Canton de Redange
Canton de Redange | |
Situation du canton de Redange dans le Luxembourg. | |
Noms | |
---|---|
Nom luxembourgeois | Kanton Réiden |
Nom allemand | Kanton Redingen |
Administration | |
Pays | Luxembourg |
Chef-lieu | Redange-sur-Attert |
Arrondissement judiciaire | Diekirch |
Justice(s) de paix | Diekirch |
ISO 3166-2 | LU-RD |
Code UAL 1 | LU00007 |
Histoire de la division | |
Création | 24 février 1843 |
Démographie | |
Population | 21 138 hab.[1] () |
Densité | 79 hab./km2 |
Rang démographique | 9e |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 48′ nord, 5° 48′ est |
Altitude | Min. 232 m Max. 554 m |
Superficie | 267,49 km2 [2] |
Rang | 2e |
Élections | |
Législatives | Circonscription Nord |
Européennes | Circonscription Luxembourg |
Subdivisions | |
Communes | 9 |
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Le canton de Redange est un canton luxembourgeois situé dans l'ouest du Luxembourg. Son chef-lieu est Redange-sur-Attert.
Histoire
[modifier | modifier le code]En 1795, les Pays-Bas, la Belgique et le duché de Luxembourg ont été intégrés à la France et divisés en neuf départements. Le Luxembourg constituait le département des Forêts.
Après une révision administrative en 1796, ce département était constitué de 26 cantons. Un de ces cantons était le canton d'Ospern, qui n'a pris son nom officiel qu'en 1803. Le 15 ventôse an X (6 mars 1802), le département des Forêts fut divisé en vingt-huit cantons, portant le nom de leur chef-lieu. Le canton d'Ospern comprend alors les communes d'Arsdorf, Beckerich, Bettborn, Buschdorf, Calmus, Colpach, Dellen, Ell, Elvange, Everlange, Folschette, Grosbous, Holtz, Ospern, Rambrouch, Redange, Rindschleiden, Saeul, Useldange, Vichten et Wahl. Ses limites correspondaient approximativement aux limites actuelles du canton de Redange. À la même époque, Ospern fut fait décanat, ce que la localité est restée jusqu'à nos jours.
À partir de 1841, Redange a remplacé Ospern en tant que chef-lieu de canton.
Du 30 mai 1857 au 4 mai 1867, le canton de Redange forme, avec le canton de Mersch, le district de Mersch[3],[4].
Le 1er janvier 1979, les communes d’Arsdorf, Bigonville, Folschette et Perlé fusionnent pour former la commune de Rambrouch. Le nombre de communes du canton passe dès lors de 13 à 10.
Jusqu'à la suppression des districts en 2015[5], le canton faisait partie du district de Diekirch.
Communes
[modifier | modifier le code]Le canton est constitué de 10 communes :
Commune | Superficie | Population | Densité (en hab./km²) |
---|---|---|---|
Beckerich | 28,41 | 2 874 | 101,2 |
Ell | 21,55 | 1 598 | 74,2 |
Groussbus-Wal | 39,85 | 2 285 | 57,3 |
Préizerdaul | 15,6 | 1 825 | 117 |
Rambrouch | 79,09 | 4 934 | 62,4 |
Redange-sur-Attert (chef-lieu) | 31,95 | 3 077 | 96,3 |
Saeul | 14,86 | 980 | 65,9 |
Useldange | 23,92 | 2 143 | 89,6 |
Vichten | 12,26 | 1 422 | 116 |
Entités limitrophes
[modifier | modifier le code]Le canton est délimité à l’ouest par la frontière belge qui le sépare des arrondissements d’Arlon et Bastogne situés dans la province de Luxembourg.
Arrondissement de Bastogne (B) | Canton de Wiltz | Canton de Diekirch | ||
N | Canton de Mersch | |||
O Canton de Redange E | ||||
S | ||||
Arrondissement d’Arlon (B) | Canton de Capellen |
Population et société
[modifier | modifier le code]Démographie
[modifier | modifier le code]L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans le pays depuis 1821. Les recensements décennaux de la population permettent de caler les chiffres sur la composition de la population par sexe, âge, nationalité et commune de résidence. Entre deux recensements, la population au 1er janvier de l’année est évaluée en ajoutant à la population au 1er janvier de l’année les soldes naturel (naissances décès) et migratoire (arrivées départs) de l'année. La même méthode est appliquée pour la répartition par âge au 1er janvier et les effectifs totaux par nationalité. Depuis le , le Luxembourg dénombre 12 cantons.
Au , le canton comptait 21 138 habitants.
Syndicat intercommunal
[modifier | modifier le code]L'ensemble des communes du canton sont regroupées depuis le au sein du syndicat intercommunal De Réidener Kanton qui a pour but de promouvoir et développer l'attractivité économique et touristique du canton, tout en préservant les activités traditionnelles du canton ainsi que de s'occuper de tout problème d'intérêt général entrant même indirectement dans le cadre dans lequel le syndicat intervient[6],[7].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Population par commune au 1er janvier 2024 », sur statistiques.public.lu, STATEC, (consulté le ).
- « Superficie par canton et commune », sur statistiques.public.lu, STATEC, (consulté le ).
- « Mémorial A no 16 », sur legilux.public.lu, , p. 5.
- « Mémorial A no 17 », sur legilux.public.lu, .
- « Mémorial A no 174 », sur legilux.public.lu, .
- « Les objectifs du Syndicat », sur reidener-kanton.lu (consulté le ).
- (de) René Hoffmann, « Gemeinsam sind wir stark », Tageblatt, , p. 22 (lire en ligne)
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]Liens externes
[modifier | modifier le code]- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :