Association des maires de France
Fondation |
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Sigle |
AMF |
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Zone d'activité | |
Type |
Association d'élus |
Forme juridique | |
Domaine d'activité |
Activités des organisations patronales et consulaires |
Objectif |
Défense de l'intérêt des collectivités territoriales |
Siège | |
Pays |
Membres |
plus de 34 000 adhérents |
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Fondateur | |
Président |
David Lisnard (depuis ) |
Direction |
Eric Verlhac[réf. souhaitée] |
Site web |
RNA | |
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SIREN | |
OpenCorporates |
Créée en 1907, reconnue d’utilité publique dès 1933, l’Association des maires de France et des présidents d'intercommunalité est aux côtés des maires et des présidents d’intercommunalité, en s’appuyant sur les valeurs et les principes qui ont prévalu depuis sa création : respect des libertés locales, appui concret et permanent aux élus dans leur gestion quotidienne, partenariat constructif mais exigeant avec l’Etat dans le cadre de la défense et de la promotion des intérêts des collectivités territoriales. Plus de 34 000 adhérents, maires et des présidents d’intercommunalité, lui assurent légitimité et représentativité[1].
Historique
Fruit d’un compromis avec les pouvoirs publics, la création de l’Association des maires de France en 1907, par Paul-Émile Sarradin, maire de Nantes, répond également aux attentes de ces derniers, désireux de disposer d’un interlocuteur représentatif des pouvoirs locaux au niveau national. Initialement constituée pour et par les grandes villes, l’Association des maires de France s’élargit progressivement aux communes les plus petites.
En 1908, se constitue parallèlement sous l’impulsion de Jean-Baptiste Daure, maire d’Alan, l’Association des maires de France et d’Algérie. La fusion des deux associations interviendra en 1925, manifestant la volonté des maires de s’unir pour faire bloc face aux pouvoirs publics dans une dimension pluraliste. À la fin des années 1920, l’Association des maires de France est devenue un interlocuteur reconnu par l’ensemble des pouvoirs publics.
La crise des années 1930 contribue à renforcer le rôle de l’Association des maires de France en tant que force de propositions vis-à-vis des pouvoirs publics. Les maires se font alors les porte-parole de préoccupations de plus en plus sociales, rôle reconnu par les pouvoirs publics et qui vaut à l’Association des maires de France d’être reconnue d’utilité publique en 1933.
Identité visuelle (logo)
Le premier logotype de l'association des maires de France de 1985 à 2010 représente l’écharpe tricolore formant un hexagone (l'une des locutions désignant la France), avec cette particularité de respecter l'ordre du drapeau national, donc d'être une écharpe de parlementaire.
À partir du , la nouvelle identité représente un chêne figurant la solidité de l'institution désormais plus que centenaire. L'écharpe et l'hexagone disparaissent. Au drapeau tricolore sont associées le bleu azur et le vert du développement durable. Le logotype se veut porteur des valeurs de pluralisme, rassemblement, de la vocation de porte-parole de l'association d'élus, symbolise la proximité, la citoyenneté, la diversité, la puissance et la solidarité[2].
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Logo de 1985 à novembre 2010
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Logo de novembre 2010 à mai 2015
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Logo depuis mai 2015
Publication
L'association édite une revue mensuelle Maires de France destinée à l'ensemble des élus locaux, qui comporte un Magazine publié en début de mois, et un Supplément publié vers le 15 du mois et diffusé gratuitement aux adhérents et partenaires de l'association. Elle publie également une newsletter quotidienne d'information, Maire Info, une newsletter hebdomadaire consacrée à l'actualité de l'AMF, AMF Info, et une newsletter bimensuelle dédiée aux intercommunalités, IntercoActu.
L'association publie également des guides pratiques afin d’aider les élus au quotidien dans leur action, et les Cahiers du réseau, une mutualisation de l’expertise de l’AMF avec celle des associations départementales de maires et/ou des partenaires institutionnels.
Liste des présidents
Période | Identité | Commune | Étiquette politique |
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1907-1908 | Paul-Émile Sarradin | Nantes | Radical |
1907-1917 | Louis Baudet | Châteaudun | Radical-socialiste |
1908-1925 | Jean-Baptiste Daure (président de l'association des maires de France et d'Algérie) |
Alan | NC |
1918-1920 | Eugène Delaroue | Melun | Radical |
1920-1927 | Paul Bellamy | Nantes | PRS |
1928-1933 | Paul Morel | Vesoul | Radical indépendant |
1934-1944 | Paul Marchandeau | Reims | Radical-socialiste |
1945-1946 | Édouard Herriot | Lyon | Radical |
1947-1964 | Pierre Trémintin | Plouescat | MRP |
1964-1965 | Alphonse Le Gallo | Boulogne-Billancourt | SFIO |
1965-1974 | Lionel de Tinguy du Pouët | Saint-Michel-Mont-Mercure | MRP |
1974-1983 | Alain Poher | Ablon-sur-Seine | CD puis CDS |
1983-1992 | Michel Giraud | Le Perreux-sur-Marne | RPR |
1992-2002 | Jean-Paul Delevoye | Bapaume | RPR |
2002-2004 | Daniel Hoeffel | Handschuheim | UDF |
2004-2014 | Jacques Pélissard | Lons-le-Saunier | UMP |
depuis 2014 | François Baroin | Troyes | UMP puis LR |
Activité de lobbying auprès de l'Assemblée nationale
L'association des maires de France est inscrite comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale. Elle déclare à ce titre que les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement sont compris entre 50 000 et 100 000 Euros[3].
Association des maires et institutions européennes
Le Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe[4] est une assemblée politique paneuropéenne composée de 648 élus pour quatre ans – conseillers régionaux et municipaux, maires et présidents de région. Il représente 200 000 collectivités territoriales de 47 pays européens, dont les 36 000 communes de France. En tant que porte-parole des villes et des régions, le Congrès est chargé de renforcer la démocratie locale et régionale dans ses 47 États membres en favorisant la concertation et le dialogue politique entre les gouvernements et les collectivités territoriales. A cet égard, il coopère avec le Comité des Ministres du Conseil de l’Europe. L'action du Congrès s'articule autour de ses deux chambres, la Chambre des pouvoirs locaux et la Chambre des régions et s'organise autour de trois commissions statutaires : une Commission de suivi, une Commission de la gouvernance et une Commission des questions d'actualité.
Notes et références
- « AMF Association des Maires de France et des présidents d'intercommunalité », sur www.amf.asso.fr (consulté le )
- Pourquoi un nouveau logo pour l'Association des Maires de France ?, Article de Cap Com
- « Tableau des représentants d'intérêts », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- « Site officiel du Congrès des pouvoirs locaux et régionaux du Conseil de l'Europe »
Annexe
Articles connexes
- Association des maires ruraux de France (AMRF),
- Association des petites villes de France (APVF)
- Fédération des villes de France (« Villes de France »),
- France urbaine,
- Assemblée des départements de France (ADF),
- Association des régions de France (ARF).