29].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

Site de l'Insee[modifier | modifier le code]

Autres sources[modifier | modifier le code]

  1. « 929 » sur Géoportail (consulté le 23 juillet 2019)..
  2. « Fiche communale d'Arvieu », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  3. Sandre, « le Céor »
  4. Sandre, « le Vioulou »
  5. Sandre, « le Rieutord »
  6. « Monts et lacs du Lévézou - guide des plages », sur tourisme-aveyron.com (consulté le ).
  7. « Barrage de Pareloup », sur barrages-cfbr.eu (consulté le ).
  8. « Les outils de gestion de la rivière »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur le site du Conseil départemental de l'Aveyron (consulté le ).
  9. « SAGE du Viaur - Documents », sur gesteau.fr (consulté le ).
  10. « SAGE du bassin du Viaur - synthèse de l'état des lieux », sur gesteau.fr (consulté le ).
  11. « Le syndicat mixte du bassin versant du Viaur reconnu EPAGE du bassin du Viau », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  12. « EPAGE du bassin du Viaur - actions sur le terrain », sur epage-viaur.com (consulté le ).
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  15. « Orthodromie entre Arvieu et Canet-de-Salars », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Canet-de-salars_sapc » (commune de Canet-de-Salars) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  17. « Station Météo-France « Canet-de-salars_sapc » (commune de Canet-de-Salars) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35000 noms de lieux, Genève, Droz, coll. « Publications romanes et françaises », 1990-, 24 cm (ISSN 0079-7812, BNF 34333755), p. 251
  20. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. Henri Grimal, L'Affaire d'Arvieu (octobre 1793), Revue du Rouergue, no 87, nouvelle série, automne 2006, p. 349-382.
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  25. « Entreprises à Arvieu », sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  26. « Coworking, séminaires et formations en Aveyron | Le Jardin d'Arvieu en Aveyron », sur Le Jardin d'Arvieu (consulté le ).
  27. Bienvenue à Arvieu, un village pour créer votre vie grandeur nature, Site d'Arvieu.
  28. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », sur agreste.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  29. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  30. a et b « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune d'Arvieu - Données générales », sur recensement-agricole.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  31. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans le département de l'Aveyron » (consulté le ).
  32. Notice no PA12000030, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture, consultée le 22 juillet 2019.
  33. Notice no PM12000002, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 22 juillet 2019.
  34. Dupin, Jean (1936-....) (BNF 15501662)
  35. « Arvieu (Aveyron) », sur L'Armorial des Villes et des Villages de France (consulté le ).