Famille de Goulaine

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de Goulaine
Image illustrative de l’article Famille de Goulaine
Armes de la famille.

Blasonnement Mi parti d'Angleterre et de France (mi-parti de gueules à trois léopards d'or passant l'un sur l'autre et d’azur à trois fleurs de lys d'or
Devise De cettuy-cy, de cettuy-là, j'accorde les couronnes
Pays ou province d’origine Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Allégeance Drapeau du duché de Bretagne Duché de Bretagne
Drapeau du royaume de France Royaume de France
Demeures Château de Goulaine
Fonctions militaires Ordre du Saint-Esprit
Ordre de Saint-Michel

La famille de Goulaine est une famille noble bretonne d'extraction chevaleresque[1] sur preuves de 1304[2].

Histoire

Au XIIe siècle, lorsque le duché de Bretagne devint indépendant, le premier Goulaine, Jean de Goulaine, alors capitaine de la ville de Nantes, a fortifié le château de Goulaine, pour se protéger des attaques des Normands. Son fils Mathieu de Goulaine est envoyé par Geoffroy, duc de Bretagne, pour négocier la paix entre Henry II d'Angleterre et Philippe Auguste en 1180, ce qui lui permit d'obtenir les armoiries et la devise qui sont désormais celles des Goulaine.[réf. nécessaire]

Les Goulaine étaient une famille noble ancienne, citée lors de la septième croisade (1248).[réf. nécessaire]

Au cours des Guerres de religion, les Goulaine ont combattu dans les rangs de la Ligue catholique : Gabriel, sieur de Goulaine, à la tête de cinquante lanciers, et son frère Jean, baron du Faouët, ont conquis le château de Trogoff (Plouescat) et celui de Kérouzéré (Sibiril) en 1590[3].

La seigneurie de Goulaine (Goulaine regroupe alors Basse-Goulaine et Haute-Goulaine, le marquisat, d'une superficie de 30 000 hectares, comprenant également notamment Saint-Fiacre-sur-Maine et La Remaudière) est érigée en marquisat en faveur de Gabriel de Goulaine par le roi Henri IV.[réf. nécessaire]

Régis Valette dans Catalogue de la noblesse française subsistante écrit que cette famille prouve sa noblesse depuis l'année 1304[2].

Personnalités

Filiation non prouvée

Filiation prouvée

  • Louise de Goulaine, décédée le à Champeaux, mariée le avec Guy III d'Espinay ; leurs tombeaux se trouvent dans la Collégiale Sainte-Marie-Madeleine de Champeaux et ils sont aussi représentés sur des vitraux de ladite collégiale.
  • Samuel de Goulaine, gentilhomme calviniste, député des églises réformées de Bretagne au synode de Charenton, en 1644-1645
  • Robert de Goulaine (1933-2010), écrivain, producteur de muscadet, maire de Saint-Étienne-de-Corcoué, conseiller général du canton de Legé de 1964 à 1976.
  • Jean de Goulaine, seigneur de Saint-Pardoux, en Limousin, marié à Marie de Rochechouart, fille de Simon de Rochechouart, seigneur d'Ancourt & de Maupas, & de Philippe de Sully, dame de Beaujeu.

Les ecclésiastiques

Les militaires

Les politiques

Galerie de portraits

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Arbre généalogique descendant

Branches

Alliances notables

de La Jaille, de Machecoul, de Laval, de Sesmaisons, de Carné, d'Espinay, de Beauvau, de Montjean, de Rochechouart de Mortemart, de Rosmadec, de Bruc, de Plœuc, de Bretagne d'Avaugour, de Cornulier, du Chastel de Mezle, de Francheville, di Gattinara, du Chaffault, Raguenel, de Rougé, de Béjarry, de Tinguy, de Buor, de Baudry d'Asson, de Mailly-Nesle, de Thibaut de La Rochethulon, Lanjuinais, de Becdelièvre, de Polignac, de Béthune-Sully, Bonnin de La Bonninière de Beaumont, de Voyer de Paulmy d'Argenson, d'Harcourt, Famille de La Bourdonnaye, de Poulpiquet fe Halgouët, du Pré de Saint-Maur, Roulleaux-Dugage, de Perrien de Crenan, du Luart, Villedieu de Torcy, Osy de Zegwaart, Rouillé d'Orfeuil, de Carayon-Latour, de Benoist, Claret de Fleurieu, Roullet de La Bouillerie, etc.

Titres

Les titres portés par cette famille sont des titres de courtoisie :

Châteaux, seigneuries, terres

Armoiries

Notes et références

  1. Les grandes familles de Nantes : Les Goulaine - Une drôle de particule, L'Express
  2. a et b Régis Valette, Catalogue de la noblesse française subsistante, 2002, page 94.
  3. Montifault, « Notice sur les seigneuries de Trogoff », Bulletin de la Société archéologique du Finistère vol. 1-2 (1873-74) p. 81 note 19.

Annexes

Articles connexes

Bibliographie

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